Évangile selon saint Matthieu chapitre 10, versets 17-25

Annonce des persécutions

17 Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues.
18 Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens.
19 Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là.
20 Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous.
21 Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort.
22 Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.
23 Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Amen, je vous le dis : vous n’aurez pas fini de passer dans toutes les villes d’Israël quand le Fils de l’homme viendra.
24 Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur.
25 Il suffit que le disciple soit comme son maître, et le serviteur, comme son seigneur. Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison, ce sera bien pire pour ceux de sa maison.

Évangile selon saint Matthieu chapitre 10, versets 17-25

Évangéliser par transparence

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Qui donc a encore envie, après avoir entendu cette parole de Jésus, de devenir missionnaire ? Être détesté, être livré à la mort par ses proches, devoir s’enfuir… est-ce bien cela la joie du Royaume promise aux disciples ?
Il faut bien comprendre le sens de ces paroles. Jésus n’est pas en train de donner une liste de toutes les choses à faire, parmi lesquelles on trouverait l’obligation d’être persécuté, voire martyrisé.
Ce qui est affirmé ici, c’est que le témoignage d’un missionnaire repose avant tout sur la ressemblance avec Celui qu’il annonce, en l’occurrence : le Seigneur Jésus. Le Christ ne cherche pas à nous effrayer en dressant la liste de toutes les épreuves désagréables que nous avons à supporter. Il cherche au contraire à nous rassurer en nous affirmant : « tout cela, je l’ai vécu moi-même ».
La vie de disciple, y compris dans sa dimension missionnaire, repose dans l’image du Christ qui transparaît en nous.
C’est dans cette ligne qu’il faut comprendre « ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là, […] c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous ». Cela ne signifie pas que des paroles mystérieuses arriveront comme par miracle sur nos lèvres ! Cela veut dire tout simplement que c’est par nous, par notre témoignage, par le moyen de notre vie, que la Parole de Dieu est annoncée.
De même que Jésus a expliqué sa mission (1), en recourant aux chants du Serviteur souffrant d’Isaïe(2), le disciple peut témoigner par toute sa vie, même dans ses épreuves, de la fidélité du Seigneur pour son peuple.


(1) Évangiles selon saint Matthieu ch 8, v 17 ; saint Jean ch 12, v 38 ; saint Luc ch 24, v 26 ; Actes des Apôtres ch 8, v 32
(2) Livre d'Isaïe ch 52, v 13 – ch 53, v 12

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40 commentaires

Ce texte me parle beaucoup… Et c'est vrai, que suivre Jésus , n'est pas de la mièvrerie, quand on traverse sa vie et ses épreuves . .Il y a une assimilation, on n'est pas au dessus du maitre , de l'ami ou de l'amour JESUS, quand on le suit , l'accompagne et l'aime… Ce qui faisait dire à une très grande Ste "Seigneur, je comprends, que vous n'ayez pas beaucoup d'amis , quand je vois comment vous les traitez!!!???" mais le disciple suit, le compagnon marche avec, l'ami et l'amoureux partage et aime comme lui. Bonne route . Chantal

Par Chantal Brégnac-Combet 12 janvier 2019 à 13 h 24 Répondre à ce commentaire

évangéliser par transparence... ce n'est pas facile car déjà j'ai du mal à le faire normalement par la parole, oui surtout de nos jours parler de Jésus parler de notre foi devant des gens ce n'est pas facile pour moi
Je demande souvent au Seigneur de m'aider ....MERCI Seigneur !

Par Cl@udio 11 janvier 2019 à 20 h 07 Répondre à ce commentaire

Merci frère Cyrille-Marie, heureusement que ce n'est pas notre liste de choses à faire durant notre vie sur cette terre ! Cela ferait fuir n'importe qui de sensé !!
Le Christ a vécu ce que nous vivons, la peur, l'angoisse, la douleur......
C'est par mon humble vie, avec mon cheminement quotidien que je peux être "missionnaire" à mon petit niveau, en faisant au mieux ce qui me semble juste, équitable, essayer de ne pas m'égarer dans les embûches qui parsèment la vie.
Tenter de donner le meilleur, ce qui peut être à ma portée, l'écoute, la bienveillance, la patience et surtout ne pas imposer mes idées, chacun est différent et libre.
Suivre ma route tout simplement......

Par monette 10 janvier 2019 à 16 h 06 Répondre à ce commentaire

merci, mais c'est tout de même assez difficile parfois d'annoncer la Bonne Parole surtout dans sa famille....Mais Jésus est passé par là... nous ne sommes pas seuls.... bonne journée

Par claudemarie 10 janvier 2019 à 10 h 07 Répondre à ce commentaire

Exister, c'est se confronter à l'autre, et donc à l'adversité. La vie fervente est une manière d'exister, et non une manière de s'abstraire des conditions existentielles. Jésus crucifié nous en fait témoignage. Il est un faiseur de paix, mais en cela il une suscite une sorte d'excitation de l'adversité. D'où l'appel à la prudence, prudence qui n'est pas tiédeur. La différence entre Jésus et Barabas qui subissent tous les deux le même traitement douloureux est que Jésus pourra vivre librement cette épreuve dans la paix, la joie, l'amour. Il en sera de même de tout chrétien, qui s'est rendu apte à vivre dans le Christ.

Par Christian 10 janvier 2019 à 9 h 49 Répondre à ce commentaire

Barabas est le bandit qui a été gracié sur demande de la foule, à la place de Jésus.
Par ailleurs, Jésus sur la croix était sans doute en paix, mais à mon avis, pas dans la joie...

Par Antoinette 10 janvier 2019 à 10 h 29

Bon ok, Jésus pas dans la joie.
Mais de quelle joie parle-t-on?
Qu'est ce que la joie, la vraie joie?
Jésus petit enfant dans la crèche est-il dans la joie?
La joie de Noël s'envole avec la croix?
Espérons qu'elle revienne avec les cloches... de Pâques.
Chère Antoinette, j'espère que vous au moins vous êtes dans la joie ce matin,

Par Moy, le petit indien 10 janvier 2019 à 11 h 22

Évangéliser par transparence?
C'est où qu'on arrive?
C'est quand qu'on arrive?
On n'arrive jamais quelque part, on est ce que l'on est là où on est, qu'on soit parano, maso, lépreux, handicapé, malade ou bien portant.
Et on n'avance pas plus qu'on ne grandit,,
on ne suit pas un chemin. On est le chemin, ou un petit cailloux, un grain de sable, une poussière du chemin, voire un brin d'herbe du chemin.
On vit, tout simplement.
On participe au monde, naïvement,
Et on se réjouit de ce que les je, tu, il, elle, nous, vous, ils, elles, soient tout aussi naïfs que on. Ne leur en déplaise.

Par on 10 janvier 2019 à 9 h 38 Répondre à ce commentaire

Je trouve que la nouveauté des paroles de Jésus se comprend mieux par comparaison avec ce à quoi nous sommes habitués. Comme tout le monde, je reçois pas mal de sollicitations commerciales. Le commerçant fait d'abord longuement l'article sur le produit ou service qu'il a à vendre. Puis, tout à la fin, il annonce le prix en le minimisant : "pour tout cela qui est si merveilleux,, vous n'aurez à payer que ..." . C'est de bonne pratique commerciale. Seulement, si je me laisse tenter et que je deviens surendettée, là, il n'y a plus personne, je dois faire face seule aux conséquences, car le commerçant ne se sent nulle responsabilité dans ma situation : "moi je ne faisais que proposer, c'est vous qui avez accepté à la légère, débrouillez vous pour payer, je ne veux rien savoir". Heureusement, on peut maintenant trouver de l'aide auprès d'associations !
Mais vous voyez où je veux en venir . Jésus n'a rien à nous vendre, donc il ne nous dore pas la pilule, au contraire, il nous prévient de ce qui nous attend en le suivant, car "le disciple n'est pas au-dessus du maître" .. MAIS, nous ne serons pas laissés seuls quand les difficultés surviendront. car Dieu est fidèle. Même si nous pouvons parfois douter, en cas de souffrances extrêmes, comme le Christ sur la croix.

Par antoinette 10 janvier 2019 à 9 h 33 Répondre à ce commentaire

PS : cette pratique se rencontre aussi sur le plan religieux. Je viens de lire un article sur le succès foudroyant de l'Eglise Evangélique au Brésil. Elle recrute en masse des fidèles en promettant santé, richesse et amour à des foules misérables, moyennant conversion et surtout versement d'une obole. Les pasteurs sont souvent auto-proclamés et le message évangélique me paraît bien dévié, mais c'est sans doute adapté aux attentes d'une population délaissée par l'Eglise Catholique...Au moins, ils sont invités à payer avant, pas après, et il y a quand même un soutien spirituel.

Par antoinette 10 janvier 2019 à 17 h 37

Antoinette ,
ce que vous écrivez , c'est vrai , mais cela dure depuis plus de 2O ans.
Pas seulement au Bresil , mais dans bien des pays ,vous seriez surprise .
Pire encore dans certains groupe sous couvert d' oecuménique , bien
des brebis sans défense ce sont vu offrir "le véritable évangile ' et par
des invitations sont parties à la dérive , groupe de guérison , évangélisation
sauvage , et j'en passe .
Et l 'église a perdu du poids , certaines ont d'ailleurs été fermées .
Parfois les miracles à gogo ont du succès , or ce genre d 'activité avait été organisé
pour un partage en toute confiance ...

Par Fred 10 janvier 2019 à 18 h 29

Je ne suis pas masochiste.
J'essaye de ne pas être paranoïaque
J'essaye de comprendre qui je suis et où je vais
J'essaye de suivre un chemin, même s'ill y a des cailloux qui rendent plus difficile
Je suis les bornes du chemin et parfois je suis un peu perdu. Pourtant je veux arriver.
Il y a des amis et aussi des ennemis. Tout le monde il est bien gentil il est bien beau et il fait bien ch.......
Le Jésus, il est où? On en parle, j'aimerais bien le voir comme St Thomas
Je voudrais bien arriver. Mais c'est ou qu'on est arrivé?, C'est quand on est arrivé?
on avance doucement on verra bien

Par MICHEL BECHETOILLE 10 janvier 2019 à 4 h 36 Répondre à ce commentaire

HYMNE : Ô FILS UNIQUE, JÉSUS CHRIST
A. Rivière — CNPL

Ô Fils unique, Jésus Christ,
Nous contemplons en ton visage
La gloire dont tu resplendis
Auprès de Dieu avant les siècles.

Les tiens ne t’ont pas reconnu,
Et les ténèbres te repoussent ;
Mais donne à ceux qui t’ont reçu
De partager ta plénitude.

Toi qui habites parmi nous,
Ô Verbe plein de toute grâce,
Enseigne-nous la vérité,
Transforme-nous en ton image.

À toi, la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles.

Par hymne 10 janvier 2019 à 7 h 42

Si nous sommes avec Dieu qui sera contre nous? Ne nous y trompons pas, dans ce monde ou l'ennemie a la victoire qu'attendons nous si nous appartenons au Seigneur Jésus ? Lui qui a donné sa vie pour celui qui croit !.. Le peuple de Dieu, ne sera jamais un peuple de multitude……….Même dénudé, même seul, réjouissons nous en lui !!!!! Soyons, ses imitateurs sans se sentir obligé d'agir comme le monde, c'est à lui, à qui appartient la victoire, ne l'oublions pas , car il nous aime ! .
Un humble point de vue

Par Jean-Marie Legrand 9 janvier 2019 à 22 h 29 Répondre à ce commentaire

J'ai lu dernièrement "un sourire au goulag" L'histoire de cette catholique lituanienne est l'exemple même d'une foi et d'un courage à toute épreuve, même brutalisée, menacée, humiliée, Nijole Sadunaite restait calme et souriante, ce qui a troublé bien des gardiens, certains s'en prenaient encore plus à elle, d'autres étaient moins durs. Cette femme incroyable revêtait le visage du Christ, vivait et répandait son Amour, cela me laisse admirative et sans voix. Combien d'entre nous auraient une telle force ??? Pour ma part, je ne pense pas, j'ai beau oser parler de ma foi et tenir sur mes positions et mes convictions lorsque la personne en face de moi essaye de me déstabiliser, je ne pense pas pouvoir être assez forte pour endurer tant de souffrance. Prions donc pour tous ces témoins si courageux qui résistent envers et contre tous pour vivre leur foi et rester fidèle à leur baptême.
Bonne soirée à tous.
Blandine

Par CHAUDEY BLANDINE 9 janvier 2019 à 20 h 29 Répondre à ce commentaire

Le Seigneur sait de quoi il parle. Lui-même, n'a-t-il pas été rejeté, méprisé, incompris, persécuté ?
Sur le coup, comment les disciples ont-ils reçu ces mises en garde ? mais si le maître a pu surmonter ces épreuves, le serviteur, le peut aussi. Il suffit au disciple d'être comme son maître, et au serviteur d'être comme son Seigneur.
Etre comme le Seigneur, c'est vivre comme il a vécu, en faisant le bien, en pardonnant, être à l'écoute; parler à bon escient, simplement, être témoin par l'exemple de notre vie. Si on ne vous accueille pas ici, ne vous découragez pas, ne vous exposez pas inutilement, allez ailleurs, n'insistez pas; ne craignez pas ceux qui peuvent tuer le corps.
On est parfois l'objet de mépris, de moqueries, même dans nos familles.
Le Seigneur, le fils du Dieu vivant se fait tout petit, se met à notre portée, Il nous donne l'exemple de l'obéissance, de la persévérance. Soyons ses fidèles disciples, ne craignons pas pour notre corps.

Par Marie Jeanne 9 janvier 2019 à 20 h 17 Répondre à ce commentaire

si on prends les mots à la lettre ,ce n'est pas la façon de comprendre ce qui est décrit dans la bible, bien souvent il faut aller plus loin que ce que l'on voit par nos yeux. ma vie n'a pas été un long fleuve tranquille, ma foi a eu ses défaillance, mes le Seigneur ne m'a pas abandonnée. sans en prendre vraiment conscience, il m'a sauvée. quand le danger extrême était là, la peur qui me pétrifiait, quelque chose ou quelqu'un venait à mon secours. il faut parfois des années pour en prendre vraiment conscience. et pourtant des moments vécus avec peur et difficultés m'ont rendu plus forte, droite, à l'écoute,
oui le seigneur sait ce qui nous fait souffrir car lui même la vécu avant nous.

Par Leelou 9 janvier 2019 à 19 h 00 Répondre à ce commentaire

"Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues.
Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens.
Et c'est vrai quelles que soient les raisons qui y amènent, que ce soit en temps que victime ou en temps que coupable...
Et tous seront sauvés... quelle que soit "l'issue du procès, s'ils persévèrent dans la foi en la Vérité et en la Miséricorde, plus qu'au jugement des hommes, des tribunaux, des gouverneurs, des rois, des chefs des prêtres ou autres...
Je crois que je peux être d'accord avec vous sur ce point, frère, "le disciple peut témoigner par toute sa vie, même dans ses épreuves, de la fidélité du Seigneur pour son peuple."

Par & 9 janvier 2019 à 18 h 32 Répondre à ce commentaire

Merci Micheline mais ce qui est dangereux et injuste d'ailleurs c'est de généraliser. Je n'ai pas envie de prier pour notre mère l'église mais pour ceux de ses membres-en ai-je d'ailleurs vraiment envie ?-une infime minorité-qui sont malades. Le problème c'est que ce sont tous les autres qui en subissent les conséquences. Je préférerais qu'on parle d'une certaine église mais non pas de "l'église." Or les médias-télé, journaux-, ne sont pas à une généralisation près. Parler de l'"église" en parlant de ces cas d'abomination, c'est faire des généralisations et approximations et extrapolations grossières. Je ne me sens aucunement déstabilisée par ces criminels qui sont amalgamés à tort avec toute l'église. Voilà. Quand je pense au travail remarquable des prêtres en Afrique, aux moines martyrs de Tibérihine, à sœur Emmanuelle en Égypte, je me dis que ces gens-là qui mettent tout le monde dans le même panier, ne connaissent rien de l'église. Cordialement.

Ps: je viens d'apprendre d'ailleurs par ces mêmes médias que le procureur n'aurait pas requis de peines...

Par Lorette 9 janvier 2019 à 18 h 22 Répondre à ce commentaire

J'ai toujours eu peur de la souffrance et j'ai mené ma vie pour l'éviter le plus possible, mais ça ne m'a pas rendu heureuse. Je comprends maintenant que l'intégrité morale est plus importante que l'intégrité physique, parce qu'elle donne sens à la vie. Beaucoup de suicides sont dus à un manque de sens., car c'est la foi qui fait vivre. Croire, comme le dit Paul, que le pardon ne s'oppose pas à la justice, que partager apporte plus de sécurité qu'accumuler, que l'amour est plus important que le maintien de l'ordre...
Le christ n'est pas venu supprimer la souffrance, mais l'habiter. Dans les camps de concentration, ceux qui pouvaient donner un sens à leur souffrance étaient plus résistants, survivaient plus longtemps que les autres.. J'ai lu aussi des récits de zeks, les prisonniers politiques du goulag. C'est très frappant de voir, dans les mêmes conditions de vie, les différences de comportement avec les prisonniers de droit commun.

Par antoinette 9 janvier 2019 à 17 h 26 Répondre à ce commentaire

Oui Lorette, merci de souligner que l’Église c’est nous tous. Et chacun de nous a la responsabilité de prier, d’intercéder pour l’Église au lieu de la blâmer pour tout et rien. Il y a quelques années, lors d’une conférence, un prêtre disait : l’Église est ma mère. Est-ce que je laisserais tomber ma mère physique ? Est-ce que je la blâmerais, que je l’abandonnerais lorsque elle est malade ? C’est la même chose pour l’Église, ma mère spirituelle C’est dans ces périodes là que je dois l’aimer, la supporter, la défendre davantage. »
Assumons notre responsabilité envers notre mère l’Église. Et elle guérira beaucoup plus rapidement pour notre bien-être à tous, croyants ou non. Cela pourrait deavenir une bonne résolution pour la nouvelle année.

Par Micheline (Canada) 9 janvier 2019 à 16 h 49 Répondre à ce commentaire

Oui l 'église est notre Mère , mais il y a aussi l ' image de l 'église et nous en sommes
tous des représentants , parfois disons-le , il y a des murmures , des grands et petits
voir des grincements de dents , des discordes , qui chante plus haut , qui bref .
Au dehors comme au dedans ,il faut au contraire être fort et affronter les situations
depuis qu'il y a un manque de prêtres ,et certains , certaines profitent de la situation.
prenant la Tète , le Corps , les membres ....Faisant fuir les volontaires , ah quel dommage.
Par notre baptême nous sommes tous enfants de DIEU , mais dés lors à partir de nos
différences nous devons apprendre à nous supporter , si pas nous tombons dans le
pouvoir , style c'est mon église , c'est pas ton clocher ect , et on chasse , on condamne et au lieu d 'être prudent on devient persécuteur ; aie .
Le Christ nous invite à nous aimer les uns les autres , à partir de chaque communauté
nous devons sans cesse nous remettre en question , servir Dieu , où César !
Le coq reste bien sur le sommet pour nous rappeler ...

Par Fred 9 janvier 2019 à 17 h 33

Tout à fait d'accord avec vous Fred. Mais un jour j'ai réalisé en relisant les lettres de Paul que cela a toujours été ainsi. Même si ce n'est pas l'idéal et le pape François ne cesse de lutter contre toutes ces divisions et ces hypocrisies. Que faire ? Voir où sont les priorités et avancer.

Par Lorette 9 janvier 2019 à 18 h 02

Que faire ?
Revêtez des sentiments de tendre compassion de bienveillance , d'humilité , de douceur de patience ..Lorette , je sais cela peu sembler de l 'ironie , mais avec tout ces ingrédients
on peut sensibiliser ici , ailleurs c'est encore nos fragilités qui nous montre nos failles .
Et la prière de Saint François me donne une paix , du courage , pour dire Dieu .
Un baume ....Car le découragement est le pire ennemi qui peut détruire ...
Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu Lui-même ...

Par Fred 9 janvier 2019 à 20 h 28

Muy interesante. La Misión primera es imitar a Jesús en sus actitudes y en su acercamiento a los hombres. El sufrimiento nos ayuda a comprender a los otros en sus necesidades más profundas y permite agradecer a Dios sus dones en nuestra actuar con los otros.
El sufrimiento es camino de acercamineto a cada uno de nuestros hermanos.

Par Luisa Fernanda Arroyave Vélez o.p. 9 janvier 2019 à 16 h 41 Répondre à ce commentaire

À tous ceux qui sont "déboussolés" par ce qui se passe en ce moment et pour qui nous serions dans les alléluias, en discutant de choses bien gentilles, hors du temps et de la réalité, je veux dire que ce n'est pas "l'Eglise" qui est en cause mais quelques brebis galeuses responsables d'église ou non, ce qui n'excuse rien évidemment. L'Eglise c'est vous, c'est moi, c'est un milliard de personnes dans le monde. C'est l'église des saints, ceux du calendrier, ceux de nos familles, celle des fondateurs d'ordre, St François, St Dominique, Saint Benoît, St Bernard de Clervaux, Saint Ignace de Loyola, Mère Térésa, Ste Thérèse d'Avila, de Lisieux et tant d'autres. Alors foutez-nous la paix avec " l'Eglise". C'était mon coup de gueule.

Par Lorette 9 janvier 2019 à 15 h 03 Répondre à ce commentaire

*Clairvaux

Par Lorette 11 janvier 2019 à 9 h 37

à un moment de ma vie, j'ai eu besoin du Christ pour me sauver, pendant 4 mois environ, je le priais quand je pouvais, surtout dans ma tête quand je pouvais être écoutée, mais au bout de ces 4 mois, Il c'est fait présent et ressentir dans moi, mon corp et mon esprit. Je me suis révoltée contre la personne qui voulait me soumettre à lui, et je lui ai parlé, sauf que c'est le St Esprit qui était en moi qui parlait à ma place et qui m'a donné une force à renversé les montagnes. Et au fur et à mesure que je parlais, plutôt le St Esprit, cette personne reculait à se mettre dans un trou de sourie. Depuis j'appartiens au Christ et lui ai donné ma vie, et quel bonheur.

Par FRANCOISE GUILLAUME 9 janvier 2019 à 11 h 59 Répondre à ce commentaire

Avant Noël je fus victime d'une attaque violente de la part d'une personne qui voulait m'obliger à accomplir un acte manifestement contraire à la volonté de Dieu pour moi ( du moins est-ce ainsi que cela m'est apparu clairement et sans réfléchir). Que faire ? La personne m'a déroulé un certain nombre d'arguments qui se voulaient convaincants et même menaçants, avec en arrière fond la culpabilité si je disais non. Grosse panique surtout devant ces arguments que je pensais irréfutables. Je commence par dire un Notre Père ensuite prier. La colère et la panique ne passent pas. J'ai eu l'idée de téléphoner à quelqu'un pour parler de tout autre chose pendant une heure. Après cela sans réfléchir je me suis mise à chercher furieusement tout ce qui pouvait s'opposer à ce qui m'était demandé (merci Google). En 2 heures le Seigneur m'avait donné de quoi lui clouer le bec et pour longtemps !!!!! Hahahahaha. Merci Seigneur loué sois-tu. Tu es le Dieu des Victoires ! Et seulement après m'est revenue en mémoire la phrase de Jésus "Ne vous souciez pas de ce que vous aurez à dire l'esprit Saint vous le donnera sur l'heure". Oui. Tout pêcheurs que nous sommes nous avons été créés à l'image de Dieu "Je te remercie Seigneur pour la merveille que je suis. Tes œuvres sont admirables et mon âme le reconnaît bien" Psaume 139, 14..(*ou 138 suivant la numérotation). Bonne journée dans la paix du Christ. Et confiance surtout !

Par Lorette 9 janvier 2019 à 11 h 21 Répondre à ce commentaire

Regarde, Seigneur,
ils viennent, ils sont déjà là,
ceux qui disent que l’ordre est plus important que l’amour,
ceux qui affirment qu’il est plus sûr d’accumuler que de partager,
ceux qui croient que le pardon est un déni de justice…

Et lorsque je suis inquiet, sans réponse,
je suis parfois tenté de les croire…

Tu es venu parmi nous, sans défense,
nous annoncer ces trois bonnes nouvelles :
« aimez, partagez, pardonnez ».

Le fruit de ton Amour, celui de la Vie véritable,
ce fruit que Tu es venu vivre au milieu de nous,
se trouve dans la paix de mon cœur,
jusqu’au-delà de la mort.

Cette paix que j’aurai partagée
dans la joie et la souffrance,
avec mes frères et mes sœurs.

« Qui sont mes frères et mes sœurs ? »
Tu nous l’as dis :
« Ce sont ceux qui écoutent germer en eux la parole de Dieu,
parfois même avant de le savoir,
et la mettent en pratique ».

Mon Dieu, aide-moi à me souvenir de Tes bienfaits,
et à sans cesse accueillir,
jusque dans ma pauvreté,
Ton Esprit de Paix.

Bonne nouvelle, chers amis !
Bonne journée, vraiment !

Par Paul (Belgique) 9 janvier 2019 à 10 h 47 Répondre à ce commentaire

Ce n'esy pas dans un futur,que ce "devoir"de témoignage nse vit. C'est aujourd 'hui, avec nos proches.Et c'est parce-que,et SI,,je regarde Jésus qui l'a vécu avant moi, qu'Il peut entendre et recevoir mon angoisse et ma souffrance. Qui sont plus que reelles mais insurmontables humainement.Alors ,oui,sans supprimer la cause,il nous donne la parole "incarnee", (ca peut passer par une nuit en paix) pour refaire dans l'Esprit,nos faibles forces, celle de sa presence,celle de l Espérance,car "Il a vaincu ce monde".C'est seulement là que je peux persévérer....
Merci pour cette meditation qui me rejoint dans ce "creve coeur"familial. Gemma.

Par pommeret 9 janvier 2019 à 10 h 37 Répondre à ce commentaire

Oui, c"et bien ça, être un témoin véridique, n'empêche que ça fait froid dans le dos. Pourtant, beaucoup de gens en ont été capables, au nom de la vérité, de la justice, de l'amour, tout ce qui vaut plus que la vie physique de l'individu. Cf Pascal : "je ne crois que les témoins prêts à se faire égorger".
Paroles prophétiques de Jésus, non seulement confirmées après coup par les persécutions qui avaient déjà commencé au temps de Mathieu, mais toujours vérifiées de nos jours : je pense à ce qui s'est passé dans les pays sans liberté de pensée, où la délation était encouragée en famille, au nom de la sécurité de l'état. L'intégrité, rester fidèle aux valeurs éternelles, a toujours eu un coût élevé. La foi, c'est d'être sûr que le prix qui se gagne dépasse le prix qui se paie. "Celui qui perd sa vie à cause de moi la sauvera". Evangéliser par transparence suppose bien, comme le Christ, de renoncer à soi-même, et il nous en avertit dans plusieurs autres passages.
Le savoir est une chose, le vouloir (y consentir) en est une autre...

Par antoinette 9 janvier 2019 à 9 h 45 Répondre à ce commentaire

Il me semble que nous serons soumis au même traitement que Jésus, ce sera dur de supporter une épreuve pareille. Lui était Dieu. Est-ce que serons capable. Même si l'Esprit-Saint agit en nous, cela nous fait peur. Pourquoi faut-il passer par là.
Je demande au Seigneur de rester toujours avec moi. Pourquoi faut-il passer par là.
Mais malgré cela, il faut nous souhaiter une Sainte et heureuse à tous.

Par Dumoulin 9 janvier 2019 à 9 h 38 Répondre à ce commentaire

Merci frère Cyrille -Marie,
en transparence , alors oui je pense q'u'il faut quoi que nous fassions , le faire pour la gloire de Dieu .
On ne sait pas tout , mais entre le bien et le mal , on peut choisir .
Bien des lettres sont des lettres du Christ , par leurs foi , toute pure .
Mais souvent il m 'arrive de penser à Balaam , et à son ânesse qui était plus clairvoyante
que son Maître ! Et cela m 'amène encore au Christ qui est notre seul directeur .
Je ne vous laisserai pas orphelins ...Confiance en Dieu .Qu'as -tu que tu n 'aies reçu ...
La Parole de Dieu est donnée à tous , à chacun elle accomplit un témoignage qui
édifie Dieu , qui comme la samaritaine , raconte tout ce que Dieu fait pour nous.
Le mystère de la foi : C'est le Pain de vie ...rien n'est impossible à Dieu.

Par Fred 9 janvier 2019 à 9 h 05 Répondre à ce commentaire

Nous continuons aujourd'hui à mesurer le miracle de Noël ...Cette Parole qui prend chair en chacun, chacune de nous? Alors accueillir ce "supplément d'âme" qui fait dire "Ta grâce me suffit"!... simplement, avec douceur...et laisser faire la Vie!...

Par Emma 9 janvier 2019 à 8 h 52 Répondre à ce commentaire

"Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes [...]" (Lc1,41).
"Zacharie, son père, fut rempli d’Esprit Saint et prononça ces paroles prophétiques : « Béni soit le Seigneur, [...]" (Lc1, 67).
Deux des exemples qui me sont venus à l'esprit en vous écoutant fr Cyrille-Marie, de cet Esprit qui délie les langues en temps voulu, donne des paroles si fortes qu'elles retentissent encore des siècles après. Des paroles qu'Elisabeth et Zacharie ont sans doute, d'une certaine manière, portées toute leur vie en ce sens où, comme vous le dites, c'est toute leur vie qui les a menés à cet instant précis.
Il y a Pierre, arrêté, comparaissant devant les anciens : "Alors Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara [...]" (Ac4,8) dont ces derniers ne peuvent que constater l'assurance, Pierre qui risque gros. Il y a Etienne dont il est dit que ses détracteurs ne pouvaient "résister à la sagesse et à l’Esprit qui le faisaient parler" (Ac6,10) et dont les paroles leur sont si insupportables (v55-56) qu'ils en viennent à le lapider. Menaces et mort physiques, mais il est d'autres morts, de celles qui, s'en relevant, font s'émerveiller Elisabeth lorsqu'elle s'émerveille de ce que le Seigneur a fait pour elle quand il a "posé son regard pour effacer ce qui était [sa] honte devant les hommes." (v25). Mort sociale, coups assénés à petit feu, lapidations verbales qui font mal. Et la vie, l'Esprit, donnés.
Merci fr Cyrille!

Par Audrey 9 janvier 2019 à 8 h 31 Répondre à ce commentaire

Merci chère Audrey, pour tes commentaires. Comment vas-tu ?
J'ai eu mon grand pendant un mois, la maison est vide maintenant.
Il est reparti le lendemain de mes 86 ans, qu'il a voulu me fêter avec ses frères.
Dur, de le voir partir si loin, hélas.
Je te souhaite une bonne santé et t'embrasse.
Ta grande soeur,
Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 10 janvier 2019 à 11 h 07

Merci beaucoup Marie Jeanne, et bon anniversaire avec un peu de retard!
Il est bon de reprendre la marche ensemble. De mon côté, les traitements se poursuivent. J'avance, toujours un jour à la fois...
Je t'embrasse et te souhaite une bonne santé de même!

Par Audrey 10 janvier 2019 à 16 h 53

"Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir mais de le rendre possible." (Antoine de Saint-Exupéry)

Sainte et Heureuse Année à tous
que le Petit Enfant de la Crèche vous comble de sa bénédiction

Par Suzelle 9 janvier 2019 à 5 h 22 Répondre à ce commentaire

"Le plus long voyage commence par un pas". Proverbe indien.

Par Lorette 10 janvier 2019 à 7 h 01
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