Évangile selon saint Matthieu chapitre 9, versets 18-26

Guérison et résurrection

18 Tandis que Jésus leur parlait ainsi, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. »
19 Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples.
20 Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par-derrière et toucha la frange de son vêtement.
21 Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. »
22 Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée.
23 Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors :
24 « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui.
25 Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva.
26 Et la nouvelle se répandit dans toute la région.

Évangile selon saint Matthieu chapitre 9, versets 18-26

Le Dieu-serviteur

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Deux miracles d’un coup ! La renommée de Jésus est si grande qu’il est sollicité pour une guérison et une résurrection en même temps. Mais les demandeurs de miracle ne sont pas des gens respectueux qui attendraient sagement leur tour comme dans la salle d’attente d’un médecin.
La femme dont il est question vient en quelque sorte extorquer une guérison. Elle s’approche de Jésus par-derrière, espérant n’être pas vue. Elle ne veut pas lui parler, seulement toucher son vêtement – une pratique qui n’est pas sans rappeler la superstition. Jésus pourrait légitimement s’en offusquer, mais au contraire, il accorde, par sa parole, la guérison à la femme. Celle-ci est prête à tout pour guérir et a une confiance absolue en Jésus : voilà qui suffit à le toucher.
Quant au notable (un chef, dit le texte grec), sa demande n’est pas une supplication. Il a tellement l’habitude de donner des ordres qu’il se met à en donner à Jésus : « Viens ! » Il lui parle comme à un serviteur. Chose extraordinaire, Jésus ne refuse pas ce rôle : « il se leva et le suivit », dit l’Évangile. D’habitude, cette phrase décrit les disciples qui se mettent à la suite du Christ. Ici, c’est Jésus qui marche à la suite d’un père éprouvé et se fait son serviteur.
Pour cette femme, pour cet homme, pour nous, Jésus se rend infiniment disponible, dans des rencontres d’une simplicité absolue, où toute distance est abolie. En nous, seuls comptent le désir de l’avoir à notre côté et la confiance qu’on lui porte. En lui, il n’y a plus que la miséricorde du Dieu qui s’est fait serviteur.



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39 commentaires

je ne suis pas d'accord avec la traduction du mot "viens" . Ici , le père de famille ne donne pas un ordre à jésus , au contraire c'est une suppliocation : - "Ma fille est morte ; Mais Viens , et elle vivra".
de la même façon je peux prier Dieu qu'il me donne la foi. (prier quelqu'un , souhaiter que ce quelqu'un réalise ce que je demande ) . Viens Jésus donne moi la foi !

Par molia 20 avril 2020 à 11 h 24 Répondre à ce commentaire

avoir confiance n'est pas chose facile en ces jours. On vous écrase, on vous fait comprendre que ce vous faites ou dites est si médiocre, toujours mauvais, que même en méditant l'évangile j'ose à peine croire en ce qui vient en mon cœur, qui rejoint votre médiation. Cela me rassure en quelque sorte.
Dans ce passage d'évangile ce qui me marque est que Jésus qui veut qu'on le suive, suit un notable. CELUI QUI VEUT QU'ON LE SUIVE, SUIT.
Jésus je viens humblement t'offrir mes timidités, mes manques d'audace, mes manques de confiance en toi, en mes frères.

Par niki 8 juillet 2019 à 22 h 23 Répondre à ce commentaire

Nous avons ici des verbes d'actions et mots d'action (voilà qu'un notable) Je suis est un homme d'actions face à la misère à la souffrance. Et pourtant Jésus dit je suis doux et humble de coeur, il aime

Par LONGCHAMPS Danielle 16 novembre 2018 à 11 h 04 Répondre à ce commentaire

à Jésus : « Viens ! » Il lui parle comme à un serviteur. Chose extraordinaire, Jésus ne refuse pas ce rôle : « il se leva et le suivit », dit l’Évangile. Ici, c’est Jésus qui marche à la suite d’un père éprouvé et se fait son serviteur.
En lui, il n’y a plus que la miséricorde du Dieu qui s’est fait serviteur.
A chaque eucharistie, chaque sacrement du pardon, n'est-ce pas cette miséricorde que Tu manifestes à chacun de nous ? Mille fois merci !

Par quinton 6 novembre 2018 à 16 h 48 Répondre à ce commentaire

à Marie Jeanne : un souci avec l'ordi. J'écrivais : je fais mien ou réfute intérieurement certains commentaires mais suis toujours touchée par l'esprit et l'humanité qui s'en dégagent.
Bonne journée à toi, à tous les internautes : "l'amour trouve sa joie dans ce qui est vrai. L'amour ne passera jamais".

Par mahona 5 novembre 2018 à 10 h 23 Répondre à ce commentaire

à Ma

Par mahona 5 novembre 2018 à 10 h 14 Répondre à ce commentaire

à MDésolée pour l'envoi trop rapide

Par mahona 5 novembre 2018 à 10 h 13 Répondre à ce commentaire

Merci Marie Jeanne pour ton message accueillant. Je lis toujours avec intérêt ce que tu écris ainsi que les commentaires des frères et sœurs dominicains et des internautes. Contrairement à toi, et à d'autres, je ne possède pas cet élan naturel qui permet de s'exprimer de façon sensible. Egoïstement, je bénéficie de la chaleur de tes propos, Je fa ou réfute intérieurement certains commentaires

Par mahona 5 novembre 2018 à 10 h 12 Répondre à ce commentaire

Je changerai leur deuil en allégresse, Je les consolerai, Je les réjouirai après leurs peines.

Jr,31,13

Par partage 4 novembre 2018 à 20 h 16 Répondre à ce commentaire

Il y a ceux que les actions de Jésus dérangent et effraient : Quel est le pouvoir de cet homme ; comment peut-il guérir et ressusciter les morts ? Honnêtement, comment réagirions-nous en présence de tels actes : curiosité ? peur ? rejet ? Et il y a ceux qui ont tellement besoin d'être secourus qu'ils vont faire la démarche de s'adresser à lui, vaincre leur peur ou le traiter en Seigneur, en reconnaissant son pouvoir et en se prosternant, en lui demandant l'impossible : faire revenir à la vie un être qui vient de mourir. Ou se sentant tellement misérable, une femme, le plus discrètement possible, n'osera toucher qu'une infime partie de son vêtement : les franges. Où que l'on soit, sur le devant de la scène ou au fond d'une église, notre supplique au Seigneur est entendue. Il y répondra à sa manière, sans doute de façon moins spectaculaire qu'en faisant des miracles "éclatants" aux yeux de tous. Nous saurons, au fond de notre cœur, que notre prière n'a pas été inutile. Notre foi nous permet de croire en sa miséricorde et si nous n'osons pas, parfois, même lever les yeux sur ses sandales, Sa main est toujours tendue, prête à nous relever.

Par mahona 4 novembre 2018 à 19 h 24 Répondre à ce commentaire

Merci mahona pour ton commentaire; heureuse de te revoir sur le blog.
Jésus est toujours disponible pour toute femme, tout homme qui a confiance en Lui. Il nous connaît, il connaît nos limites, nos manques de confiance, nos peurs...
Mais il suffit parfois d'un regard pour toute demande. C'est la foi qui sauve.
Croire et faire confiance.
Bonne soirée, union de prière

Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 4 novembre 2018 à 21 h 11

C'est étonnant le comportement de Jésus il obéit sagement de suivre le notable pour guérir son enfant malade.
Pour la femme guérie je suis dans l'admiration pour la grandeur de sa foie
pourtant le seigneur nous demande de l'imiter, aide moi seigneur à te ressembler et avoir cette sagesse, cet Amour et cet obéissance.

Par GRANVILLE 4 novembre 2018 à 15 h 19 Répondre à ce commentaire

La Miséricorde , voilà la clé du mystère de Dieu ....

Par Simone Marie 4 novembre 2018 à 12 h 49 Répondre à ce commentaire

Jésus accorde ces guérisons ici, sans question préalable comme il le faisait avec d'autres (Barthimée, le paralytique, ou Zachée).
Il nous montre ainsi que beaucoup de grâces sont données dans le silence par sa présence, ou plutôt par le désir de sa Présence.
Merci pour votre site qui répond à notre désir de guérir notre coeur par la Parole.

Par Wodon 4 novembre 2018 à 8 h 55 Répondre à ce commentaire

Dans ces deux récits de miracle, nous voyons que ce qui compte c'est la recontre avec le Christ sauveur.
C'est cela la foi. Plus que le rite, c'est la rencontre qui apporte la guérison et la résurrection.

Par MARIE 3 novembre 2018 à 20 h 14 Répondre à ce commentaire

Grand merci frère Cyrille-Marie, vous avez ce sens de la simplicité, ce qui rend la lecture si aisée et directe, point besoin de rester réfléchir au sens que vous voulez donner.
Cela m'a permis de vivre cette semaine plus sereinement, cette période de la Toussaint est toujours un moment où je me replie sur moi et repense à ceux qui me manquent tant !
Mais c'est si vrai, Jésus est infiniment disponible pour chacun, il suffit de savoir l'accueillir.
Bon dimanche à tous !

Par monette 3 novembre 2018 à 19 h 04 Répondre à ce commentaire

Bien chère monette, je suis heureuse d'avoir de tes nouvelles. Vous vous faisiez rares, chères petites soeurs, toi, Kat et bien d'autres....
Merci à vous aussi Micheline Canada pour votre commentaire. Vous avez raison,
Laisser parler notre coeur et suivre l'invitation que le Seigneur nous lance.
Tout simplement, merci !
A vous aussi frère Cyrille-Marie de nous avoir accompagnés cette semaine.
Toussaint, Commémoration des défunts, je vous ai tous portés dans ma prière.
A l'Offertoire, vous étiez tous présents au creux de mes mains. Demain, 31ème dimanche, je communierai comme je le fais à chaque messe en partageant le pain avec vous tous, plus particulièrement pour les malades, les handicapés, ceux qui n'ont pas le bonheur de se déplacer.
Union de prières,
Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 3 novembre 2018 à 21 h 04

Oui Marie Jeanne, depuis quelques temps j'ai plus difficile à entrer dans la méditation et d'intérioriser les textes de l'Évangile, mais j'écoute fidèlement le commentaire du frère Cyrille que je remercie d'ailleurs pour sa clarté dans ses réflexions, tout à fait d'accord avec toi Monette pour la simplicité de celles-ci !
Heureuse de t'avoir lu Marie Jeanne et d'être si fidèle, amitiés à toutes les deux, kat

Par Kat 3 novembre 2018 à 23 h 00

Chère Marie Jeanne,
Tu es toujours la grande sœur attentive, merci. Je lis tes commentaires, ainsi que tous.
je trouve souvent que je n'ai rien à y ajouter, je me contente de lire et prier, apprécier d'approfondir mes lectures.
Heureuse de te lire aussi Kat, et pensée pour ta petite Sélia.
Fraternellement.

Par monette 4 novembre 2018 à 0 h 40

" Pour cette femme , pour cet homme , pour nous Jésus se rend infiniment disponible ….."
Comme pour Bartimée , Jésus n'impose rien et reste très simple dans son accueil . "Que veux tu que je fasse pour toi ? "

Seigneur , donne moi d' accueillir les autres en toute simplicité et d' "entendre " leurs demandes .

Par Marie-Françoise Ribette-Vignalou 3 novembre 2018 à 17 h 52 Répondre à ce commentaire

« En nous, seuls comptent le désir de l’avoir à notre côté et la confiance qu’on lui porte »
Pas besoin de rituel particulier. Seulement laisser parler notre coeur et suivre l’invitation qu’Il nous lance : s’abandonner avec toute notre confiance. Même si ma confiance et mon abandon pourraient être plus grands, Jésus ne se laisse pas rebouter, Il regarde le cœur de son enfant, sa crainte que son espérance soit déçue. Il entend et se rappelle. Alors si ce n’est pas immédiatement qu’il exauce ma prière, Il le fera surement au moment et de la manière la plus propice pour moi.
Dieu de sagesse, merci pour tout : pour les Dominicains qui nous accompagnent sur ce chemin de découvertes et d’abandon et pour tous les partages et les prières. Que votre soie remplie de grâces et de bénédictions.

Par Micheline (Canada) 3 novembre 2018 à 12 h 00 Répondre à ce commentaire

HYMNE : COMMENT ES-TU FOYER DE FEU
Syméon le Nv. Théo (adapt. J.F Frié) — Levain

Comment es-tu foyer de feu
et fraîcheur de la fontaine,
une brûlure, une douceur
qui rend saines nos souillures ?

Comment fais-tu de l'homme un dieu,
de la nuit une lumière,
et des abîmes de la mort
tires-tu la vie nouvelle?

Comment la nuit vient-elle au jour ?
Peux-tu vaincre les ténèbres,
porter ta flamme jusqu'au cœur
et changer le fond de l'être ?

Comment n'es-tu qu'un avec nous,
nous rends-tu fils de Dieu même ?
Comment nous brûles-tu d'amour
et nous blesses-tu sans glaive ?

Comment peux-tu nous supporter,
rester lent à la colère,
et de l'ailleurs où tu te tiens
voir ici nos moindres gestes ?

Comment de si haut et de si loin
ton regard suit-il nos actes ?
Ton serviteur attend la paix,
le courage dans les larmes !

Par hymne 3 novembre 2018 à 6 h 22 Répondre à ce commentaire

Jésus, dans ce passage d'Evangile, fait d'une pierre deux, si je puis m'exprimer ainsi. Jaïre, chef de la Synagogue de Capharnaüm vient se prosterner, devant Jésus et le supplie de venir imposer les mains à sa fille qui vient de mourir.
Marc, dira : il se jeta à ses pieds. Lui un homme puissant, il se prosterne devant le Seigneur ! Il avait confiance en Jésus, il savait que là ou il passait il faisait le bien. La foi lui a donné le courage de s'abaisser. Jésus se lève et le suit avec ses disciples. Il est pris de compassion devant la détresse de ce père. Mais une femme qui s'était mêlée à la foule se disait, si seulement je pouvais toucher son vêtement, je serai guérie. Quelle est grande la foi de cette femme, toucher le vêtement ! elle, qui était considérée comme impure, elle a eu ce courage, cette confiance. Et Jésus qui est toujours disponible pour tout homme, toute femme dans le besoin, s'est ému de cette confiance.
Ces deux personnes qui s'approchent du Seigneur avec une grande foi, ne laissent pas Jésus insensible. Dans tout l'Evangile, on voit que partout où il passait, il faisait le bien. Jésus nous attend toujours; il nous accueille avec douceur et attention. Ce qu'il attend de nous, c'est que nous ayons foi en Lui.
"Courage, ma fille, ta foi t'a guérie. Marc dira ta foi t'a sauvée, va en paix et sois guérie de ton mal.
Merci, Seigneur pour ta grande miséricorde, pour ta vie que tu donnes en abondance.

Par Marie Jeanne 2 novembre 2018 à 20 h 54 Répondre à ce commentaire

Merci frère Cyrille ,
le sang , n'est-ce pas la vie ? Comment s' appelle cette femme anonyme ,
et pourtant son geste qui ressemble à de la superstition , restera un témoignage
qui nous montre , combien Jésus rassemble , on dit que son habit n'avait pas de
couture , fait d'une pièce , est-ce encore une symbolique , bien plus je pense que
quand j'ouvre la bible , de l'ancien , il y a tant et tant de pratiques , avec le nouveau
Jésus instaure par son sangs , la nouvelle alliance , pour toute l humanité .
Pour nous , Il demeure Pain de vie , celui qui me mangera vivra par moi .
En toute simplicité de coeur , il se donne en nourriture ...Pour ce qui est de l'ancien
monde , il reste encore des gens qui se partagent ces habits , mais c'est l'Esprit qui
est de Dieu qui habille nos vies , Sa Parole , est Une , ainsi nous pouvons le
toucher , lui parler , et lui demander d être nous aussi miséricordieux , merci Seigneur
pour l'amour ,, Sangs du Christ enivre-moi....ne permet pas que nous soyons séparés de Toi. Un seul habit , dans un seul corps , une tète . C'est le Christ , qui conduit son troupeau paisiblement , Lumière du monde .

Par Fred 2 novembre 2018 à 19 h 24 Répondre à ce commentaire

En attente de file...

Par Fred 3 novembre 2018 à 10 h 16

Faire confiance et avoir la Foi !!!
Jésus l'a souvent dit à ses disciples : "Hommes de peu de Foi !" ou : "Si vous aviez la Foi grosse d'un petit pois, vous pourriez faire plein de choses " !!!
Seigneur fais grandir en nous la Foi pour que nous puissions porter la "Bonne Nouvelle"
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 2 novembre 2018 à 17 h 48 Répondre à ce commentaire

La confiance de ces deux personnes est étonnante et même surprenante dans le cas de la femme qui n'ose pas aborder Jésus et va se contenter de toucher son vêtement.
Cela me rappelle l'Evangile FRAPPEZ ET L'ON VOUS OUVRIRA . Pardon Seigneur pour toutes les fois où je n'ai pas osé frapper….. Merci Seigneur d'avoir entendu ma demande en venant chercher notre fille pendant son sommeil alors que nous cherchions à alléger sa souffrance . Tu te fais très proche de nous dans nos quotidiens , aide nous à prendre
conscience de ta présence !!
Par Dominique le 2/11/18 à 15h45

Par Dominique LEPOUTRE 2 novembre 2018 à 15 h 42 Répondre à ce commentaire

J’aimerais bien pouvoir accrocher le bout de ta tunique pour te demander de délivrer notre monde dés tyran et des dictateurs, plusieurs de tes enfants en souffrent, mais tu es bien silencieux....on dit souvent où est-il ton dieu??
Augmente ma foi....

Par Jean claude 2 novembre 2018 à 14 h 55 Répondre à ce commentaire

Moi, Qui Aiis peur de mourir, il faut que je fasse confiance

Par DELON 2 novembre 2018 à 9 h 23 Répondre à ce commentaire

Quand on a bien vécu, il faut bien mourir : C’est comme un remerciement à la vie.
Le corps se recycle en sa nature et l’esprit est re-suscité en la mémoire de ceux qui nous survivent.
Avec confiance, oui Mr DELON, nous acceptons de ne plus vivre qu’à travers leur souvenir.

Par Roger COULIBALY 2 novembre 2018 à 20 h 00

"Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée" , c'est dire la confiance absolue de cette femme souffrant depuis 12 ans. Si minime que soit sa démarche, si humble que soit son approche, elle croit qu'elle sera "sauvée". Avec délicatesse et discrétion, elle tente d'être comprise par ce Jésus de Nazareth... Et lui "entend" cette confiance et la confirme dans sa foi:" Confiance, ta foi ta sauvée".
C'est dire si la confiance est première...Cette femme n'a pas crié, elle a "touché" le cœur de Jésus par sa foi. Se laisser toucher, telle est la beauté de la réponse de Jésus.
Et ce n'est pas à sens unique: en touchant son "vêtement" elle touche celui en qui elle croit, et lui, touché, répond positivement à sa foi...
Beauté des gestes discrets... Beauté trouvée dans ce témoignage de Matthieu!...

Par Emma 2 novembre 2018 à 8 h 44 Répondre à ce commentaire

diverses sont les démarches de demande de guérison voir de résurrection. Ces personnes sont exaucées... quelle démarche dois-je entreprendre pour être exaucée ? Combien de temps faut-il pour en voir le résultat ? Pour qu'une lumière se fasse jour ?
quelqu'un peut-il se faire intermédiaire pour ma guérison ou ma résurrection à la suite du Christ ?

Par Colette 2 novembre 2018 à 8 h 37 Répondre à ce commentaire

Bonjour.
Merci pour ce beau commentaire. Dieu est en effet tout proche de nous.
Il n'attend qu'une seule chose, c'est qu'on Lui parle, qu'on Le touche par la parole et dans nos cœurs.
Il est à notre écoute, et nous guide là ou le chemin est le meilleurs pour nous.
Merci mon Dieu pour tout ce que tu fais pour nous, tout au long des journées avec des petits signes qui peuvent paraitre anodins mais qui sont énorme si on y fait bien attention.
Dieu nous touche toute la journée par ses conseils et la façon dont Il nous guide pour le meilleur pour nous.
Nous touchons Dieu par la prière et dans nos cœurs, Dieu nous touche par tous ces petits signes journaliers.
Seigneur, aide moi et aide nous à être encore plus à ton écoute tout au long de ma vie et de nos vies.

Que le Seigneur vous bénisse.
Sylvie.

Par Sylvie 2 novembre 2018 à 8 h 03 Répondre à ce commentaire

Tous deux ont cru en Jésus. Le notable, et la femme que ses hémorragies rendaient impure, tous deux ont osé l'approcher. Car si le notable demande à Jésus de le suivre, c'est bien lui d'abord qui vient au Christ, lui qui, oubliant toute superbe, sans se soucier de son image, se prosterne devant lui. Elle, que sa maladie tenait à l'écart, comme une lèpre, qui fait ce pas d'une audace inouïe.
Toute distance semble bien ici abolie, comme vous le dites fr Cyrille. Sociale en premier lieu, et plus encore. L'un a les mots, l'autre un simple geste, furtif, aussi effacé que la place que l'on veut d'ordinaire lui donner, mais ils sont, en cet instant, semblables elle et lui. Deux douleurs qui, en même temps, rejoignent et touchent Jésus. Deux douleurs que plus rien ne contraint, deux douleurs toutes nues. Et Jésus de se retrouver face à chacun d'eux. Car s'il suit le notable, après l'avoir eu face à lui, il se retourne aussi sur cette femme, en cet instant qui les sauve, elle et lui.
La confiance à laquelle Jésus exhorte la femme, la foule qui entoure la maison du notable n'en a guère, qui se moque de lui. Agitation, musique et bruit, elle semble si centrée sur elle-même, cette foule, comment entendraient-ils ce qu'il a à leur dire? Comment se laisseraient-ils toucher? C'est pourtant bien de toucher qu'il est encore question ici, en cette main que prend Jésus. Cette main qui fait se lever la jeune fille, qui la fait se tenir, elle aussi, debout devant lui.
Merci fr Cyrille-Marie!

Par Audrey 2 novembre 2018 à 7 h 54 Répondre à ce commentaire

Je n'aias pu finir mon commentaire ? Ca a sauté ! Je disais que le vebe Toucher me p

Par Jacqueline Catalogne 2 novembre 2018 à 7 h 23 Répondre à ce commentaire

Jacqueline, si vous y parvenez, je serais heureuse que vous repreniez vos explications sur le verbe « toucher »
Merci.

Par Talita 2 novembre 2018 à 19 h 16

Bonjour. Je suis une vieille dame de 84 ans, ancienne universitaire qui aime beaucoup approfondir le sens des mots ; ça m'aide y compris pour prier. Et ce matin, c'est merveilleux. Le verbe TOUCHER ! Jésus se laisse toucher, toucher physiquement, touché dans son cœur . Et il touche : il prend la main de la

Par Jacqueline Catalogne 2 novembre 2018 à 7 h 19 Répondre à ce commentaire

HYMNE : QUEL SECRET HABITONS-NOUS ?
La Tour du Pin — CNPL

Quel secret habitons-nous ?
Quel mystère nous habite ?
Nuit de Dieu, de Dieu en tout !
Toutes choses y gravitent,
Mais celui qui les a dites
Est nuit à nuit avec nous.

Nuits d'approche de la mort ?
Mort d'approche de la Fête ?
Nuits de Dieu, de Dieu encore !
Toutes vies d'hommes s'y jettent,
Mais celui qui les a faites
est avec nous, mort à mort.

Jusqu'au bout, avant son Heure,
c'est son ombre qu'il nous ouvre!
Nuit de Dieu, Jour du Seigneur !
Tout est bon de ce qu'il couve,
Car la vie que l'homme y trouve
Est avec lui, coeur à coeur.

Par hymne 2 novembre 2018 à 6 h 54 Répondre à ce commentaire

Merci pour ce texte et cette explication pleine d'espoir, pleine d'espérance.

Par andree besner 2 novembre 2018 à 4 h 21 Répondre à ce commentaire
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