Évangile selon saint Matthieu chapitre 2, versets 16-18

Le massacre des enfants de Bethléem

16 Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages.
17 Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie :
18 Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus.

Évangile selon saint Matthieu chapitre 2, versets 16-18

Que vaut la vie d’un enfant ?

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Hérode veut la peau de Jésus et il la veut à tout prix. Ce Messie annoncé, potentiellement futur roi d’Israël, déjà vénéré par les sages d’Orient, risque de lui dérober son pouvoir. Perdre son pouvoir, cela veut dire perdre ses privilèges. Ne plus être au-dessus des autres, ne plus exiger, ne plus ordonner, ne plus se faire obéir, mais obéir à son tour. Ça, Hérode ne le veut pas ! Et, pour garder son pouvoir, il est prêt à tout, y compris à tuer les membres de sa famille.
Cette histoire n’est pas nouvelle. Ici encore, Matthieu construit un parallèle avec l’Ancien Testament. Au tout début du Livre de l’Exode*, Pharaon veut faire mourir tous les enfants mâles des esclaves hébreux qui deviennent trop nombreux et menacent son pouvoir. Or, on connaît l’histoire, Moïse réchappera de ce massacre.
Mis à part pour sauver le peuple, Jésus est ici comme un nouveau Moïse qui, béni de Dieu, échappe aux manigances des hommes.
Hérode, quant à lui, fait table rase pour éradiquer la menace. La vie n’a pas de prix à ses yeux, ou plutôt, la vie des autres ne vaut rien en comparaison avec ses petits privilèges. Cette violence n’est pas révolue. Aujourd’hui encore, beaucoup de mères à travers le monde « pleurent leurs enfants et ne veulent pas être consolées car ils ne sont plus ». Victimes collatérales et anonymes des luttes de pouvoir que se livrent les nantis de tout poil, qu’ils soient religieux, industriels ou politiques. Victimes invisibles de notre égoïsme lorsque nous refusons de partager nos richesses pour ne pas diminuer notre petit confort et nos petits avantages.


* Livre de l’Exode ch 1, v 2

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35 commentaires

Soyez pleinement béni

Par Baye 20 novembre 2019 à 17 h 10 Répondre à ce commentaire

Bonjour, ce commentaire faisant lien entre Hérode et Pharaon est très bon mais il s'agit d'Ex 1, 16 et pas 1, 2 ! c'est seulement là que Pharaon demande aux sages-femmes de supprimer les garçons ! Excusez-moi mais je dois être précis car j'explique moi-même l’Évangile de Mt à une vingtaine de paroissiens de mon Eglise au rythme de 1 h 30 tous les 14 jours ! Je suis un laïque qui intervient à la demande de notre Évêque parce que le prêtre n'a pas le temps de le faire ! Cordialement

Par BERTRAND 15 octobre 2019 à 14 h 18 Répondre à ce commentaire

Hoy e continúa la historia. Con mucha frecuencia vemos en la TV que los niños son maltratados, violados y aún matados de manera cruel. El valor de la vida que nace es incalculable y hemos de trabajar, allí donde estemos por defender la vida en todas sus etapas.
La salvación en Jesús trae vida nueva y esta ha de ser cuidada en todos los momentos de la existencia.
Apoyar y crear caminos de valoración de la vida ha de ser nuestra tarea en el mundo de hoy.

Par Luisa Fernanda Arroyave Vélez o.p. 18 juin 2018 à 13 h 20 Répondre à ce commentaire

Je l'avoue je n'aime pas cet épisode, de violence, qui me choque toujours sur c'est page d'évangile
Tant de questions que l'on ce pose!!!j'ai peine à croire ?
"Pardonne leur il ne savent pas ce qu'il font"avant d'ajouter
"En tes mains je remetvmon esprit "
Des lors si l'église "canonise"ces enfants qu'elle célèbre sous le non des saint innocent c'es pour signifier qu'il ont été dans leur vie comme dans leur mort étroitement unis à celui qui est notre"défenseur devant le père "
Jésus Christ le juste,il est la victime offerte qui fait de toutes les morts innocents des sacrifices parfait de charité, consumer dans le feu de son amour divin

Que la nouvelle lumière, éclairé et forte de Dieu devenu enfant remplisse nos vies et consolidé d'avantage notre foi,notre espérance et notre charité. ...

Par Brig 15 juin 2018 à 14 h 03 Répondre à ce commentaire

Hélas... trois fois hélas !!! .... Rien de nouveau sous le soleil du 21 ème siècle...
OUI des mamans pleurent leurs enfants tués devant une barrière construite illégalement par les israéliens... ce n'est qu'un exemple parmi bien d'autre ...Hélas !!!
Seigneur pourquoi laisses tu faire cette folie des hommes !!!

Par Cl@udio 14 juin 2018 à 20 h 46 Répondre à ce commentaire

Il nous a créés libres de Le choisir ou non; de faire le bien ou non. Il ne peut pas intervenir ensuite dans notre choix, sinon nous serions des esclaves . Dieu nous a laissé le choix....de Le suivre

Par Suze 15 juin 2018 à 16 h 07

"Que vaut la vie d'un enfant" dites le moi
Combien d'enfants dans le monde sont victimes de la barbarie des hommes. La famille est le lieu où s'exerce en grande majorité et en toute impunité, la violence, des actes irrémédiables. "L'enfant est souvent considéré comme la propriété de ses parents". J'ai connu cette déchéance de l'enfance, Dieu m'a relevé.
il leur doit le respect et l'obéissance :" tu honoreras ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne." (Exode, 20,12)
Mathieu met en parallèle Pharaon contre le peuple d'Israël qui tue tous les nouveaux nés et la folie d'Hérode qui fait massacrer tous les enfants de moins de deux ans
Ils tuent les innocents pour le pouvoir.
Nous parlons d'une Europe décadente, d'une Europe bancaire, comme je l''ai entendu
malgré moi, c’est triste pour un puissant de dire cela "les gens pauvres restent pauvres"

Par Suzelle 14 juin 2018 à 19 h 39 Répondre à ce commentaire

Le Sauveur
Auteur : Herman Hesse

Toujours et encore naît un homme,
il parle à des hommes pieux,
il parle à des oreilles sourdes,
il s'approche de nous et nous le perdons à nouveau.

Il lui faut toujours à nouveau se lever seul,
porter la détresse et la nostalgie de tous ses frères,

il est à nouveau cloué sur la croix.

Toujours à nouveau Dieu veut se faire connaître,
il veut faire couler le céleste dans la vallée des péchés,
il veut couler dans la chair l'esprit, l'éternel.

Toujours à nouveau, en nos jours aussi,
le Sauveur est en route pour bénir,
pour rencontrer de son regard silencieux
nos peurs, nos larmes, nos questions, nos plaintes,
regard que nous n'osons contrer,
parce que seuls des yeux d'enfants le supportent.

Par Partage 14 juin 2018 à 18 h 23 Répondre à ce commentaire

Je reste muette devant ces horreurs tant de fois recommencées au long de l'histoire, que ce soit en violant le ventre des femmes ou en tuant des enfants les puissants tentent toujours de s'en tirer avec de bons prétextes pour annexer. Et nous, et moi là dedans, où en sommes nous en Eglise, en société, en famille, entre voisins etc...

Par catherine roland 14 juin 2018 à 17 h 32 Répondre à ce commentaire

Cette histoire est très éclairante quant au ravage que peut faire l'idolatrie..
On dit que gouverner c'est prévoir. Donc, pour ne pas risquer de perdre son trône, Hérode préfère prendre les devants, se précautionner en faisant tuer tous les petits garçons d'un âge approchant. C'est cruel mais logique : si je me préfère moi-même (mon statut, mes possessions, mon amour-propre, mes certitudes) à ma responsabilité devant Dieu et envers mon prochain, je penserai légitime de les défendre en employant tous les moyens qui me sont accessibles. L'ampleur du mal fait n'est ensuite qu'affaire d'opportunité : frapper mon conjoint, harceler mon voisin, tirer dans une foule, organiser un génocide...
Que vais-je mettre en premier dans ma vie aujourd'hui : l'obéissance aux lois divines ou autre chose ?

Par Antoinette 14 juin 2018 à 16 h 40 Répondre à ce commentaire

La historia se repite hoy. Cuando llegan al poder los políticos, no quieren descender de él.
Este texto, me invita a pedirle al Señor , que no fundamente mi vida en el "poder", con todo lo que ello significa, sino en la fraternidad , en la solidaridad , en la acogida al otro .

Par M.Eugenia HUETO SAINZ 14 juin 2018 à 10 h 46 Répondre à ce commentaire

Oh oui, nous sommes concernés par ce massacre. D'où la nécessité d'être très vigilants si nous ne voulons pas le perpétuer, même sans nous en rendre compte. Il est si facile de céder à l'énervement, à nos émotions et de nous laisser aller à des comportements regrettables, à des paroles aigres-douces qui rabaissent les autres et qui sont en réalité des paroles ASSASSINES. Puissions-nous porter sur chacun de ceux qui nous entourent, un regard qui les fasse grandir.

Ce matin, je "tombais" sur cette citation de Maurice Zundel : "C'est à travers nous que Jésus ne cesse de se communiquer à toutes les créatures, à condition que nous soyons à l'écoute de son cœur, et que notre prière jaillisse vraiment du plus profond
de nous-même pour répondre à sa tendresse.

Que la paix nous accompagne tout au long de cette journée.

Par Esperanza 14 juin 2018 à 10 h 08 Répondre à ce commentaire

Peut-on être consolé de l'irréparable ? Quand quelqu'un que j'aimais disparaît, qu'est ce qui peut me consoler de sa perte irrémédiable ? Comme le dit Audrey, ce ne sont pas les mots dits de consolation : "ses souffrances sont terminées, il est plus heureux là où il est, il a eu une belle vie, il ne voudrait pas que tu te rendes malheureuse à cause de lui, ta vie doit continuer, . .." C'est juste, mais sur le moment, j'ai avant tout besoin de vivre ma douleur.
Jésus dit de l'Esprit Saint qu'il est notre défenseur et notre consolateur . J'avoue n'avoir jamais bien compris cette seconde fonction. Dans son livre "l'Autre Dieu", Marion Muller-Collard, théologienne protestante dont le second fils a failli mourir en bas âge , dit (en gros) : "Même s'il était mort, j'aurais pu être reconnaissante qu'il ait existé, au moins quelques mois, parce que ce qui a été existe pour l'éternité"". Comprendre que l'amour est fait de joie et de souffrance indissociables, et que le sens est là. Renaître d'en haut...
De fait, beaucoup de gens ayant subi une grave épreuve s'appuie sur ce vécu pour trouver un nouveau sens à leur vie, en approfondissant leur foi et en s'ouvrant aux autres...Ils n'ont pas eu le choix, ni avant pour .éviter l'épreuve, ni après, car s'ils voulaient y survivre, ils devaient changer.
Le Christ est seul sauveur, mais il peut suffire de 10 justes pour sauver une ville (Abraham discutant avec Dieu devant Sodome). Dieu aussi a besoin d'être consolé !

Par Antoinette 14 juin 2018 à 9 h 13 Répondre à ce commentaire

J'aime, car cela est simple et nous fais mieux comprendre les évangiles, merci

Par Hélène Grisé 13 juin 2018 à 23 h 42 Répondre à ce commentaire

Après la joie de Noël et les chants des anges, l'adoration des bergers et les cadeaux des mages, c'est la désolation, c'est la mort des saints innocent, livrés sans défense à cause du Christ, comme des agneaux "conduits à l'abattoir" par la cruauté d'un homme qui avait peur de perdre son pouvoir, ses privilèges. L'histoire se renouvelle. Matthieu, comme à son habitude puise des exemple dans l'Ancien Testament.
Jésus a échappé à la mort, comme Moïse, des mains de Pharaon.
Des pleurs, des cris se font entendre dans Rama, c'est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée car ils ne sont plus. Les choses n'ont pas changées, que d'enfants martyrisés, assassinés, mutilés par des bombes, meurtris, affamés à cause du profit des puissants qui les exploitent faisant fi de tout respect de la vie. Que de "Rachel" pleurent encore leurs enfants et ne veulent pas être consolées.
Il y a maintenant de longues années quand j'avais lu cette citation pour la première fois ce verset m'avait émue, j'ai voulu en savoir plus sur Jérémie, j'avais pris mon courage à deux mains et lu tout le livre. Pauvre Jérémie, il avait beau exhorter le peuple à changer de comportement, à se repentir et implorer la miséricorde de Dieu, mais le peuple n'écoutait pas. Il ne voulait pas Dieu.
Oui, frère Jocelyn, quand on ne pense qu'au profit, qu'on ne partage pas, qu'on ne pense qu'à soi, qu'on ferme les yeux devant la misère, la souffrance de tant d'êtres humains, on ne veut pas Dieu.
Si tu n'aimes pas ton frère que tu vois, comment pourras-tu aimer Dieu que tu ne vois pas ( 1 Jn 4,20) ?

Par Marie Jeanne 13 juin 2018 à 22 h 05 Répondre à ce commentaire

Avec l'I.V.G. nous tuons plus d'enfants qu'Hérode.

Par Marie DELORME 13 juin 2018 à 21 h 01 Répondre à ce commentaire

je lis ce texte alors que des enfants de migrants sont en mer,,
presque mourant
et personne qui veut les accueillir.!
les temps ne changent pas beaucoup,
quitter ses avantages et ses privilèges,
personne ne s'y décide que ce soit ceux qui prennent les décisions
comme ceux qui ne veulent pas partager!
seigneur aie pitié de nous!
change nos coeurs
voilà le message de jésus

Par bernadette cheguillaume 13 juin 2018 à 19 h 56 Répondre à ce commentaire

Merci Seigneur d'être le Maître de notre Histoire et d'écrire droit avec nos lignes courbes. Je proclame ce que je crois : TON AMOUR SEIGNEUR EST VAINQUEUR ET IL S'ECRIT AU PRESENT DE NOS VIES LES PLUS BANCALES ET LES PLUS FRAGILES. LOUANGE ET GLOIRE A TON SAINT NOM PERE, PAR JESUS, DANS L'ESPRIT !

Par miminette 13 juin 2018 à 17 h 46 Répondre à ce commentaire

2000 ans ont passé et toujours l'homme égal à lui-même est aveuglé par le pouvoir, l'argent... Le monde "chrétien" n'est pas épargné par ces tentations et tous nous y avons succombé.
Le pape François qui a vécu avec les pauvres, sait de quoi il parle mais il n'est pas assez entendu... Hier, un drame, notre pays la France n'a pas ouvert la bouche pour accueillir le bateau de migrants, l'Italie et Malte ont refusé, l'Espagne a accepté... nos politiques sont à notre image...
L'Europe décadente croit pouvoir se sauver en refusant l'accueil des migrants, mais se faisant elle construit de toutes pièces le lit de sa déchéance. Jésus se reconnaît dans tous les pauvres de la terre, français, italiens, espagnols, syriens, maliens, soudanais etc.... Mais si un riche du Quatar s'invite on déroule le tapis des honneurs...
(le tapis du déshonneur) Jésus c'est ce migrant que l'on ne veut surtout pas voir, c'est cet handicapé mental, ou physique, c'est cette voisine un peu détraquée qui est sous tutelle et que tous disent "bizarre"... Ce sont ces "vieux" que leurs propres enfants méprisent, vont voir le minimum, dont ils ont honte et qu'ils ne protègent pas, alors qu'ils leur doivent souvent d'être ce qu'ils sont devenus...
De grands malheurs se préparent déjà, personne ne les voie venir, tous se voilent la face, Israël, la Pologne....... considèrent comme des traîtres ceux qui osent parler de ce qui va mal... Cela me rappelle comment le peuple juif traitait ses prophètes.

Par jeanne 13 juin 2018 à 17 h 07 Répondre à ce commentaire

Votre témoignage est totalement vrai, l'homme perd ses valeurs, il n'y a plus d'humanité. La façon d'agir entre pauvres est riches est honteuse. Il serait grand temps que l'homme retrouve ses valeur
Blandine

Par Blandine Chaudey 13 juin 2018 à 19 h 47

Parce que Noël est revenu, nous refuserons le massacre des innocents, et les leçons des pharisiens et la tyrannie des grands prêtres. Parce que Noël est revenu, nous chasserons les marchands des temples, nous ne préférerons plus Barabbas à Jésus, et nous ne le laisserons plus seul dans la nuit de la trahison. Car nous savons à présent que "Procurateur de Judée" se traduit : Dictateur; et "Massacre des Innocents" : Pogrom; et "Fuite en Egypte" : Personnes déplacées; nous savons et nous refusons cela, au nom de Noël.
Extrait de 'Libérez Barabbas' de Gilbert Cesbron

Par Jean-Louis MERTENS 13 juin 2018 à 14 h 43 Répondre à ce commentaire

Le prix d'un enfant : Un enfant n'a pas de prix, si, ce n'est celui de l'Amour.
Hérode nommé roi des juifs, ne mérite certainement pas ce titre, pour avoir eu tant de cruauté à détruire tant d'être innocents.

Une consolation, toutefois, le temps remet les pendules à l'heure.
Hérode ne restera pas glorieux dans l'histoire de notre monde, mais les âmes de ses enfants massacrés, ne seront pas oubliées.

Rachel, trouvera sa consolation dans nos mémoires.

Par Florine 13 juin 2018 à 13 h 29 Répondre à ce commentaire

Rachel pleure ses fils qui ne sont plus. "Ainsi parle le Seigneur (à Rachel) : Cesse ta plainte, sèche tes yeux ! Car il est une compensation pour ta peine: - oracle du Seigneur - ils vont revenir du pays ennemi..." (Jr 31, 16s) Revenir par le chemin de conversion, chemin d'amour et d'alliance nouvelle.

Par Dominique 13 juin 2018 à 11 h 56 Répondre à ce commentaire

Merci frère Jocelyn pour cette méditation si éclairante et encore si actuelle. Pour beaucoup , la vie ne vaut rien, l'avortement à tout va, l'abandon des pauvres alors que les pays riches les pillent. Les parents qui divorcent et dont certains vont jusqu'à tuer leur enfant pour punir leur ex conjoint, ou des enfants que l'on ballote de l'un à l'autre en voulant casser l'image du père ou de la mère, ou en le prenant comme arbitre. Ces enfants maltraités par méchanceté ou bêtises. Il y a l'enfant tuer et l'enfance qu'on tue et de ce faite l'adulte en devenir. L'être humain est malmené et sans humanité, le monde ne peut aller de l'avant.
Blandine

Par Blandine Chaudey 13 juin 2018 à 11 h 48 Répondre à ce commentaire

Merci beaucoup pour tous ces commentaires si clairs nous permettant de toujours
approfondir un peu plus la Parole.

Par Michèle Morseau 13 juin 2018 à 9 h 56 Répondre à ce commentaire

« 01 Consolez, consolez mon peuple, – dit votre Dieu –

02 parlez au cœur de Jérusalem. Proclamez que son service est accompli, que son crime est expié, qu’elle a reçu de la main du Seigneur le double pour toutes ses fautes.
Isaïe 40, 1-2.

Je crois qu’on se méprend sur la consolation, à qui elle doit être apportée, et sur quoi elle porte. Pour moi, ce passage parle de consoler de la « culpabilité », de pardon des fautes, et Jésus dira aussi la même chose.
Bien sûr que ça n'empêche pas de faire du bien, de vouloir du bien, à son « prochain », mais je pense que le cœur du message de l’Evangile est le pardon de tout et à tous, pas une leçon de morale et de bonne conduite.
Et pour toutes ces « mères » qui pleurent leurs enfants et ne veulent pas être consolées, il ne peut il y avoir comme consolation que la foi en la résurrection et en la vie éternelle,... pour tous. Et le pardon accordé aux bourreaux, quels qu’ils soient...
C’est en tout cas, la seule richesse de ma foi, et je vous la partage, ou vous la donne en pâture. Chacun est libre d’en faire ce qu’il veut. Et elle n’est pas toujours très « confortable » à vivre...

Par Isabelle 13 juin 2018 à 9 h 29 Répondre à ce commentaire

La lutte d'Hérode pour garder ses privilèges est aussi à l'image de nos luttes intérieures entre notre volonté d'être et l'abandon au seigneur. Combien de personnages en nous luttent pour exister ?
Merci
Marc

Par LE ROUX 13 juin 2018 à 9 h 17 Répondre à ce commentaire

Pour Marc:
voud dites: "à l'image de nos luttes intérieures entre notre volonté d'être et l'abandon au seigneur. ?"
Je pense que le "désir d'être" et "l'abandon au Seigneur ne font pas l'objet d'une lutte intérieure et que le Seigneur veut que nous soyons et que nous soyons en pleinitude.
Mais vous parlez peut-être de notre volonté d'exister uniquement pour nous-même?

Par Sasasita 14 juin 2018 à 11 h 39

C'est la miséricorde que je veux , et non le sacrifice !
L 'église , construite par les hommes , et celle de Dieu par le sang de Jésus .
Accueillir Jésus comme un petit enfant , ensuite faire tout ce qu'Il dit , oui mais
ne sommes -nous pas pécheurs , puisque nous le proclamons ,notre foi mise au creuset dans un confort artificiel , fait d'artifice , Jésus est venu pour les malades , pas pour les bien pourtant , Ne sommes -nous pas tous des frères ? De quelle tribu est -tu mon frère !
Pour Dieu , l'homme reste ce qu'il est , dans ces limites , dans ces illusions , mais par le Messie , le Christ , le Verbe , Il donne un pouvoir désarmant , dans l'amour , plus de tribu ,
mais Un royaume qui partage , édifie , qui donne à boire et à manger ...à tout le monde , sans frontières , faire ce que l'on voudrais que l'on fasse pour nous . Selon Dieu c'est nous aimer les uns les autres , le voile de séparation , est désormais déchiré et le mur de séparation , reste comme vous le dite , ce confort , qui parfois au lieu d'un coeur de chair , donne un coeur de pierre .Les bonnes actions , les mauvaises , Jésus en personne désormais fait route avec nous ...La foi de l'église , nos impossible que Dieu rend possible dans l'eau du Baptême .Que tous soient Un

Par fred 13 juin 2018 à 8 h 37 Répondre à ce commentaire

Esperanza, merci de vous interroger : Non, ce n'est pas faire l'autruche, que de vouloir se protéger de ce qui n'est pas la nature.
Si, nous sommes réveillées à ce que cela existe, il n'est pas nécessaire de le voir, ni de le cautionner.


Merci de votre prière, Oui, prions et élevons nos cœurs dans un Esprit Saint.
Bonne journée,

.

Par Florine 13 juin 2018 à 8 h 20 Répondre à ce commentaire

merci pour ces textes riches,. Dommage que la lecture se pépète sans laisser le temps de réagir.
Deus fois oui, mais on a pas le temps de respirer entre les deux: ik faudrais un espace plus long de méditation. merci

Par Anne Debusschere 13 juin 2018 à 8 h 07 Répondre à ce commentaire

Il y a les mots, impuissants devant la douleur, des mots qui voudraient l'atténuer quand la chair ne peut que crier. La chair qui ne veut pas être consolée, qui ne veut pas qu'on lui dise que "cela va passer". La chair qui veut seulement qu'on entende son cri s'élever, qu'on la laisse pleurer. Vides, ces mots qui ne comprennent pas, inaudibles.
Et pourtant : "Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu" par la voix d'Isaïe (40,1), "parlez au cœur de Jérusalem". Et pourtant il était au temps d'Hérode, à Jérusalem, un homme, Syméon, "qui attendait la Consolation d'Israël" (Lc 2,25). Elle n'est pas mots creux, cette consolation, elle est homme, cet enfant-même que Syméon reçoit dans ses bras. Ce Fils qui sera mis à mort à Jérusalem, ce Fils qui dira en sa chair d'homme que la mort ne peut rien, qu'elle n'est pas la fin. Que Dieu donne la vie, que le fils mort vivra. La consolation n'est pas mots creux, elle est Verbe.
Que la consolation puisse être quelqu'un, d'autres l'ont dit avant, l'ont dit en leur chair. Ainsi Ruth disant à Booz: "Tu m'as consolée et tu as parlé au cœur de ta servante" (Rt 2,13). Booz qui venait d'appeler sur elle la bénédiction du Seigneur: "sous les ailes de qui tu es venue t'abriter". Ce Seigneur qui, par lui, a "parlé au cœur". N'est-ce pas par ce même Esprit que Jésus nommera "le consolateur"? Booz et Ruth à qui un fils improbable naîtra: le grand-père de David, le messie. Cela se passait à Bethléem.
Merci fr Jocelyn pour ces chemins ouverts là!

Par Audrey 13 juin 2018 à 7 h 43 Répondre à ce commentaire

nous sommes condamnés a revivre notre histoire :
pharaon
herode et mantenanttous ces predateurs qui font de nous des Victimes ...
puis ,le déluge!!!!!
bonne journée

Par jnc 13 juin 2018 à 7 h 28 Répondre à ce commentaire

Nous te prions Seigneur, nous implorons ta Divine Miséricorde, pour les Hommes :
Tu les as voulu «un peu moindres qu’un Dieu » et ils se comportent comme le pire dans le règne Animal : En connaîs-tu un seul qui tue ses petits , et qui les fabrique comme un produit de commerce ?
A quand un soucis collectif pour dire NON aux lois iniques : la nature elle même se revolte : LE VOYONS NOUS ?
Ô DIEU A NOTRE SECOURS !!

Par Nicole B 13 juin 2018 à 6 h 14 Répondre à ce commentaire

Chère Nicole nous le vivons en ce moment. L'histoire de ce bâteau à notre porte, avec ces hommes, femmes et ENFANTS en perdition est cet exemple. Si personne ne les accueille, ils mourront tout simplement. On a pas fini de voir pleurer des femmes sur le sort réservé à leurs enfants. L'indifférence et la non assitance les fera mourir. ET QUE DIRE DES PAYS QUI LAISSENT PARTIR LES SIENS. Oui Seigneur, AU SECOURS. Odile

Par Odile 13 juin 2018 à 8 h 01
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