Évangile selon saint Matthieu chapitre 5, verset 13

Le sel de la terre

13 « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens.

Évangile selon saint Matthieu chapitre 5, verset 13

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À quoi Jésus pense-t-il quand il parle du sel ? Ce produit peut nous sembler insignifiant, tant il est banal aujourd’hui, trop abondant, même, dans notre nourriture ! Il y a deux mille ans, c’est un produit précieux. Ne nous trompons pas sur son utilisation, au risque de comprendre le contraire de ce que Jésus veut dire. À l’époque, le sel ne sert pas principalement à saupoudrer un plat pour l’assaisonner et lui donner un petit supplément de goût. Le sel n’est pas une épice, mais avant tout un conservateur. Il permet la conservation des aliments, en particulier de la viande et du poisson. Le sel empêche donc la pourriture, la décomposition.
C’est à ce sel que Jésus compare ses disciples. Ils n’ont pas pour vocation d’être un « supplément d’âme » pour le monde. Ils n’ont pas à lui apporter « un peu de mieux », comme de braves garçons qui, à force de bonnes actions, rendraient le monde un peu plus souriant.
Leur mission est plus grande et plus tragique. Ils sont là pour éviter que le monde se délite, loin de son Créateur. Il ne s’agit pas d’être pessimiste, mais d’être lucide et de percevoir que le monde a besoin d’être sauvé. Il a besoin de retrouver l’espérance d’un avenir de joie, de lumière, de vie. Quand il envoie son Fils, son projet est résumé par ce nom : Emmanuel, Dieu-avec-nous. Pour que Dieu soit avec tous les hommes, quelques-uns doivent porter sa présence et ainsi Dieu agit par eux. Quand ils sont réunis en son nom, le Seigneur est au milieu d’eux, et au milieu du monde.



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31 commentaires

J'aime beaucoup ce verset, mais je ne le comprend pas.

Par Sekvou Ezekiel 15 mars 2021 à 8 h 24 Répondre à ce commentaire

Merci frère Cyrille-Marie!
c'est beau ce que vous dites!!
vos paroles rejoignent mon ressenti personnel!
Dieu vous bénisse pour ce que vous apportez à chacun de nous.
Chantal

Par chantal 13 juillet 2018 à 20 h 19 Répondre à ce commentaire

Pour moi être le sel de l'Évangile consiste tout simplement à être attentive à chaque enfant dans ma grande famille et à chaque personne que je rencontre, à essayer d'être bienveillante et en tant que grands parents être artisan de paix, cette paix qui vient de notre coeur profond et que nous essayons de "cultiver" par le dialogue, la prière et les lectures, je dît bien "essayons" car ce n'est pas toujours évident!
Une pensée pour tous et un grand sourire plein de tendresse pour Marie Jeanne et toutes qui sont en souffrance, kat

Par Kat 12 juillet 2018 à 22 h 22 Répondre à ce commentaire

Dans l'Evangile d'aujourd'hui, Matthieues nous dit : "En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche.
Guérissez les malades... Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. » Et si c'était ça "être le sel de la terre" ? la terre promise vers laquelle nous marchons. Savoir donner, se donner ? Comment, moi, arrière grand mère, puis-je être encore "sel de la terre" ? en m'impliquant peut-être encore, au sein de l'Eglise Catholique, comme je l'ai toujours fait depuis ma jeunesse, consciente que chaque action au service de la communauté peut encore apporter de la saveur et non pas me lamenter sur ce que je ne peux plus faire. Elle est belle notre Eglise, mais peu s'impliquent sous un tas de prétextes : manque de savoir, de temps...
Le sel, c'est ce plus qui donne du "peps" à la vie.
Le monde est triste, les gens qu'on croise, ne répondent même pas à votre salut. Notre mission de baptisés, c'est d'annoncer à ceux qui ne le connaissent pas, que Dieu nous aime, les aime. Comment, si ce n'est par nos actions, notre disponibilité, le partage de la Parole, apporter notre témoignage par notre vie au service de nos frères quels qu'ils soient. Oser annoncer; le Christ est avec nous jusqu'à la fin du monde. Que ce sel que le prêtre nous mettait sur la langue, lors de notre baptême, ne le laissons pas s'affadir !
Merci à vous, frère Cyrille-Marie et à vous tous-tes, pour vos commentaires.
Bonne soirée !

Par Marie Jeanne 12 juillet 2018 à 19 h 40 Répondre à ce commentaire

Je ne suis pas d’accord Marie Jeanne. Le monde n’est pas triste. Il y a des gens tristes, et pas forcément tout le temps ou au plus profond, et il y des gens heureux, joyeux. Tout comme il y a des choses tristes, qui font de la peine, mais d’autres aussi qui font du bien, qui font passer ne serait-ce qu’un bon moment très éphémère...
et il y a beaucoup de gens que l’on rencontre qui réponde à notre salut, voire même qui le devance du leur...
C’est en tout cas ce que je rencontre dans ma vie, ce que je vois dans ce monde. Et même si au fond de moi je n’aime pas la vie, (ou peut-être que je n’ai pas envie de l’aimer- c’est peut-être mon écharde), pour diverses raisons, ce monde n’est pas aussi « moche » qu’on peut parfois le voir, mais il est parfois difficile de garder la saveur du sel. Et c’est bien là la mise en garde de Jésus dans ce verset, pas une punition, comme le ressent Christine je crois., mais sans doute pas qu’elle..
Jésus prévient et informe de ce qui peut arriver, mais qui n’est pas une punition de Dieu.
Mieux vaut prévenir que guérir, dit le dicton populaire, tout comme, un homme averti en vaut deux.
Mais ce que dit Dieu, la foi, c’est qu’il y a toujours une guérison possible, un moyen de se relever, une autre façon de voir, de regarder... pour rester ne serait-ce qu’un tout petit grain de sel de la terre...

Par Isabelle 12 juillet 2018 à 20 h 38

Il est des gens, des choses tristes, c'est vrai, mais peut-être puis-je, ce soir vous faire sourire. Ton commentaire, Marie Jeanne, m'a rappelé cet arrière-grand-oncle prêtre, que je n'ai jamais connu mais dont j'ai beaucoup entendu parler. Il mettait, lui aussi, le "sel de la sagesse" sur la langue des tout-petits qu'il baptisait. Tout-petits qu'il croisait parfois de nombreuses années après. Il lui arrivait alors de dire, apprenant quelque péripétie de leurs vies : "Ah! Encore un à qui je n'ai pas mis assez de sel!" Il le disait avec humour, il en avait paraît-il beaucoup. Pourtant il avait vu le pire: il avait été brancardier/infirmier sur le front pendant presque toute la guerre de 14-18. Peut-être était-ce là sa manière d'être sel de la terre ?
Belle soirée à toutes deux!

Par Audrey 12 juillet 2018 à 21 h 29

Isabelle, Audrey, merci de me reprendre; c'est vrai, j'ai dit le monde est triste, mais le matin, sur cinq personnes rencontrées que j'ai saluées, une seule a répondu à mon salut. J'accepte vos remarques fraternelles; vous avez raison, il y a des personnes tristes, des joyeuses, heureuses, malheureuses... selon les circonstances de la vie.
C'est bien que l'on puisse se dire ce que l'on pense sur ce forum. Merci aux frères dominicains et à tous les retraitants.
Bon été à tous.

Par Marie Jeanne 14 juillet 2018 à 21 h 58

"Vous êtes le sel de la terre" c'est le Christ qui est le sel de la terre et nous les chrétiens nous sommes chargés de manifester la présence agissante et miséricordieuse du Seigneur dans le Monde.
le sel est une denrée rare et très précieuse, pas seulement Mathieu relie le sel et la lumière;
En contemplant la vie du Christ, Il donne un sens à nos vies .......ce que tu fais, ce que tu vis, comment tu abordes tes frères, nous savons que le Seigneur chemine avec nous.....on n'est jamais seul, par sa parole Jésus éclaire notre vie à travers la Sienne, le Christ nous fait grandir.
« vous êtes la lumière du monde », leur dit-il. « Et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau […]. Ainsi votre lumière doit-elle briller devant les hommes. »
"Ne pas nous affadir, c’est nous engager corps et âme et faire confiance aux dons de Dieu en nous."

Par Suzelle 12 juillet 2018 à 19 h 35 Répondre à ce commentaire

En nous pardonnant mutuellement nos blessures

Par Paul (Belgique) 12 juillet 2018 à 7 h 57 Répondre à ce commentaire

Chers amis,

J’ai pensé à la gabelle, cette taxe si ingénieusement efficace,
au service des princes, qui a perduré pendant des siècles.

J’ai pensé à Gandhi, en 1930, qui contribua à l’indépendance de l’Inde
en allant symboliquement prendre dans sa main le sel de la mer.
Ce sel que les Britanniques interdisaient aux Indiens de récolter.

Seigneur Jésus,
après nous avoir appelés bienheureux
jusqu’au cœur du mystère de nos souffrances,
Tu nous as dit :

Vous êtes le sel de la Terre,
qu’aucun pouvoir ne pourra vous arracher.…

En accueillant notre prochain avec un cœur ouvert,
nous serons ce qui donne du goût à la vie.

En partageant sans calculer ce que nous possédons
nous pourrons accueillir entre nous la Présence de Dieu.

En nous pardonnant mutuellement vos blessures
nous relancerons entre nous la vraie vie.

Mais comment faire, Seigneur Jésus ?

N’ayez crainte, mes amis, venez à moi.
Je suis avec vous jusqu’à la fin des temps.

Chers amis, bonne journée

Par Paul (Belgique) 12 juillet 2018 à 7 h 54 Répondre à ce commentaire

Bonjour à tous ,
je ne sais si c'est l'entretien de ce "grain de sel " , mais je tiens à vous partager le rêve que j'ai fait cette nuit . Je marchais et visitai , et il y avait des prisonniers partout !
Et un homme m'a remis une médaille de Saint Antoine de Padou , étant comme Jésus
le décrit , lent à croire , ce médaillon avait un carillon , quand il sonnait cette musique , je comprenais qu'il fallait prier , pour les prisonniers intérieurs , souvent on à peur du ridicule , mais tant pis , je vous partage CE qui m'a semblé une requête ..Je n'attache pas d'importance aux rêves , mais celui -ci ne demande que des prières. Que du bon ..
Seigneur Jésus , prends pitié de nous ..

Par fred 12 juillet 2018 à 7 h 45 Répondre à ce commentaire

Bien que le premier appel est le. Don de soi au. Seigneur,nous pouvons y contribuer par l’amour dans le couple et plus vers ceux que nous rencontrons. La fidélité à la Trinité
Erreur de frappe, aussi plutôt que plus

Par Elan 12 juillet 2018 à 7 h 35 Répondre à ce commentaire

Le sel est necessaire pour la vie des hommes! Chaque jour nous avons besoin d'un peu du seul pour garder nos repas et pour avoir de la saveur dans le plats que nous mangeons . Mais le vrai sel c'est Jésus, nous avons avons besoin tous les jours pour marcher vers la maison du Pere, pour que nos pas soient droits et arrivent au but de notre chemin.
Prions le Seigneur pour que ne nous manque jamais "Le Sel" dans notre vie de pélerins!

Par Luisa Fernanda Arroyave Vélez o.p. 11 juillet 2018 à 21 h 02 Répondre à ce commentaire

Merci Frère Cyrille-Marie Richard car, en fait, je me suis toujours demandée ce que cela signifiait vraiment être le sel de la terre? Et aujourd'hui vous nous donnez son vrai sens qui est bien plus important, même indispensable pour la vie de tous les hommes. Cela est plus valorisant tout en nous faisant prendre conscience de la responsabilité que nous avons. Alors, lorsque nous sommes ensemble prions pour pouvoir transmettre l'espérance qui est en nous à nos proches et tous ceux que nous rencontrons! Fraternellement,

Par Evelyne Pasquet 11 juillet 2018 à 20 h 36 Répondre à ce commentaire

HYMNE : OUVRE MES YEUX, SEIGNEUR
M. Scouarnec — CNPL

Ouvre mes yeux, Seigneur,
Aux merveilles de ton amour.
Je suis l’aveugle sur le chemin ;
Guéris-moi, je veux te voir.

Ouvre mes mains, Seigneur,
Qui se ferment pour tout garder.
Le pauvre a faim devant ma maison ;
Apprends-moi à partager.

Fais que je marche, Seigneur,
Aussi dur que soit le chemin.
Je veux te suivre jusqu’à la croix ;
Viens me prendre par la main.

Fais que j’entende, Seigneur,
Tous mes frères qui crient vers moi.
À leur souffrance et à leurs appels,
Que mon cœur ne soit pas sourd !

Garde ma foi, Seigneur :
Tant de voix proclament ta mort !
Quand vient le soir, et le poids du jour,
Ô Seigneur, reste avec moi.

Par Hymne 11 juillet 2018 à 20 h 07 Répondre à ce commentaire

Comme c'est difficile de devenir sel de la terre ! Nous avons déjà du mal avec nous mêmes . Toi Seigneur , tu nous demandes de contribuer à rendre le monde plus humain, plus beaux ... Aide-nous à discerner ce qui est bon de faire, ce qui convient à ton projet malgré nos faiblesses. Mets en nous la lumière et la joie pour changer le monde qui a tan besoin de joie et d'amour.

Par Carmichico 11 juillet 2018 à 14 h 06 Répondre à ce commentaire

« Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens. »
C’est drôle aujourd’hui je lis ce verset autrement, comme si la deuxième partie était la solution à la question de la première partie... et je souris... oui, je souris, en pensant aux béatitudes et à cette « plus grande mission tragique » des disciples...

Par Isabelle 11 juillet 2018 à 14 h 04 Répondre à ce commentaire

Le sel révélateur, qui ne se dissout que pour mettre en valeur ce en quoi il se dissout, élargissant ainsi sa présence...
Quel rôle fondamental que celui des disciples, celui des baptisés! Vous nous aidez, Frère Cyrille-Marie, à apporter notre grain de sel à la construction du Royaume, et à contribuer à révéler la présence de Dieu parmi nous.

Par Brigitte Le Ninivin 11 juillet 2018 à 11 h 15 Répondre à ce commentaire

Merci, j'ai apprécié cette ouverture à plus qu'un peu de "goût" donné autour de soi et plus largement au monde.
Le côté indispensable, vital et donc sacré de la présence de Dieu au monde c'est ce que nous avons à transmettre par tous les moyens à notre disposition et la prière n'est pas des moindres.

Par Marie Christine Tète 11 juillet 2018 à 10 h 48 Répondre à ce commentaire

L e sel de la terre, Ainsi, les disciples, et nous chrétiens, sommes des conservateurs, de ce que nous a légué, Jésus, enseignements et, Evangile.
Conserver, préserver, témoigner et transmettre.
Le sel sur la neige évite au possible, les chutes, soyons donc des grains de sel en forme de paroles ou d'actions, si minimes soient-ils, pour les uns les autres. Venons aux disciples ajouter notre Grain de Sel, de foi, d'espérance.
Essayons de voir le monde en écologiste.

Prière de ce jour,
Bonne journée.

Par Florine. 11 juillet 2018 à 10 h 22 Répondre à ce commentaire

Merci frère Cyrille ;
Le Sel pour conserver , mais c'est Jésus Le Verbe qui conserve par l'onction de l'Esprit Saint . L'église est fondée sur la foi , ainsi tout un chacun dans ce grain de sel , peut
réaliser bien des projets , la catéchèse au multiples visages , pas seulement dedans mais aussi au dehors , apprendre , partager , ce grain de sel , qui ensuite assaisonne
bien des oeuvres , le goût , reste de vouloir bien faire , Jésus allait en route avec les apôtres , puis chacun faisaient de ce grain de sel , une offrande , qui pourtant mettrait
en route , des projets concrets . Du petit au plus grands .Allez vers les brebis malades !
Je pense à l'âme , de ceux qui sont meurtris , écrasés , ignorants de La Bonne nouvelle , mais aussi au possible qui se cache sous chaque apparences , le pauvre c'est Dieu , sans notre assistance , avec la confiance tout est possible , la dîme du coeur , le conserver et partager aux mendiants , de ce monde .Proverbe juif : L'aumône est le sel des riches ..de quoi épanouir des "vocations ".

Par fred 11 juillet 2018 à 10 h 11 Répondre à ce commentaire

Et le sel jeté et piétiné parce qu'il est devenu fade.... ???

Souvent dans les Textes reviennent quand même, la "punition", la "destruction".... n'ose t on pas en parler ?
Quel est votre point de vue ?

Merci, bonne journée à tous !

Par Christine 11 juillet 2018 à 9 h 32 Répondre à ce commentaire

Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur .
Christine , c'est ce qui m'est venu à l'esprit , petite contribution ...

Par fred 11 juillet 2018 à 14 h 53

Est-ce une punition ou bien simplement l'expression d'un état de fait? Si l'on se coupe soi-même de la sève vivifiante de Dieu, n'est-on pas par al force des choses ce sarment sec qui est jeté au feu? Ce sel qui, de lui-même, s'est mis "dehors", hors de cette relation qui donne vie? Est-ce à dire qu'il n'y a pas d'espérance possible pour ces sarments qui s'assèchent, ce sel qui s'affadit? Je ne le crois pas. "Pour que Dieu soit avec tous les hommes, quelques-uns doivent porter sa présence et ainsi Dieu agit par eux" écrivait fr Cyrille-Marie. Le salut - être sauvé - est offert à tous, par ceux qui portent cette sève, par ce sel qui donne vie.
Il y a, dans le cycle d'Elisée, au deuxième Livre des Rois, un passage dans lequel des habitants de Jéricho disent à Elisée que les eaux de la ville "sont malsaines et le pays stérile" (2R2,19). Elisée demande alors qu'on lui apporte une écuelle neuve dans laquelle ils auront mis du sel. Puis : "Il alla où jaillissaient les eaux, il y jeta du sel et dit : "Ainsi parle Yahvé : J'assainis ces eaux, il ne viendra plus là ni mort si stérilité."(v.21) Comme ce sel qui se mêle à l'eau et assainit tout un pays, ceux qui sont ce "sel de la terre" ne sauvent-ils pas bien plus qu'eux? Ne donnent-ils pas vie à tous ce et ceux qui les entourent - la vie venue de Dieu qui "agit par eux"?
Juste une réflexion que je me suis faite suite à votre question, Christine, et qui m'a rappelé des lectures (mais je ne suis pas théologienne!).

Par Audrey 11 juillet 2018 à 19 h 31

Merci Audrey, merci Fred de m'aider et me faire avancer dans ma réflexion ! Belle journée à vous et à tous !

Par Christine 12 juillet 2018 à 9 h 34

Merci Audrey pour ce beau rapprochement avec l'histoire d'Elisée.

Par frère Cyrille-Marie 19 juillet 2018 à 9 h 58

Merci Frère Cyrille pour l'éclairage sur cette Parole. Il m'invite à une présence plus profonde dans le monde d'aujourd'hui pour que Dieu le transforme là où en apparence il y a détérioration du sens.

Par colette 11 juillet 2018 à 8 h 46 Répondre à ce commentaire

Merci de me donner les différentes significations du sel , au fond sans. Dieu je ne suis pas grand chose . Mais en sa présence je peux beaucoup .

Par Bougain 11 juillet 2018 à 9 h 50

Le Sel de la terre ,,,vous etes le sel de la terre nous sommes Dieu sur terre
je voudrai le croire dans ces moments de mélancolie qui me laissent sans joie au coeur
Merci et bonne journée

Par jnc 11 juillet 2018 à 8 h 24 Répondre à ce commentaire

"Tu saleras toute oblation que tu offriras et tu ne manqueras pas mettre sur ton oblation le sel de l'alliance de ton Dieu ; à toute offrande tu joindras une offrande de sel à ton Dieu." (Lv 2,13) Ce verset du Lévitique qui donne le sel comme signe de l'alliance avec Dieu ne dit-il pas déjà ce "Dieu-avec-nous"? Ce sel qui conserve, ce sel que nous avons vocation à être, ne dit-il pas ce lien mystérieux tissé entre nous et Dieu, entre nous et tout ce qui nous entoure et qui, par nous, en retour, est amené à Dieu? Amené par notre chair, nos mains, nos yeux, très concrètement - tel le sel sur les aliments.
"Mais si le sel devient fade" et "ne vaut plus rien" [...] Elles peuvent réveiller des peurs, ces paroles. Comment savoir notre saveur? Suis-je fade, Seigneur? Mais la réponse est peut-être dans la question. Le demander à Dieu, n'est-ce pas déjà être dans cette alliance qui fait de nous ce sel? Qui fait de notre vie une vie avec Dieu. Qui fait de notre vie une offrande tournée vers Dieu.
Le sel peut-il connaître sa saveur? Il ne lui appartient pas, me semble-t-il, de le dire. Seul celui qui l'a nommé sel le peut. Il ne peut qu'être là et offrir. Etre là et s'offrir. Le reste appartient à Dieu. Dieu qui est là, avec nous, "tous les jours jusqu'à la fin du monde" (Mt 28,20). Eternelle alliance de celui qui, pour nous, s'est fait offrande.
Merci beaucoup fr Cyrille-Marie! Belle journée à tous, avec ma prière pour toutes et tous.

Par Audrey 11 juillet 2018 à 7 h 25 Répondre à ce commentaire

"porter sa présence" c'est comme ça que mon Oncle -tué à Tizi Ouzou me définissait sa mission de Père Blanc. Ça suffit. Me disait -il.

Par Anne 11 juillet 2018 à 7 h 10 Répondre à ce commentaire
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