Évangile selon saint Matthieu chapitre 11, versets 16-19

Les échos de l’opinion

16 À qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins assis sur les places, qui en interpellent d’autres en disant :
17 “Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.”
18 Jean Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : “C’est un possédé !”
19 Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait. »

Évangile selon saint Matthieu chapitre 11, versets 16-19

Bien faire et laisser dire

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Il y a ceux qui boivent et ceux qui ne boivent pas. Il y a ceux qui mangent et ceux qui ne mangent pas. Il y a les ascètes et il y a les gloutons. Quelle est la bonne attitude à adopter ? Les sages diront : « il faut un juste milieu, être raisonnable, boire, mais pas trop, jeûner, mais pas trop, se faire plaisir, mais pas trop, se contraindre, mais pas trop, donner, mais pas trop », du moyen en toute chose… au risque d’une vie moyenne, elle-même. Cette « moyenneté », qui frôle la médiocrité, n’est pourtant pas le langage du cœur, plus porté à l’excès. L’amour, l’adhésion, l’élan de vie sont de l’ordre du débordement, par définition excessifs.
Il y a donc Jean Baptiste le fou de Dieu qui ne mange rien, et il y a Jésus le Fils de Dieu qui ne manque jamais de partager un repas pour se faire de nouveaux amis. Aussi excessifs l’un que l’autre dans leur amour pour Dieu, et pour l’humanité qu’ils veulent sauver. Aucun des deux n’est dans la demi-mesure. Mais l’un et l’autre suivent le chemin de salut qui leur paraît le meilleur.
« Au diable les tièdes » dit l’Esprit*. Il faut aller « à fond » là où nous pensons que Dieu et nos frères nous attendent.
Si nous n’allons pas « à fond », c’est parce que, souvent, le regard des autres nous fait douter de notre bonté, de notre beauté, de notre force ! Et de notre capacité de Dieu ! Alors nous dépensons beaucoup d’énergie à essayer de rentrer dans les cases raisonnables de la « moyenneté ». Nous essayons de faire « comme tout le monde » sans pourtant jamais arriver à plaire à tout le monde. Alors on passe à côté de sa vocation.
Qu’on « mange » ou qu’on ne « mange » pas, on s’en fiche. Et ce qu’en pensent les autres, on s’en fiche aussi. La sainteté ne dépend pas de telle ou telle façon de vivre, mais plutôt de la passion, de la générosité, de l’engagement avec lesquels nous vivons. C’est dans cet enthousiasme que se rencontre l’Esprit de Dieu, notre unique guide et notre unique sagesse.


* Livre de l'Apocalypse ch 3, v 15

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39 commentaires

El justo medio, en la práctica no es fácil conseguirlo. El camino de seguimiento de Jesús exigió, exige y exigirá un compromiso radical, hasta las últimas consecuencias! Donde la mayoría de kas veces el justo medio tiene cabida!
Nos cuesta pensar, creer y recrear que es necesario un amor a las medida de Jesús y no según nuestras conveniencias personales.

Los que caminan en esta radicalidad no encanjan en ningún moimento en los criterios humanos bañados de mediocridad y porque no decirlo de corrupción. Que el Señor nos conceda a todos los bautizados el dar la vida siguiendo los pasos del Maestro!

Par Luisa Fernanda Arroyave Vélez o.p. 26 janvier 2019 à 16 h 53 Répondre à ce commentaire

Dans cette vie on est tous sujet à la critique. L'esprit de critique est le mode de pensée aujourd'hui. Même étant dans la moyenté nous subirons des critique tout de même. On n'aime encore moins l’excès et la passion. Dans l'actualité ceux qui aiment Dieu avec "passion" sont assimilés à l''extrémisme religieux. Pour ne pas être taxé de tel chacun essaie d'être raisonnable d'ennui. Le dilemme comment être passionné mais pas trop ou pas assez. Dieu en tout cas lui n'aime pas la tiédeur spirituelle. COMMENT faire pour lui plaire. Il faut être passionné. Les gens tiède Dieu les vomit. Mieux vaux être bouillant pour Dieu. Car il n'aime pas les âmes tièdes. Il ne faut pas par conséquent se laisser impressionner par la tiédeur ambiante. Tant pi si on déplait. Mieux vaut obéir à Dieu qu'aux hommes ou la société Ni Jean le baptiste Ni Jésus furent accepté. Ne croyons pas en étant tiède que l'on nous acceptera. .

Par Isaac 24 janvier 2019 à 4 h 05 Répondre à ce commentaire

Je vous lis Frère Jocelyn et j'ai un sourire épanoui et qui descend jusque dans mon coeur. Une voix me chuchote : De l'enthousiasme, de l'amour, de la vie.

Oui témoignons avec passion de chaque jour de cette vie.

Merci.

Par Marilou 24 janvier 2019 à 2 h 14 Répondre à ce commentaire

Bravo de nous donner confiance.

Par devilder 23 janvier 2019 à 12 h 28 Répondre à ce commentaire

Plaire à tout le monde, je crois que c'est un défi impossible relever, à réaliser. La preuve, Jean est traité de fou, de possédé, Jésus de glouton, ami des publicains, mais la sagesse a été justifiée par ses oeuvres. La sagesse de la simplicité. La simplicité du coeur. Jésus a voulu vivre avec ses contemporains, comme eux, avec eux, aller vers ceux qu'il fallait sauver, guérir... Mais Il a été rejeté tout comme Jean qui exhortait le peuple à se convertir, à changer de vie... Ceux qui les condamnaient, se croyaient justes, ils étaient bien "heureux" dans leur certitude.
Aujourd'hui encore, nous pouvons accepter de suivre le Christ ou de le rejeter.
Savoir s'accepter tel que l'on est, ne pas chercher à être "mieux", ou au contraire, se déconsidérer, se croire "moins". C'est un complexe dont j'ai eu du mal à me défaire, à m'en débarrasser, et encore.. Etre vrai, simple, humble dans tout engagement, faire entièrement confiance à Dieu, sans lequel, rien n'est possible.
Nous venons de fêter la naissance de ce Dieu, qui s'est abaissé, qui s'est proche des petits qui ont su l'accueillir avec simplicité, alors que les puissants voulaient sa mort...
Ce petit enfant est venu nous dire l'amour, le reste n'a aucune importance; que l'on mange ou ne mange pas... mais que tout ce que nous faisons, nous le fassions par amour et que nous regardions les autres avec bienveillance.

Par Marie Jeanne 22 janvier 2019 à 20 h 43 Répondre à ce commentaire

Coucou Marie Jeanne, heureuse de te lire avant de me coucher, ainsi certaines phrases de ta méditation resteront dans ma tête...et dans mon coeur, merci je t'embrasse kat

Par Kat 22 janvier 2019 à 23 h 54

Je suis très frappée par cette méditation. C'est vrai que Dieu n'aime pas les tièdes ("parce que tu es tiède, ni chaud ni froid, je te vomirai de ma bouche"). , Savez vous que le mot "enthousiasme" signifie en grec "Dieu en moi" ? C'est rassurant de savoir que ce que Dieu nous demande, ce n'est pas de vivre de telle ou telle façon (car ça dépend du tempérament et de l'histoire de chacun), mais d'être pleinement nous même, et le signe en est l'enthousiasme justement. Qu'est ce qui personnellement m'enthousiasme, au point d'orienter ma vie et de me valoir d''être reconnue par d'autres ?
Lu sur une église : "Toute vie est vocation, tout homme est un cadeau de Dieu pour le monde". J'ai entendu récemment que la vocation (répondre à un appel), c'est être porteur d'un désir profond., à différencier du désir façonné par la société. A notre époque de clones en tout genre, assumer sa singularité authentique, y conformer sa vie tout en tenant compte des contraintes du réel, ça n"est pas si facile. J'ai toujours admiré les personnes capables de le faire , d'être vraiment libres. Cette sensation d'être en accord avec soi doit permettre de surmonter beaucoup de difficultés. Je pense par exemple à Soeur Emmanuelle, dont j'ai lu l'autobiographie. Elle savait ce qu'elle voulait, mais comme rien ne lui correspondait dans l'Eglise, elle a dû y tracer son propre chemin.
"La croix , scandale pour les juifs, folie pour les paiens" (St Paul.).

Par antoinette 22 janvier 2019 à 19 h 55 Répondre à ce commentaire

PS : sur un plan beaucoup plus prosaïque, je pense à la fable de La Fontaine : "Le meunier, son fils et l'âne". Quand j'étais beaucoup plus jeune, je suis allée quelque temps voir une psy. On attendait derrière un paravent en toile de Jouy, illustrée par cette fable, dont la morale est : "Bien fou qui cherche à contenter tout le monde et son père"...

Par antoinette 22 janvier 2019 à 20 h 01

Oui, vous avez raison une fois de plus...
OUI trop souvent...trop moyen !!!
trop souvent Tiède !!!
Seigneur aides moi à avoir le courage de "foncer"
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 22 janvier 2019 à 18 h 26 Répondre à ce commentaire

Tu es mon soutien
Auteur : Saint Bernard

Je t'aimerai, Seigneur, toi ma force et mon appui,
mon refuge et mon libérateur !
Tu es pour moi tout ce qu'on peut imaginer
de plus désirable, de plus aimable.
Mon Dieu, mon soutien, je t'aimerai
non certes autant que tu le mérites,
mais autant que tu m'en donneras le pouvoir ;
ce ne sera pas bien sûr autant que je le dois,
mais bien autant que je le peux,
car il m'est impossible de t'aimer
au delà de mes forces.
Je t'aimerai davantage
si tu m'en donnes le pouvoir,
mais ce ne sera jamais autant
que tu es digne d'être aimé.

Par partage 22 janvier 2019 à 16 h 30 Répondre à ce commentaire

Votre commentaire Cher Frère Jocelyn Dorvault me fait penser à Jean Antoine adjoint à la sécurité à la mairie de Rodez qui est présent à toutes les manifestations où il sait que il pourra se mettre quelque chose sous la dent!
Je le lui ai dit le jour du repas Réunionnais organisé par la maison de quartier il tranche avec Saint Antoine Ermite du cinquième siècle qui vivait de presque rien!
Mais ce n'est là qu'un clin d'œil!

Par Malmontet Chantal 22 janvier 2019 à 16 h 09 Répondre à ce commentaire

Mon Dieu, guéris-moi du doute…
de ce doute qui domine le monde.

Notre monde voudrait pouvoir maîtriser la vérité.
Il voudrait pouvoir tout mesurer
parce qu’il veut tout contrôler,
et tout posséder.

Alors que Tu es venu parmi nous
humble et fragile,
partager la source de la Vérité
à la laquelle le Père invite le monde.

De ses mesures, le monde a érigé
des normes.et des moyennes …
des moyennes souvent tièdes et sans âme,…
« le juste milieu », comme l’appelle notre frère Jocelyn.

Le monde a dicté ses lois,
qu’il a même parfois faussées à son propre profit.

Parfois encore, jusqu’en notre Eglise,
nous avons cru devoir ériger en obligations
l’invitation infinie de Ton Père..

Il me semble entrevoir aujourd’hui
que la Vie que Tu nous proposes
ne se bâtit pas avec la dureté de la certitude.
Mais qu’il grandit, dans la fête ou dans l’ascèse,
avec la douceur de l’Amour,
de la joie du partage
et le tendre risque du Pardon.

Bonne journée, chers amis.

Par Paul (Belgique) 22 janvier 2019 à 9 h 07 Répondre à ce commentaire

Pardonnez-moi :
Mais qu’elle (la Vie) grandit, dans la fête ou dans l’ascèse,...

Bonne journée !

Par Paul (Belgique) 22 janvier 2019 à 10 h 08

Tout à fait d'accord et quand on est pas dans la norme , on se fait montrer du doigt, c'est ce que je ressens vis à vis de moi, mais seul le regard du Seigneur , compte.!!! Chantal

Par Brégnac-Combet 22 janvier 2019 à 0 h 16 Répondre à ce commentaire

Un oui , c'est un oui , un non c'est un non . Pour ce qui est de plaire , autant plaire à Dieu ,
il y a dans la vie des passages de non far niente , (rien faire , ) tout en étant présent .
Et d'en faire trop , dans les deux cas , Dieu seul sait vraiment ce qui nous arrive .
Jésus ne juge pas ,
Dieu nous aime ; quand à la sagesse de Dieu , la crainte de Dieu (l amour ) C'est le plus important , la qualité de la foi , peut parfois être ternie , par bien des situations , Le Christ
Lui ne change pas , c'est le meilleur coup de pouce , pour dire Viens Esprit Saint ...
Mais la prière reste un moyen de prier les uns pour les autres , même inconnus , pour
dire de les fortifiés , pour ce qui est d'une démostration , du plus grand , du plus petit
franchement , que dit l 'Esprit de L 'église ! , elle rassemble , , ce qui sépare c'est
une question purement du monde , comme les jeux olympiques , j 'aime beaucoup , mais à la fin il y des perdants , avec Dieu , la foi c'est une marche silencieuse , tantôt
dans la joie , puis parfois dans la peine , ce qui compte c'est de savoir porter sa croix .
Dans le secret de nos chambres , c'est Dieu qui prie en nous . N'attristons pas l 'Esprit Saint , Dame Sagesse , reste là à aider , dans cette espérance
qui n'abandonne jamais , Jésus a dit j'ai bien des choses à vous dire , mais vous ne pouvez les porter, contentons-nous de porter la bonne nouvelle selon ce que nous sommes , Dieu pourvoira pour nous aider à dire : Amen.
Merci Lorette.

Par Fred 21 janvier 2019 à 21 h 00 Répondre à ce commentaire

avant de tomber gravement malade, ma vie était en souffrance, je me demandais que pense les gens de moi, et ceci depuis ma naissance, enfant non désiré, même sacrifié par une tentative de suicide, j'ai eu beaucoup de mal à trouver ma place dans ce monde. je ne pouvais regarder mon regard sans penser que je n'étais pas belle, sur le plan physique mais aussi intérieur, pourquoi ? je pense que je ne trouvais pas ma place par ce que au départ je ne l'avais pas cette place dans ce monde, sans cesse rappelé que moi et mes frères et sœurs, n'avaient pas été désirés, si un médecin avait voulu pratiquer une opération de ligature des trompes plus tôt nous n'aurions jamais existés. Quand la maladie (un cancer) c'est invité dans ma vie, cela a été un électro choque, une nouvelle naissance, aujourd'hui je suis, oui je suis celle qui ose, rire, parler, chanter, faire des grimaces pour faire rire les enfants, je fais du kt, à ma façon, ce que je partage avec eux me remplie de joie, je ne suis pas toujours comprise, mais aujourd'hui je vie, je sais que parfois je parle beaucoup et d'ailleurs je le dis si on doit débattre sur un sujet entre adultes, je leur dis parler, car si je prends la parole je peux la garder longtemps, une fois en réunion avec les parents pendant un temps d'échange, il fallait reprendre le cour de la soirée, là le père m'appelle "leelou" je me retourne et je le vois mimer une télécommande et faire pause. je rie, ma spontanéité apporte de la joie merci seigneur

Par Leelou 21 janvier 2019 à 14 h 09 Répondre à ce commentaire

Chère Leelou, bravo à vous, que de courage il vous a fallu pour "être vous" et vous y être arrivée, surtout restez vous-même, avec cette joie qui se ressent dans votre témoignage!! Merci beaucoup, bien fraternellement en union.

Par monette 21 janvier 2019 à 14 h 56

Bonjour
Jean Baptiste ne mange pas car il’est Fou de Dieu, et qu’il est en quelque sorte le relai qui va précéder Jésus , le messie . Il est dans son rôle, sa mission . Jésus mange car il est le Messie, homme et Dieu à la fois : il partage , donne aux autres la Vérité par son enseignement . À nous d’en tirer la quintessence , et de nous laisser nourrir de sa parole . Merci de votre très beau commentaire, Frère Jocelyn !

Par Simone Marie 21 janvier 2019 à 12 h 13 Répondre à ce commentaire

Bonjour frère Jocelyn, vous menez aujourd'hui vers un grand débat !
Dans quelle case dois-je me situer ? Est-ce-que j'en fais trop, pas assez, moyennement ?
Je pense que le mieux pour moi, sans doute, est de faire avec réflexion, avec l' élan du cœur, mais surtout, sans me poser question sur ce que pense le voisin !!!!
J'ai reçu une belle leçon par mon époux, voyant qu'il souffrait trop par sa maladie, j'étais à l'affut afin de l'aider, le soulager, jusqu'au jour où il m'a repoussé en me disant qu'il n'était pas encore grabataire, de le laisser faire ce qu'il pouvait encore faire seul.
Oui, donner mais avec attention de ne blesser personne.
Autre leçon reçue, dans une église, avant la célébration, j'embrasse fraternellement une très bonne connaissance, comme à mon habitude, mais...elle me repousse….on n'embrasse pas dans une église !!!! me dit cette personne bien pensante….
J'aurais bien d'autres exemples à donner.
C'est pourquoi, j'agis selon mon cœur, mais avec un temps de réflexion, cela sans me demander sans cesse ce que va penser le voisin, j'agis en restant moi……
Peut-être ai-je heurté par mon écrit, mais c'est……..moi !
Belle journée à tous !

Par monette 21 janvier 2019 à 11 h 46 Répondre à ce commentaire

Merci Monette, je me retrouve si bien dans votre commentaire...moi j'ai encore un énorme chemin à parcourir car moi je suis encore fort influencé par ce que pense les autres!
Merci frère Jocelyn de mettre l'accent sur l'enthousiasme, sur la générosité et la passion dans nos engagements, comme dit saint Paul "si l'amour n'est pas à la base de tout notre engagement, tout ce que nous faisons reste vains ( ma traduction à moi).
Amicalement Kat

Par Kat 21 janvier 2019 à 12 h 33

Bonjour Monette, j'ai beaucoup aimé votre commentaire. Votre mari voulait encore un peu d'indépendance, il avait la fierté de vouloir encore faire ce qu'il pouvait et c'est tout à son honneur. Pour la personne n'a pas voulu être embrassé dans l'église, cela m'a fait sourire, car lorsque j'ai fait un bisou à mon mari, la personne dans le banc derrière moi en voyant que je lui rendais la main, m'a dit avec un grand sourire " moi je voudrai bien aussi un bisou, je précise que je ne l'avais jamais vu. Moralité, restons fidèles à nous même et agissons selon notre coeur.
Je vous embrasse.
Blandine

Par CHAUDEY BLANDINE 21 janvier 2019 à 12 h 54

Bonjour chère monette,, j'apprécie ton commentaire et comprends très bien la réaction de ton mari; pouvoir faire encore certaines choses tout seul, c'était sa façon de vivre son état, dignement sans jérémiade. Je le comprends d'autant mieux que le mien, aussi a été courageux et vécu sa fin de vie dans la confiance, sans se plaindre. Aujourd'hui, Saint Vincent, c'est le treizième l'anniversaire de sa mort. Il a laissé un grand vide.
Mais la vie continue, il y a toujours un rayon de soleil, une joie, un bonheur à cueillir... Samedi, mon petit-fils nous a annoncé qu'il va être papa d'un petit garçon. (quatrième arrière). Il faut continuer à donner, à se donner aux autres sans pleurer sur son propre sort.
Merci monette. Coucou Kat, Fred, Audrey, toutes, tous pour vos commentaires.

Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 22 janvier 2019 à 19 h 22

Bonjour Marie Jeanne, chère grande sœur, heureuse de te lire.
Je pense bien à toi, et suis heureuse de voir que ta famille va s'agrandir, ça c'est une vraie joie !!
Tu te fais rare ces derniers temps, mais moi-même j'ai été moins assidue en commentaire, donc je préfère m'abstenir quand l'élan du cœur n'y est pas.
Restons nous-même, mais en union avec tous et toutes !
Pensées également pour Kat, Blandine, Fred, Audrey, Suzelle…..et tant d'autres !
Merci pour tous les commentaires qui viennent nous enrichir, portent à la réflexion, je me remets en question après certaines lectures, merci à tous !

Par monette 22 janvier 2019 à 20 h 40

Reussir a etre soi,cela suppose des désagrément s,,mais c'est une nécessité venu de l'intérieur qui ne permet le compromis
Bell journée Merci

Par jnc 21 janvier 2019 à 10 h 58 Répondre à ce commentaire

Merci Frère Jocelyn! Votre méditation a couleur du ciel de ce lundi matin: il rayonne de lumière, nous conviant à y aller à fond! Que l'enthousiasme contamine notre France où l'activité la plus appréciée semble l'agressivité et la mise en accusation de l'"autre", celui qui a plus que moi! Que le combat pour la justice soit libéré du désir de détruire et habité du souci de travailler au chantier commun, plutôt que de coopérer à la ruine générale...

Par Brigitte 21 janvier 2019 à 10 h 29 Répondre à ce commentaire

Où est l'essentiel? "Essayer de faire comme tout le monde"... ou essayer de plaire à Celui en qui nous croyons"? Qu'est- ce qui plaît à Dieu? Dans ce passage , il est encore question d'enfants, qui voient au-delà des apparences. Ce regard là déplace les codes, les idées toutes faites, les jugements virulents... loin de la joie de danser et partager un repas entre amis...loin de la compassion face à la souffrance... Le regard des enfants rencontre avec "enthousiasme l'Esprit de Dieu"...Grâce à vous, frère Jocelyn, nous pouvons nous souhaiter mutuellement un regard neuf sur nos vies, pour 2019!Anecdote vécue hier pour les 8ans de notre petite fille! J'avais préparé comme cadeau un bocal (genre pot de confiture!) décoré avec soin , avec la mention: "mon bocal de gratitude"! et devant l'étonnement de la tablée(!) j'explique que chaque fois qu'elle ou l'un des membres de sa famille aura un "merci" à partager, il ou elle, l' écrira sur un papier, qu'il pliera et glissera dans le bocal! et fin 2019, le papa lira à voix haute tous les "merci" de l'année! Dire que ce cadeau a surpris est peu dire!
Pourtant, ce "bocal de gratitude" avait été confectionné avec joie et amour, loin des magasins! ...dans l'état d'esprit de la joie du partage!...

Par Emma 21 janvier 2019 à 10 h 26 Répondre à ce commentaire

Comme s'est bien dit..... Merci pour ce commentaire très encourageant.... Mais comment savoir si je fais bien et si c'est ça que je dois faire... se laisser inspirer par l'Esprit pourvu que ce soit le Bon Esprit.... En fait, faire confiance et laisser dire.... oui c'est ça......Merci de tout coeur, frère Jocelyn, me voilà ragaillardi bonne journée

Par claudemarie 21 janvier 2019 à 10 h 25 Répondre à ce commentaire

Je vous trouve bien sévère, Frère Jocelyn, avec les "tièdes" qui forment sans doute cette "moyenneté" nombreuse. Tout le monde n'est pas taillé pour courir le 100 mètres. Qui dit que les tièdes, les indécis ne souffrent pas de cet état ? Sans doute aussi faut-il remettre dans le contexte de l'époque "au diable les tièdes" : les indifférents qui se contentent des biens matériels et qui négligent le côté spirituel. Je n'associerai certainement pas "moyenneté" et "médiocrité" ce qui laisserait entendre que leur vie a peu d'intérêt et de valeur. S'engager à fond, oui, mais comme le colibri "en faisant ma part".

Par mahona 21 janvier 2019 à 10 h 21 Répondre à ce commentaire

Voici la prière dite par les AA (alcooliques anonymes) et les Al-Anon (famille et amis des alcooliques): ce des groupes affiliés à aucune dénomination religieuse, entité politique, organisation ou institution. Cependant ils prient cette prière:

" Mon Dieu, donnez moi la sérénité d'accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux et la sagesse d'en connaître la différence"

J'ajoute à "choses", "situations"

Par Alain Schuermans 21 janvier 2019 à 9 h 32 Répondre à ce commentaire

Ne pas être dans l"excès, tout en restant soit même. Agir selon son coeur et sa conscience en gardant à l'esprit ce que Dieu attend de nous. Même dans le don, il ne faut pas être dans l'excès, je m'explique, certaines personnes par exemple (toujours le même à la maison de retraite) ont envie qu'on les aide, qu'on s'intéresse à elles, mais il faut souvent les aider avec subtilité, sans en avoir l'air, afin qu'elles ne se sentent pas minimisées ou qu'elles n'aient pas l'impression qu'on leur enlève leur libre arbître. Il faut gagner leur cofiance petit à petit et faire un petit geste après l'autre avec naturel. Le don doit être un plus, un réconfort pour celui qui le reçoit et non un sentiment de gêne.
Très belle journée à tous. Blandine

Par Chaudey Blandine 21 janvier 2019 à 9 h 16 Répondre à ce commentaire

Merci Frère Jocelyn...voilà des paroles qui libèrent et donnent de l'élan à cette journée et à ma petite pointe de ...folie (ou considérée comme telle par ....les bonnes gens!)

Cultivons là avec amour cette petite pointe si fragile!!!
Merci!

Par Bam 21 janvier 2019 à 8 h 48 Répondre à ce commentaire

Merci à vous, & ou pas & ??

Par monette 22 janvier 2019 à 13 h 56

Merci Frère Jocelyn de nous offrir de bon matin ce baume qu’est votre commentaire,
Baume qui soigne nos blessures et nous remet en chemin dans la Confiance .
Belle journée lumineuse dans la beauté de l’hiver à tous.
Catherine

Par Smets 21 janvier 2019 à 8 h 22 Répondre à ce commentaire

Danser... A l'excès, comme David qui "tournoyait de toutes ses forces" en pagne de lin devant l'arche de Dieu (2S6,14). Or Mikal, sa femme, "regardait par la fenêtre, et elle vit le roi David qui sautait et tournoyait devant Yahvé, et, dans son cœur, elle le méprisa" (v16). Ce n'est pas ainsi que se comporte un roi!
Un roi ne naît pas non plus dans une étable, ne se laisse pas mettre en croix...
Pleurer... A l'excès, comme David, qui implore Dieu lorsque l'enfant qu'il a eu de Bethsabée tombe malade: "il jeûnait strictement, rentrait chez lui et passait la nuit couché par terre" (2S12,16), refusant d'en bouger. Mais David qui "se leva de terre, se baigna, se parfuma et changea de vêtements" (v20) lorsque l'enfant eut passé, avant d'aller se prosterner devant Dieu puis de manger, au temps du deuil, de jeûner. "Que fais-tu donc?" lui demandent ses serviteurs, qui ne comprennent pas. Cela, non plus, ne se fait pas.
Se dit-il "glorifié" celui qui sait que Judas, qui vient de quitter la table, part le livrer? (J13,31).
Il est pourtant des hommes, des femmes, qui savent voir: les servantes devant lesquelles David a dansé, ces mages étranges et étrangers qui cherchaient un roi, remplis de joie à la vue d'un nouveau-né.
N'est-ce pas ainsi que, parfois, nous aussi sommes vus ? Ne 'rentrant pas dans les cases', méprisés par ceux qui croient savoir ce qui se fait, ne se fait pas, mais reconnus par les yeux de ces témoins improbables qui savent voir en vérité?
Merci beaucoup fr Jocelyn!

Par Audrey 21 janvier 2019 à 7 h 48 Répondre à ce commentaire

Ah! ce regard des autres, qu'est ce qu'il peut nous empêcher d'avancer dans nos vies et dans notre foi!
C'est une réalité qui me paralyse dans tout ce que je fais, et je pense ne pas être la seule.
Seigneur, délivre moi de ces chaines qui m'empêchent d'être pleinement moi dans tout ce que je fais. Ce sera en complément dans ma prière de ce matin. Merci Seigneur.

Merci à Frère Jocelyn de nous avoir mis le doigt sur ce gros souci.

Par Sylvie 21 janvier 2019 à 7 h 21 Répondre à ce commentaire

comme je suis d'accord avec vous !!!, merci d'avoir si bien exprimé ce que je ressens comme vous
belle journée à tous

Par marthe qui voudrait tant etre marie 21 janvier 2019 à 9 h 06

Relevé à Lourdes au bureau des inscriptions des hospitaliers :
« Reposes toi de ce que tu as bien fait,
et laisses les autres dirent ce qu’ils veulent » Signé : Pythagore

Par Tad coz 21 janvier 2019 à 20 h 52

Une belle mélodie et des paroles qui interpellent.
La lune rousse est belle.
Belle journée.

Par Jean FRANCOIS 21 janvier 2019 à 6 h 07 Répondre à ce commentaire

Très belle réflexion. merci.

Par andree besner 21 janvier 2019 à 4 h 21 Répondre à ce commentaire
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