Évangile selon saint Matthieu chapitre 24, versets 36-41

Nul n’en connaît l’heure : veillez !

36 Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges des cieux, pas même le Fils, mais seulement le Père, et lui seul.
37 Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme.
38 En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ;
39 les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme.
40 Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé.
41 Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée.

Évangile selon saint Matthieu chapitre 24, versets 36-41

L’esprit de veille

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Dans une précédente méditation, j’indiquais que les signes de la venue de Dieu pouvaient être discrets : notre évangile le confirme. Mais il y ajoute maintenant un reproche et une invitation : le reproche touche l’insouciance humaine, l’invitation concerne la veille. L’insouciance n’est pas en soi contradictoire avec l’attention à Dieu et aux hommes, comme le souligne le Cantique des Cantiques : « Je dors, mais mon cœur veille »*. En fait, ce qui est visé est cette insouciance qui nous tourne vers nous-mêmes au mépris de Dieu et des hommes : « on mangeait, on buvait, on prenait femme... [... ] Les gens ne se sont doutés de rien jusqu’à ce que survienne le déluge. »
La veille n’a pas non plus grand-chose à voir avec l’idée courante que l’on s’en fait, à savoir une dispense de sommeil qui ne saurait durer très longtemps. Ce que demande Jésus est une attention du cœur, celle dont il vient d’être question dans le Cantique, celle qui, bien exercée, voit ce que d’autres ne voient pas, à la manière d’un photographe : elle est, utilisons un mot de la photographie, un révélateur de la présence divine. Elle est un fruit de la présence de l’Esprit, lui qui sonde tout jusqu’aux profondeurs de Dieu**.


* Cantique des Cantiques ch 5 v 2
** Première lettre de saint Paul aux Corinthiens ch 2 v 10

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35 commentaires

La métaphore du photographe est splendide. Je n’avais jamais compris à quel point veiller passe par notre regard sur le monde ! (Et pourtant, l’anglais « to watch » aurait pu me mettre sur la voie...) Merci pour ces belles méditations !

Par Marie 16 janvier 2020 à 7 h 44 Répondre à ce commentaire

OUI... veillons car nous ne savons ni le jour, ni l'heure...
J'essaie de veiller, d'être prêt ...
mais parfois l'attente me lasse et la veille se distompe dans la nuit...
Seigneur donnes moi le courage d'être en veille et de me tenir prêt à tout instant du jour et de la nuit...
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 27 octobre 2019 à 20 h 03 Répondre à ce commentaire

Au début du chapitre 24, aux questions des disciples, le Seigneur les met en garde contre les faux prophètes, les faux christ, tous les malheurs qui s'abattront sur la terre et de toutes les calamités, dont ils auront à souffrir. Toutes ces prédications qui font peur...
Quand vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres, ne soyez pas troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin.
Aujourd'hui, il les exhorte à la vigilance. Car personne ne sait quand cela arrivera; ni les anges, ni le Fils, mais le Père seul.
Veillons et prions car nous ne savons ni l'heure, ni le jour... Soyons comme des veilleurs, des guetteurs sur les remparts. Que nos coeurs, notre esprits soient attentifs aux signes des temps, ne vivons pas dans l'insouciance, comme ceux qui disent : après nous, la fin du monde et qui vivent repus, insouciants de ce qui se passent autour d'eux. Oui, veillons, soyons en tenue de service.

Voici, il vient avec les nuées. Et tout oeil le verra, même ceux qui l'ont percé; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen !
Apocalypse 1, 7

Par Marie Jeanne 24 octobre 2019 à 22 h 11 Répondre à ce commentaire

Suite à la réponse de PAUL le 23/10 : vu sur Internet : « L’un sera pris » : Le terme grec traduit « pris » signifie « prendre pour soi ». Le même terme grec apparaît dans Jean 14:3, où il est traduit par « prendre. » Dans ce verset, Jésus dit, « Je reviendrai, et je vous prendrai avec moi. » Ce même terme grec se retrouve dans Matthieu 24:40, ce verset, « Je reviendrai, et vous prendrai avec moi » fait référence à cela : « L’un sera pris et l’autre laissé » ; « prendre » dans Jean 14:3 et « prendre » dans Matthieu 24:40 sont la traduction du même terme grec qui signifie « prendre avec moi. »

« Laissé » : l’autre sera laissé derrière sur la Terre.

Bonne soirée !

Par Mon Ange 24 octobre 2019 à 18 h 58 Répondre à ce commentaire

Merci beaucoup, " Mon Ange ", pour cette information pleine de clarté.
Bonne nuit à tous. .

Par Paul (Belgique) 24 octobre 2019 à 21 h 41

Dans les épreuves, je prie Dieu, non pas pour résoudre mes problèmes, mais pour garder espoir et confiance pour avancer malgré les embûches.
Lorsque je suis dans la joie, je rends grâce à Dieu, par Lui, tout a été créé, mais ce n'est pas pur autant que je vais me "prendre pour Dieu", ni tenter de convaincre à tout prix une personne qui n'a pas la foi.
Surtout, aujourd'hui, quand nous voyons la violence, les inondations, les migrants etc...
Nous ne vivons pas dans un monde "bisounours".
Et me revient en mémoire la chanson de Greame Allwright, "De passage".
Nous sommes de passage sur la terre.
"De passage, de passage,
triste, heureux voyage
de passage, de passage
dans ce monde en rage
dis toi bien, je suis seulement de passage".......

Par monette 24 octobre 2019 à 14 h 17 Répondre à ce commentaire

Merci chère monette pour ton commentaire, ces belles paroles de Graeme Allwright et pour ton mail. Prends bien soin d'Anaëlle et courage !

Je t'embrasse,

Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 24 octobre 2019 à 22 h 30

PS 2 : "Quand le fils de l'homme viendra", c'est à dire, à mon avis, quand nous serons rappelés, par un évènement quelconque, à la fragilité de notre condition humaine, à notre vulnérabilité , notre précarité. Parce que, quand tout va bien, nous nous prenons facilement pour Dieu, nous oublions nos limites, nous vivons dans un songe... Les exemples foisonnent de rappels brutaux à la réalité, nous en faut-ils encore plus ?

Par Antoinette 24 octobre 2019 à 10 h 44 Répondre à ce commentaire

Et ça peut être aussi en sens inverse : si je vis dans le désespoir, ou dans la haine suite à de graves problèmes, un évènement positif inattendu peut me réveiller, me rappeler qu'il y a toujours une aurore après la nuit. Il y a toujours eu des témoins, des gens qui s'étant réveillés sur un paysage de ruines, ont enclenché de bons combats . Je me rappelle d'un livre qui racontait une histoire dramatique, et dont le titre était (d'après une citation tirée d'une pièce de Giraudoux "Cela s'appelle l'aurore" (pas l'horreur ! )...

Par Antoinette 24 octobre 2019 à 11 h 00

Pour ceux que ça interesserait, l'auteur du livre est Emmanuel Robles, et je crois que la pièce de Jean Giraudoux date de 1946'.

Par Antoinette 24 octobre 2019 à 13 h 35

"Les gens ne se sont doutés de rien, jusqu'à ce que survienne le déluge". Par exemple, si un jour on m'annonce que j'ai un cancer virulent, ce sera bien la fin de MON monde de sécurité illusoire. De même si un proche mourait dans un accident. Ou, moins grave, si je découvre que mon conjoint me trompe, que mon enfant se drogue, que j'ai été cambriolée . . Le malheur frappe souvent à l'improviste ("Si le maître avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison").
Le premier réflexe est de se demander : "pourquoi moi" ? C'est une question stérile ("L'un est pris, l'autre laissé"). Même si on peut toujours trouver des causes, proches ou lointaines, internes ou externes. Ca me rappelle un sketch de Coluche . Un type apprend que l'ami qu'il vient de quitter s'est fait écraser dans la rue. Il se lamente : "SI je ne lui avais pas rappelé l'heure de son RDV, il serait part 5 mn plus tard, il n'aurait pas croisé la route de ce camion, et si, et si..." . On peut effectivement remonter au déluge !
Jésus nous rappelle que l'essentiel réside dans ce qui est en notre pouvoir : rester vigilant , c'est à dire garder notre lampe allumée, entretenir en nous chaque jour la volonté de croire, le respect de la vérité, le souci de justice, la capacité d'aimer... Toutes vertus ( = forces en latin) à cultiver dans les temps paisibles, pour qu'elles nous secourent dans les temps difficiles. Car "nul ne sait le jour ni l'heure".

Par Antoinette 24 octobre 2019 à 9 h 44 Répondre à ce commentaire

PS : sincèrement, je pense que l'Evangile est fait pour nous réveiller, il doit donc être accessible à tout le monde. Il y a des passages durs, violents (comme notre monde), mais ils ne sont pas incompréhensibles. Je veux dire, ils font bien référence à des réalités. Ne croyons nous pas en un Dieu incarné ? Pour ma part, je ne pourrais pas croire en un Dieu lointain, bien installé dans son Olympe et se souciant peu des vicissitudes humaines... Autrement dit, j'ai besoin d'une foi qui m'aide à vivre.

Par Antoinette 24 octobre 2019 à 10 h 28

Oui, et bien mon cœur est fatigué de veiller! Et il y a longtemps que l'insouciance dans tous les sens du terme je ne m'en préoccupe plus..
Et ce jour et cette heure-la, quels qu'ils soient, viendront ou ne viendront pas peu importe.
S'il vient il me trouvera telle que je suis, telle que ce que la Vie a fait de moi. Laissee ou prise, j'ai bien d'autres chats à fouetter chaque jour que de me faire du souci pour cela!
Les discours incompréhensibles, durs, violents, catastrophiques, d'un Jésus fils de Dieu, fils de l'homme et Dieu lui-même d'après lui-même, me "saoulent"!
Et si Dieu est misericordieux il saura bien distinguer la brebis en moi plutôt que la chèvre!
Beaucoup viennent en son nom, beaucoup de faux prophètes, des plus connus et reconnus aux moins connus et inconnus., et ils égarent bien des personnes. Et peut-être bien moi aussi...

Par & 24 octobre 2019 à 0 h 40 Répondre à ce commentaire

Allons &.
Ne vous laissez pas décourager , pour ce qui est de veiller , mais ne cherchez plus à droite à gauche , car tout passera et seul l'amour demeure .
La peur peut-être un vecteur qui abuse votre propre mental , il y a tant à découvrir
avec la confiance en Dieu , même si les épreuves sont parfois épuisantes , avoir essayer
de toucher , comprendre . On peut faire des rencontres qui sont destructrices , mais si
vous en avez pris conscience , c'est que vous avez du discernement , il faut alors plaindre ses gens qui se sont égarés et qui égarent .Notre refuge est dans le nom du Seigneur , quoi que je fasse , un jour je connaîtrai (ainsi que tous) comme Il m'a connue .Fais confiance au Seigneur cite un psaume .N'est pas Jésus qui a été bafoué le premier , afin que notre coeur soit vigilant .L'amour ne se vante pas , il croit tout.
Ne jeter pas vos perles aux pourceaux , de peur qu'ils ne vous déchirent .Dieu est fidèle
quels que soit nos chemins...rester petits tout en grandissant dans la foi .

Par Fred 24 octobre 2019 à 11 h 07

Oui, chacun comprend les textes comme il veut, ou prend pour lui-même l'explication de qui il veut...
Je dis juste que ces passages là pour moi montre un prophète humain qui n'est pas Dieu et peut dire des sottises comme n'importe qui et on peut appliquer à lui-même ce qu'il dit qu'il faut appliquer aux autres.
où je le rejoins, et je rejoins peut-être en partie la foi chrétienne, catholique, c'est que le but final n'est pas lui Jesus, fils de l'homme et fils de Dieu, mais Dieu le Père, même si on ne va vers le Père que par le fils dans l'esprit. Mais chaque fils ou fille est unique, autant que Jesus. Bref, je ne crois plus qu'il soit encore possible aujourd'hui de me "reconvertir" au Christ Jésus vrai Dieu. Et la peur de la damnation ou de ne pas être sauvée ne me fait plus/pas changer. Car je n'y crois pas. Ce qui me fait changer ou peut me faire changer, et encore, c'est l'amour, doux, misericordieux, compréhensif, patient, respectueux (même si moi je ne le suis pas), paisible, sans rancune ni violence, ni dureté et qui m'accepte telle que je suis même si je ne change pas. Parce qu'au fond, au plus profond, de moi comme des autres (ça je veux le croire) il n'y a que de l'amour.... ça pour moi c'est le monde caché, le vrai Royaume des cieux...

Par & 24 octobre 2019 à 12 h 28

Alors & , je ne peux que vous souhaiter que du Bonheur , être ce que Je suis dans la grâce de Dieu , n'implique que de trouver une réponse à l'amour , et celui -ci peut
simplement être fruit de transformation .
, peut importe qui nous sommes , par ce que Jésus
a voulu que nous soyons libres d'être ce que l'on est , en toute simplicité de coeur .
Le libre arbitre ..chacun trouve(ra) à la fin une même vérité , comment auront -nous
aimés et inversement , avoir été aimé ...Bientôt l'heure d'hiver & et la Toussaint approche
et je me souviens de ceux qui m'ont aimés , de ceux qu ils , elles m'ont laissés , et j'ai le
vague à l'âme ..Le chemin des vies , laissent des traces . Bonne soirée &

Par Fred 24 octobre 2019 à 20 h 33

Merci frère Hervé pour votre commentaire, "ce que Jésus demande c'est l'attention du cœur". Oui, Dieu nous accompagne dans toutes choses, épreuves ou joies.
Etre attentif, et œuvrer en silence, accomplir chaque jour ce que nous avons à faire, en toute simplicité.
Chaque jour apporte un petit rayon de soleil, à condition de bien vouloir y prêter attention, une rencontre, un bonjour en promenant mon chien, l'odeur de terre et feuilles mouillées.
Tous les soirs je relis ma journée et j'ai toujours quelques notes positives à mettre sur mon petit carnet !! Alors veillons les uns avec les autres et Dieu veille sur nous.
Douce nuit à tous !

Par monette 23 octobre 2019 à 23 h 41 Répondre à ce commentaire

Douce nuit à toi aussi Monette, contente de te retrouver sur le site, je t'embrasse kat

Par Kat 23 octobre 2019 à 23 h 52

Merci Kat, ton message est à rajouter dans mon carnet ! : -)

Par monette 24 octobre 2019 à 0 h 00

Merci pour cette belle réflexion frère Hervé. Notre Père se manifeste selon sa volonté et non pas comme nous aimerions l'imaginer. Votre méditation d'hier suit celle d'aujourd'hui aussi je vous revois le message d'hier.

Je sais que "nul ne sait ni le jour ni l'heure" mais il me suffit de savoir que Jésus frappe à la porte de mon cœur et qu'il me demande d'entrer. Il me suffit de lui faire une place dans ma vie, une VRAIE place et pas seulement en paroles mais aussi en actions aussi infimes qu'elles puissent paraître. Il me semble que c'est cela "tenir ma lampe allumée " et être prête pour le jugement. Seigneur Jésus, avec notre mère Marie, aidez-moi à rester en éveil.

Avec vous tous réunis par la prière.

Par Marilou 23 octobre 2019 à 21 h 28 Répondre à ce commentaire

Merci frère Hervé d'avoir attirer notre attention sur le veille véritable. Demandons au Seigneur de nous donner un cœur nouveau et de mettre en nous un Esprit nouveau qui fera de nous des serviteurs fidèles qui attendent patiemment l'arrivée du Maître

Par EDOH VI. Boniface 23 octobre 2019 à 18 h 50 Répondre à ce commentaire

Bonjour, Merci frère, car j'ai enfin compris ces paroles, l'une sera pris, l'autre sera laissé, l'un a veillé et vécu avec le Seigneur, l'autre non. Par contre, que signifie sera laissé et sera pris ? Merci

Par Mon Ange 23 octobre 2019 à 18 h 21 Répondre à ce commentaire

Oui, cette question est difficile.
Permettez-moi de vous répondre.
Je ne sais pas ce qui attend ceux qui ne seront pas choisis.

Je crois modestement qu'une partie de la réponse
se trouve dans la Présence, de nouveau,
la Présence de l'Amour.

Je crois que ce qui nous attend
ne sera plus soumis au temps, qui appartient au monde,
à celui où nous vivons aujourd'hui.

Il me semble entrevoir, donc, aussi, que le Royaume de Dieu
ne sera pas celui d'une éternelle durée,
mais bien celui d'une infinie Présence
de chacun de nous, ensemble dans l'Amour de Dieu.

Ceci dépasse souvent, je crois, notre vision humaine.
Mais le Christ, en chair et en os,
pas Sa vie avec nous et Sa Résurrection,
nous y a déjà invités !

Bonne soirée vraiment.

Par Paul (Belgique) 23 octobre 2019 à 18 h 50

Chers amis,
ces textes à propos de la fin du monde
me font parfois frémir, comme à beaucoup, je pense.

Je crois qu’attendre Dieu
ce n’est pas une attente anxieuse pleine de questions sur moi-même.
« Est-ce que je le vaudrai bien ? ».

Attendre Dieu, c’est l’accueillir maintenant, tel je suis.
Veiller, c’est garder mon cœur éveillé, car c’est là qu’Il vient.

Et mon cœur connaît très bien mes joies et mes faiblesses.
C’est là qu’Il me rejoint, plein d’Amour et de Pardon.
Mon cœur se souvient aussi de Sa Paix
qu’Il m’apprend patiemment à reconnaître.

Et je le crois : Il est Présent, maintenant.
Pour attendre Son retour,
je crois, bien modestement,
qu’Il me faut garder maintenant à l’Esprit
Sa Présence, aujourd’hui, au cœur de ma pauvre humanité.

Non seulement dans mes misères,
mais aussi dans mes chances et dans mes joies :
« lorsqu’ensemble, avec ceux que j’aime,
nous buvons, nous mangeons,
et que nous nous réjouissons ».

Alors, quand Il viendra,
je le reconnaîtrai, - je l’espère ! -,
grâce à tout ce que mon cœur aura appris
dans les joies et les difficultés de ma vie.

Mon espérance répond à ce qu’Il nous a dit :
« Je suis avec vous jusqu’à la fin des temps ».

Bonne fin de journée, chers amis.

Par Paul (Belgique) 23 octobre 2019 à 18 h 04 Répondre à ce commentaire

Merci beaucoup Paul pour votre témoignage qui me touche particulièrement aujourd'hui !
Belle fin de soirée !

Par Chantal 23 octobre 2019 à 18 h 39

Veillez ! Non pas la veille qui précède le sommeil, mais une veille active, comme quand on attend quelqu'un d'important : il faut que la maison soit propre et belle, fleurie, rien ne doit manquer au confort de l'hôte pour qu'il se sente bien, pour qu'il se sente désiré et aimé ! C'est d'ailleurs le sens que nous donnons à l'AVENT : préparer la venue de Jésus, Dieu fait homme à NOEL .
Veillez, c'est se préparer au retour du Fils de l'homme, préparer son coeur à la rencontre, sans savoir ni le jour ni l'heure....
Seigneur, garde-nous prêt à tout moment, dans la confiance et l'espérance, "garde-nous au départ et au retour, maintenant et à jamais" (Ps 120)

Par Mamoune 23 octobre 2019 à 15 h 33 Répondre à ce commentaire

Merci Mamoune d'avoir si bien exprimé ce que je ressens au sujet de cette veille "active". Etre vigilant ; ne pas laisser le feu s'éteindre complètement ; ne pas manquer d'huile pour la lampe ; ne pas laisser son cœur s'endormir dans le confort de la routine. Belle et sereine soirée à tous les participant(e)s.

Par mahona 23 octobre 2019 à 20 h 10

Ce texte m'a toujours fait frémir....Qui sera sauvé ?
L'un sera pris, l'autre sera lassé...
L'une sera prise....l'autre sera laissée...
Serais-je prise ou laissée ?
Les miens seront-ils pris ou laissés ?
Merci de me rassurer....
Suzanne Gervais
Joliette, Québec

Par Suzanne Gervais 23 octobre 2019 à 14 h 58 Répondre à ce commentaire

Et à votre avis, entre celui qui est pris et celui qui est laissé, (par qui, pour quoi, et où, finalement on ne sait pas) y'en a-t-il un qui est "moins" ou "plus" sauvé que l'autre?
Voilà... inutile, à mon avis, de s'affoler d'être pris ou laissé où qu'on soit où qu'on aille....

Par Pitchôune 23 octobre 2019 à 17 h 47

En ce temps d'automne, les rouges, les verts, les jaunes , attirent l'œil du photographe:
Cependant, "l'important n'est pas de tout photographier, mais de trouver plutôt quelques secrets cachés d'une même humanité"..."révélateur de la présence divine" comme vous le dites frère Hervé.

Par Emma 23 octobre 2019 à 10 h 41 Répondre à ce commentaire

Merci fr Hervé ,
les profondeurs des hommes , et celle de Dieu , allez savoir dans quelle main l'homme
avance , avec celle du Christ , on peut sans cesse trouver un coeur qui veille vraiment ,
et pourquoi pas se reposer s'y blottir comme un petit enfant .
Le joug de celui-ci est si léger , alors des petits frères et soeurs à venir veillons à laisser
une brise légère apaisante , rassurante d'amour , comme un baiser sacré . Comment rendrais-je au Seigneur tout le bien qu'Il m 'a fait ?
Le Seigneur est vrai en tout ce qu'Il dit , fidèle en tout ce qu'Il fait (psaume 145)
Prenons le large avec Jésus ...même en dormant ...Dieu nous nourrit .
Dieu est le Dieu des vivants ... éternel est son amour.

Par Fred 23 octobre 2019 à 10 h 05 Répondre à ce commentaire

Amusant de lire ce texte et cette médiation aujourd'hui à Montpellier, près du frère Hervé, avec le temps qu'il fait ici : c'est le dé-lu-ge, au sens propre !!! chouette clin Dieu : soyons tous des veilleurs ! qu'on soit ici ou ailleurs !
J'espère le Seigneur de toute mon âme ; je l'espère, et j'attends sa parole. Mon âme attend le Seigneur plus qu'un veilleur ne guette l'aurore. Plus qu'un veilleur ne guette l'aurore, attends le Seigneur ! (Ps 129)

Par Christiane 23 octobre 2019 à 9 h 25 Répondre à ce commentaire

La veille n’est pas "dispense de sommeil"... Me revient ce psaume, attribué à David : "j'interdirai tout sommeil à mes yeux et tout répit à mes paupières, avant d'avoir trouvé un lieu pour le Seigneur, une demeure pour le Puissant de Jacob" (Ps 131, 3-5). Construire une maison pour le Seigneur, c'est bien le projet de David en 2 S 7, projet dont il s'ouvre à Nathan. Mais par la bouche du prophète, Dieu lui répond que, depuis la sortie d'Egypte, il a "voyagé sous une tente et dans un tabernacle" (2 S 7, 6). "Partout où j'ai marché avec tous les enfants d'Israël, [...] ai-je dit : Pourquoi ne me bâtissez-vous pas une maison de cèdre ?" (2S7, 7). Au contraire : "Le Seigneur t’annonce qu’il te fera lui-même une maison" (v.11) dit Dieu à David.
Il me semble que ces versets nous disent quelque chose de la veille, se priver de sommeil n'en est pas le chemin. Dieu n'est pas dans un lieu fixe où l'on pourrait le cantonner et puis vaquer à nos petites affaires comme si de rien n'était. Il marche avec nous, avance avec nous, toujours, partout, dans les plus petites choses de notre quotidien, au champ, au moulin. La veille, c'est bien alors d'avoir le cœur ouvert, l'intelligence du cœur, et les yeux et les oreilles tournés vers ce qui nous entoure, dans ces petits riens qui pourtant sont tout. C'est là que se bâtit la maison, une maison de chair qui ne demande qu'à être habitée, avec Dieu : Jésus, j'y reviens, ne vient-il pas de nous dire qu'il est "proche, à la porte"? (Mt24,33).
Merci!

Par Audrey 23 octobre 2019 à 7 h 37 Répondre à ce commentaire

Merci Audrey pour ces réflexions sur la maison du Seigneur, elles complètent bien cette attention du coeur dont parle le frère, oui frère je dois faire attention à cette insouciance qui me tourne vers moi-même qui, à première vue, est irréalisable pour l'être humain, mais faisable avec l'aide du Christ qui chemine avec nous à chaque instant, en fait Il est en nous , Il fait partie intégrante de nous..., c'est ma foi profonde. Merci Audrey (avec un petit clin d'œil à "la manière d'un photographe..."), merci frère Hervé, en toute amitié, kat

Par Kat 23 octobre 2019 à 10 h 43

Ps 130:1- Cantique des montées. Des profondeurs je crie vers toi, Yahvé
Ps 130:2- Seigneur, écoute mon appel. Que ton oreille se fasse attentive à l'appel de ma prière!
Ps 130:3- Si tu retiens les fautes, Yahvé, Seigneur, qui subsistera?
Ps 130:4- Mais le pardon est près de toi, pour que demeure ta crainte.
Ps 130:5- J'espère, Yahvé, elle espère, mon âme, en ta parole;
Ps 130:6- mon âme attend le Seigneur plus que les veilleurs l'aurore; plus que les veilleurs l'aurore,
Ps 130:7- qu'Israël attende Yahvé! Car près de Yahvé est la grâce, près de lui, l'abondance du rachat;
Ps 130:8- c'est lui qui rachètera Israël de toutes ses fautes.

Par partage 23 octobre 2019 à 6 h 38 Répondre à ce commentaire
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