Évangile selon saint Matthieu chapitre 8, versets 05-18

Guérisons à Capharnaüm

05 Comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia :
06 « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. »
07 Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. »
08 Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.
09 Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »
10 À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.
11 Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux,
12 mais les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
13 Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. » Et, à l’heure même, le serviteur fut guéri.
14 Comme Jésus entrait chez Pierre, dans sa maison, il vit sa belle-mère couchée avec de la fièvre.
15 Il lui toucha la main, et la fièvre la quitta. Elle se leva, et elle le servait.
16 Le soir venu, on présenta à Jésus beaucoup de possédés. D’une parole, il expulsa les esprits et, tous ceux qui étaient atteints d’un mal, il les guérit,
17 pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe : Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies.
18 Jésus, voyant une foule autour de lui, donna l’ordre de partir vers l’autre rive.

Évangile selon saint Matthieu chapitre 8, versets 05-18

Guérir en parole et en actes

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Le salut ne s’adresse pas seulement à la fine pointe de notre âme, mais à notre corps tout entier. Jésus quelquefois s’approche et touche le malade ou bien il le guérit à distance, comme pour le serviteur du centurion. Mais cela passe toujours par la rencontre personnelle.
Quel est le point commun entre un centurion de l’armée romaine et la belle-mère de Pierre ? Aucun, justement. L’une est proche du cercle intime de Jésus, l’autre est un inconnu, sans doute attiré par la rumeur, et désigné par sa fonction. Leur seul point commun est d’avoir rencontré Jésus et d’avoir été exaucés dans leur demande.
Le centurion est un officier dont la parole fait autorité. Les soldats lui obéissent « au doigt et à l’œil ». Le centurion croit en la puissance de la parole : une fois l’ordre prononcé, c’est comme si c’était fait.
Il reconnaît en Jésus cette même autorité et croit de la même manière que la Parole de Jésus se réalisera. Jésus s’adapte au schéma de pensée du centurion. Il n’a pas besoin de toucher le malade, il dit une parole et le serviteur est guéri. Dans l’Évangile, la belle-mère de Pierre est présentée comme une femme d’action plus que de parole. L’évangéliste ne rapporte aucune parole entre elle et Jésus, et elle se remet immédiatement au service. Tout passe par le corps : un regard et un geste. Jésus lui touche la main. Il la rejoint dans sa manière d’être et dans sa manière de croire : celle d’une foi en action. « Moi, c’est par mes actes que je te montrerai ma foi. »*
Oui, Jésus nous relève et nous guérit si nous nous laissons rejoindre par lui dans ce que nous sommes. Acceptons-nous de nous laisser réhabiliter** par le Seigneur ?


* Jacques ch 2, v 18
** Père Lataste

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32 commentaires

Merci pour le commentaire.... car j'avais du mal à voir comment Jésus pouvait dire "En Israël je n'ai trouvé une si grande foi "
Pour moi aussi Seigneur je ne suis pas digne...
Mais je sais ton amour et ta miséricorde que j'implore
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 23 octobre 2018 à 20 h 34 Répondre à ce commentaire

je médite ".. Jésus la rejoint dans sa manière d'être et dans sa manière de croire"
merci

Par Ealet 19 octobre 2018 à 22 h 55 Répondre à ce commentaire

Merci soeur Carine, belle et claire méditation. Beaucoup de belles choses ont été dites par les uns et les autres, merci à tous.
Ce qui me frappe dans ce centurion, homme qui occupe un poste important, c'est son humilité. Il ne vient rien demander pour lui, mais pour pour son serviteur, qui est paralysé et qui souffre énormément. il a une confiance infinie en cet homme Jésus. Il vient le supplier de guérir son serviteur qui est paralysé et qui souffre énormément, il prie Jésus de le guérir. Jésus accueille toujours ceux qui sont dans la détresse, qui font appel à lui; il faut oser et faire confiance. C'est ce que cet homme a compris. En s'approchant de Jésus, le centurion espérait bien que Jésus pouvait guérir son serviteur. Sa compassion pour son serviteur lui donne le courage, l'audace de faire cette démarche.
Il a foi en Jésus. Et se reconnaît indigne de le recevoir chez lui.
Lui, un homme puissant par son statut d'officier de l'armée romaine, s'adresse à Jésus : Seigneur, je ne suis pas digne de t'accueillir dans ma maison", mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Jésus est en admiration devant une telle foi.
Quant à la belle mère de Pierre, Jésus, lui touche la main et la voilà guérie, se lève et les sert. Un regard, une parole, une caresse. On est relevé, guéri.
Dieu ne fait aucune différence entre les hommes. Il voit la foi en action, comme dit Jacques, montre-moi ta foi, je te montre mes actes.

Par Marie Jeanne 18 octobre 2018 à 19 h 10 Répondre à ce commentaire

Le salut passe toujours par la rencontre personnelle. Entre un centurion de l’armée romaine et la belle-mère de Pierre leur seul point commun est d’avoir rencontré Jésus et d’avoir été exaucés dans leur demande.
Apprends moi Seigneur à me laisser rencontrer par Toi, c'est toujours Toi qui a l'initiative de la rencontre.

Par quinton 18 octobre 2018 à 17 h 13 Répondre à ce commentaire

Impossible de trouver chaque jour le temps de mettre par écrit vos commentaires mais c est super et chaque verset me touche en profondeur..N est ce pas l essentiel que mon coeur soit troublé et tant pis si cela se perd dans ma tete?
Existe il un doc ou on peut retrouver tous ces commentaires?
Merci et bravo

Par F C 18 octobre 2018 à 14 h 18 Répondre à ce commentaire

Bonjour F C,

Ne supprimez pas les méditations, vous pourrez y avoir accès pendant plusieurs semaines.
Bon courage !
Fraternellement,

Par Marie Jeanne 18 octobre 2018 à 16 h 37

Bonjour FC,
Les méditations restent disponibles pendant toute la durée de Matthieu pas à pas (soit 2 ans en tout) donc vous avez le temps d'aller relire les méditations qui vous plaisent. Vous pouvez les retrouver, par prédicateur, dans l'onglet "recherche" que vous trouvez en haut de la page.
A la fin de Matthieu pas à pas, il y aura probablement un document récapitulatif, et vous en serez informé.
Bonne suite de lecture,
Sr Carine

Par Sr Carine 18 octobre 2018 à 21 h 59

"Jésus s’adapte au schéma de pensée du centurion. Il n’a pas besoin de toucher le malade, il dit une parole et le serviteur est guéri." Il me semble tres important dans notre action pastorale découvrir ce que l'autre veux. Dans la sagesse orientale se dit que gquand une personne pose une question ou demande, cette persona a en elle-meme la réponse. A nous d'aider a faire una rélité cette réponse.

Par Luisa Fernanda Arroyave Vélez 18 octobre 2018 à 14 h 17 Répondre à ce commentaire

Consécration du genre humain au Sacré Cœur de Jésus
composée par S.S. le pape Léon XIII
pour être récitée dans le monde entier
Très doux Jésus, Rédempteur du genre humain, jetez un regard
favorable sur nous, qui sommes humblement prosternés au pied de
votre autel.
Nous sommes et nous voulons être à vous ; mais, pour que nous
puissions vous être unis par des liens plus solides, voici qu’en ce jour
chacun de nous renouvelle spontanément sa consécration à votre
Sacré Cœur.
Beaucoup d’hommes ne vous ont jamais connu ; beaucoup vous ont
méprisé en transgressant vos commandements ; ayez pitié des uns et
des autres, ô très bon Jésus, et entraînez-les tous vers votre Sacré
Cœur.
O Seigneur, soyez le Roi, non seulement des fidèles qui ne se sont
jamais éloignés de vous, mais aussi des enfants prodigues qui vous
ont abandonnés. Faites que ceux-ci se hâtent de regagner la maison
paternelle pour ne pas périr de misère et de faim.
Soyez le Roi de ceux que des opinions erronées ont trompés ou qu’un
désaccord a séparés de l’Eglise ; ramenez-les au port de la vérité et à
l’unité de la foi, afin qu’il n’y ait bientôt qu’un troupeau et qu’un
Pasteur.
Soyez enfin le Roi de tous ceux qui sont plongés dans les antiques
superstitions du paganisme, et ne refusez pas de les arracher aux
ténèbres pour les ramener dans la lumière et le royaume de Dieu.
Donnez, Seigneur, à votre Eglise la liberté et le salut. Accordez à
toutes les nations l’ordre et la paix, et faites que, d’une extrémité à
l’autre de la terre, résonne une seule parole : Louange au divin Cœur
qui nous a donné le salut ; à lui soient honneur et gloire dans tous les
siècles.
Ainsi soit-il !

Par Partage 18 octobre 2018 à 7 h 18 Répondre à ce commentaire

En vous lisant, cher &, je vois que vous parlez comme les disciples de plus en plus déconcertés de l'Evangile de dimanche dernier...mais Jésus de répondre : "pour les hommes, c'est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu "...! Par son Incarnation, et Sa douloureuse Passion d'Amour pour les hommes, ses frères, Jésus est venu pour nous ramener à la Vie.... Don gratuit...
Sa Tendresse et sa patience sont toujours là, à notre porte, ce qui nous amène parfois à dialoguer avec lui, sans presque nous en rendre compte... et aussi il y a cette grande chaîne de prières qui unit tous ces frères internautes et autres...
Une mamie très âgée qui fait partie de cette grande chaîne d'amitié. Merci à vous tous.
Mamikou

Par Mamikou 17 octobre 2018 à 22 h 39 Répondre à ce commentaire

Chère Mamikou
Vous êtes libre de croire tout ce que vous voulez et de rapprocher ce que je dis de toute Parole de la Bible comme ça vous vient, ça n’en fait pas pour autant une vérité pour moi, voire une vérité tout court...

Par & 17 octobre 2018 à 23 h 08

"Oui, Jésus nous relève et nous guérit si nous nous laissons rejoindre par lui dans ce que nous sommes. Acceptons-nous de nous laisser réhabiliter** par le Seigneur ?"
NON. Ce n'est tout simplement plus possible.
Ce que vous dites, sœur Carine nécessite un postulat de départ : croire en lui, Jésus, Seigneur, Et en plus croire en un Seigneur, avec une espèce d'admiration, de reconnaissance, que je ne peux plus avoir… En clair, pour moi c'est presque : "plutôt crever et souffrir, que d'avoir à remercier un Seigneur pour avoir été ou être guérie et réhabilitée par lui." C'est d'ailleurs peut-être plus "facile" de vivre les difficultés du quotidien comme cela… Ce qui n'empêche pas de se poser parfois des questions, voire de dialoguer avec un "Dieu" tout en se demandant s'il existe… Visiblement des racines chrétiennes ne meurent pas si facilement que ça, même si elles semblent ne pas faire partie de mon patrimoine génétique….

Par & 17 octobre 2018 à 19 h 13 Répondre à ce commentaire

C'est plus facile pour vous de vivre les difficultés quotidiennes par vous-même, car ce serait trop humiliant d'avoir à remercier un "Seigneur"... qui vous a tant déçue?
tout en ne jetant pas complètement le bébé avec l'eau du bain...tout en vous posant des questions...
Ceux qui nous partagent leur méditation (Sœur Carine , cette semaine) laissent totale liberté aux internautes d'exprimer ce qu'ils ont sur le cœur...
Qu'ils en soient remerciés.

Par Manette 18 octobre 2018 à 0 h 29

J'ai toujours été très surprise de la réponse de Jésus, le centurion parle de son esclave, et je n'ai jamais compris pourquoi Jésus n'ai pas intervenu en disant que personne ne pouvait être l'esclave de quelqu'un ! si parmi vous vous pouviez m'éclairer ! merci

Par Lulu 17 octobre 2018 à 17 h 03 Répondre à ce commentaire

Bonjour, " Leur seul point commun est d’avoir rencontré Jésus et d’avoir été exaucés dans leur demande." : Ces deux personnes ont rencontré Jésus "physiquement", cela laisserait supposer qu'à notre époque, vu que l'on ne peut rencontrer Jésus "physiquement", on ne peut être exaucés ! ?
« Moi, c’est par mes actes que je te montrerai ma foi. » : cette phrase me rappelle une paroissienne qui m'avait dit la même phrase et qui quelques temps après était allée porter plainte contre moi à la gendarmerie, pour une "bagatelle".

Par Mon Ange 17 octobre 2018 à 14 h 48 Répondre à ce commentaire

Bonjour Mon Ange,
Ce passage évangélique ne vise qu'à rendre témoignage de ce qui a été vécu dans le mystère d'une rencontre. Il ne s'agit en aucun cas d'une théorisation sur la prière de demande.
Même si Jésus n’est plus présent "physiquement" dans notre temps, il ne nous laisse pas orphelin puisque le Saint Esprit est avec nous.
Courage !
Sr Carine

Par Sr Carine 17 octobre 2018 à 16 h 09

Merci ma Soeur pour votre réponse encourageante.

Par Mon Ange 17 octobre 2018 à 19 h 16

Quel magnifique exemple de foi!
Voici un païen, , qui ne pratique pas et n'obéit pas à la loi religieuse juive .
Il s'adresse pourtant à Jésus comme pourrait le faire le plus ardent, le plus croyant de ses disciples .
il demande la guérison, non pas la sienne, lui qui est présent devant Jésus, mais de son serviteur, alité à plusieurs kilomètres de là.
Et cet homme n'a aucun doute :quant à la capacité , la puissance de guérison de Jésus .
Il a une foi certaine en l'autorité curative, guérissante de la Parole de Jésus : " Dis seulement une parole ".
Sa Parole suffit, lui qui est le Verbe Incarné.
Le centurion païen l'a compris intuitivement..
N'est-ce pas cela la véritable Foi , cette intuition , cette certitude de l'âme ?
N'est-ce pas cela la vraie définition du verbe Croire ?

Par Mia 17 octobre 2018 à 14 h 36 Répondre à ce commentaire

Seigneur donne- moi ton esprit pour me laisser guérir de mes peurs. Je te prie aussi pour ma petite fille Noa. Q'uelle soit guérie de ses angoisses et quelle puisse te connaître un jour.

Par Carmichico 17 octobre 2018 à 13 h 43 Répondre à ce commentaire

Jésus fait moi croire à tes paroles et guéris moi , aide moi à me réhabiliter par toi en augmentant ma foi.
c'est tellement vrai et beau d'être habiter par toi et se sentir en sécurité

Par GRANVILLE 17 octobre 2018 à 13 h 31 Répondre à ce commentaire

"Retire-toi chez toi. Que tout se passe selon ta foi" répond Jésus au centurion.
Et pour nous aujourd'hui? Quelle est notre foi quand le compagnon de vie de notre amie est alité, impuissant, en soins palliatifs? De quelle confiance avons-nous besoin en ces moments? D'une confiance résignée, fataliste? Ou bien confiance en une Présence aimante rendue possible par le corps, comme vous dites sœur Carine? En faisant l'expérience de soignants à l'écoute des demandes du malade? des amis prévenants qui visitent l'ami ? Et oser demander la grâce d'être accompagnés par la délicatesse, celle-là même qui vient de plus loin que nous " Il a pris nos souffrances. Il a porté nos maladies". Cette confiance là permet de n'être pas seuls face aux épreuves de la maladie car il est bien question de maladies à guérir dans ce passage. Quelle est notre foi? comment nous apporte -t- elle courage et force ?
Chacune, chacun , peut faire l'expérience d'être "rejoints" par Jésus s'il choisit de demander cette grâce là et de l'accueillir dans la confiance...

Par Emma 17 octobre 2018 à 10 h 33 Répondre à ce commentaire

Seigneur Jésus,

j’espérais chasser de ma vie
le poids de ces habitudes qui me désolent,
pour qu’enfin Tu T’intéresses à moi.

Je croyais pouvoir m’élever suffisamment,
gravir la montagne de mes principes moraux,
pour enfin Te rencontrer dans la beauté du ciel.

Je ne voulais pas croire
que Tu viendrais à moi tel que je suis.

Tu es venu à ma rencontre,
là où je vis,
avec mes fatigues
et ma chemise déchirée,
cachées derrière l'armure de mes certitudes.

Ce n'est pas pour rien
que j'ai moi-même été un centurion
pendant plus de trente ans.

Tu as apaisé mes colères,
Tu as réchauffé mes tristesses.
Tu m’as invité au Pardon, en moi
et envers ceux qui m’ont blessé,
parfois même sans le savoir.

Tu viens rencontrer en chacun de nous
le pauvre petit germe,
le merveilleux projet d’amour que le Père y a déposé
au premier jour de notre vie.

Tu m’as guéri.
Je ne suis pas nécessairement plus saint qu’avant.
Mais si je mets humblement en route à Ta suite, aujourd’hui,
c’est de là où je suis,
parce que Tu y es également,
comme avec chacun de nous.

Chers amis, je vous souhaite une bonne journée.

Par Paul (Belgique) 17 octobre 2018 à 9 h 55 Répondre à ce commentaire

Merci Paul pour ce témoignage qui passe du j''espérais" au "je croyais" au "je ne voulais pas croire" au "Tu es venu" au " tu m'as guéri"... Ce témoignage donne espérance et invite à la gratitude.

Par Emma 17 octobre 2018 à 11 h 17

Merci Paul pour cette très belle prière !

Par Sr Carine 17 octobre 2018 à 12 h 20

Merci Paul,
avant la fin du commentaire, je sais qu'i vient de vous. Continuer de nous enchanter.

Par Francine 18 octobre 2018 à 15 h 38

Seigneur Jésus,
je Te remercie de m'avoir appris
à travers la modeste histoire de ma vie,
et celle de mes rencontres,
à partager, parfois, avec mes frères et mes sœurs,
le bonheur de Ta Présence parmi nous.

Bonne nuit à tous, vraiment

Par Paul (Belgique) 18 octobre 2018 à 22 h 26

Ce texte de Matthieu m'est très cher. Je m'imagine si bien cet épisode. Un centurion romain, un officier ! Que vient-il faire ici ? Voilà la question des disciples ! Ils sont fatigués, ils rentrent chez eux, ils attendent le repas ! Pierre comme à son habitude, râle, pas trop fort, on ne sait jamais, avec ces occupants. Matthieu, l'ancien "collabo" un point de connivence, un ami, qui sait ? vient vers Jésus, de quoi être fier, non ? Et le zélote, le résistant, j'aime mieux ne pas y penser. Ce type-là, en plus il parle pour son serviteur, l'esclave le plus dévoué peut-être. Et Jésus veut y courir, non mais...Alors, le centurion : Jésus, le Juif que je ne connais guère, sur Sa Parole, je compte. Ahurissant ! Jésus Lui : Une telle foi, je n'ai pas rencontré en Israël ! Choquant ! Ils étaient tous juifs, les Apôtres ! Heureusement que Jésus a guéri, la belle-mère de Pierre en lui donnant la main, geste de tendresse envers une femme ! et que le repas du soir était prêt ! En fait, Jésus avait à se faire pardonner d'avoir entraîné le gagne pain de la famille à sa suite. Tout cela me fait penser aux épisodes relatés ou vécus dans notre pays frontalier. Bonne journée à tous,, que le Seigneur vous garde. Pardon, Audrey, d'avoir transbahuté la belle mère au début de votre commentaire, Gaby

Par Gaby 17 octobre 2018 à 9 h 42 Répondre à ce commentaire

La belle-mère de Pierre, le Centurion et son serviteur malade : deux figures, dans deux situations de notre vie. Un point commun dans les origines si différentes ! Images de l'humanité en quête de la guérison ... Advenir un monde meilleur, un monde meilleur où de la chute le relèvement s'opère par Quelqu'un d'autre : Jésus qui répond à notre demande. La prière de demande, la reconnaître nécessaire dans ma vie. Mais quelle demande ? Ces deux situations m'interpellent beaucoup. Elle me conduisent dans le chemin de l'humilité et de don, la belle-mère est relevée pour servir ; la demande du Centurion est exaucée et la guérison de son serviteur se réalise avec ce nouveau champ de relations entre deux personnes de situations sociales différentes. N'est-ce pas le Royaume à faire advenir dans le message envoyé par Jésus ? C'est le Signe que je suis invitée à lire ce matin dans ce moment précis de discernement avec la certitude que Jésus me relève en vue de quelque chose dans ma situation présente.

Par Colette 17 octobre 2018 à 8 h 50 Répondre à ce commentaire

Se laisser "réhabiliter"... Peut-être cela commence-t-il par être "habité"? "Tu fais ta demeure en nous, Seigneur" dit ce beau chant de communion, communion avant laquelle nous faisons nôtres les paroles du centurion. Et il est beaucoup question de demeure en ce passage : celle du centurion, celle de Pierre chez qui entre Jésus. De lieux où agit sa parole, où sa présence guérit lorsqu'on se laisse approcher, toucher par lui.
Le centurion étranger, la femme d'Israël ne sont-ils pas tous deux citoyens de ce même Royaume des cieux qu'annonce Jésus? Lieu, là encore, que ce Royaume puisqu'il en est un "dehors". Tous deux déjà habitent la même terre, ce Capharnaüm où Jésus déjà s'était rendu en quittant Nazareth à ses débuts (Mt 4, 13). Capharnaüm, le "village de la consolation", qui accueille de nouveau celui qu'attendait Siméon : "la Consolation d'Israël", c'est ainsi qu'il le nomme (Lc 2, 25). La Consolation est un homme, un homme venu demeurer par son corps, sa parole.
Elle est guérison, la Consolation. Et il est sien ce village. Chez lui chez Pierre comme chez le centurion, Jésus. Chez lui d'une manière qui n'appartient qu'à lui et celui qui le reçoit. Celui chez qui, avec qui, il reste même quand il part "vers l'autre rive". N'habitent-ils pas véritablement 'la consolation' désormais, eux, et tous ceux venus à lui?
Merci beaucoup Sr Carine pour cette méditation, ces bonnes questions ! Et belle journée à tous! Prière pour tous et avec tous.

Par Audrey 17 octobre 2018 à 7 h 44 Répondre à ce commentaire

Coeur eucharistique
Auteur : Frère Urbain Beauvais, fms

Coeur eucharistique de Jésus,
sois la lumière de mon intelligence,
la force de ma volonté,
la pureté et la joie de mon coeur,
la nourriture de mon âme,
le contrôle de mon imagination
la fraîcheur de ma mémoire,
la santé de mon corps,
l'ardeur de mon zèle,
mon oraison perpétuelle devant ton Père.

Coeur eucharistique de Jésus,
pardonnez-nous nos péchés
et soyez notre Roi !

Par Prière 17 octobre 2018 à 6 h 15 Répondre à ce commentaire

Merci pour cette médiation. Même à 78 àns, c'est merveilleux d'approfondir l'évangile avec vous. De découvrir une autre interprétation plus profonde des miracles de Jésus qui connaît parfaitement chacun de nous.

Par Françoise 17 octobre 2018 à 6 h 02 Répondre à ce commentaire

La parole du centurion : nous la redisons avant de recevoir l'Eucharistie! C'est ce que j'ai dit hier au couple très âgé sur fauteuil roulant à qui je porte Jésus chaque mardi!
Le mari, presque aveugle avec des douleurs à l'épaule, a des idées suicidaires! que dire? Compatir et prier suffit-il?
Oremus chers frères et sœurs internautes: Merci à Sœur Carine! Un joli prénom!
Qui veut dire bien-aimée!
Ste Carine d'Ancyre ou Ankara en Turquie: a été martyrisée en 362 avec son mari et leur fils !
Cf la Fleur des Saints d'Omer Englebert! un saint prêtre !

Par Richard 17 octobre 2018 à 5 h 54 Répondre à ce commentaire
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