Évangile selon saint Matthieu chapitre 27, versets 38-44

Insulté jusqu’au bout

38 Alors on crucifia avec lui deux bandits, l’un à droite et l’autre à gauche.
39 Les passants l’injuriaient en hochant la tête ;
40 ils disaient : « Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix ! »
41 De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes et les anciens, en disant :
42 « Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Il est roi d’Israël : qu’il descende maintenant de la croix, et nous croirons en lui !
43 Il a mis sa confiance en Dieu. Que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime ! Car il a dit : “Je suis Fils de Dieu. ” »
44 Les bandits crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière.

Évangile selon saint Matthieu chapitre 27, versets 38-44

La dernière tentation du Christ

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La dernière tentation du Christ, quoi qu’en puisse dire l’imagination d’un écrivain ou d’un cinéaste, n’est pas Marie-Madeleine, la vie normale, femme et enfants. La dernière tentation, ce n’est pas non plus la colère d’un cœur qui se cabre sous l’insulte imméritée – qui vous fait maudire ceux qui vous font et disent du mal. Cette dernière tentation, elle est plus douloureuse encore, elle a un goût que l’on connaît trop bien. Car c’est bien la même qu’autrefois, trois ans déjà, dans le désert : si tu es fils de Dieu, prouve-le-moi, ici et maintenant*. Car c’est bien la même, toujours la même : quand on lui demandait un signe**, quand on voulait savoir qui lui donnait autorité***.
Si tu es le fils de Dieu, sauve-toi toi-même, descends donc de la croix. Prouve-moi que tu es bien qui tu prétends être. La dernière, si douloureuse tentation du Christ sur la croix, c’est même pire, dans la bouche des grands prêtres : que tu te sauves ici et maintenant et nous croirons en toi. Si je me sauve, ici et maintenant, ils me croiront et ils seront aussi sauvés ?
Mais dans ce sauve-toi toi-même, il y a sauve-toi toi seul. Or il lui faut encore descendre plus en bas, chez ceux qui sont déjà dans l’ombre solitaire de la mort. Sauve-toi toi-même, sonne aussi comme un sauve-toi tout seul : en ce tout seul, l’homme Jésus n’a jamais mis sa foi, et c’est même le tentateur qui le lui rappelle : c’est en Dieu que tu as mis ta foi. Oui, sa confiance et sa fidélité sont pour le Père bien-aimant du Bien-Aimé qu’il est.
Celui qui au troisième jour sauve l’homme Jésus et avec lui qui sauve tous les hommes, ce n’est pas l’homme : c’est la Trinité bien aimante, Trinité bien aimée.


* Évangile selon saint Matthieu ch 4, v 6 ** Évangile selon saint Matthieu ch 16, v 1 *** Évangile selon saint Matthieu ch 21, v 23

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24 commentaires

Je crois que la derniere tentation du Christ continue dans les hommes qui marchent sans savoir ou est la vraie confiance parce qu'ils ne connaissant pas ce que le Christ a fait pour nous sauver.
Nous continuons a parler du salut mais nos paroles et nos actes comme chretiens ne sauvent pas! Jusque quand nous allons continuer a vivre a cote de nos engagements comme bapttisés et membres d'une Congrégation dite "religeuse".

Par Luisa Fe"rnanda Arroyave Velez 29 janvier 2020 à 16 h 50 Répondre à ce commentaire

Belle Méditation, MERCI
Chaque épreuve dans la vie est là pour être surmontée !
Mais sans la confiance et le soutien du visible et de l'invisible on a du mal
SEIGNEUR que la CONFIANCE et la FIDELITE soit présentent dans ces moments là !
Entends notre appel PERE BIEN- AIMANT
Bonne soirée à tous- soutenons- nous fraternellement

Par KIEFFER S. 26 janvier 2020 à 18 h 18 Répondre à ce commentaire

Oui, mettre sa confiance en Dieu, ce n'est pas la même chose qu'exiger des miracles, pour soi ou pour les autres. Justement, ça suppose d'accepter de vivre ce qu'on a à vivre. La loi de cause à effet... Jésus ne s'est jamais dérobé à elle, Ca me fait penser au fermier qui est le sujet du dernier film de Térence Malik : "une vie cachée". Lui aussi choisit de rester fidèle à sa conscience, fut ce au prix de sa vie. C'est la voie de la sainteté, et d'ailleurs il va être béatifié.
Confiance en quelque chose à incarner, mais de plus grand que sa vie. Il y a toujours eu des hommes capables de ça, peu nombreux, mais qui suffisent à racheter l'humanité. Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde... "Le sang des martyrs (= témoins) est semence de chrétiens". Ils ont porté haut le flambeau de l'amour, et leur sacrifice n'a pas été vain.

Par Antoinette 26 janvier 2020 à 17 h 07 Répondre à ce commentaire

Bien belle, très belle, votre méditation, frère Grégoire. J'ai bien aimée, comme les précédentes, d'ailleurs.
Vous nous aidez à y voir plus clair, et nous donnez envie d'approfondir nos connaissances. Peut-être aussi, qu'on ne prends pas assez le temps pour bien comprendre tout le sens des textes, pourtant lus, relus, médités...
Je n'aurai jamais pensé que Jésus ait pu être tenté en ce moment douloureux, meurtri, vidé de son sang, agonisant, n'attendant que la délivrance.
Comment pouvait-il se sauver lui-même, tout Fils de Dieu qu'il était ? Il fallait qu'il la boive jusqu'au bout la coupe amère. Arrivait-il encore à penser, à réfléchir ?
Combien d'hommes, d'innocents, encore aujourd'hui subissent l'injustice, portent de lourdes croix à cause de leur foi, de leur race, de la couleur de leur peau...
Christ, Jésus, fils de Dieu, Tu seras en agonie jusqu'à la fin du monde, tant que des innocents seront cloués au pilori, tant que les hommes s'entre-tueront.
Pitié, mon Dieu, car nous avons péché.
Merci frère Grégoire et à vous tous pour vos commentaires.

Par Marie Jeanne 25 janvier 2020 à 22 h 16 Répondre à ce commentaire

Merci frère Grégoire pour votre méditation. Je n'avais jamais pensé mettre en parallele le Sauve toi toi même adressé à Jésus sur la croix et la tentation dans le désert, cela va me faire réfléchir et méditer plus profondément encore. Merci. Bonne soirée à tous. Blandine

Par BLANDINE CHAUDEY 25 janvier 2020 à 19 h 31 Répondre à ce commentaire

Merci fr Grégoire ,
c'est donc Dieu qui nous a aimés le premier , et ainsi la Pâque nous invite à le suivre
des profondeurs , je crie sans cesse , mais je sais que Dieu y descend pour écouter ,
pour mettre en œuvre tout ce qui est fruit d'amour .
Jusqu'au bout , dans les ténèbres , Dieu est notre Lumière , est notre espérance , ce qui déçoit ce sont les contraires , ceux qui se laissent décourager , qui suivent le chemin de la violence , de l'injustice , du mensonge , mais qui sont des séducteurs .
Dans mon désert , il y a des pauvres , des malades , des victimes , qui jusqu'au bout
dans la tourmente , sont un appel du Christ , celui qui demeure en moi , mon Père et moi ferons demeure en Lui. Lazare me revient , mais Jésus Lui descend au shéol et puis monte au ciel , la résurrection , de ce que Dieu est amour , ce qui veut dire que la mort n'a pas son dernier mot . C'est Jésus qui en devenant l'agneau de Dieu , fait de nous des témoins , mais aussi une réponse à l'appel du Christ .Rester fidèle jusqu'au bout .La fin du monde ? Jésus à vaincu le monde , même si dans la défaillance , il dit
au Père non pas ma volonté mais la tienne , c'est Dieu qui Lui donne la force jusqu'au
bout de tenir bon .,même si je passe par le sombre" chemin , ton bâton et t houlette
me guide .On prie à la Toussaint , on va se recueillir au cimetière , sur la tombe de mon Père , j'y ai mis une croix , avec un pt mot , que ton repos soit doux comme le fût
ton cœur , c'est dire à Dieu la gloire.

Par Fred 25 janvier 2020 à 7 h 18 Répondre à ce commentaire

Jésus avait-il réellement le pouvoir de descendre de la croix s'il l'avait voulu? Où est la tentation? Renier le Dieu auquel il croit? Renier le Dieu qu'il prétend être?
C'est l'inconvénient de la foi religieuse, de toutes les religions, elles sont toutes basées sur la foi en des choses invérifiables.
Qu'est-ce que la Vérité? Comme le dit si bien Pilate...
Qu'est-ce que Dieu? le chemin, la vérité et la vie? d'un homme plus que d'autres?
Ca n'enlève en rien l'ignominie de cette vie dans le monde, et je ne pardonnerai jamais à aucun Dieu de me l'avoir donnée! Dieu a bon dos? Je peux pardonner à mes parents, parce qu'ils sont comme moi, qu'ils ont subi eux aussi la Misère de cette vie, mais à un Dieu bon qui continue de donner vie à des enfants qui souffrent, vont souffrir, non! Quelle que soit d'ailleurs la façon dont ils seront conçus!
Alors glorifier Dieu, vrai homme et vrai Dieu? Il faudrait qu'il (me) montre autre chose que ce qu'il (m') a montré jusqu'à présent, que ce qu'il (me) montre actuellement. Non, la croix, les croix, ne sont vraiment pas adorables et vénérables, aimables et désirables, à mes yeux! Pas plus celle du Christ que les autres! Et ça ne le rend pas non plus aimable! J'en ai rien à foutre d'un Dieu qui souffre avec moi, ou d'un Dieu qui me sauverait d'on ne sait quoi parce qu'il est descendu aux enfers (c'est quoi encore cette invention du langage humain?!) et ressuscité 3 jours après.

Par Pat 25 janvier 2020 à 5 h 34 Répondre à ce commentaire

Jésus avait-il réellement le pouvoir de descendre de la croix s'il l'avait voulu? Où est la tentation? Renier le Dieu auquel il croit? Renier le Dieu qu'il prétend être?
C'est l'inconvénient de la foi religieuse, de toutes les religions, elles sont toutes basées sur la foi en des choses invérifiables.
Qu'est-ce que la Vérité? Comme le dit si bien Pilate...
Qu'est-ce que Dieu? le chemin, la vérité et la vie? d'un homme plus que d'autres?
Ca n'enlève en rien l'ignominie de cette vie dans le monde, et je ne pardonnerai jamais à aucun Dieu de me l'avoir donnée! Dieu a bon dos? Je peux pardonner à mes parents, parce qu'ils sont comme moi, qu'ils ont subi eux aussi la Misère de cette vie, mais à un Dieu bon qui continue de donner vie à des enfants qui souffrent, vont souffrir, non! Quelle que soit d'ailleurs la façon dont ils seront conçus!
Alors glorifier Dieu, vrai homme et vrai Dieu? Il faudrait qu'il (me) montre autre chose que ce qu'il (m') a montré jusqu'à présent, que ce qu'il (me) montre actuellement. Non, la croix, les croix, ne sont vraiment pas adorables et vénérables, aimables et désirables, à mes yeux! Pas plus celle du Christ que les autres! Et ça ne le rend pas non plus aimable! J'en ai rien à foutre d'un Dieu qui souffre avec moi, ou d'un Dieu qui me sauverait d'on ne sait quoi parce qu'il est descendu aux enfers (c'est quoi encore cette invention du langage humain?!) et ressuscité 3 jours après.

Par & 25 janvier 2020 à 5 h 33 Répondre à ce commentaire

Mon Dieu, quelle profonde méditation! Je n'avais jamais pensé à cette «dernière tentation» et ne l'avais jamais entendue méditée ainsi. Bouleversante. .Je vais certainement la partager et, si je peux, l'imprimer pour pouvoir la lire et relire. Merci, frère Grégoire.

Par Magali 25 janvier 2020 à 1 h 00 Répondre à ce commentaire

merci de cette approche en vérité!

Par swyngedauw dominique 24 janvier 2020 à 22 h 51 Répondre à ce commentaire

Yvonne.roulin@bluewin.ch mon ancienne adresse
Merci

Par Yvonne Roulin 24 janvier 2020 à 22 h 50 Répondre à ce commentaire

Merci de (nous) m' avoir fait comprendre les similitudes des 2 tentations de Jésus : la 1ère au désert par le diable et la dernière sur la croix par.. (comble d'hypocrisie) par les chefs religieux et les prêtres !!!
Tentation de vivre.... Combien de mourants l'ont encore chevillée au corps
comme le "suicidé" qui se jette à l'eau et qui lorsqu'il coule fait des efforts pour remonter à l'air libre ....
Seigneur... ne nous laisse pas entrer en tentation et délivres nous du mal .. Amen
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 24 janvier 2020 à 21 h 55 Répondre à ce commentaire

et pourtant je ne puis m’empêcher de penser qu’il n’y avait plus assez de vie en lui pour être tenté ni d’énergie aimante pour pouvoir répondre à la tentation. Les évangiles au Mont des Oliviers mettent sur les lèvres de Jesus un »si.... » troublant , un « s’il est possible que.... » Là il pouvait...Alors je pense à Audrey, si fatiguée , aux malades affaiblis aux chemins de croix d’aujourd’hui . Puis au manteau de courage et de gloire dont tous sont revêtus parce qu’ils sont vivants : c’est peut-être cela croire : croire à ce manteau oui ,très précieux sommes -nous aux yeux du Père et du Fils et du Souffle qui nous protège dans le pire désastre : j’écris cela en me disant que nous ne percevons pas cela, souvent « viens en aide à mon manque de Foi Seigneur »

Par Godelieve 24 janvier 2020 à 21 h 35 Répondre à ce commentaire

Imaginer cette dernière tentation de Jésus me bouleverse. Quelle douleur de constater que, malgré sa vie qui était chaque jour une leçon, une fenêtre ouverte dans le cœur de ceux qui le rencontraient, malgré ses paroles fortes et lumineuses, l'amour qu'il répandait sur son passage, il soit "objet" de si cruelle dérision! Il fallait vraiment qu'il soit Fils de Dieu pour maintenir le front levé vers son Père et trouver le courage de mourir pour plonger d'abord au plus bas et sauver toute l'humanité, celle d'avant, celle d'alors et la nôtre.
Frère Grégoire, chaque méditation m'ouvre le cœur et j'en rends grâce, tout en vous disant un grand merci.

Par Brigitte 24 janvier 2020 à 18 h 13 Répondre à ce commentaire

Dans ce texte les adversaires de Jésus sont clairement désignés: les 2 bandits crucifiés avec lui qui l'insultent; les passants qui l'injurient; les grands prêtres, les scribes et les anciens qui se moquent de lui.
Je n'avais jamais fait le rapprochement entre les tentations de Jésus au désert, après son baptême: "Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi du haut du Temple", et celles proférées quand Jésus est sur la croix: "Si tu es le Fils de Dieu, sauve-toi toi même, descends de la croix!"
Au début de sa mission, Jésus, en tant qu'homme, a connu la tentation de la gloire, du pouvoir, mais n'y est pas tombé, au contraire! Il comprend que sa mission sera de servir les autres, en particulier les plus petits, les plus faibles.
C'est vraiment cruel de la part des chefs religieux et de la foule de l'enjoindre à se sauver lui-même, -lui dont la seule puissance est celle de l'amour-

Par Mamoune 24 janvier 2020 à 16 h 25 Répondre à ce commentaire

(.. Je continue...) Ils riront moins les chefs religieux quand 3 jours après la mort de Jésus la rumeur se répandra que le crucifié est ressuscité, qu'il est vivant! Ils préfèreront croire que ses amis ont volé son corps

Par Mamoune 24 janvier 2020 à 16 h 29

"Celui qui au troisième jour sauve l’homme Jésus et avec lui qui sauve tous les hommes, ce n’est pas l’homme : c’est la Trinité bien aimante, Trinité bien aimée."
Oui, si vous croyez en la résurrection! Car, oui cher Paul, il n'y a pas de preuves irréfutables...
Donc la seule chose qui vous sauve, si vous pensez avoir besoin d'être sauvés, c'est votre foi.
En cela, la foi chrétienne, catholique, peut paraître plus "attrayante" que d'autres (mais je ne peux pas dire que j'en connaisse vraiment d'autres pour le savoir), et peut-être aussi moins exigeante, mais ce serait malconnaitre son Eglise, ses enseignements, et ignorer totalement ce qu'est la Miséricorde de son Dieu. Mais peut-être est-ce là aussi seulement l'idée que je m'en fais...
Pour ma part, c'est quand je ne savais plus où, quand, comment, la trouver cette Miséricorde, que j'ai trouvé la coupe, bien pleine, dont elle débordait... et il m'a fallu, il me faut, la boire et la manger, tous les jours jusqu'au dernier sur cette terre.
Bien sûr, on peut toujours me dire que je n'ai fait, que je ne fais, que m'accrocher à ma façon de voir, que je n'ai suivi que mes idées, et mes certitudes, ou plutôt mes incertitudes, pour sortir de l'enfer, et que toute ma vie ne repose que sur les plaisirs éphémères de la vie, car effectivement, elle ne repose plus sur une hypothétique vie après la mort, mais bien sur la meilleure façon de vivre au jour le jour dans le monde, au milieu du monde, telle que je suis, tel qu'il est.

Par & 24 janvier 2020 à 18 h 57

Chère &,

je crois bien modestement que la foi ne s’appuie pas sur des certitudes.
Sinon, ce ne serait pas la foi.
Mon espérance se nourrit de mes expériences de tous les jours.
comme vous, d'ailleurs : " là où vous placez votre meilleure façon de vivre",

A force d'expériences heureuses, au milieu des échecs,
je peux bâtir ma confiance dans la cohérence de l'Amour
qui nous est offert.

Je crois, de façon générale, que la peur et le doute
ne se guérissent pas par des certitudes.
Vous savez comme moi que les certitudes sont soumises à l'usure du temps
et donc bien changeantes...

C'est ma confiance, par l'expérience progressive de la paix,
qui me permet d'affronter et de dépasser la peur et le doute.

Amicalement,

Par Paul (Belgique) 24 janvier 2020 à 21 h 23

Père, Tu as déposé dans le cœur de Tes enfants, en germe,
le Royaume d’Amour auquel Tu nous convies chacun.

Mais dans le monde rodent encore ensemble la peur et le doute.
« N’y vas pas, ce sont des illusions… D’ailleurs, on n’a pas de preuves …
Il n’y a que les plaisirs de la vie pour oublier qu’après celle-ci, tout est vide.
Pense d’abord à ta propre sécurité, et développe tes talents
pour construire ton propre monde avec tes seules certitudes … »

Seigneur Jésus, Tu es venu parmi nous, – Dieu et homme -,
et Tu l’es encore aujourd’hui.

Tu nous invites à discerner Ta Présence
dès le premier prochain qui vient à nous,
à l’aborder avec confiance,
avec un discernement inspiré par l’amour.
À prendre le risque de partager joyeusement ensemble
ce que Ton Père nous a donné.

Et de pardonner entre nous nos blessures.
Comme Ton Père n’a cessé de le faire pour moi,
pour chacune des erreurs de ma vie.

La joie de l’Esprit de Paix
nous permettra parfois d’entrevoir la Lumière du Royaume.
Ma confiance ne vient pas seulement de ce que me dit ma tête,
mais de ce que je vis avec mon cœur, au même moment.

Ce Royaume, Seigneur Jésus,
Tu nous en as ouvert à chacun la porte,
il y a deux mille ans, et pour tous les jours de notre vie.

Bonne journée, chers amis, vraiment.

Par Paul (Belgique) 24 janvier 2020 à 14 h 17 Répondre à ce commentaire

Suite au commentaire de & : Quand il va se dissiper, car il se dissipera forcément, les choses reprendront leur place. Comme avant ? Peut-être pas car dans l'intervalle, j'aurai lu et réfléchi sur les commentaires publiés dont le vôtre.

Par mahona 24 janvier 2020 à 10 h 28 Répondre à ce commentaire

merci pour votre méditation ! soyez béni jmw

Par jean marc willigsecker 24 janvier 2020 à 6 h 51 Répondre à ce commentaire

Commenter ce texte.je ne pas assez des commentaires mais je voulais juste étudié matthieu pas à pas

Par Jean-Paul mukalay moket yumba 24 janvier 2020 à 6 h 28 Répondre à ce commentaire

La dernière tentation, pour moi, ce serait de vouloir convaincre les chrétiens et les autres croyants que leur foi n'est pas la bonne, la vraie, que Jésus n'est qu'un homme et non pas Dieu, que leur trinité n'est en fait qu'une vue de l'esprit qui fait d'un homme (de l'homme) un Dieu, car ils n'acceptent pas d'être à la merci de l'Inconnu, que la peur du néant les rend incapables de penser/admettre, que la vie est absurde et n'a aucun sens...
Ceci n'empêche pas d'aimer, à la hauteur de ses moyens, sans vouloir être ou se croire pire ou mieux que ce qu'on est, même si ça peut aussi confiner à l'amertume et aux désespoir. Plus rien à prouver ni à soi ni aux autres, mais choisir en tout liberté sa façon de vivre avec ses propres valeurs, issues de sa culture, de son éducation, de son vécu, de ses droits, de ses devoirs, de ses envies et besoins, et selon ses moyens et ses capacités, ou choisir de mourir.

Par & 24 janvier 2020 à 4 h 54 Répondre à ce commentaire

Il y a de nombreuses façons de mourir ; physiques et aussi mentales ou intellectuelles. Les premières sont radicales ; les autres plus lentes, ,plus pernicieuses mettant un écran entre soi et les autres ou ce qui nous entoure. Il y a un nom que j'ai oublié pour décrire ce dégoût de soi et de la vie que l'on a ; pour expliquer le désintérêt et l'insensibilité ressentis. Je ne peux parler en connaissance que des premières façons et des ravages, de l'anéantissement, de la douleur qu'elles provoquent chez ceux qui restent avec au cœur ce sentiment de culpabilité pour n'voir rien vu, rien remarqué, d'être passé à côté de quelqu'un qui était si mal. Philosophie de comptoir ? Peut-être mais vos messages "percutants"
sont là pour réveiller ce qui dort dans des vies bien réglées, ou tout semble aller de soi et que l'on ne voudrait pas trop bousculer. C'est du moins ce que je ressens à la lecture de votre commentaire : pourquoi je vis ? Suis-je utile, nécessaire à quelqu'un ? Toutes les bonnes raisons que l'on s'est données peuvent soudain s'effondrer. Et puis, il y a ce contact intermittent, "cybernétique" reliant à l'initiative de la communauté dominicaine des personnes diverses qui partagent au moins une chose : la curiosité, la découverte de textes très anciens auxquels on adhère ou pas. Ils sont si nombreux que l'on est loin d'en avoir fait le tour. Ce matin le brouillard très épais ne permet pas de voir au-delà de quelques mètres.

Par mahona 24 janvier 2020 à 10 h 21
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