Le statut de l’enfant serait-il si clair, à l’époque de Jésus comme à la nôtre, que l’invitation à leur ressembler ne souffre pas de commentaires ? Rien n’est moins sûr, et l’on est en droit de s’interroger sur ce que voulait dire Jésus hier, ou sur ce qu’il veut encore nous dire aujourd’hui.
Un point de ce passage d’évangile n’est pas souvent souligné : si certains souhaitent que Jésus se tourne vers les enfants pour leur imposer les mains, ce sont les disciples qui s’y opposent. Rien ne nous est dit de leurs motivations, mais on peut penser que nos « gardes du corps et de la parole » estimaient que Jésus avait autre chose à faire que de s’intéresser à ces enfants, des passe-droits !
Dans cette optique, la question est moins celle du statut de l’enfant que de l’accès à Jésus : celui-ci ne saurait être limité par des considérations de personnes*, de places dans la société**, et, ce qui en étonna plus d’un en Israël, par des considérations de pureté***. Les disciples d’hier et d’aujourd’hui doivent l’admettre : le salut apporté par Jésus n’est pas exclusif, mais inclusif. Et il se manifeste, comme le montre aussi notre évangile, à travers l’imposition des mains, en larges bénédictions pour ceux qui le rejoignent. Ne serait-il pas dommage d’en priver les enfants et de s’en priver soi-même, occupés comme on pourrait l’être à monter des murs ?
* Lettre de Jacques ch
2 v 1-5
** Évangile selon saint Matthieu ch 20 v 16
*** Évangile selon saint Matthieu ch 11 v 19 ; Évangile selon saint Luc ch 4 v 25-27
Le regard porté sur la Parole de Dieu nous est d'une richesse savoureuse.
Les temps se suivent et la Parole par vos réflexions apporte tant de lumière !
Je demande dans la foi que Jésus impose Ses mains sur moi et sur ceux qu'Il m'a donnés . Nous avons besoin de sa puissance d'Amour pour palier è nos erreurs et guérir
nos cœurs et nos situations. Votre voix et vos propos m'inspirent une telle confiance,
ils rassurent les doutes et même confirment son action maintenant.
Merci ! Merci! Merci !
Béni sois-tu Seigneur et bénis les apôtres de notre temps Amen
" Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent. »
" Le salut apporté par Jésus n’est pas exclusif, mais inclusif." Il me semble que l’inclusion doit etre un élément constitutif de la Pastorale de l'Eglise. Le monde beaucoup des opportunités, nous offre pas mal de options pour vivre, mais .... ce n'est pas pour tout le monde; seulement quelque'uns peuvent y arriver. C'est bien dommage.. Jésus sauve tout homme et tout le monde., ne l'oublions pas dans nos rapports quotidiens.
Seigneur, je te remercie pour les enfants que tu m'as donnés, les miens, et tous ceux que tu as mis sur ma route; leurs camarades d'école, de sport, ceux que j'ai eu en catéchèse pendant des années; ils m'ont tellement apporté; tellement enseigné sur le royaume par leur spontanéité, leur fraîcheur. Ils m'ont fait grandir dans la foi.
Cette scène de Jésus accueillant les petits enfants est d'une grande humanité, on comprend ces parents qui veulent que Jésus bénisse leurs enfants, ils ont compris que le Seigneur les aime. : Laissez venir à moi les petits enfants, car le Royaume des cieux est à ceux qui leur ressemble.
Père des orphelins, défenseur des veuves, tel est Dieu dans sa sainte demeure, nous dit le psalmiste. (67,6)
Aide-moi Seigneur Jésus à redevenir comme un petit enfant confiante devant ta face. Pose, tes mains sur moi Ô Père car je suis ton enfant.
Sur les routes ...
Seigneur , sur les routes de nos vies , il nous arrive de fermer notre coeur .
Quand nous nous esquivons devant nos frères et soeurs qui souffrent ,ou
que nous n'avons d'attention qu'envers les gens qui nous ressemblent ,
rappelle-nous qu'aimer est une décision et que tu es présent auprès et
en toute personne.C'est en marchant à ta suite que nous découvrons la
joie .C'est en aimant , comme toi , que nous découvrons la joie .C'est en
aimant , comme toi, que nous bâtissons le Royaume . Que nos gestes
d'entraide et de solidarité nous greffent au don de ta croix .Qu'ils nous
décentrent de nous -mêmes et nous conduisent à la paix .
Auteur: Pierre Charland .
Jésus, lui aussi a été présenté. Vous vous rappelez ? Quoi de plus naturel que de reproduire ce que nous avons vécu avec la fraîcheur de ce que nous sommes !
Aujourd'hui encore une étape du baptême, est la présentation de l'enfant à Jésus et à la communauté qui est invité à prier voire même désirer quelque chose de bien pour cet enfant.
Il y a le moment où le célébrant demande aux parents, parrains, marraine de faire le signe de croix sur le front de l'enfant. Et les parents sont invités à faire ce signe chaque soir sur le front de leur enfant avant d'aller dormir.
Puis viendra l'étape de l'imposition des mains.
Et même voyez-vous entre frères et sœurs pourquoi pas ! Quel beau et simple geste à la suite du ressuscité !
Oui, les signes sont là, que Jésus est bien présent au milieu de nous. Ne le contristons pas pour qu'il ne s'en aille pas.
Soyez bénis.
A l'intention des Dominicains : je comprends bien que vous avez besoin de vacances comme tout le monde. Cependant, j'aurais cru, comme il n'y a pas eu de méditations de Pâques à la Pentecôte, que cela serait compensé par une permanence d'été, période où beaucoup de gens qui ne partent pas se sentent très seuls ? Enfin, bon, c'est vrai que des interruptions sont nécessaires pour ne pas devenir dépendants...
Bonnes vacances pour tous, ceux qui croyaient au Ciel, ceux qui n'y croyaient pas...
Une pensée particulière pour Audrey. Vous êtes tellement discrète sur vous, mais je me rappelle que vous habitez dans la Saône et Loire (?). Avez vous de la famille pour s'occuper de vous ? Ou peut-être allez vous vous reposer chez des amis ? Je suis de tout coeur avec vous.
Merci beaucoup chère Antoinette! Oui, je suis bien entourée, et par la famille, et par les amis, et cela aide tellement! Ils sont une quotidienne bénédiction.
Il me semble que la pause estivale avait été plus longue encore l'an passé, qu'elle avait commencé vers la mi-juillet. On se retrouvera bientôt! Et puis, il reste peut-être encore une méditation à venir, demain matin?
Avec ma prière et des pensées chaleureuses pour toutes et tous en tout cas!
Je lis que Retraite dans la ville va prendre ses quartiers d'été. Un temps de pause pour apprécier ce qui nous est offert, ce que nous avons autour de nous. Remerciements et bonnes semaines à tous les participants qui ont proposé et commenté les textes de St Matthieu. Pensées fraternelles à tous/toutes.
Une fois de plus cette parole nous interpelle sur la largesse du cœur de Dieu : En Lui personne ne reste à la porte. C'est bien l'envers des classifications de la société humaine... Accueillir l'enfant c'est rejoindre "par connexion directe" l’accès à la Parole, avec curiosité, émerveillement, attachement à la personne de Jésus qui nous attire. Apprendre du plus petit aux yeux du monde, ce qui est le plus grand pour réussir une croissance spirituelle.
Bénédictions pour tous, ou leçon pour quelques-uns...
"On" présenta des enfants.
Jesus dit aux disciples de laisser les enfants venir à lui. Pas un mot, pour le moment sur, pour, le "on".
Et qu'est-ce qu'il fait Jésus? Il impose les mains sur les enfants, mais ce n'est pas spécifié si c'est en priant ou pas...
CONCLUSION :
- Les enfants reçoivent l'imposition des mains : ça ne mange pas de pain même si ça n'en donne pas forcément à manger, et ça n'a pas l'air de faire de mal
- "on" est exaucé, au moins en partie....
- les disciples, une fois de plus à côté de la plaque, prennent une leçon...
Et le devoir, sa mission, ici accomplie Jésus s'en va de là... vers une nouvelle page de sa mission, ou peut-être pour reprendre des forces, avant que quelqu'un d'autre croise sa route et l'interpelle....
Ces quelques lignes sont vraiment très riches en informations!. ...mais il faut que je m'en aille.
&
Merci, je n'avais pas remarqué le "on".
Cela engage qui ?
ON ne nous dit pas tout.......
Bonjour §,
J'ai vu récemment un reportage sur une procession religieuse en Sicile,, je crois, où les parents présentaient leur enfant au saint qui était dans le palanquin, pour qu'il soit béni et protégé. Donc c'est toujours une coutume bien vivante dans certains pays. Pourquoi le "on" vous pose-t-il problème ?
"Le salut apporté par Jésus n'est pas exclusif, ms inclusif" . A l'heure où l'on parle tant d'inclusion, c'est bien parce que la société est de plus en plus exclusive, aux deux sens du terme. Nous aimons bien avoir l'exclusivité de quelque chose, mais nous n'aimons pas être exclu. Mais concernant le divin, personne n'en a l'exclusivité (et c'est heureux), et personne non plus n'est exclu de s'en approcher (incroyants compris ! ).
C'est bien tout le message de l'Evangile, non ? Pas d'inclus ni d'exclus, et notre responsabilité est là : si nous formons Eglise, ça n'est pas pour rester entre nous. Une fois, j'ai assisté par hasard à la messe dans une paroisse plus riche que la mienne, et j'en ai retiré cette désagréable impression d'un groupe fermé, où je n'étais pas à ma place.
.... parce que, comme le dit Colette (8 h 13), c'est auprès du plus petit, insignifiant aux yeux du monde qu'on peut apprendre ce qui est le plus grand, important, pour une croissance spirituelle.
Le "on" ne me pose pas de problème, pas plus que le reste d'ailleurs. je lis, comme tout le monde, et je m'efforce de lire seulement ce qui est écrit pour faire la différence entre ce que est écrit et tout ce qu'on présuppose peut présupposé ou entendre par-dessus ou par-dessous... je cherche la perle, chaque jour pour sourire.
Alors s'il vous plaît ne cherchez pas des éventuels problèmes que je me poserais (le jour où il y en a je le note clairement), mais plutôt la perle qui me fait sourire... En espérant qu'elle ne vous fasse pas grincer des dents...
Avant la pause de l'erreur, il doit rester, une dernière perle à trouver demain, ou alors j'aurais un mois pour la trouver...
Tu nous l’as dit, Seigneur Jésus,
« Si nous nous devenons pas semblables à un de ces petits,
nous ne pourrons pas entrer dans le Royaume » (Mt 18.3)
Dans la cacophonie de notre monde,
je te rends grâce, mon Dieu, pour ces enfants,
qui s’arrêtent parfois pour rêver,
et espèrent que leurs rêves se réalisent.
C’est là que le Père a déposé le germe de son Royaume,
en chacun de nous, depuis notre enfance.
Je te prie pour les enfants blessés,
que l’on aura obligé à douter
de la présence de ce germe dans leur cœur.
Car ce germe est la source de la Vraie Vie,
que tu es venu partager avec nous, Seigneur Jésus,
au milieu de la violence de notre monde
anesthésié par tant de besoins inutiles.
J’ai bien souvent cru,
dans la vie que le Père m’a accordée,
que pour survivre, il me fallait suivre des directives,
énoncer des principes et observer des lois …
Tu m’as appris, patiemment, jour après jour,
dans l’Amour et le Pardon,
combien ces préceptes avaient emprisonné mes colères
et étouffaient encore les tristesses de mon cœur d’enfant.
Aujourd’hui, Seigneur Jésus,
dans le silence de mon cœur,
je me tourne vers Toi.
Je n’ai pas loin à aller.
Tu y es déjà.
Le cœur apaisé, je me remets en route.
Bonne journée, chers amis.
Merci Paul! je vous rejoins dans votre rappel de "devenir comme des enfants": qu'est-ce à dire exactement? sans doute d'oser être confiants, curieux de tout, posant des questions, pleins de vie et de joie de vivre? oui, Jésus nous invite à laisser tomber nos masques de perfectionnisme...laisser aller ce qui nous pèse pour "devenir comme des enfants" qui savent se réjouir devant la beauté, la bonté, la simplicité.
Oui, n'oublions pas l'enfant en nous afin de savoir l'écouter! Il a tant à nous dire, non?
L'accès à Jésus des enfants dépend majoritairement de la décision et/ou de la disponibilité des parents. Entièrement dépendants, les enfants ne peuvent être initiés à la vie de Jésus qu'en mettant à leur portée les moyens nécessaires. Je ne pense pas que les adultes élèvent des murs consciemment ; ils ne sont pas hostiles à la religion mais l'éducation religieuse des enfants ne paraît pas être une priorité pour certains. On peut se poser la question (c'est une remarque personnelle) : qu'avons-nous "raté", nous les parents, pour que les enfants devenus adultes s'éloignent de la pratique religieuse ? Il faut donc être dans l'abandon comme des enfants ; faire confiance à l'Esprit qui souffle où Il veut ; à Jésus qui veut rassembler toutes ses brebis.
Hier, je relisais dans les entretiens de François, une réflexion qu’il faisait sur le refus qui avait été opposé en Amérique latine à l’entrée dans l’église d’un enfant mort sans avoir été baptisé. L’enfant était mort très rapidement et ce n’était de la faute de personne s’il ne l’avait pas été. Ce qui me choque c’est le fait que des autorités écclésiastiques, certes locales, mais tout de même, aient pu prendre une telle décision. Mais alors, il y a des personnes qui n’ont pas compris qu’un enfant serai accueilli par Dieu, en dehors de tout signe d’appartenance à l’Eglise. Nous avons du chemin à faire pour faire comprendre la miséricorde de Dieu. Prions aussi pour que nous mêmes ne soyons pas fermés à la miséricorde de Dieu.
Merci fr Hervé ,
quand j'étais enfant on me disait :la gourmandise est un "mauvais " défaut .
Le gaspillage Jésus connaît pas , ni le rejet , ni la prise de pouvoir .
Va dire aux hommes combien , Je Suis bon .
Dans chaque enfant , il y a un avenir , confions les "grands , et les pts enfants
au Seigneur .De nos jours en tout cas dans le pays où je vis , on parle de mauvais
sort , de plus en plus , et quand on me confie des "soucis " , je conseille d'aller à
l'église , voir un prêtre , tout simplement , puis quand dans les brocantes , je vois
des Bibles , je les prends pour les offrir au pts enfants devenu grands , mais qui
ont parfois pas eu la chance , d'un équilibre ...C'est à nous de manger les miettes ,
pour nourrir de ce Pain Partagé , la charité .Esprit Saint , que nous trouvions en Toi
notre Unité .La droiture guidée par la foi , Afin que notre ignorance ne nous entraîne
pas sur une "fausse route. (adsumus )nous voici .
cela me rappelle les jeudis saints de mon enfance ( j'ai 74 ans) c'était la fete des enfants, on mettait nos plus beaux vetements, des couronnes de fleurs et on allait en procession vers le pretre qui nous bénissait en imposant les mains ...
laissez venir à moi les petits enfants
merci à tous pour tous ces commentaires qui aident à avancer
priez pour moi qui ne sait pas le faire
marthe qui voudrait tant etre marie
PS: Marthe est aussi précieuse que Marie pour Jésus .N'ayez crainte ...
Lorsque la Cananéenne tente d'approcher Jésus, les disciples déjà tentent d'empêcher la rencontre : "Renvoie-la, car elle crie derrière nous" lui disent-ils (Mt 15,23). Femme, païenne de surcroît, qui les importune par ses cris, enfants qu'on amène à lui, tous ces petits qui, aux yeux des disciples, ne comptent pas, que peuvent-ils comprendre de Jésus, savoir de lui? Plus que les disciples, il semble! C'est Jésus qui le dit : femme dont "la foi est grande" (Mt 15,28), enfants qui donnent à voir le Royaume des Cieux.
Il y a en cette femme, en ces enfants, et ceux qui les amènent à Jésus, chacun à sa manière une recherche de contact, de rencontre au plus près. Dès lors, oui, il en va bien de la responsabilité de chacun : va-t-on faciliter l’accès au Christ, ou va-t-on barrer le chemin ? Il y a ici les disciples qui repoussent, et puis il y a ces personnes qui amènent les enfants à Jésus et qui restent dans l'ombre du texte. Qui sont-ils? Le texte n'en dit rien. Mais, comme la Cananéenne, ils semblent savoir qui est Jésus pour vouloir qu'il leur impose les mains. Que voient-ils en ce geste? Le texte non plus ne le dit pas. Mais ce geste est offert aux yeux des disciples, à nos yeux. Geste qui amène au plus près, jusqu'à toucher du doigt.
"Il leur imposa les mains, puis il partit de là" (v.15). La rencontre a eu lieu, mais elle ne s'arrête pas là. Elle ne reste pas figée en un temps, un endroit. Déjà Jésus est en mouvement. Invitation à le suivre, à partir de là.
Merci fr Hervé!
OUVRE MOI SEIGNEUR A TA PAROLE.Mon esprit est embrumé par des nuits trop courtes que
mon raisonnement devenu bien limité.Donne moi la FOI et une sainte espérance
murs? pour nos enfants?
Merci pour cette belle réflexion.