Évangile selon saint Matthieu chapitre 18, versets 19-35

Jusqu’où pardonner ?

19 Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux.
20 En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »
21 Alors Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »
22 Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.
23 Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
24 Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
25 Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
26 Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.”
27 Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
28 Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !”
29 Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.”
30 Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait.
31 Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé.
32 Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié.
33 Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”
34 Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.
35 C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »

Évangile selon saint Matthieu chapitre 18, versets 19-35

Pardonner le manque de pardon

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Nous sommes toujours dans ce discours sur l’Église. Seul Matthieu nous rapporte cette parabole.
À l’époque de Jésus, une coutume religieuse recommandait de ne pas pardonner au-delà de trois fois à un même individu. Nous connaissons le caractère impulsif et généreux de Pierre, mais il compte encore, en allant jusqu’à sept fois ! Chiffre symbolique. Offenser quelqu’un revient à contracter une dette envers lui.
Lorsque le pardon est refusé, la dette reste, des liens d’asservissement sont maintenus.
Jésus, en répondant à Pierre « soixante-dix fois sept fois », est dans la démesure, celle du pardon illimité.
L’expression renvoie au livre de la Genèse*. Lémek était un descendant de Caïn. Dieu avait promis à Caïn que si quelqu’un le tuait, il serait vengé sept fois. Dans un chant de vengeance, Lémek décrète : « Si Caïn doit être vengé sept fois, Lémek le sera soixante-dix fois sept fois ! » 
Aujourd’hui, nous faisons appel très facilement à la justice pour régler nos conflits, ripostant à coup d’actions répressives. Sans nier notre droit d’ester en justice et de réclamer réparation, Jésus nous invite à renoncer au droit de se venger. Accepter notre ressentiment pour le dépasser nécessitera du temps.
La grâce de Dieu nous y aidera. Entendez-vous en écho les paroles du Notre Père : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. » ?


* Livre de la Genèse ch 4, v 23
24

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31 commentaires

pardonne nous nos offenses comme nous pardonnons ( avec ta grace) à ceux qui nous ont offensés . Avec ta grâce parce que je crois qu'il a des pardons bien difficile a donner sans la grâce de Dieu .

Par brigitte vincent 28 juillet 2019 à 15 h 39 Répondre à ce commentaire

Chers amis,
j’ai si souvent rencontré des gens qui avaient tant souffert
du comportement de leur conjoint ou de leur entourage.

Comment soulager ces personnes,
blessées par des souffrances si longtemps accumulées ?
Alors qu’on Lui plantait des clous,
le Fils prie : « Père, pardonne-leur… ».
Comme c'est difficile à comprendre dans le quotidien de nos vies...

D’une lecture de Lytta Basset, j’ai surtout retenu ceci :
« Père ne leur compte pas ce qu’ils ME font ».
Ce qui pour moi a signifié :
« Je ne te demande pas d’effacer les fautes,
les vols, les mensonges par lesquels ils en ont blessé d’autres…
Mais, en ce qui concerne le mal qu'ils me font,
je te demande de l’effacer de leur ardoise… ».

Je ne crois pas que le pardon procède d’une énergie
que je pourrais développer seul.
Le pardon se trouve dans ma relation avec Dieu.
Le pardon, comme la joie, me permet de continuer à vivre vraiment.

Nous le célébrons particulièrement
dans l'évangile d'aujourd'hui.

Bonne journée, chers amis, vraiment.

Par Paul (Belgique) 28 juillet 2019 à 7 h 56 Répondre à ce commentaire

"Le pardon se trouve dans ma relation avec Dieu".

Il me paraît être au terme d'un long chemin. N'implique-t-il pas la connaissance et l'acceptation de soi afin de se pardonner ses propres égarements et d'être amené ainsi à mieux accepter et à pardonner ceux des autres ?

Par Esperanza 28 juillet 2019 à 22 h 35

Oui Esperanza, pour moi, on ne sait pas vraiment aimer l'autre si d'abord on ne s'aime pas soi-même, de même on ne peut pardonner réellement à l'autre si on ne s'accepte pas telle qu'on est...et ce n'est pas gagné même à mon âge!!! Kat

Par Kat 28 juillet 2019 à 22 h 50

Oui, chère soeur Sandrine, il faut du temps pour dépasser notre ressentiment quand on a été cruellement blessé.
Même si pardonner est quelque chose que l'on fait pour soi-même et que cela nous aide à guérir. Si je ne pardonne pas, je suis prisonnier du mal que l'on m'a fait. Je me bloque, je ne peux pas aller de l'avant.
Si nous devons être prêts à pardonner soixante-dix fois fois, nous devons aussi être prêts à demander pardon, et croire que que nous pouvons l'être soixante-dix sept fois.
Le pardon est une grâce de Dieu. Il apporte la guérison à celui qui a été offensé et relève l'offenseur.
Père, pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.

Par Marie Jeanne 27 juillet 2019 à 21 h 26 Répondre à ce commentaire

Pardonner, pardonner à qui, pardonner pour quoi ?
C'est vrai, à la lumière de l'évangile, suivre ce que le Christ nous donne en exemple, oui.
Si je pardonne, c'est donc que j'ai jugé, mais qui suis-je pour juger et être sûre de mon jugement ?
C'est très complexe, quand j'y réfléchi aujourd'hui, en ayant pris de l'âge, peut-être un peu de sagesse aussi……
Je vois les choses différemment, et si j'estime que c'est moi qui avais tort ?
Il faudrait une relecture de ma vie, un peu long...
"-Quand j'étais petite
Dieu était un gros œil noir
qui regardait par-dessus mon épaule
pour juger mes moindres faits et gestes." (Marion Muller-Colard)

Par monette 27 juillet 2019 à 17 h 09 Répondre à ce commentaire

Ah Monette quelle tendresse vous m'inspirez , en lisant les commentaires , un passage
d'Osée m'est tombé dans lE coeur: Je te fiancerais à moi pour toujours ...
Enfant j'avais au contraire bien avant le caté , une relation directe avec Dieu .
Puis la vie , les vicissitudes , les tempêtes , ont parfois par des violences subies , et versa :
rempli une page de divorce . Mais Dieu ainsi par Jésus , nous ramène à cet enfant qui
parlait coeur à coeur avec Le Père .Il m'a fallu bien des fois partir dans le désert pour
revenir de très loin ...,pour dire me voici pour faire Ta Volonté .

Par fred 28 juillet 2019 à 7 h 17

Jésus insiste ici sur les demandes en esprit d'unité.
La demande de Pierre porte sur le pardon ou jésus montre comment Dieu est bon et l'intérêt de pardonner autant que sa bonté.
Il veut que chacun comprenne l'acte de miséricorde afin de veiller à ce que l'on ne soit pas ingrat, et qu'on en paie le prix (être livré au bourreau)

Par LYSDANSLAVALLEE 27 juillet 2019 à 13 h 51 Répondre à ce commentaire

"34 Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.
35 C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »"
Pendant si longtemps il me semblait que le Pere du ciel agissait avec moi comme ce maître colérique. Si longtemps j'ai cherché cette Misericorde pour mes faiblesses, mais en vain... Alors oui, pardonner le manque de pardon, j'ai appris, dans la douleur et les renoncements, ce que ça voulait dire... et je confirme, ça nécessite du temps... Parfois d'ailleurs je me demande si je n'ai pas pris une tangente sur ce chemin, mais la réalité me rappelle que non...

Par & 27 juillet 2019 à 12 h 44 Répondre à ce commentaire

Merci ma sœur pour ce commentaire (et les autres....)..Nous avons assisté hier aux funérailles d'un être très proche . Notre bienaimée allait avoir 50 ans le mois prochain...
Mon fils, son époux est ravagé . Priez pour notre famille je vous prie car je n'ai pas le courage de continuer..... A

Par Thomas A 27 juillet 2019 à 12 h 11 Répondre à ce commentaire

50 ans ; bien tôt pour quitter ce monde. Je compatis à votre émotion cher Thomas ne pouvant partager votre douleur. Le départ d'une personne très chère est une grande épreuve. Quelques mots que pourrait dire cette personne très aimée : "écoute mes pas dans ton cœur ; je ne suis pas partie ; je me promène en toi". Prière pour votre famille.

Par mahona 27 juillet 2019 à 15 h 41

En union de prière avec vous et toute votre famille.
Fraternellement,
monette

Par monette 27 juillet 2019 à 17 h 12

Thomas, je prie avec vous et avec votre famille, toute la famille internaute du site, pense et prie pour vous, fraternellement kat

Par Kat 27 juillet 2019 à 20 h 32

De tout cœur avec vous et avec votre famille dans la peine Thomas, mais aussi dans la prière et l'espérance.

Par Esperanza 28 juillet 2019 à 20 h 32

Jésus parle du pardon à plusieurs reprises, mais dans ce passage, l'accent est mis sur le caractère sans limites du pardon. Parce que tenir une comptabilité des offenses, comme pour le permis à points ("attention, votre capital de points sera bientôt épuisé"), eh bien, ce n'est plus le pardon, c'est simplement collectionner des ressentiments, et un beau jour la collection devra être liquidée ("je te pardonne une fois, deux fois, trois fois... mais après la 7ème fois, tu vas voir ce que tu vas voir"). Les psys appellent ça justement "la collection de timbres". Jésus connaît bien la nature humaine !
Dieu prend patience envers nous , et comme lui, nous avons à prendre patience envers le proche qui nous offense. Il sait que l'homme a besoin de temps pour changer, et oui, on peut toujours être pardonné, libéré de la dette. "Tout saint a un passé, tout pêcheur a un avenir" (citation d'Oscar Wilde, entendue récemment).

Par Antoinette 27 juillet 2019 à 8 h 34 Répondre à ce commentaire

Bien sûr, chère Antoinette, l'homme peut changer et s'ouvrir à la compassion et au pardon. Il peut aussi se refermer sur son orgueil, ses idées, et être opposé à tout signe de réconciliation. C'est la liberté du choix

Par mahona 27 juillet 2019 à 10 h 55

Ma maman m'a demandé de vous dire merci pour vos prières (je suis Céline la fille de Suzelle) Merci. Après diverses réunions, les médecins vont tenter une nouvelle approche dans le traitement. Avant l'intervention lourde et définitive.
Souvent je me demande ai-je bien pardonné à mes bourreaux ? Un jour ma fille m'a posé une question : Maman pourquoi je suis si malade, je ne me souviens pas de la réponse. Hier à l'hôpital où j'ai passé la matinée, après les renseignements d'usage, j'ai dit au spécialiste je me sens responsable de la souffrance de ma fille, je culpabilise.
doucement il m'a rassuré, réconforté..........De la Croix Jésus a pardonné, ce n'est pas évident le pardon
ai-je eu un "esprit de pardon"
Monette je pense très fort à vous dans vos souffrances, sans oublier les autres frères et sœurs

Par Suzelle 26 juillet 2019 à 20 h 08 Répondre à ce commentaire

Merci Céline de transmettre le message de votre maman.
Suzelle, je crois que nous devons être nombreux à nous poser des questions, sur le pourquoi telle épreuve, telle maladie.
Durant la maladie de mon époux, je me suis aussi posé mille questions, j'ai relu notre vie de couple, etc....j'ai aussi culpabilisé pendant et après, mais à quoi bon se torturer ainsi.
Nous n'avons pas toujours les réponses ou les solutions. Chaque jour est un jour de plus, c'est ce que je me dis tous les matins.
Confions nous à Jésus, présent dans nos déserts et nos souffrances.
Je vous garde dans ma prière, vous et Céline, en attendant de vous lire à nouveau,
en union, bien fraternellement
monette

Par monette 27 juillet 2019 à 0 h 11

PS : une anecdote drôle entendue , je crois me rappeler, à Radio Notre Dame .
Deux séminaristes, du temps où ils étaient en soutane, vont boire un verre dans un café. Un groupe de jeunes se met à se moquer d'eux, ils ne réagissent pas. Alors l'un des jeunes donne une gifle à l'un des séminaristes, en lui disant : "maintenant, tu vas tendre l'autre joue, comme Jésus te l'a dit ". Le séminariste le fait, il reçoit une 2ème gifle, tous les spectateurs ricanent. Le jeune homme reste calme, mais il prend du recul et il envoie son poing dans la figure de l'autre , en répliquant : "mais il n'a pas dit ce qu'il fallait faire après !"
Etre chrétien ne veut pas dire se laisser piétiner...

Par Antoinette 26 juillet 2019 à 19 h 39 Répondre à ce commentaire

Vous avez votre façon de voir, j'ai la mienne. Et pour rien au monde aujourd'hui je ne la changerais.

Par & 26 juillet 2019 à 21 h 53

Pardonner n'est pas du tout un comportement naturel. Je vais encore citer le pape François ; "Dieu pardonne toujours, les hommes quelquefois, la nature jamais".
C'est la vengeance qui est naturelle, en 1er mouvement. L'an dernier, estimant que j'avais été trompée, je me suis surprise à ruminer une vengeance. Et puis, je me suis rappelé que moi aussi, plusieurs fois, n'ayant pas été très honnête envers certaines personnes, j'en avais subi des vengeances. Ca m'a conduit, rétrospectivement, à cesser de leur en vouloir, parce que je comprenais leur réaction.
Il me semble que le pardon est fondé la-dessus. Je suppose que nous avons tous tendance à considérer que les offenses que les autres nous font sont plus graves qu'en sens inverse. Le droit est une tentative pour ramener de la justice ds ces réactions. Des hommes sages et impartiaux évaluent les torts de chacun et estiment les réparations justes, ce qui évite les vendettas en cascade (les crimes d'honneur qui se voient encore dans certaines régions et détruisent la société); On parle bien du passage de la justice, après quoi les coupables et les victimes sont censés être, sinon réconciliés, au moins apaisés. Système mis en place ds toutes les sociétés, même primitives.
Mais jésus nous demande encore plus : remettre leurs dettes à nos débiteurs, c'est à dire renoncer à notre ressentiment naturel qui nous porte à vouloir "faire payer," l'offenseur. et donc nous abaisser avec lui, au lieu de nous abaisser devant Dieu seul.

Par Antoinette 26 juillet 2019 à 19 h 11 Répondre à ce commentaire

"La nature ne pardonne jamais".
Oui c'est vrai d'une certaine façon .
C'est ce qu'on dit quand il arrive une (des) catastrophe(s), ou quand on veut parler du réchauffement climatique, par exemple.... Mais on oublie que la nature vit, qu'elle est vie. Elle s'adapte, évolue, supporte (comme un support), mais se venger? Je ne crois pas. La vie,, comme la nature, ne se venge pas, ne juge pas, et donc n'a rien à pardonner, donc ne pardonne jamais... seuls ceux qui jugent ont des choses à pardonner. Les autres ont juste un chemin de vie à parcourir....

Par & 26 juillet 2019 à 20 h 19

Moi aussi, j'avais trouvé que le pape François exagérait un peu. Mais je crois qu'en fait, il voulait dire que les lois de la nature devaient être prises au sérieux, sans quoi, un jour ou l'autre, on a un retour de bâton. Loi de cause à effet...Chez les humains, la loi de cause à effet est moins systématique, à cause justement de la possibilité de pardon. "tu m'a fais mal, je te fais mal en retour" n'est pas obligatoire, nous pouvons rendre le bien pour le mal, nous sommes libres d'interrompre l'enchainement. Je crois que dans le boudhisme, on enseigne aussi à faire obstacle au mal comme ça.
Vous le savez bien, quand on a été vraiment blessé, ça prend beaucoup de temps de pardonner. Connaissez vous cette citation d'Oscar WILDE : "les enfants commencent par aimer leurs parents. Quand ils sont grands, ils les jugent. Quelquefois, ils leur pardonnent." ?

Par Antoinette 26 juillet 2019 à 21 h 09

Matthieu 5.6 : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés! »
C'est sans doute aussi pour cela qu'il y a le sacrement de la pénitence et de la réconciliation .Faut-il chercher à plaire aux hommes ! où à Dieu , l'un raconte des
pardons qui n'en sont pas , l'autre celui du coeur qui cherche à rétablir une juste
relation qui ne choisit que la vie le bien CONTRE le mal , car le non pardon donne
des "aigreurs , et tout devient sans goût .Cela nous invite aussi à nous réconcilier
avec nous-mêmes , aimer et se sentir aimé .Avec Jésus en chemin , dans l'Esprit
Saint , l'église visible et invisible , prie et intercède en nous .Une manière de dire
que ce combat du pardon est celui de Dieu. Jésus le Christ , ne laisse pas mes ténèbres me parler ...C'est déjà un appel à l'aide divin . L'amour ne s'irrite pas , il n'entretien pas de rancune , mais il trouve sa joie dans la vérité .1 Co 13_5_6;
Ainsi si on dit aimer Dieu et si n'on aime pas son frère ...Sa soeur .
Daniel à tuer le dragon qui était vénérer , avec des bêtes boulettes .
Jésus Lui nous donne son Corps , pour ce pardon des offenses .
Il Est Verbe ,du Père , trésor de réconciliation ..Dis seulement ; Une Parole
est je serai guéri: Ta Parole Seigneur est vérité , fait que je sois intègres dans
tes voies ...Pardonner c'est justice qui rends grâce à Dieu. Sur la croix , Jésus dira :
j'ai soif ...

Par fred 26 juillet 2019 à 17 h 01 Répondre à ce commentaire

Le pardon est une "perle précieuse" parce que cela coûte beaucoup de pardonner le quotidien avec les petits détails qui nous éloignent les uns des autres, Nous nous éloignons des autres et nous finissons en nous éloignant de Dieu et de nos communautés.
Batir des endroits que deviennent des vraies communautés est una tache pour les hommes d’aujourd’hui . Chaque foi est de plus en plus difficile batir de communautés ou régne la paix, et la justice.

Bonne journée

Par Arroyave Vélez 26 juillet 2019 à 15 h 23 Répondre à ce commentaire

Bonsoir,
Je rejoins votre commentaire " Le PARDON " Perle Précieuse"
oui ça nous éloigne de ce que on voudrait vivre, mais dans la vie il y a des moments .......(exemple engagement dans l'EGLISE, Communauté de Paroisses )Jalousie, c'est bien dommage!
Se Donner, c'est du temps, et des convictions, être reconnue ,
chacune peut apporter sa pierre pour bâtir une Communauté Vivante,
mais il faut des personnes ( APPELES)
SEIGNEUR, entends cet appel, j'ai pardonné à la personne, mais chacune suit son chemin tout en étant dans la même église

Par KIEFFER S. 26 juillet 2019 à 18 h 06

A L'ATTENTION DE PAUL (25/7 : 9 h 33)
Cher Paul,
Ma première réaction en lisant votre réponse : un étonnement. Je pensais que vous alliez vous attarder sur les versets "imbuvables". Mais non, vous restez constant : en revenir à la confiance, à l'abandon total envers Celui qui nous a assumés pour nous entraîner dans sa résurrection. Vous gardez le bon bout : "jette-toi en Lui, tel que tu es" pour reprendre les mots de Maître Eckhart que je me répète pourtant souvent et qui me soutiennent. Ces "imbuvables", je ne veux plus leur donner la priorité, on verra bien.

Paul, laissez-moi vous dire que je suis contente de vous avoir rencontré sur le trajet de mon itinérance ? Merci.

Par Esperanza 26 juillet 2019 à 10 h 19 Répondre à ce commentaire

Merci beaucoup, Esperanza,
"vous m'avez réchauffé le coeur" (Brassens),
vraiment.
Bonne journée.

Par Paul (Belgique) 26 juillet 2019 à 15 h 44

Vous avez les mots justes sœur Sandrine en écrivant "accepter notre ressentiment pour le dépasser nécessitera du temps". Je ne pense pas que l'on puisse appeler "pardon" le ressentiment qui s'estompe mais c'est déjà une étape importante pour faire tomber des liens qui nous maintiennent dans un inconfort moral. Si nous demandons au Père de pardonner nos offenses, il paraît logique que la réciproque s'applique. C'est pour cela que cette prière est difficile à réciter parfois. Il y a les actions en justice qui permettront, peut-être, d'obtenir réparation. Dans la parabole, "le maître le livre aux bourreaux jusqu'à ce qu'il eût remboursé tout ce qu'il devait". Une autre forme de justice ?

Par mahona 26 juillet 2019 à 10 h 14 Répondre à ce commentaire

J'ai essayé de pardonner. Mais dès que je pense à "ce mal" et à ce "maudit"ma
colère reparaît et m''envahit.
J'essaye de prier, de ne pas penser des anathèmes...et parfois enfin j'oublie.

Merci de rappeler ce pardon à renouveler autant de fois qu'il le faut.,mais
qui n'éteint, pour moi, ni la colère ni le désir de vengeance;
Andrée

Par andrée 26 juillet 2019 à 9 h 43 Répondre à ce commentaire

"Allez à Joseph et faites ce qu'il vous dira" dit Pharaon à ceux que la faim tenaille (Gn41,55). Aller à lui, l'écouter, c'est être nourri, hier comme aujourd'hui. Comment ne pas penser à Joseph par contraste en écoutant la parabole de ce "serviteur mauvais"?
'Se mettre d'accord', pour quoi faire? Faire circuler la vie, vouloir la donner, ou bien décider d'un meurtre comme les frères de Joseph qui résolvent de le jeter dans la citerne, le vendent et font croire à sa mort? Joseph qui, des années après, pleure revoyant ses frères lesquels pensent que leur malheur vient de leur faute envers lui (Gn42,21-24), et encore voyant Benjamin car "ses entrailles s'étaient émues pour son frère" (Gn43,30). Saisi de compassion comme le maître du serviteur. "Le Seigneur était avec Joseph" (Gn39,2), mais Joseph est avec Dieu aussi, façonné à son image à marcher avec lui
"Si Joseph nous prenait en haine et nous rendait tout le mal que nous lui avons fait?" se demandent ses frères à la mort de Jacob. "Pardonne le crime de tes frères" lui font-ils dire comme dernier vœu de leur père. Et Joseph de pleurer, de dire à ses frères prosternés devant lui : "Soyez sans crainte [...]Vous aviez médité de me faire du mal : Dieu l'a changé en bien [...]pour sauver la vie à un peuple nombreux" (Gn50,15-20).
On peut jeter à bas, comme les fils de Jacob Joseph dans la citerne, ou on peut relever, comme Joseph ses frères à ses pieds, donner la mort ou la vie, et à soi en premier. L'essence du pardon peut-être

Par Audrey 26 juillet 2019 à 7 h 38 Répondre à ce commentaire
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