Évangile selon saint Matthieu chapitre 26, versets 14-16

La trahison de Judas

14 Alors, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres
15 et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ?  » Ils lui remirent trente pièces d’argent.
16 Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.

Évangile selon saint Matthieu chapitre 26, versets 14-16

Je t’aime, moi non plus

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Le moment de vérité est arrivé pour Judas. L’Écriture avait prophétisé que sortirait du cercle des proches celui qui trahirait. « Même l’ami, qui avait ma confiance et partageait mon pain, m’a frappé du talon. »*
Dieu livre Jésus aux mains des hommes. Il sait que dès à présent il est condamné à mort. Il entre dans sa passion en toute lucidité : « Ma vie, nul ne la prend, mais c’est moi qui la donne. »** Jésus a toujours respecté la liberté d’autrui y compris celle de Judas en l’invitant à le suivre.
La trahison relève également de sa liberté. Et voilà que Judas est amené à choisir. Qu’avait-il donc dans le cœur ? Dans le sermon sur la montagne, Jésus annonce que « personne ne peut servir deux maîtres ». Judas était-il trop attaché à l’argent pour monnayer celui qui n’a pas de prix ?
Dieu se révèle comme celui qui ouvre un espace de liberté pour que l’homme agisse selon sa propre responsabilité. « Dieu a laissé l’homme à son propre conseil. »***
Je me souviens d’une personne dont j’ai assuré la défense. Prise dans l’engrenage du mensonge, elle finit par détourner une somme importante dans l’entreprise dans laquelle elle travaillait. Prenant conscience de ce qui s’était passé, elle ne put accepter sa responsabilité et a dramatiquement mis fin à sa vie.
C’est un appel à la vigilance qui nous est lancé pour que nous soyons vigilants envers l’argent. Il nous faut apprendre à bien nous connaître. En faisant confiance à la miséricorde de Dieu, rien ne pourra nous séparer de lui.****


* Psaume 40, 10
** Évangile selon saint Marc ch 9, v 31
*** Livre du Siracide ch 15, v 14
**** Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains ch 8, v 35

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29 commentaires

En réponse à Cl@udio, JC, etc...
Judas n'a pas été le seul à trahir Jésus. Le reniement de Pierre n'est-il pas aussi une trahison? Si pour vous ça n'en est pas une c'est que vous n'avez jamais eu ce sentiment d'être renié par quelqu'un, un ami, un membre de la famille, une "communaute" religieuse....
Mais Judas est l'exemple type que tout le monde "enfonce", et que Jésus lui-même avoue ne pas être capable de sauver,!!!
Et même Jésus en appelle au vrai Dieu pour être sauvé. Et la résurrection, est-ce lui Jésus qui se ressuscite lui-même ou celui qu'il appelle Père, qui est en lui et a le même Esprit mais n'est pas lui???
Évidemment, vous les chrétiens qui croyez en Jésus vrai Dieu, ça vous pose quelques soucis de compréhension et d'explications,?
Mystère divin qui vous dépasse mais ouvre la porte aux autres religions et croyances et même aux athées.... Est-ce que ça les sauve? De quoi? Peut-être de la condamnation? De la culpabilité morbide? De tourments psychologiques qui sont de véritables tortures spirituelles?...

Par & 9 novembre 2019 à 6 h 15 Répondre à ce commentaire

Merci pour ce commentaire et je suis en accord avec Pavel à 15h11 trop facile de tout mettre sur l'argent Judas était avant un habile financier et donc aurait pu avoir un métier rentable au lieu de cette vie errante ??,
Et je suis en accord avec J-C de 15h24 oui cet évangile provoque un malaise car tout serait écrit ? tout serait programmé ?
Cela me semble improbable ...mais pourtant ???
Seigneur... éclaires nous, éclaires moi !
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 8 novembre 2019 à 18 h 39 Répondre à ce commentaire

"En faisant confiance à la miséricorde de Dieu, rien ne pourra nous séparer de lui."
Et peut-être bien que ce pauvre Judas (parfois habillé pour l'hiver), à l'esprit torturé par tous ces et ses démons qui l'accusent et le condamnent sans lui ouvrir une porte de sortie, peut-être bien qu'il n'avait pas d'autre porte de sortie que de mourir pour faire taire toute cette souffrance psychologique, peut-être avec cette même foi que le "bon larron", et en mourant il n'espérait qu'une chose: être dans le paradis, être dans la paix, le jour même...
Oui, quand on fait confiance, quand on a vraiment foi en la misericorde de Dieu, rien, pas même la mort, ne peut nous séparer de lui. En tout cas c'est ce que la foi nous fait croire et personne ne peut nous persuader du contraire...

Par I. 7 novembre 2019 à 21 h 59 Répondre à ce commentaire

Je suis d'accord avec Paul et les derniers commentaires sur les trahisons communes a l'humanité. Peut être judas a t il été le seul a prendre au sérieux les annonces de Jésus sur sa passion, et il a voulu être le déclencheur pour voir ce qui allait réellement se passer, puisque Jésus était un homme extraordinaire. Il a donc accepte de payer le prix, d'etre considéré comme un traître, ça ne le dérangeait pas, ce qui montre que l'enjeu était important pour lui. Son péché est un péché d'orgueil, il a trop voulu savoir, c'était un défi lancé a Jésus. Nous aussi, nous sommes souvent portés a chercher a mettre dieu a l'epreuve. Heureux ceux qui croient sans avoir vu...

Par Antoinette 7 novembre 2019 à 21 h 12 Répondre à ce commentaire

Pour moi, Judas était comme chacun de nous, nous trahisons si souvent le Christ en blessant notre prochain, la souffrance de Judas après sa trahison lui a tellement fait mal qu'il a pleuré sur lui-même et pas sur le mal qu'il a fait au Christ, il n'a pas pu faire le pas de la confiance..., encore que je crois qu'en arrivant dans l'au-delà, il s'est jeté dans les bras de" l'Amour sans limite" du Père, amicalement kat

Par Kat 7 novembre 2019 à 19 h 25 Répondre à ce commentaire

Quand je lis cet évangile, j'éprouve toujours un certain malaise..... Tout était dans les écritures ..... Judas était-il prédestiné à trahir son Maître ? ..... C'est une possibilité inacceptable pour un chrétien : Dieu est Amour ! Il ne joue pas avec des marionnettes.... Jésus aimait Judas ! Il l'a choisi pour être un des douze..... et Judas aimait Jésus.....ébloui, sans doute, par son charisme et ses miracles ....mais Judas 'était un être humain., un pécheur .... Il a flanché, il a trahi !.... Je ne peux pas imaginer, qu'il ait trahi en sachant, où ces 30 pièces d'argent allaient mener le Seigneur ..... Il n'a pas était long à comprendre et son désespoir est à la hauteur de son geste. ..... Judas reste, à jamais, "celui qui a trahi et fait condamner Jésus à mourir sur la Croix".... C'est vrai ! mais n'oublions pas, que Notre Seigneur a donné sa vie pour l'Humanité entière : pour vous et pour moi . Il fallait que tout cela arrive. pour que Dieu pardonne. à ses enfants. Alors, il es bon de s'en souvenir. Devant nos fautes et nos erreurs, croyons toujours à la Miséricorde Divine et " Rien ne pourra nous séparer de l'Amour du Dieu vivant " ..... Quant à Judas, qui sait ? ..... (même si Jésus dit " Celui-là aurait mieux fait de ne pas être né ", Il ne parle pas de la sentence ni de châtiment éternel)

Merci à Paul pour ses références littéraires.

Bonne journée à tous. J.C

Par J.C 7 novembre 2019 à 15 h 24 Répondre à ce commentaire

Merci pour cette meditation. Neanmoins, je trouve ca beaucoup trop facile de tout mettre sur le dos de l'argent (c'est une vielle obsession du monde catholique). Judas n'etait pas un debile, sinon ils ne le laisseraient pas gerer l'argent. Si l'argent etait son obsession, il avait un large choix de metiers qui rapportaient bien. Il n'aurait pas choisi une vie a moitie erratique, tout le temps sur le chemin a manger ce qu'on leur offrait, en suivant Jesus !
Je pense qu'il y a beaucoup plus a creuser dans le geste de Judas, dans la reaction de Jesus. Je ne pense pas que ce soit parce que "Dieu voulait ca" (comme semble le suggerer Suzelle), je pense que Dieu nous laisse toujours choisir. Je ne connais pas la reponse, mais dans les commentaires il y a quelques idees interessantes.
Bonne journee. P.

Par Pavel 7 novembre 2019 à 15 h 11 Répondre à ce commentaire

"C'est un appel à la vigilance qui nous est lancé pour que nous soyons vigilants envers l'argent". Dites-vous soeur Sandrine.
Oui bien sûr il y a l'appât du gain, plus et encore plus, mais il y a aussi depuis toujours le piège de la toute puissance, l'humain veut dominer, être le plus fort, le plus beau et j'en passe !!!
Mais tout vient de Dieu, qui nous a offert nos talents, pas simple de faire entendre cela dans notre monde.
Trahir ou être fidèle, chacun je pense fait pencher la balance plusieurs fois dans sa vie.
Bonne journée !

Par monette 7 novembre 2019 à 14 h 41 Répondre à ce commentaire

Le texte rapportant la trahison de Judas me fait penser à une citation de R. Desnos "Un jour je te décevrai et ce jour là j'aurai besoin de toi". La trahison de Judas a attristé Jésus Jésus aurait-il déçu Juda ? Celui-ci avait-il placé trop d'ambition ou trop d'espoirs dans cet homme capable de guérir, de ressusciter les morts mais qui prêchait la mansuétude et le respect des lois ? Sommes-nous déçus quand nos prières ne rencontrent pas la réponse que nous attendons ? La nature humaine,, imparfaite, est décevante si l'on attend un comportement, une parole comme nous le souhaitons. Jésus est-il déçu par nos comportements ? De l'autre, nous avons besoin qu'il nous aime comme nous sommes et non pas comme il nous a imaginé. De Jésus, nous savons qu'il ne condamnera pas la personne aimante qui reconnaît ses erreurs. Là, nous aurons besoin de Lui, de son pardon, de sa grâce

Par mahona 7 novembre 2019 à 11 h 09 Répondre à ce commentaire

Oser solliciter de l'aide de la personne que l'on a trahie ! La citation de R. Desnos m'est allée droit au cœur : elle évoque une profondeur de relation extraordinaire pour accorder un pardon non moins extraordinaire. Notre Dieu est toujours prêt à pardonner nos trahisons. Il nous ouvre les bras. Pourquoi dès lors perdre tant de temps et d'énergie (je parle pour moi … et pour quelques-uns qui me ressemblent) à nous culpabiliser parce que nous ne sommes pas" aussi bien" que nous le souhaitons ? Alors que nous présenter avec confiance nus et dépouillés devant lui nous donne une chance de résurrection.

Merci Mahona.

Par Esperanza 7 novembre 2019 à 18 h 10

Il m'a semblé avoir entendu, mais je ne suis pas affirmative, que la trahison était universelle. la trahison est un phénomène courant. Nous avons tous été trahis un jour par un proche, un ami, ou alors, de trahir à notre tour. Judas a trahi Jésus,nous ne savons pas pourquoi, est ce seulement pour 30 pièces d'argent, ensuite pour aller se pendre.
Judas faisait partie du cercle intime de Jésus, pourtant , il remet en cause certaine psychologie de l'époque, il a douté de Jésus, (Jean 6.68, 11.16)Jésus a reproché à Judas sa critique à l’encontre de Marie, motivée par la cupidité (Jean 12.1-8),
« Alors, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit : “Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ?” (Matt 26, 14-15).
Jésus savais que Judas allait le livrer, « N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les Douze ? » (Jean 6) « Les dons et l’appel de Dieu sont irrévocables » (Romains 11, 29).
le pourquoi de la trahison de Judas restera un mystère, Jésus dit : « afin que l’Écriture s’accomplisse : Celui qui mange mon pain a levé contre moi son talon » (Psaume 41, 10 Jean 13, 18)
Judas est tombé dans la désespérance, il n'a pas crut à la Miséricorde de Dieu
Rien n'arrête ce que Dieu veut pour nous

Par Suzelle 7 novembre 2019 à 10 h 38 Répondre à ce commentaire

Chers amis,
comme pour Judas, le doute envahit parfois la pauvreté de mon esprit,
lorsque je désespère et que je me dis que la Bonne Nouvelle
n’est pas adaptée à la réalité de notre monde.
Que celui-ci a encore bien des choses à changer
avant de pouvoir accepter la réalité de la Vraie Vie.

Judas a demandé aux grands-prêtres :
« Que me donnerez-vous en échange si je vous le livre ? …
Me donnerez-vous une maison ?
Me donnerez-vous un emploi dans le Temple ?
Me donnerez-vous de quoi vivre en ce monde ? ».

Dans ses pensées, peut-être espérait-il que Jésus,
au dernier moment, descende de la croix,
pour démontrer au monde sa puissance ? (*)

En le payant de trente pièces d’argent,
les grands-prêtres lui ont fait comprendre
qu’ils ne lui devraient plus rien.

A la mort de Jésus, tout le système intérieur de Judas s’est écroulé.
Il était basé sur les valeurs du monde.

Je crois que Jésus et lui avaient beaucoup parlé ensemble.
Tout comme Jésus nous adresse son invitation,
comme à l’ensemble du monde.

Mais ni Judas, ni le monde ne sont prêts
à abandonner l’illusion de la puissance
de ce qu’ils croient tenir entre leurs mains.

Jésus, à la dernière Cène, lui dit :
« Vas ! Vas faire ce que tu penses devoir faire… ».

Et trois jours après, le Christ a montré au monde
que la Vraie Vie, aimante et pardonnante,
celle à laquelle nous sommes tous invités,
est plus grande que la mort.

Bonne journée, cher amis.

Par Paul (Belgique) 7 novembre 2019 à 8 h 48 Répondre à ce commentaire

(*)
Cette idée provient d’un excellent roman, « Judas »,
d’ un auteur israélien, Amos Oz, humaniste
et partisan d’un partage des territoires avec les Palestiniens.
Gallimard 2014

Par Paul (Belgique) 7 novembre 2019 à 9 h 01

"L'Ecriture avait prophétisé que sortirait du cercle des proches celui qui trahirait".
"Dieu livre Jésus aux mains des hommes" : deux affirmations que je ne comprends pas : tout est écrit d'avance? si vous voulez éclairer ma lanterne sœur Sandrine?
Merci d'avance.

Par Emma 6 novembre 2019 à 22 h 53 Répondre à ce commentaire

Parmi les nombreux disciples qui le suivaient, Jésus en désigna douze pour être ses plus proches, auxquels, il donna le nom d'apôtres pour partager et continuer sa mission. Ce n’est pas à la légère qu’il institua ce groupe des douze apôtres, c’est après avoir prié Dieu toute une nuit. Sans doute pour demander conseil, dans son choix ? Jésus n'en parle pas. Après cette nuit de prière, de concertation, il fait son choix. Ils n'étaient pas parfaits non plus, les uns et les autres, quand on sait comment ils se sont comportés par la suite.
Si Jésus savait que Judas allait le trahir, pourquoi l’a-t-il gardé jusqu’au bout dans le groupe ? Question, à laquelle il nous est difficile de répondre. Le choix de Dieu nous dépasse vraiment . Judas a-t-il livré son Maître que pour de l'argent ou bien y avait-il d'autres raisons, politiques, peut-être ? Jésus l'a laissé libre d'agir, comme il nous laisse à chacun, la liberté de le choisir Lui, ou de choisir l'argent.
I« Les dons et l’appel de Dieu sont irrévocables » (Romains 11, 29).
Je reviendrai sur mon commentaire.

Par Marie Jeanne 6 novembre 2019 à 18 h 01 Répondre à ce commentaire

Je reprends mon commentaire; j'ai eu une visite inattendue. Difficile de s'y remettre.

Voilà un homme qui suit pendant trois années un maître dont il fera partie des intimes, un maître au charisme, à la bonté, hors du commun et qui soudain livre ce maître à ses ennemis pour trente pièces d’argent
Quoi qu'il en soit des raisons de Judas, une chose est sûre : il était libre d'aller jusqu'au bout de ce geste ou se repentir.
Jésus, sachant qu'il allait être trahi, a quand même pris le risque de choisir Judas, laissant à chacun la liberté. Libres, nous sommes libres de choisir Dieu ou l'argent.
C'est lui qui a indiqué aux autorités juives où on pouvait facilement arrêter Jésus : la nuit, au jardin des Oliviers qu'il connaissait bien. Et c'est lui qui l'a désigné aux soldats, en l'embrassant. Pas de reproche de la part de Jésus, mais une grande tristesse, : "Mon ami, c'est par un baiser que tu trahis le Fils de l'homme".
Judas était d’abord un disciple aimé et choisi par le Seigneur à qui ce dernier lava les pieds comme aux autres. Il n'a pas compris à quel point Jésus l'aimait. Il n'a pas cru qu'il pouvait être pardonné.
Dieu ne veut pas la mort du pécheur, Il est tendre et miséricordieux, Il n'attend qu'un mot : Père pardonne-moi, car j'ai péché.

Par Marie Jeanne 6 novembre 2019 à 21 h 12

Cela me fait penser que le doute des choix , peut nous faire perdre un certain charisme
par rapport au détachement qui a fait que Judas c'est laisser convaincre croyant que .
Quand la tension monte nous voyons parfois la discorde , voir des personnes quittant
une communauté , au final on peut se retrouver tous à remettre en question tous les dons reçu , par une trahison , déception , pourtant il faut garder ce qui est des traces de
l'Esprit Saint , qui laisse que du bon , et ensuite revoir tout ce qui divise ;qui fait dire au Père par Jésus , qu'il ne veut qu'aucun de ses petits ne soit perdu , Car beau nombre ne croient plus au miracle , le miracle on le sait c'est une rencontre avec Jésus , qui par Sa Parole , édifie l'église tout entière .Y voir un signe très éloquent , afin que cette "Grâce soit reçue et surtout gardée par le moyen de la foi et de la persévérance communautaire à se respecter tous selon les charismes reçus .Comme celui qui ouvre la porte , qui semble ne rien faire , il est là présent et non absent pour tisser des liens d'amour.Le pardon prêcher à mettre aussi en pratique , pour ne dire plus jamais LA division , mais l'unité.Car il est écrit:aussi vrai que je suis vivant dit le Seigneur , tout genou fléchira devant moi et toute langue proclamera la louange de Dieu ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même. On à tous besoin d'un balaie pour sa maison pour retrouver La pièce si précieuse.

Par Fred 7 novembre 2019 à 6 h 54

Les évangiles sont discrets sur les motifs qui ont poussé Judas à livrer Jésus aux autorités. La phrase "afin que l'Ecriture s'accomplisse" reste assez énigmatique. On peut trouver des explications pour la trahison de Judas : ressentiment - appât du gain quoique la somme soit peu élevée - déception… Ce qui reste incompréhensible c'est "la livraison de Jésus par Dieu aux mains des hommes" ; Judas et Jésus sont conscients de leurs actes "Ma vie nul ne la prend….." Décision prise librement (?) ou accomplissement de l'Ecriture (?). Une décision engage celui qui la prend jusqu'à son aboutissement ; d'où la nécessité de bien évaluer , dans la mesure du possible, ce qui va en découler. Nous ne sommes pas dans les pensées de Dieu et peinons à comprendre ce qui paraît obscur de même que l'amour immense de Dieu pour l'humanité et le sacrifice consenti de son Fils. Nous sommes libres de croire en ce Dieu
aimant et miséricordieux tout en restant conscients de ce qui nous est caché.

Par mahona 6 novembre 2019 à 15 h 11 Répondre à ce commentaire

(je n'avais pas fini, j'ai fait une fausse manipulation au clavier de l'ordinateur)
Je disais donc il était dans son monde, dans sa bulle. Il a dans sa demande deux mouvement (le mouvement de prévoir de leur lui donner, et le mouvement en contrepartie, de tirer un avantage?) Judas est sec quand bien même ces mouvements existent il est toujours vil et méprisable. Cela ne lui procure aucun bonheur.
C'est un homme malheureux, sait il ce qu'aimer signifie. Il leur leur donne et ne sait pas ce que signifie don de soi. Il s'arrête à l aspect matériel non comme Jésus est une personne je dirai à l'aspect physique, Jésus n'est pas n'importe qui. C'est l'homme Dieu je ne saurai jamais définir, quelle la dimension des dons qu'il a en lui, il est déjà mystique, et divin rien qu'en employant ces deux termes on comprendra que Judas n'a rien compris et l'on pourra dire alors, père pardonne le il ne sait pas ce qu'il fait Amen

Par LYSDANSLAVALLEE 6 novembre 2019 à 11 h 14 Répondre à ce commentaire

Que voulez vous me donner si je vous le livre.?
Jésus est il monnayer ? Cela dénote de la misère qui existe chez Judas quand on le scrute, Judas est un homme misérable. Il n'a pas d'essence il n'a pas de profondeur.
L'analyse de son interrogation pousse chacun a se demander que faisait il avec Jésus ? A t il reconnu l'homme Dieu, tout au fond de lui même n'était il pas rempli d'animosité ? Ou encore il était bien présent avec Jésus mais il ne l'entendait pas, il était dans son monde dans s

Par LYSDANSLAVALLEE 6 novembre 2019 à 11 h 05 Répondre à ce commentaire

"Dieu livre Jésus aux mains des hommes..." Cette phrase me rappelle la discussion que nous avons eu cette semaine, entre participants à une réunion de Bible, à propos du rôle de Dieu dans la mort de Jésus. Pour certains, s'appuyant sur le "Que ta volonté soit faite" de Jésus au jardin des Oliviers, c'est Dieu le Père qui veut le sacrifice de son Fils pour que nous soyons sauvés.... Pour d'autres, ce sont les circonstances qui en ont décidé ainsi : Jésus sait qu'il dérange, et que l'on veut le faire disparaître ("Il est de notre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple, et qu'ainsi la nation entière ne soit pas détruite." Jn 11,50) Jésus ne se dérobe pas, il va jusqu'au bout, jusqu'à la croix : "ma vie, nul ne la prend, c'est moi qui la donne!" C'est sa décision, il ne peut faire autrement sans se renier.
Dieu, qui a créé les hommes libres, n'intervient pas dans le cours de l'Histoire. Car ce sont bien les hommes (en l'occurence Judas et le Sinhédrin) qui ont condamné Jésus à mort . Mais je pense que, comme pour tout père, le coeur de Dieu a du se déchirer et saigner devant les souffrances et la mort de Jésus !.... de même qu'il se déchire également devant les souffrances et la mort de chacun de ses enfants. Dieu est Amour (c'est notre foi) : il ne peut vouloir la mort d'aucun de ses enfants, ni celle de Jésus. C'est ce que je crois profondément....

Par Mamoune 6 novembre 2019 à 10 h 06 Répondre à ce commentaire

Pourquoi? Pourquoi Judas veut-il livrer celui qui l'a choisi, avec qui il a vécu, des mois, des années durant. Celui avec qui il a marché, il a mangé. Celui qu'il a entendu, jour après jour, qu'il a vu guérir et sauver. Celui au nom de qui lui aussi a guéri, lui aussi a œuvré. Pourquoi? Pour quelques pièces d'argent? Comme cela paraît dérisoire à côté de tout cela.
Pourquoi, le texte n'en dit rien, et cela, il me semble, est à entendre. Ce pourquoi n'appartient qu'à lui et à Dieu. Nous voudrions comprendre. Mettre du rationnel, du blâme certainement, derrière tout cela. Mais le texte nous laisse avec nos questions. Sait-on jamais vraiment ce qui pousse un homme à agir? Qui, sinon Dieu, peut véritablement savoir son cœur?
Judas, Ioudas, en grec, un nom traduit en français de différentes manières, mais c'est bien le même mot qui désigne, entre autres, Juda, la tribu dont est issu Jésus, et ce Jude dont Matthieu, en Mt 13, 55, nous dit qu'il est un des "frères" de Jésus. Une parenté de nom qui donne à penser. Peut-être nous dit-elle que, même en cette heure tragique où Judas trahit, renie, Dieu, lui, lui reste présent, offert. "Tu aimes en effet tout ce qui existe, tu n’as de répulsion envers aucune de tes œuvres [...]" dit le livre de la Sagesse (Sg 11, 24). Judas, toujours, enfant de Dieu.
Merci Sr Sandrine!

Par Audrey 6 novembre 2019 à 8 h 49 Répondre à ce commentaire

Très beau commentaire, Audrey, merci. Je me suis souvent posé la question fondamentale du «  pourquoi? » à propos de Judas, Pourquoi cet apparent retournement que Jésus avait prophétisé ? La réponse est dans le coeur de Dieu. C’est réconfortant à entendre.

Par Chantal K.-B. 6 novembre 2019 à 9 h 16

Oui Audrey , très symbolique , ce qui est livré , est celui qui livre ..surtout quand cela vient
de la "famille" , on peut alors comprendre , que c'est dans ses meurtrissures que nous trouvons la guérison ...le don de prophétie , reste d'une simplicité qui nous laisse comprendre le pardon qui anticipe la miséricorde .Tout est accomplit par Jésus pour la multitude de l'humanité .Alors on ne juge plus , on constate...

Par Fred 6 novembre 2019 à 17 h 40

Ah cette histoire de judas a fait couler beaucoup d'encre, entre ceux qui croyaient a la prédestination et ceux qui croyaient au libre arbitre. On dit qu'une chaine n'est jamais plus forte que le plus faible de ces maillons. Mais il y a toujours un maillon faible. Judas est le trésorier du groupe, donc on peut supposer qu'il est plus porté vers le matériel que vers le spirituel.
Ses motivations a trahir restent quand même mystérieuses. Je pense pour ma part qu'ayant senti le vent tourner, il a voulu se mettre du côté du manche, se désolidariser du côté des perdants. Autrement dit, il était opportuniste, adorateur des puissants, sans réelle conviction soutenante. Pendant l'occupation, il aurait pu etre collaborateur, uniquement soucieux de son intérêt personnel, mais assez malin pour retourner sa veste au bon moment.. Je pense a l'épicier du film "au bon beurre".
Mais en fait, non, puisqu'il a été touche par le remords de ce qu'il avait fait, dépassé par les conséquences. Peut être voulait il juste mettre Jésus a l'épreuve, tester son pouvoir réel ? Ainsi, on retombe sur la deuxième tentation : ", tu ne mettras pas ton Seigneur a l'épreuve", oubliant de ce fait la loi de cause a effet. Eh oui, dans la réalité, les conséquences ne sont pas réversibles, même si elles peuvent être surmontées par une résurrection.

Par Antoinette 6 novembre 2019 à 8 h 44 Répondre à ce commentaire

PS : il n'y a pas de garantie sur la voie spirituelle, et il faut beaucoup de foi, une forte détermination, pour y rester, même quand les choses tournent mal. C'est bien ce que Jésus a fait, et bien d'autres après lui. Autrefois, on appelait ça : " prioriser le salut de son âme, plutôt que de chercher a sauver sa vie." Parce que sinon, on n'est plus vraiment vivant. Mais il y a toujours le pardon pour nous sauver du désespoir.

Par Antoinette 6 novembre 2019 à 9 h 14

C'est toute la problématique de Judas Iscariote que vous nous donnez là, ma sœur, Était il obligé de livrer Jésus? Oui, "Dieu a laissé l'homme à son propre conseil". Et il nous arrive souvent de ne pas prendre les bonnes décisions. Écoutons bien attentivement la voix de notre conscience et soyons vigilants avant de passer à l'action.

Par Odile Grellier 6 novembre 2019 à 7 h 43 Répondre à ce commentaire

Tant de témoignages qui par la foi ont été bafoués , comme Jésus vivre cette passion
c'est partir vers des choix qui soit font de ceux qui sont vrais , des menteurs , alors que!
Comme le pire des églises , qui font que par et pour l'image , se mettent dans le péché
pour étouffer ce qui dérange , ne cherchant que la perfection des sans fautes , or nous le savons , seul Dieu est parfait , Jésus aura une couronne d'épines , celle-ci même qui sera portée par tant de non dit. Silence du pouvoir , qui fait taire des communautés , éloignant l'Esprit de vérité , et créant des idoles mercenaires qui tue l'Esprit en se rendant gloire à eux-mêmes et non à Dieu.
Ainsi chacun de nous est responsable de l'église , par la foi , c'est notre "maison " qui nous rassemble , or ce qui divise ne vient pas de Dieu ; si l'on fait le contraire de ce que l'on représente , que ce soit famille , social , spirituel , il faut grandir dans la foi et
s'aligner aux décisions qui sont justes. Car étant La Maison que Dieu , construit , alors
ceux qui détruisent , sont ses soldats qui ont torturés Jésus .
Le langage de la croix , est folie , mourir d'amour , c'est se mettre dans les bras du Père et la miséricorde de Dieu , c'est aussi dire :Père pardonne-leurs car ils ne savent pas ce qu'ils font ...Et ceux qui restent , s'en vont dispersés , perdu par leurs propres fautes .
Qui condamne ? Qui pardonne ? La vérité vous rendra libre...afin que l'homme agisse selon sa propre responsabilité envers Dieu.

Par Fred 6 novembre 2019 à 7 h 28 Répondre à ce commentaire

En fait Judas n'a fait que remettre Jésus dans les mains de son Père, certes par l'intermédiaire de celles des hommes et de façon peut-être bien pas très "glorieuse",, mais dans les mains de son Père. C'est ainsi que Jésus le comprend et l'explicite sur la croix. Mais Judas n'a jamais pu l'envisager comme cela...
Et quand on est un agitateur public comme Jesus, il n'est pas besoin d'être devin ou divin pour se douter que ça a de grandes chances de "mal" finir. De la a reconnaître celui qui va lâcher le morceau, c'est plus compliqué. Beaucoup ont la tête de l'emploi, mais qui va le faire?

Par Sergio 6 novembre 2019 à 7 h 20 Répondre à ce commentaire
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