Évangile selon saint Matthieu chapitre 26, versets 17-19

Préparation du repas pascal

17 Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? »
18 Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” »
19 Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.

Évangile selon saint Matthieu chapitre 26, versets 17-19

À table

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À la veille de sa mort, Jésus tient, comme tout Juif de l’époque, à célébrer la Pâque avec ses disciples. La fête de la Pâque était à la fois la célébration de la fertilité au printemps et le mémorial de la libération de l’esclavage des Hébreux et du passage de la mer Rouge.
Les Évangiles synoptiques font du dernier repas de Jésus un repas pascal, le séder. À table, les Juifs bénissent Dieu pour ses actions extraordinaires en rappelant tous les actes merveilleux de Dieu. Jésus précise qu’il veut célébrer la Pâque, c’est-à-dire non seulement la manger, mais la vivre. Ce geste préfigure l’Église rassemblée pour l’Eucharistie.
Elle est l’acte communautaire par excellence, dans lequel nous faisons mémoire des actions merveilleuses de Dieu dans nos vies et dans lequel Dieu se donne. De la première Pâque des origines rapportée dans le livre de l’Exode*, on retient que chacun est appelé, en accomplissant le rite pascal, à participer librement au salut. La fête communautaire célébrée dans ce passage est bien celle du passage de la mort à la vie. Jésus offre la libération à ceux qui partageront le repas avec lui.
Ce récit préfigure donc le banquet céleste, lieu de communion, de rencontre, de l’expérience de l’altérité que nous pouvons vivre à chaque Eucharistie.


*Livre de l’Exode ch 12, v 21-24

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21 commentaires

L'Eucharistie est vécue avec Jésus à plusieurs reprises. Quelle grandeur dans la communion eucharistique et la communion des cœurs. C'est la plus sublime expérience de vie. Partageons ce mystère à temps et à contre-temps Merci à vous d'envoyer de par le monde cette réalité qui, comme vous le dites, préfigure le banquet céleste et nous dès maintenant de le saisir

Par cécile breton 16 novembre 2019 à 2 h 51 Répondre à ce commentaire

Malheureusement il y encore trop de personnes qui font "leur" pâque
c'est à dire sans souci des autres !!!
Seigneur faites que nous soyons tous respectueux de cette Pâque que tu as célébrée et qui se perpétue ee nos jours !!!
MERCI Seigneur !!

Par Cl@udio 10 novembre 2019 à 18 h 35 Répondre à ce commentaire

Je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Vous pouvez expliquer un peu plus? Merci.

Par Lucie 10 novembre 2019 à 21 h 02

Seigneur Jésus,

les deux marcheurs découragés sur le chemin d'Emmaüs,
après que Tu leur ait expliqué les Ecritures
T'ont enfin reconnu lorsque Tu leur as partagé le pain.
Apprends -nous à faire de même entre nous.

Bonne journée à tous.

Par Paul (Belgique) 10 novembre 2019 à 11 h 30 Répondre à ce commentaire

Chers amis,
N'ayez pas peur de laisser ou faire tomber des miettes, elles ne seront pas perdues, tout au moins pas pour tout le monde, donc pas perdues!

Par Calimero 10 novembre 2019 à 8 h 09 Répondre à ce commentaire

Un tel Sacrement
Vénérons-le donc, courbés,
Et que l'ancien modèle
S'incline devant le nouveau rite.
Que la foi procure un supplément
À la défaillance des sens.
Que Celui qui engendre et Celui qui est engendré
reçoivent louange et chants joyeux,
Salut, honneur, et puissance également,
Ainsi que la bénédiction.
Que Celui qui procède de l'un et l'autre
reçoive pareil éloge.
Amen.
Merci soeur Sandrine , un extrait composée par St Tomas d'Aquin pour adorer et dire
Dieu soit béni! béni soit son saint Nom! béni soit Jésus Christ ,vrai Dieu et vrai homme!
Béni soit le nom de Jésus !Béni soit son très saint coeur!
Béni soit Jésus dans le très Saint Sacrement de l'autel ! Béni soit l'Esprit créateur!
Béni soit l'auguste Mère de Dieu , la très sainte vierge Marie!
Béni soit sa sainte immaculée Conception!
Béni soit sa glorieuse Assomption ! Béni soit le Nom de Marie vierge et Mère!
Béni soit Saint Joseph , son époux très chaste, Béni soit Dieu dans ses Anges et dans ses Saints .
Cher amis , c'est à tout moment qu'il faut bénir "le repas " que Dieu nous donne.

Par Fred 10 novembre 2019 à 6 h 47 Répondre à ce commentaire

A table.
Quand on passe à table le banquet céleste fait parfois grincer quelques dents et l'eucharistie a fini par trop faire grincer les miennes. C'est devenu trop difficile à supporter...... ça vient probablement de quelques raisons mal digérés...
Du coup je suis passée sous la table et je mange les miettes. Il paraît que j'ai maigri mais mon psychisme se porte mieux.

Par & 9 novembre 2019 à 6 h 32 Répondre à ce commentaire

raisons, raisins,... finalement ça ne change pas grand chose pour la compréhension...

Par & 9 novembre 2019 à 8 h 30

Merci de permettre une vision accessible de la Parole de Dieu. pour le peuple.
Croire en la richesse de l'Amour et de l'espérance, quelle belle route à parcourir.
Je suis heureuse de partager ce voyage spirituel avec d'autres personnes.

La vie sera créatrice des espoirs révélés en Celui qui est toujours avec nous.
Un Dieu vivant et ouvert à ce que nous pouvons, ensemble, dire, faire et répondre à son appel .

Par Hélène Lamy 9 novembre 2019 à 3 h 20 Répondre à ce commentaire

Le Seigneur Jésus nous a tellement aimés, qu'Il n'a pas voulu nous laisser "orphelins" Il nous a laissé le mémorial de la Pâque que nous célébrons à chaque Eucharistie, où Il est réellement présent. La messe de ce matin, à la Résidence, a été comme toujours, un moment émouvant pour ces personnes âgées qui ne peuvent plus se déplacer. Elles étaient heureuses d'avoir de la visite et de pouvoir communier. Un beau moment de prières, de partage du Pain et du baiser de paix, échangé.
Jésus est toujours présent, là où on l'invite, chez Untel, chez toi, chez moi. Il attend, qu'on l'appelle, mendiant d'amour, Il nous attend malgré toutes nos imperfections, nos trahisons... Il nous dit : "Aime-moi, tel que tu es", n'attends pas d'être parfait.
Acceptons de nous laisser regarder par Dieu et vivons l'instant présent, ne nous apitoyons pas sur le passé, ne pensons pas à demain, mais c'est tout de suite
qu'il faut répondre à son amour. Merci cher Paul pour votre commentaire.
C'est beau ce que vous dites : "Je partagerai avec vous ce repas, là où je suis".
Comme toujours, vous avez les mots qui touchent. Merci !
Maranatha, viens Seigneur Jésus !
Bonne soirée à tous, je me sauve !
Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 8 novembre 2019 à 19 h 36 Répondre à ce commentaire

Toi qui m'aimes comme je suis
Auteur : Michel Hubaut, franciscain

Seigneur, réconcilie-moi avec moi-même.
Comment pourrais-je rencontrer et aimer les autres
Si je ne me rencontre et ne m'aime plus.

Seigneur, Toi qui m'aimes tel que je suis
Et non tel que je me rêve,
Aide-moi à accepter ma condition d'homme
Limité mais appelé à se dépasser.

Apprends-moi à vivre
avec mes ombres et mes lumières,
mes douceurs et mes colères,
mes rires et mes larmes,
mon passé et mon présent.

Donne-moi de m'accueillir comme Tu m'accueilles,
de m'aimer comme Tu m'aimes.
Délivre-moi de la perfection que Tu veux me donner,
ouvre-moi à la sainteté que Tu veux m'accorder.

Epargne-moi le remords de Judas
rentrant en lui-même pour n'en plus sortir,
épouvanté et désespéré par son péché.

Accorde-moi le repentir de Pierre,
rencontrant le silence de ton regard
plein de tendresse et de pitié.

Et si je dois pleurer,
que ce ne soit pas sur moi-même
mais sur ton Amour offensé.

Seigneur, Tu connais le désespoir qui ronge mon coeur.
Le dégoût de moi-même,
je le projette sans cesse sur les autres !
Que ta tendresse me fasse exister à mes propres yeux !
Je voudrais tellement déverrouiller la porte de ma prison
dont je serre moi-même la clef !

Donne-moi le courage de sortir de moi-même.
Dis-moi que tout est possible à celui qui croit.
Dis-moi si je peux encore guérir
dans la lumière de ton regard et de ta Parole.

Par partage 8 novembre 2019 à 18 h 26 Répondre à ce commentaire

Merci, Sœur Sandrine, merci Audrey,
et Kat, et Marie-Jeanne,..
sans machisme, j’ai eu la vision de femmes attentives,
un peu Marthe, un peu Marie,
préoccupées par ce repas qui nourrira le monde,
et qui nous donnera la paix, l’amour et les forces
dont nous avons ensemble tant besoin.

« Jésus offre la libération à ceux qui partageront le repas avec lui ».
dites-vous Sœur Sandrine. Merci.

« Où es-Tu, Jésus ? Et où partagerons-nous ce repas avec Toi…
Où trouverons-nous cette force et cette paix ? »

Permettez-moi, chers frères et sœurs,
de vous partager humblement ce que je crois qu’Il me dit :

« Je partagerai avec vous ce repas là où Je suis.
Pas seulement dans la nef de l’église où vous serez réunis en mon Nom.
Je suis également là, entre vous et chacun de vos frères et sœurs,
en commençant par le plus proche,
jusqu’au premier que vous rencontrerez,
parfois même par hasard.

Chaque fois que vous lui aurez partagé votre Paix,
et, parfois, ce que vous pouviez lui donner de votre pain,
chaque fois que vous lui aurez pardonné le mal qu’il vous a fait,
chaque fois qu’il vous aura pardonné le mal que vous lui avez fait,
Je suis là, présent, heureux de vous servir le repas
auquel mon Père vous invite tous ».

Bonne journée, chers amis !

Par Paul (Belgique) 8 novembre 2019 à 15 h 44 Répondre à ce commentaire

Oui Paul, Jesus est avec nous à tous moments, c'est à nous d'en être conscient, souvent dans ma vie, je suis comme Marthe... mais Jésus aimait Marthe ainsi, il espérait seulement qu'elle prenne un peu plus de temps pour un échange, un tête à tête..., une bonne reflexion/méditation pour moi. Merci Paul pour ce complément de commentaire d'Audrey et Sandrine, amicalement, kat

Par Kat 8 novembre 2019 à 20 h 03

Pâque...passage... Lors de la 1ère Pâque, le peuple hébreu, sous la conduite de Moïse, va s'enfuir d'Egypte en traversant la mer Rouge, passant ainsi de l'esclavage à la liberté. Chaque Pâque juive est un rappel de ce passage, pendant lequel le peuple fait mémoire et célèbre le Seigneur Dieu qui les a rendus libres.
Jésus, de culture juive, veut célébrer ce repas pascal, cette Pâque, avec ses amis avant son arrestation. Mais il donnera à ce repas une dimension nouvelle: il nous fait un cadeau extraordinaire: celui de sa présence dans le pain eucharistique. Ainsi, à chaque Eucharistie, nous revivons le mémorial de la Passion et de la Résurrection du Christ, et nous communions au pain de sa présence.

Par Mamoune 8 novembre 2019 à 15 h 32 Répondre à ce commentaire

Très belle méditation ,merci Sr Sandrine !
Bon week-end !
Claire .

Par Claire. 8 novembre 2019 à 14 h 03 Répondre à ce commentaire

"A Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux" (Mt 26, 6), c'est là que Jésus a mangé il y a peu. "Une femme s'approcha" (v.7), alors qu'il était là, l'oignit de parfum, eut pour lui les gestes dont il avait besoin. Un lieu précis, répertorié, et une femme sans nom. "Allez à la ville, chez un tel [...]" (v.18), dit ici Jésus à ses disciples. Ville, homme, sans nom. Non qu'ils n'en aient pas, ou qu'ils ne soient connus, mais le texte ne les donne pas, et cela, comme le silence sur les motivations de Judas, juste auparavant, donne à penser, il me semble.
Cette femme sans nom, cet homme chez qui la Pâque doit se préparer, c'est elle, c'est lui, mais c'est peut-être bien chacun qui est concerné là, aussi. Ce repas, et tout ce qui s'ouvre avec ce repas, c'est chacun, s'il le veut, qui y est associé; c'est chacun, s'il le veut, qui doit s'y préparer.
Et les paroles de Jésus de prendre une toute autre dimension : "Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples" (v.18). Proche dans l'espace et dans le temps ; c'est toujours, en tout temps, qu'en nous se prépare le repas de la Pâque. Ce repas qui nous dit que Dieu veut que nous vivions. Que nous soyons prêts, éveillés, toujours en chemin, comme les Hébreux mangeant la Pâque reins ceints, souliers aux pieds, bâton en main (Ex 12, 11). C'est "chez toi", chez moi, chez nous, que cela va se passer. Que cela se passe, ici, maintenant.
Merci Sr Sandrine! Et belle journée à tous!

Par Audrey 8 novembre 2019 à 9 h 10 Répondre à ce commentaire

Bonjour chère Audrey, merci infiniment pour ce merveilleux commentaire.
Quelle profondeur, quelle sensibilité. Tu nous fais découvrir une autre dimension de ce dernier repas avant le "Passage" de ce monde à son Père.
"Untel, sans nom", une femme idem. C'est chacun de nous, s'il veut bien le recevoir, lui ouvrir tout grand la porte de son coeur. Voilà ce que tu nous fait découvrir. Merci !
Tu as ensoleillé ma journée, chargée. Ce matin, messe à la Résidence des personnes âgées, ce soir, préparation liturgique du 17 Novembre.
Je me demandais comment j'allais m'en sortir. Ton commentaire et la merveilleuse méditation de soeur Sandrine, que je remercie aussi, m'aident à faire face dans la joie à cette belle journée. Tout à l'heure en recevant le Pain Eucharistique, je m'unirai à vous toutes, tous. Belle journée à tous !
Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 8 novembre 2019 à 9 h 56

Coucou Audrey, ...sans nom, une femme, une ville, silence de Judas...oui tout cela est chacun de nous. Tout cela se passe MAINTENANT chez nous, merci pour ce magnifique commentaire qui complète si bien celui de soeur Sandrine, quelle profonde réflexion avant l'Eucharistie, en pensée et prière avec toi, belle journée ensoleillée pour tous, kat

Par Kat 8 novembre 2019 à 11 h 15

Que dire après toi, chère Audrey, voilà, c'est si , si, .....tout, je sèche !!! :-)
Il va me falloir creuser pour rajouter quelques mots !
Merci aussi à soeur Sandrine, oui, cela préfigure le banquet céleste que nous pouvons vivre à chaque Eucharistie.

Par monette 8 novembre 2019 à 15 h 31

Un grand merci à vous toutes! Avec de chaleureuses pensées en ce froid matin.

Par Audrey 9 novembre 2019 à 9 h 12

Bonjour Audrey,
Eh, c'est sûr, l'homme grelotte parfois un peu sous la fraîcheur matinale, ou pas, qu'elle soit printanière, automnale ou hivernale, (l'été c'est plus rare), mais la nature en a besoin.
C'est un peu comme l'Évangile de ce jour: que Jésus fasse le ménage ça ne plaît pas à tout le monde, il y a deux mille ans comme aujourd'hui, mais la maison de son Père en a besoin.
Tout est dans l'art de savoir être à sa place.... poussière retournant à la poussière...

Par Pitchôune 9 novembre 2019 à 9 h 51
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