01 À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? »
02 Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux,
03 et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
04 Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
05 Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi.
02 Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux,
03 et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
04 Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
05 Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi.
Chers vous tous, je reviens de la messe, je vous ai tous portés dans ma prière, tout particulièrement toi Suzelle qui a de si lourds problèmes de santé et maintenant, tu supportes avec courage ceux de ta fille. Que les Seigneur te soutienne dans l'épreuve que tu traverses. A toi aussi chère et courageuse petite soeur Audrey. Je ne vous citerai pas tous, mais vous savez que je vous n'oublie personne.
Mahona, merci à toi de me bouger, c'est vrai, ce n'est pas dans mon tempérament de me laisser aller, mais vraiment ces temps-ci, j'ai beaucoup de mal à surmonter ma fatigue et à maîtriser mon vieux coeur qui s'emballe.
Aujourd'hui, la messe était préparée et animée par mon équipe, je suis tellement essoufflée que j'appréhendais de faire la première lecture. Difficile de demander à quelqu'un de lire à la dernière minute... Mais tout s'est bien passé, merci,
Seigneur, merci à vous tous pour vos prières.
Bien fraternellement
Marie Jeanne
s
Merci Marie-Jeanne pour tous vos mercis, vos encouragements et vos prières!
Nous avons tellement besoin de la prière des frères et soeurs.
Je vous porterai aussi dans la mienne!
Que le Seigneur vous apporte sa Paix et son réconfort.
Qu'il vous bénisse ainsi que tous les priants et la terre entière.
Bien fraternellement,
Chantal
En revenir au cœur à cœur. (En pensant à certains commentaires).
Si ton cœur se promène ou qu'il souffre,
ramène-le avec délicatesse à sa place
et mène-le avec douceur dans la
présence du Seigneur.
Et même si tu n'as rien fait d'autre
dans toute ta vie
que de ramener ton cœur
et de le mettre à nouveau
dans la présence de notre Dieu,
bien qu'il s'échappe chaque fois de nouveau
après que tu l'aies recherché,
alors tu auras accompli ta vie.
St François de Sales, "le sourire du christianisme" expression entendue ds une émission KTO : "la Foi prise au mot".
Marie Jeanne : mes excuses pour cet envoi involontaire. Je disais : je veux bien croire que ce n'est qu'un mauvais passage comme cela nous arrive à tous/toutes et que, très vite, votre nature optimiste, chaleureuse chassera cette lassitude. C'est la grâce que je vous souhaite ; vos commentaires m'ont tellement souvent apporté ce petit coup de pouce qui permet de relever la tête. Bien fraternellement.
"La foi paisible d'un coeur d'enfant"
Cet expression m'invite a regarder en profondeur. Regarder en profondeur demande laisser de coté nos avant-pensées chargées de nostalgie, de points de vue injustes et légères parce que nous ne prenons pas le temps de prier les situations de notre vie pour discerner vraiment ce qui convient.. L'enfant vit le présent, nous les adultes sommes plongés sur le passé et le futur. Le présent devient de moins en moins important dans notre vie. Le présent nous aide, si nous le comprenons bien, a vivre l'aujourd’hui de Dieu et au fond c'est etre un vrai enfant de Dieu,
La joie (et non la foi) paisible d'un coeur d'enfant, ça se perd en grandissant, quand on découvre la vie qui est loin d'être un chemin de roses. Et pour la retrouver, c'st tout un boulot ! C'est la seconde naissance dont parle Jésus.
Votre méditation, frère Grégoire, m'interpelle dans mon'état de faiblesse et de dépendance actuels. Seule, je sais qu'il m'est impossible de m'en sortir.
Je fais appel au Seigneur pour ne pas tomber dans la morosité ou me replier sur moi-même. Mais me laisser prendre par la main comme le chante si joliment Yves Duteil :
Prendre un enfant par la main
Pour l'emmener vers demain,
Pour lui donner la confiance en son pas,
Prendre un enfant pour un roi.
Seigneur Jésus,
Aujourd'hui je viens à toi dans un but précis.
je voudrais m’apaiser en ta Présence
et laisser mon cœur répondre à ton amour.
Seigneur, tu m'as donné la vie et le don de la liberté.
Par ton amour j'existe dans ce monde.
Qu'à mon tour, je sache toujours respecter
le droit à la vie des autres.
Merci à vous tous frères et soeurs pour vos commentaires qui me stimulent et m'encouragent à continuer la route sous la grande bienveillance de Jésus, cet Enfant qui est venu faire de nous, des frères et des enfants de Dieu.
Vous, Marie Jeanne, à l'esprit si pétillant être touchée par la morosité , Je veux bien croire que ce n'est qu'un p
PS 2 : sauf s'il a été abusé, un enfant sait reconnaître le véritable amour, celui qui veut le faire grandir tout en respectant ses besoins d'enfant (cf le gamin qui saute au cou de Pierre Richard, à la fin du film "le jouet" de Francis Weber)., bref, le considère comme une personne .
C'est pourquoi Jésus, dans la suite du passage, condamne sévèrement ceux qui sont cause d'achoppement dans cette construction identitaire.
PS : je pense aussi à cette parole d'un psaume : "même si une mère pouvait oublier son enfant, moi, je ne t'oublierai pas". Certaines personnes, à cause de leur souffrance, peuvent renier Dieu. Mais Dieu ne peut pas nous renier, puisque nous sommes ses enfants.
Je n'ai pas d'enfants, mais je m'occupe parfois de ceux de ma nièce, et ils m'enseignent beaucoup, par exemple, le bon usage de la liberté. A Noël dernier, la fille de 4 ans, très indépendante, s'est plantée au milieu de la route, rien que pour s'affirmer contre moi. N'est ce pas ce que j'ai fait moi aussi bien souvent, même bien plus âgée ? J'ai compris que la liberté était un besoin vital, et comme tell, était à éduquer pour servir la vie.
C'est vrai, c'est un évangile paradoxal (comme beaucoup d'autres). Jésus dit par ailleurs "les prostituées et les publicains vous précèderont dans le Royaume", et là, il est encore plus catégorique : "si vous ne devenez pas comme les enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux". Tous ceux qui sont méprisés, comptés pour rien, sont les plus grands aux yeux de Dieu. Pourquoi ? A cause de leur humilité : conscients de leur indignité, ils ne peuvent pas compter sur la reconnaissance sociale, ils ne peuvent que crier vers Dieu.
L'enfant aussi (étymologie : "celui qui ne parle pas"), est conscient de sa faiblesse, de sa dépendance. C'est pourquoi il doit pouvoir compter sur ses parents .pour ne pas vivre dans la peur .Je suis d'accord avec Paul : l'enfance devrait être pour tous le moment et le lieu d'une première expérience de la confiance : en l'autre (éducation bienveillante) et en moi ( acceptation inconditionnelle de l'être). Cette relation filiale est celle que nous pouvons avoir avec Dieu, même adulte. Nous avons été "engendrés, non pas crées". .Le bébé est une personne en devenir, grâce aux autres et à Dieu.
Quand malheureusement un enfant n'a pas pu faire cette expérience fondamentale de confiance auprès de ses parents, il est très rare qu'il n'ait pu tout de même trouver des soutiens auprès d'autres personnes (cf Boris Cyrulnik). Peut-être est ce ceux-là, éprouvés très jeunes, qui sont le plus à même de secourir des enfants ou ex-enfants en détresse..
J avais du mal a entrer dans le textes-du-jour. Avec le temps on perd en authenticite en coeur d enfant. Nous perdu du vrai stigmate de nos epreuves. Quand je vais a Jesus pour savoir ce qu il faut faire pour entrer dans le royaume de Dieu je me rends compte qu il y a du travail a faire Non seulement Jesus qui est parole parle mais il est reel en faisant approcher un enfant j ai un tableaux chez moi qui montre l image de quelques enfants se penchant nt sur les jambes de Jesus ils sont 5 et un 6eme approche avec elan accompagne de sa mère. Des images d innocents pompee de spontaneite. Il se colle a lui ils sont en symbiose. Ils sont bien des petites tête se posant sur la poitrine de Jésus de petites tête se posant sur les grenoux, des petites mains (des menottes se joignant symbole de piete tantot des petites tetes s elevant vers lui tantot de petites tetes posees sur le genous. Seigneur apprend nous a etre enfant pesant ma tete sur genoux symbole d innocence de securite d abandon.
Dépendance ......je le suis et je n' m pas ....Mes faiblesses , je ne les apprécie pas non plus ......INTELLECTUELLEMENT , éloge de la faiblesse de Jolien me touche bcp .........in co hé rence. . Cette méditation me rejoint ds cette journée où les faiblesses d un compagnon me fatiguent ........Ça pèse. ...........
Si je regarde les comportements de ma fille : elle est dépendante de mon oui ou de mon non. Les émotions qui vont venir l'envahir à ces moments seront très diverses : révoltes, euphorie, injustices, joie, rancœur, pardon, amertume, danse, soulagement, libération, etc... et elle vit cela en toute simplicité, sans barrière.
Nous avons appris en grandissant à faire taire toutes ces émotions, à les maîtriser avec l'aide de nos parents. Mais ces émotions existent toujours enfouies mais bien réelles.
Ce que je comprends aujourd'hui, grâce à vous, c'est de ne plus enfouir mes émotions mais de les dire au bon Dieu qui m'aidera à nettoyer tout cela quand il veut comme il veut.
Le tombeau est désormais vide. Merci Seigneur de nous guérir de nos émotions, de la fausse indépendance, pour faire de nous, jour après tes enfants bien aimés, de te reconnaître comme Notre Père.
Merci, Niki, pour votre partage ancré dans votre vie.
Je l'ai lu avec beaucoup de joie.
Je crois modestement que le Fils,
lorsque nous l'accueillons avec notre cœur,
nous donnera toujours la réponse dont nous avons besoin.
Il nous l'a dit. (Jean 15, 26)
Bonne nuit.
A tous les deux un grand merci, kat
Niki, il est vrai que nos parents nous ont éduqué de façon à modérer nos émotions.
Certes, cela est normal pour un adulte de modérer une grande colère, une révolte, etc.…
Mais, sachons aussi dans le discernement, monter certaines émotions, comme la joie, je pense au passage de la Bible, dans lequel David laisse éclater sa joie et se met à danser.
Savoir remercier sans pudeur, expliquer peut-être nos déceptions, à nos proches ou autres, sinon comment faire évoluer des situations qui, parfois nous gâchent notre existence quand nous leurs donnons trop grande importance.
Mais comme vous le dites si bien, confions les à Dieu bien sûr. Parfois en voulant bien faire, nous déstabilisons notre prochain en gardant tout enfoui en nous, cela peut faire croire, à tort, que nous n'avons pas de sentiments.
Bien fraternellement
monette
"Un enfant une promesse" une grande faiblesse. Quand l'enfant n'est pas désiré, non un enfant n'est pas un objet de satisfaction, Mathieu et Marc relatent bien la scène où Jésus dit " " Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas. » car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. »
" La foi sans doute déplace les montagnes", ce n'est pas magique sans la confiance en Dieu, Seigneur que veux-tu que je fasse pour Toi, dois-je me hisser au sommet de cette montagne. Pourquoi tant d'obstacles, est ce ta volonté. Céline ma fille, ton enfant, a rechuté, les chirurgiens ne savent pas, alors ils ont pris la décision d'une intervention, dans les jours qui viennent, j'avoue ma peur, je suis brisée, quoiqu'il arrive ce sera la volonté de Dieu, j'ai confiance.
De tout cœur avec vous Suzelle dans ces moments si difficiles que vous vivez. On voudrait pouvoir "déplacer les montagnes" pour un enfant souffrant. Que la foi en la miséricorde de Dieu vous accompagne et vous rende forte chaque jour à venir. En union de prière avec vous.
De tout coeur et en prière avec vous Suzelle, kat
Suzelle,
Je suis en union de prière avec vous et votre fille, gardez confiance.
Fraternellement, monette
Chère Suzelle,
Avec vous dans la prière et l'espérance. Vous êtes dans sa main
Cher frère Grégoire, chers amis,
pourquoi appeler faiblesse
ce qui ouvre la porte à notre plus grande richesse ?
Oui, l’enfance est le temps de l’apprentissage de la vie,
mais elle aussi un moment privilégié pour apprendre l’amour.
L’amour n’est pas que la joie et la gentillesse.
Il est l’espace où se vivent parfois des émotions très violentes.
Nous apprenons, dans notre enfance,
qu’au cœur de nos tristesses se trouve notre soif d’amour.
Nous apprenons également que dans l’agitation de nos colères,
se trouve notre besoin d’être reconnu.
Et que nos peurs sont alors nourries par celle de l’abandon.
Si je reçois, dans mon enfance,
des réponses aimantes à ces trois besoins vitaux,
je ne passerai pas ma vie à demander des comptes à la société,
parce que j’aurai moins peur de ce qui se passe dans mon cœur.
Notre cœur, là où Tu nous rejoins.
Seigneur Jésus, Tu as appelé près de Toi les enfants.
C’est ainsi que Tu nous as demandé de venir à Toi,
pour qu’ensemble nous nous partagions
tout ce que je vivons d’heureux et de pénible.
Et que pour le reste, nous recevions chacun
de Toi la guérison de Ton pardon.
Mon Dieu, je te rends grâce pour les enfants
qui ont reçu un message clair et sécurisant.
Je te prie aussi pour les enfants blessés,
qui essayeront sans doute plus tard
d’étancher leurs soifs dans de l’eau sale,
et blesseront sans doute ensuite leur prochain.
Bonne fin de semaine, fraternellement, chers amis.
Que de beaux commentaires. Pour moi un enfant c’est un don de Dieu! Mais qu’elle fragilité dans ce petit être, Tous ne sont pas égaux, loin de là , malgré la fraîcheur qu’ils aspirent quand ils sont petits.Il ne faut pas les posséder...l’éducation est primordiale, on a vite fait de les écraser quelquefois et c’est irrémédiable pour la suite! Confions les au Seigneur en leur donnant comme Jesus la place qu’ils méritent !
Oui, l'enfant est une promesse, dans sa faiblesse, sa fragilité. Ne sommes-nous pas tous des enfants, qui cherchons à grandir sous le regard de Tendresse et d'Affection du Christ? La joie paisible du cœur survient lorsque nous consentons à la confiance, ce qui n'est pas toujours facile! Merci Frère Grégoire de nous guider sur ce chemin.
L'enfant, à l'époque de Jésus, c'est celui qui ne compte pas, ce même évangile le dit assez: cinq mille hommes ont mangé de ces pains multipliés en Mt14,21, quatre mille en Mt15,38, cela "sans compter les femmes et les enfants" dit à chaque fois le verset. Or, cet enfant qui ne compte pas, c'est comme l'un d'eux que Jésus est venu.
Si l'on suit le chemin de ce mot 'enfant' en Matthieu, on s'aperçoit qu'avant ces deux mentions de Mt 14 et 15, le mot ne s'applique qu'à un enfant en particulier: Jésus en Mt 2. Cet enfant que les mages pourtant sont venus adorer, les mages qui "se réjouirent d’une très grande joie" en voyant où l'étoile les a menés (Mt2,10), cet enfant que l'ange dit à Joseph de prendre, d'emmener en Egypte puis de l'en ramener. Quand Hérode envoie massacrer les enfants de Bethléem, écrase les petits sans ciller, il compte cet enfant aux yeux de ceux qui savent voir, aux yeux de Dieu.
Ainsi en est-il des 'petits' sous nos yeux, ceux que l'on compte pour rien, ceux sur qui certains pensent pouvoir marcher en toute impunité. Ainsi en est-il des petits que nous sommes quand parfois nous pensons ne pas compter. Etre comme cet enfant, c'est savoir que nous comptons aux yeux qui savent voir, aux yeux de Dieu, comme compte son Fils bien-aimé. Se faire 'humble' comme lui (v4), c'est encore être comme Jésus qui nous demande de prendre sur nous son joug, lui qui est "doux et humble de cœur" (Mt11,29).De marcher à son pas et creuser avec lui les sillons de nos vies.
Merci
Et avant le massacre voulu par Hérode, il y a dans la Bible le récit de la colère de Dieu contre les Egyptiens, éliminant les enfants premiers nés. L'enfant est bien un symbole de la faiblesse mais aussi de l'espérance dans la continuité de la lignée.
Merci Audrey, merci Mahona de poursuivre la méditation du frère et de m'aider ainsi à la faire mienne, amitiés kat
Merci infiniment à toutes deux et à toute notre belle communauté!
Avec vous toutes et tous.
Bonjour ,
c'est ainsi que je raisonne , même dans ce qui est de se "retirer".
Car c'est l'amour que je veux et non le sacrifice .
Car le sacrifice , peut engendrer des fardeaux , et tuer cet enfant intérieur .
Quoi que vous fassiez faites -le avec coeur .
ET l'on ne peut servir deux maîtres , ainsi l'action de l'intention , celle qui vient
du coeur , ne calcule jamais , ne se vante pas , et ne fait pas de préjudice ..
La charité , l'aumône , la quête , alors devient : un don naturel , un merci qui
encourage , qui contribue dans un silence qui exprime l'amour .
Avoir un enfant , porter un enfant , je pense à Marie , la première en chemin .
Ne scandalisons pas ce qui est vrai , pur , Jésus à dit :laissez venir à moi ,les
petits enfants par ce que son joug est léger .
Merci fr Grégoire , une chanson me revient : prendre un enfant par la main .
la joie paisible d'un coeur d'enfant.
comme il serait bon de retrouver cette fraîcheur,malgré les années passées.
Seigneur ranime en moi cette sagesse.Ranime moi,prends pitié de moi.
"un enfant, c’est une promesse"
Promesse de quoi? De qui? Pour quoi? Pour qui?
Un enfant c'est surtout une charge, un fardeau, du fait de sa dépendance, justement.... et sa faiblesse ne le rend que plus lourd...
La seule chose qui peut rendre ce fardeau léger c'est de ne pas avoir à s'en charger, à le sauver...
Les disciples sont préoccupés de savoir qui est le plus grand dans le royaume des Cieux. Mais il faut déjà y entrer, dans le royaume, leur répond Jésus.
C'est bien tout cela en effet un enfant : rien de tel pour bousculer le mode de vie et les habitudes, faire passer des nuits blanches et vous faire fondre de tendresse par moments. Jésus indique le mode d'emploi pour entrer dans le royaume des cieux : changer pour devenir un enfant (à condition bien sûr que l'on ait envie d'y entrer). Ce n'est pas le plus facile. Comme toujours, il y a les 2 côtés : une charge et une joie. Vous suggérez de rendre le fardeau plus léger en s'en déchargeant mais de quoi voulez-vous le sauver cet enfant ?
Oh! Moi je ne veux sauver personne de rien. Mais l'Église rabâche sans arrêt qu'il faut s'occuper de son frère, qu'on est le gardien de son frère.. . Alors faudrait savoir!!!
C'est comme il faut toujours voir le visage de Dieu dans le frère, mais rarement on vous dit clairement de le voir en vous-même quand vous êtes "déprimée" on vous dit d'aller vous occuper des autres, de regarder la misère des autres, de regarder le verre à moitié plein, etc. .mais les autres, eux, il faut faire du concret pour eux...
Les autres vivent toujours des situations injustes, mais quand ça arrive à soi, on vous dit de changer de regard ou de vous changer vous-même. C'est toujours l'autre qui a "raison"... . .
Il n'y a ni tort ni raison, il y a des situations à gérer, à affronter ou à fuir, avec tout ce qu'on peut trouver sur ce chemin... C'est ça ma philosophie et ma foi, aujourd'hui..
Un peu de saturation sur ce qu'il faut faire, ou faudrait faire, pour être à la hauteur….. On connaît tous ça. Ce que j'ai appris avec le temps, c'est qu'il faut commencer par porter un regard bienveillant sur soi afin de pouvoir le porter sur les autres. Je reconnais que c'est parfois très difficile. Pas d'accord avec "l'autre qui a toujours raison" : cette façon de culpabiliser est néfaste. Bonne navigation entre les écueils ; bon dimanche entre les orages (réels) et ceux qui pourraient se lever. Bien fraternellement.
Le premier frère qu'il ne faut pas juger, c'est soi-même. (St Isaac le Syrien, 7ième siècle).
Nous portons tous en nous - que nous le sachions ou pas - un héritage fatal ; depuis deux mille ans on a gravé en nous un sentiment de culpabilité qui nous réduit à n'être que de pauvres vers de terre rampant dans la boue de nos péchés. (Gitta Mallasz : "les Dialogues avec l'ange ou le saut dans l'inconnu").
Chères Mahona et § ,
Vos commentaires m'ont projetée vers ces deux citations. Souhaitons-nous, ainsi qu'à tous les internautes, la guérison de cette tare comparable à un ver rongeur. Amicalement.
J'aurais aimé une réponse sur l'enfant, "une promesse"... en quoi, pour qui, pour quoi, comment. Ou si c'est juste Jésus seul qui est une promesse. Mais, même lui, ne l'est plus "vraiment" pour moi.
Si c'est juste comme tout le reste de la Foi, un "dogme" à accepter comme une "vérité" mais sans véritable réalité, je n'ai plus le cœur suffisamment pur et naïf d'un enfant à qui on peut faire "miroiter" de belles choses, qui un jour redeviennent poussières... le jour où il "grandit".
Mon fils, essaie de me comprendre, je ne sais pas bien m'y prendre, mais ça tu l'apprendras aussi lorsque ton fils aura grandi...