Évangile selon saint Matthieu chapitre 26, versets 57-63a

Le silence de Jésus au procès

57 Ceux qui avaient arrêté Jésus l’amenèrent devant Caïphe, le grand prêtre, chez qui s’étaient réunis les scribes et les anciens.
58 Quant à Pierre, il le suivait à distance, jusqu’au palais du grand prêtre ; il entra dans la cour et s’assit avec les serviteurs pour voir comment cela finirait.
59 Les grands prêtres et tout le Conseil suprême cherchaient un faux témoignage contre Jésus pour le faire mettre à mort.
60 Ils n’en trouvèrent pas ; pourtant beaucoup de faux témoins s’étaient présentés. Finalement il s’en présenta deux,
61 qui déclarèrent : « Celui-là a dit : “Je peux détruire le Sanctuaire de Dieu et, en trois jours, le rebâtir.” »
62 Alors le grand prêtre se leva et lui dit : « Tu ne réponds rien ? Que dis-tu des témoignages qu’ils portent contre toi ? »
63 Mais Jésus gardait le silence.

Évangile selon saint Matthieu chapitre 26, versets 57-63a

Erreur judiciaire

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Le procès de Jésus ressemble étrangement au simulacre de jugement que nous présente la Bible dans la mise à mort de Naboth par la reine Jézabel qui convoite sa vigne*. Le procès juif est avant tout un procès religieux : la tradition contre la Bonne Nouvelle de l’Évangile. Il s’est déroulé en deux temps et devant deux autorités différentes.
Le judaïsme rabbinique de l’époque avait établi des règles précises pour la tenue des procès au cours desquels la peine de mort était encourue. Voici Jésus déféré au tribunal suprême.
Il est accusé d’imposture et de blasphème. En fait, ce sont deux comparutions qui ont lieu. L’une en pleine nuit, illégale, l’autre au matin** pour entériner la décision prise la veille. Procès fantoche, car le sanhédrin ne cherche pas à instruire un procès à charge et à décharge.
Il veut justifier une condamnation en lui donnant un semblant de légalité. Jésus est silencieux face à l’issue d’un procès déjà arrêtée. Dans cette attitude, nous retrouvons la figure du serviteur souffrant, « maltraité, affligé, il n’a pas ouvert la bouche ; semblable au mouton qu’on amène à l’abattoir »***.
La juriste que je suis fulmine. Personne ne défend l’accusé. Le dossier est vide et l’accusation ne tient pas. Ne parlons pas de la procédure. « Je ne trouve en lui aucun crime », assurera un peu plus tard Pilate. Puis, il y a ce silence éloquent de Jésus ! Je me souviens de cet étudiant en droit pris en flagrant délit de triche lors d’un examen. Lui, pour se défendre, n’est pas resté muet.


* Premier livre des Rois ch 20, v 21
** Évangile selon saint Matthieu ch 27, v 1-2
*** Livre d’Isaïe ch 53, v 7

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20 commentaires

C'est un procès injuste comme beaucoup des procès de nos jours. L?attitude est un défis pour les hommes d'aujourd’hui. Nous ne savons pas reconnaître la présence de Jesus dans nos chemins de vie et c'est pour cela que nous n'arrivons pas a comprendre que le silence est le vrai compagnon de voyage pour aboutir dans la maison du Pere.

Par Luisa Fernanda Arroyave Vélez 12 janvier 2020 à 16 h 03 Répondre à ce commentaire

Le silence est souvent plus éloquent que des paroles……..

Heureuse de vous retrouver sur le chemin !

Par monette 7 janvier 2020 à 23 h 13 Répondre à ce commentaire

Dans ce procès, les dés étaient pipés d'avance. On voulait la mort de Jésus; et on l'obtiendra par n'importe quel moyen : faux témoignages, mensonges...
Jésus garde le silence.
Pendant trois ans, Il a eu le temps de témoigner de sa divinité, par ses actes : résurrection de Lazare, guérisons innombrables... Que pouvait-il dire pour se justifier ? Avait-il à se justifier ? Il garde le silence. Comme il est pourtant difficile de garder le silence quand on sait qu'on a raison, qu'on est dans le vrai.mais Jésus se tait . Mais à la question :
"Je t'adjure par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu".
Jésus a pourtant déjà dit qu'il étai le Fils de Dieu. S'il ne le fait pas maintenant, on pourrait penser qu'il nie être le Fils de Dieu et le Christ. Il répond donc :
Tu l'as dit. je le suis.
Drôle de procès, drôle de tribunal. Merci soeur Sandrine pour votre méditation, et à tous les participants pour leurs commentaires.

Par Marie Jeanne 7 janvier 2020 à 20 h 36 Répondre à ce commentaire

Heureuse de reprendre contact avec la chère équipe dominicaine et les membres de notre petite communauté cybernétique.
Paul, j'ai vraiment été soulagée de vous revoir parmi nous.

Reliée à vous tous dans une espérance commune.

Par Esperanza 7 janvier 2020 à 17 h 34 Répondre à ce commentaire

Réponse à Kat, ce matin 07h33 :

Bonjour, Kat, et bonne année !

il me semble que le silence est une disposition de l'esprit
qui s'accorde à cette Paix que jésus nous a laissée.
Cette Paix est en lien avec Sa Présence
effective, actuelle, fraternelle, au milieu de nous.
"Croyez en moi, et vous vivrez".
Il s'agit moins de Lui parler - même si ce n'est pas inutile -
que de l'écouter, qu'Il nous réponde par l'Esprit.

Lorsque Jésus se faisait juger et insulter,
faire silence, c'était justement, je crois,
pour pouvoir recevoir de Son Père l'Amour nécessaire
pour ne pas se laisser entraîner dans les discours
des gens qui voulaient l'éliminer.
Ces deux dialogues sont incompatibles.
Et l'Amour, lui, ne mourra jamais.

Par Paul (Belgique) 7 janvier 2020 à 11 h 21 Répondre à ce commentaire

Erreur judiciaire et absurdité d'une machine en marche, comme un rouleau compresseur qui vous écrase, décide pour vous, et contre laquelle vous n'avez plus aucune prise. Votre situation est entre les mains d'autres personnes qui ont leur vision et ne comprenne pas et ne veulent pas entendre/suivre la vôtre, et ce sont eux qui ont les rênes du pouvoir.. .
Alors oui, il arrive un moment où plus rien ne sert de parler ou de se débattre, mais ce n'est pas parce qu'on le sait qu'on en est capable..
Jésus se tait pour le moment mais il reparlera sous peu pour "balancer" encore quelques vérités et quelques paroles qui le condamneront un peu plus....
Un autre se tait aussi, pour le moment, dans cette scène, c'est Pierre. Lui aussi parlera sous peu, et "balancera" un gros mensonge.... encore que ce n'était peut-être pas si faux que cela ce qu'il dira. Car connaissait-il vraiment celui qu'il suivait? Il apprendra encore des choses de lui...
Pierre en tout point semblable à son Maitre?
On peut se taire pour différentes raisons, comme on peut parler pour différentes raisons, mais la Vraie raison est au-delà de toutes ces raisons. La Vérité est faite de ces multiples vérités.
Ah, ma sœur! La juriste fulmine... un peu comme les grands prêtres? Ou comme Jésus face au vendeur du Temple? pourtant le dossier est loin d'être vide, il est plein, au contraire, mais de choses que même un tribunal a/aurait du mal à condamner...

Par Lucie ferre 7 janvier 2020 à 9 h 08 Répondre à ce commentaire

Bien sûr, c'est un procès politique, les dés sont pipés. Je pense aux procès staliniens, où les accusés n'avaient pas de défenseurs et ne pouvaient dire grand chose, tant les accusations étaient irrationnelles. Ils savaient bien que leur sort était scellé, leur élimination décidée en haut lieu par la paranoiä du despote.
Justement, les coupables savent bien mieux se défendre que les innocents, parce que tout ce qu'ils veulent, c'est avoir le plus petit prix à payer pour leur acte.. Un innocent, lui, est atteint dans son être.. Il ne peut pas s'excuser, demander pardon d'être ce qu'il est, à moins d'avoir subi un lavage de cerveau .
En d'autres occasions, Jésus a bien su prendre ses adversaires à revers, leur clouer le bec (ainsi, quand les pharisiens lui demandent au nom de qui il agit). Ms la, il sait que son heure est venue, ils ont réussi à mettre la main sur lui, il ne leur reste plus qu'à manipuler la foule. Qu'aurait il pu dire ? "Je sais bien que vous voulez ma mort depuis longtemps, parce que vous ne pouvez m'empêcher de parler et que ce que je dis fait trembler l'assise de votre pouvoir, et vous le savez"; Cf la parole du grand prêtre : "il vaut mieux qu'un seul homme meurt pour sauver tout le peuple". C'est navrant. Ils voient Jésus comme un danger à faire disparaître, non comme celui venu sauver Israël. Le prêtre de ma paroisse en a parlé dimanche : nous aussi, souvent, nous rejetons Jésus de certains secteurs de notre vie, dont nous voulons garder la maitrise.

Par Antoinette 7 janvier 2020 à 8 h 47 Répondre à ce commentaire

PS : et donc, dans ce cas, Jésus ne nous impose pas sa présence, il accepte de disparaître temporairement, mais il resurgira, parce qu'il est "le chemin, la vérité et la vie"., et ce, que nous le voulions ou non, car cela ne changera pas.

Par Antoinette 7 janvier 2020 à 8 h 56

PS2 : Je repense aussi à certains épisodes où Jésus se tait, comme celui de la femme adultere. Face aux accusateurs, Jésus ne leur balance pas leurs 4 vérites , style "vous etes de fieffés hypocrites". Mais il préserve leur dignité en les renvoyant à leur propre conscience. Idem dans l'épisode de Zachée. Jésus n'est pas venu pour nous accuser, mais par son regard d'amour, il nous permet de quitter notre position défensive. , d'abandonner nos mécanismes de projection sur l'autre, bref, de retrouver le contact avec nous même, si nous y consentons.

Par Antoinette 7 janvier 2020 à 9 h 40

En référence à Antoinette, 7 janvier PS 2 :

" … Jésus ne leur balance pas leurs quatre vérités … il respecte leur dignité
en les renvoyant à leur propre conscience".

et à Christine Soufflet, 6 janvier, 8 h 52 :

"se taire plutôt que manifester que les gens sont décevants".

Dans l' éducation des enfants, dans les relations même avec nos plus proches, je reconnais ma tendance à renvoyer parfois mes interlocuteurs à leur proche "inachèvement" , soit p-c-q leur comportement m'a blessée, soit p-c-q je trouve que mes idées sont meilleures (!) alors que dans la vie, je n'ai pas un comportement autoritaire. Cette façon de faire révèle un manque de confiance dans les autres, en moi et surtout dans l'Autre qui nous habite. Je devrais y être plus attentive étant donné que durant ma jeunesse et mon âge mûr, j'ai souffert de jugements négatifs de personnes censées me guider dans la "bonne voie" et à qui j' accordais toute ma confiance !

Pour terminer, permettez-moi cette citation tirée de "Avec Maurice Zundel, mes heures étoilées" de B. de Boissière, un livre que je considère vraiment vital :
"Aimer est terriblement exigeant. Suivre le Christ comme le propose Zundel, c'est une véritable métamorphose de l'ego … Zundel nous invite à nous mettre à genoux en nous montrant que le Christ le fait lui-même. Il nous apprend à voir la direction à suivre. Mais c'est terriblement exigeant, c'est tuer tout ce qui est égocentrisme, autosatisfaction, individualisme …"

Merci.

Par Esperanza 7 janvier 2020 à 17 h 23

le procès de Jésus, effectivement était déjà fait d'avance, avant même la présence de Jésus, il ne sait à rien de parler, il leur a parlé pendant des mois, pour leur expliquer la loi de moise et son évangile. mais ils n'ont pas voulu l'entendre à quoi servirait 'il de parler maintenant puisque tout est déjà prévu, ils veulent le tuer, Jésus le sait, il a prié son père de l'aider à vivre sa passion jusqu'au bout, il nous a aimé sans nous juger lui, qui savait ce que nous avons dans notre coeur, il nous a donné ce commandement essentiel pour vivre "aimez vous les uns les autres, comme je vous ai aimé" tout est là. l'amour à donner à tous Dieu nous aime depuis le commencement, il veut le mailleur pour nous, même si notre vie n'ait pas facile on sait que lui est là à nous tenir la main et c'est cela la relation que Dieu veut avec nous, un Dieu qui c'est fait homme pour vivre notre condition jusqu'à la mort de la croix. seigneur sans toi ma vie serait vide de sens merci de d'être mit sur mon chemin dès mes premières années amen

Par Leelou 6 janvier 2020 à 19 h 51 Répondre à ce commentaire

Excusez moi, mais j'ai déjà entendu des moutons et autres animaux "pleurer" en arrivant à l'abattoir... demandez aux ouvriers de ces abattoirs...même les plus modernes !
Ce qui est plus grave et bien décevant c'est que AUCUN disciple et surtout AUCUN apôtre n'est venu le défendre ou plaider sa cause !!! Au contraire même Pierre devant le prétoire renie son maître par 3 fois !!!
Et moi... qu'aurais je fait alors entant que disciple ???
Pardon Seigneur d'avoir été si lâche devant la foule et les soldats !!!
J'implore ta Miséricorde !!!
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 6 janvier 2020 à 18 h 00 Répondre à ce commentaire

Silence de Jésus....
Jésus sait que ce procès est une mascarade, et que quoi qu'il fasse, ou quoi qu'il dise, l'issue en sera la mort pour lui. Alors lui, l'innocent, se tait.
Mais Dieu ? Pourquoi le silence de Dieu ?...
Dieu n'intervient pas.... Qu'espérait-il en envoyant son fils parmi les hommes ? Pensait-il qu'ils l'écouteraient et le suivraient ?... qu'ils croiraient tous à la Bonne Nouvelle du Salut et se convertiraient ?
Cela ne s'est pas passé ainsi... Les chefs religieux n'ont pas voulu croire au message de Jésus et ont préféré le condamner à mort. Dieu, bien que son coeur de père ait dû saigner devant les souffrances de son fils, a laissé les événements s'accomplir....
Mais le troisième jour, le tombeau est vide... Jésus est vivant ! Dieu l'a ressuscité, Voilà sa réponse.
Quelque fois dans nos vies, dans les tempêtes que nous traversons, nous pouvons avoir l'impression que Dieu se tait.... qu'il est absent... sourd à nos prières...
Ne désespérons pas ! En Père miséricordieux et aimant, Il nous aidera à trouver la meilleure solution pour résoudre nos problèmes .

Par Mamoune 6 janvier 2020 à 16 h 03 Répondre à ce commentaire

Erreur judiciaire
Le sujet est grave, et quand ça nous arrive on n'aime généralement pas trop qu'on en rigole, mais parfois, en soi-même on trouve un passage pour rire dans notre marasme.
je me demande : Jésus ferait-il le canard? Comme dit l'expression populaire pour dire que quelqu'un se tait, mais plutôt parce qu'il sait ce qu'il a fait et qu'il est de bon ton de se faire discret...
Peut-être d'ailleurs, moi aussi, j'aurais mieux fait de faire le canard ce matin comme beaucoup d'autres jours...
Mais finalement c'est aussi parfois faire le canard que de poster quelques mots même s'ils sonnent faux. Car le canard lui aussi a sa place dans la crèche. Prophète/prophétique, ce canard dans la crèche?
Mais l'oie oit-elle ce que j'ois moi?
Bonne année! (Sous le signe de la basse cour...)

Par Calimero 6 janvier 2020 à 10 h 22 Répondre à ce commentaire

Hier, nous étions avec les mages, à Bethléem, et voici qu'aujourd'hui l'ombre de la croix se profile déjà. Jésus nouveau-né ; Jésus en ses derniers instants. Le bond paraît vertigineux, et pourtant, c'est bien une même réalité qui se dévoile là. Au silence de Jésus semble répondre à travers le temps celui des enfants tués sur l'ordre d'Hérode (Mt 2, 16). D'un bout à l'autre de l'évangile, le silence des innocents.
Caïphe, comme Hérode, craignent pour leur pouvoir, pour ce qui pourrait sembler menacer l'ordre des choses. La mort pour seule réponse à la peur, pour l'un comme pour l'autre.
"Christ, prophétise", intiment ces mêmes hommes du grand prêtre à Jésus quelques versets plus loin (Mt 26, 68). Mais la prophétie est là, sous leurs yeux, en cet homme silencieux, ce serviteur souffrant qui "n’a pas ouvert la bouche" (Is 53,7), comme vous le dites si bien Sr Carine. Mais n'était-elle pas là déjà, au début de l'évangile de Matthieu : "Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus" (Mt 2, 17-18) ? Le cri de celle que rien ne peut consoler devant la mort de l'innocent. Rien, sauf la vie. La vie de ce fils que le tombeau ne pourra garder. Rien, sauf le ressuscité.
Heureuse de vous retrouver tous! Et une belle et lumineuse année à chacun, marcheur, prédicateur, toute l'équipe de RdlV! La marche reprend... Un bonheur !

Par Audrey 6 janvier 2020 à 10 h 14 Répondre à ce commentaire

Le silence face aux injustices dont on est victime. Se taire plutôt que manifester que les gens sont décevants. Garder pour soi ce qui nous blesse et nous isole. Voilà ce que je ne sais pas faire. Car même sans prononcer de mots, je sais que mon visage est éloquent. Alors je prie, pour penser à invoquer Notre Père avant de réagir, et qu'Il me procure l'impassibilité qui restaure la paix dans le dialogue.

Par Christine Soufflet 6 janvier 2020 à 8 h 52 Répondre à ce commentaire

"naissance - mort" un mot monte en moi en ce temps de Noël où vous nous invitez à méditer ce passage en Mt : "SILENCE". En son humanité la vie de Jésus est commune, simple, du plus petit au plus mécréant il y a quelque chose où nous pouvons dire dans notre parcours, "il nous ressemble ou nous avons un peu de lui". Ce chemin est toujours actuel sur notre planète.
Mais en regardant Jésus, son silence, dans son humanité est jalonné de signes : ces points lumineux qui m'invitent à regarder avec les yeux de la foi qui me montrent le sens de mon chemin à suivre pour le rencontrer, le voir. Les signes qu'Il nous a donnés nous entraînent avec Lui dans l'Espérance et la résurrection. Le SILENCE paradoxalement est source de VIE. Le silence vécu avec Lui est fécond. Il nous conduit vers son Père et nous donne l'Esprit qui donne ses dons nécessaires, au moment opportun. Prions ensemble pour que la fécondité de l'invisible dans la foi conduise à la croissance du Royaume annoncé et déjà réalisé par Jésus.

Par colette 6 janvier 2020 à 8 h 30 Répondre à ce commentaire

" Le silence vécu avec Lui est fécond.
Il nous conduit vers son Père
et nous donne l'Esprit
qui donne ses dons nécessaires, au moment opportun ".

Merci, Colette, vraiment !

Par Paul (Belgique) 6 janvier 2020 à 9 h 28

Oui Paul, je le crois aussi...mais comment arriver à ce silence ? Je suis si souvent assaillie par tant de choses extérieures même par des futilités...cela me freine vraiment pour faire silence, bonne journée, kat

Par Kat 7 janvier 2020 à 7 h 33

Nous voyons ces fausses accusations au quotidien . Nous vivons des injustices et personne pour nous défendre

Par Zamy 6 janvier 2020 à 6 h 33 Répondre à ce commentaire
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