Évangile selon saint Matthieu chapitre 26, versets 63b-68

Premiers outrages

Le grand prêtre lui dit : « Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si c’est toi qui es le Christ, le Fils de Dieu. »
64 Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! En tout cas, je vous le déclare : désormais vous verrez le Fils de l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir sur les nuées du ciel. »
65 Alors le grand prêtre déchira ses vêtements, en disant : « Il a blasphémé ! Pourquoi nous faut-il encore des témoins ? Vous venez d’entendre le blasphème !
66 Quel est votre avis ? » Ils répondirent : « Il mérite la mort. »
67 Alors ils lui crachèrent au visage et le giflèrent ; d’autres le rouèrent de coups
68 en disant : « Fais-nous le prophète, ô Christ ! Qui t’a frappé ? »

Évangile selon saint Matthieu chapitre 26, versets 63b-68

C’est toi qui l’as dit

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Le but de la comparution de Jésus est de trouver le moyen de le condamner à mort. Il s’agit ici de la conclusion de son procès. La confrontation se poursuit et devient plus intense entre le chef religieux et le Messie. Jésus emploie à dessein le langage et les images de l’Écriture que ses auditeurs connaissaient bien. Ainsi, le fils de l’homme, venant sur les nuées du ciel, sont des termes messianiques empruntés au livre de Daniel* et qui annoncent son retour dans la gloire pour exercer le jugement du monde**.
Cette séance devant le Conseil juif se transforme en une déclaration de Jésus sur son identité. Pourtant, il ne prétend rien explicitement. Il ne dit pas qu’il est roi. Il donne à chacun la possibilité de reconnaître qui il est.
En tant que juriste, je sais que lorsqu’on intente un procès, notre unique préoccupation est de le gagner. Il est tentant de faire taire la vérité et d’alourdir les motifs d’accusation. Déchirer ses vêtements était à l’époque un signe de tristesse profonde ou de vive indignation. Chez Caïphe, ces sentiments étaient hypocritement simulés ou du moins dominés par la haine***.
Ce sont un peu les effets de manche qu’il utilise pour impressionner l’accusé. Mais, ce qu’il n’a pas saisi, c’est que, quels que soient les chefs d’accusation contre Jésus, celui-ci rendra « témoignage à la vérité ».
Voilà le signe de la royauté du Christ.


* Livre de Daniel ch 7, v 13
** Évangile selon saint Matthieu ch 24, v 30
*** Évangile selon saint Jean ch 11, v 39

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16 commentaires

" Il ne dit pas qu’il est roi. Il donne à chacun la possibilité de reconnaître qui il est."
Jesus tiens compte de notre liberté pour le reconnaître comme l'unique Seigneur de notre vie. Le procès est long, meme si nous disons tres facilement que Jesus est tout pour nous. Notre agir quotidien revele qu'il il ya une distance assez profonde entre notre parole et nos actions et que la plupart du temps nos actes nos révèlent a Jesus como l'unique Seigneur de notre vie.

Par Luisa Fernanda Arroyave Vélez 12 janvier 2020 à 16 h 14 Répondre à ce commentaire

Il faut remettre les choses dans leur contexte : les juifs attendait depuis longtemps la venue du Christ, le Messie de Dieu, annoncée par les prophète, qui devait délivrer Israël.
Donc ils y croyaient, mais pas comme ça . Certes, Jésus a dit et fait des choses extraordinaires qui ont drainé le peuple derrière lui. MAIS, il ne s'est pas allié aux dirigeants, au contraire, il les a dénoncés comme hypocrites à maintes reprises, pour eux, il ne peut pas etre le Messie, c'est juste un agitateur social illuminé, qui commençait à devenir dangereux vu sa popularité. Ils ont vu qu'il était finalement un homme seul, incapable de faire apparaître des anges pour le défendre. Leur conclusion est que Jésus est un usurpateur, d'où l'accusation de blasphème. Qu'il réponde 'je suis le Messie" ou "non je ne le suis pas", c'est du pareil au m^me.. Pire, on déteste toujours ceux en qui on a mis de grands espoirs déçus, et on se venge férocement de l'idole déchue (plein d'exemples historiques).
Et moi, dans ma vie, est ce que je suis capable de faire acte de foi, de reconnaître Jésus sous une apparence, ou dans des situations ben loin de mes attentes, donc très perturbantes ? ou est que je préfère le chasser de mon esprit ?

Par chantal grisaud 9 janvier 2020 à 18 h 30 Répondre à ce commentaire

"Oh Maître des mondes, Dieu du ciel et de la Terre, créateur de toute chose.
Par cette belle prière de vœux, j’implore ta miséricorde et ta clémence.
Mon Seigneur (Allah, Jésus, …) couvre nous de ta protection, ta compréhension et de ta bonté divine.
Seigneur Dieu de l’univers, apporte ton aide aux personnes malades, aux enfants de la pauvreté et aux personnes seules.
Mon Dieu fait que tous les vœux de bonheur envoyés en cette nouvelle année soient exaucés.
Fais que nos vœux ne soient pas seulement des souhaits matérialistes mais des vœux spirituels afin de redonner du sens à notre existence en l’emplissant de foi et de piété.
Apporte la santé à nos parents, enfants, conjoints et amis!
Donne-nous l’espérance et l’allégresse afin de vivre pleinement nos vies dans la sincérité et la spiritualité.
Oh Seigneur! Entend prière de bonne année qui nous rappelle que nos âmes t’appartiennent.
Fais de nous des croyants et des croyants au cœur pieu rempli de générosité, de sagesse et de tendresse.
Oh Mon Dieu, fais que les hommes de ce bas-monde, quelle que soit leur croyance ou religion – musulmans, chrétiens, juifs, ou non-croyants) retrouvent le chemin du plaisir de vivre ensemble dans le respect et la tolérance.
Meilleurs vœux pour l' année 2020 ainsi que pour les années à venir aux croyants de toutes les religions
, Que la paix soit sur la terre et dans les cœurs des hommes et des femmes de ce monde"

Tous mes vœux de grâce pour vous tous et votre famille

Par Suzelle 9 janvier 2020 à 9 h 15 Répondre à ce commentaire

Bonsoir à tous,
Je me joins à toutes ces intercessions pour cette nouvelle année auprès de notre SEIGNEUR le roi de l'univers
L'amour qui nous est donné en abondance, la foi, et la confiance
Puissions- nous ENSEMBLE réaliser et semer sur la terre et autour de nous,
des étoiles de PAIX- JOIE- D'AMOUR

Par Kieffer S 9 janvier 2020 à 20 h 19

Acte de Consécration

Dieu tout puissant qui avez voulu vous incarner
Sous forme de l’une de vos créatures par amour pour moi,
Afin de supporter l’insupportable,
Je vous consacre ma vie et mon éternité.


Ô Saintes Plaies des Mains de Jésus-Christ,
Je vous consacre mes mains,
Afin de travailler toujours à votre gloire.

Ô Saintes Plaies des Pieds de Jésus-Christ,
Je vous consacre mes pieds,
Afin de marcher toujours à votre suite.

Ô Saintes Plaies du Dos de Jésus-Christ,
Je vous consacre ma chair,
Afin qu’elle soit toujours soumise
À Votre Très Sainte Volonté.

Ô Saintes Plaies de la Tête de Jésus-Christ,
Je vous consacre mon esprit,
Afin que mon intelligence
Ne soit pas un obstacle à ma sanctification.

Ô Saintes Plaies du Cœur de Jésus-Christ,
Je vous consacre mon cœur,
Afin que, désormais uni au vôtre,
Il déborde d’amour pour les hommes, mes frères.




Ô Très Précieux Sang de Jésus-Christ,
Je vous consacre tout mon sang,
Afin que désormais ne coule dans mes veines,
Que Foi, Espérance et Charité.

Par Partage 9 janvier 2020 à 6 h 58 Répondre à ce commentaire

Jésus s'est identifié à chaque être humain, qu'il soit croyant ou non. Il continue à souffrir dans ceux qui souffrent. N'est-ce pas ce que Pascal avait exprimé en écrivant : "Jésus sera en agonie jusqu'à la fin du monde. Il ne faut pas dormir durant ce temps-là" ? Ne pas dormir signifie pour moi : être attentif à nos frères humains, tenter d'accepter ses souffrances qui font partie de la vie, les offrir (elles seront au moins en bonne place) ...,

Comment comprendre St Paul : "Je complète en ma chair ce qui manque à la passion du Christ". (Col 1, 24 - ) Il manquerait donc quelque chose à la passion du Christ ? Et comment compléter en sa chair si ce n'est en s'infligeant des souffrances corporelles ? N'est-ce pas un tel langage qui a inauguré une mentalité doloriste propagée trop longtemps par l'Eglise et nuisant considérablement au message de liberté et d'ouverture fondamental dans le christianisme mais qui est à découvrir au jour le jour.. .

La dévotion aux cinq plaies ! Je n'ai pu m' empêcher de voir des séquelles de masochisme dans la prière proposée par Partage. Et la croix glorieuse dans tout ça a-t-elle sa place ? Quant aux stigmatisés, je ne veux pas mettre en doute leur bonne foi mais je ne recherche pas leur compagnie. Des explications scientifiques à ces manifestations ? Je ne suis pas la seule à me poser cette question …

Merci pour votre attention. J'espère n'avoir pas choqué.

Par Esperanza 9 janvier 2020 à 18 h 15

Les avocats de la partie adverse (j'ai vécu cela) utilisent TOUT pour essayer de déstabiliser ou d'enfoncer l'adversaire par des faux, par des cris ou des effets comme ici déchirer ses vêtements.... Emportés par la soif de gagner ou par la haine ils disent des choses ignobles que leur intelligence laisse passer à cause de leur colère qui les brûle, ainsi ils ne voient pas que les paroles de l'autre devraient résonner en eux !!!
Jésus reste impassible car il sait que le prêtre ment et se démène pour arriver à son but : le faire mourir ! Le prêtre ne se rend pas compte qu'il emploi le mot Blasphème sans même en dire le propos et la portée !!!!
Seigneur donne ta miséricorde à tous
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 8 janvier 2020 à 20 h 28 Répondre à ce commentaire

Ce qui m'interroge dans ce passage c'est la réponse de Jésus que je trouve très étrange et qui me laisse perplexe sur son attitude face au grand prêtre comme aux chefs religieux de son époque. Sa réponse me fait penser à une autre de ses réponses: "moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fait cela."
Au grand prêtre qui lui demande au nom de et par le Dieu vivant s'il est le Fils de Dieu il répond :"c'est toi-même qui l'as dit". Jésus, dans ce moment où sa vie est plus que menacée, aurait-il l'audace de se payer la tête du grand prêtre? On dirait qu'il renvoie la parole du grand prêtre à lui-même. J'ai cherché ce que signifiait adjurer et j'ai lu que ce terme était employé lors des exorcismes... Très très subtile cette réponse de Jésus peut-être.?..
Et la suite de la réponse est encore plus déroutante pour quelqu'un qui essaye de lire ce qui est écrit avec un "œil neuf": "désormais vous verrez le Fils de l'homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir sur les nuées du ciel."
Le grand prêtre lui demande s'il est le Fils de Dieu et Jésus répond qu'ils verront le fils de l'homme... Soit Jésus parle de lui à la troisième personne et dit qu'il est le Fils de Dieu et le Fils de l'homme et dit de façon mystérieuse comment il vient, revient et reviendra, comme le croit les chrétiens, soit il dit seulement ce que représente(ra) sa vie pour ceux qui mettent(mettront) toute leur espérance en lui.

Par I. 8 janvier 2020 à 18 h 47 Répondre à ce commentaire

Que de haine que de méchanceté, de jalousie dans ce procès. Il fallait qu'Il meure cet agitateur, qui prétendait être le Messie, le Christ. Lui qui a dit qu'il pourrait détruire le temple et le rebâtir en trois jours... le grand prêtre s'adresse à Jésus : ne répond-tu rien ? Jésus garde le silence face à ces faux témoins.dont leurs témoignages ne concordent pas.
Un véritable méli-mélo; un procès illégal, chacun apportant son faux témoignage, fournissant au tribunal le grief recherché qui lui permettrait de condamner Jésus à mort. Ce groupe d'hommes est loin d'être impartial, déjà quand Jésus avait ressuscité Lazare, le sanhédrin avait décidé qu'il devait mourir parce qu'il faisait "trop de miracles".
Oui, chère soeur Sandrine, Jésus est venu rendre témoignage à la vérité et pour que les hommes aient la vie, qu'ils l'aient en abondance.

Par Marie Jeanne 8 janvier 2020 à 18 h 44 Répondre à ce commentaire

C'est étonnant comme la mémoire du grand-prêtre est défaillante lors du procès de Jésus ! Il est pourtant bien placé pour connaître les Ecritures et ce qu'ont annoncé les prophètes!.... Même la réponse de Jésus empruntée au Livre de Daniel ne lui ouvre pas les yeux... Au contraire, il va s'en servir pour condamner Jésus sans autre forme de procès: "Il a blasphémé !". Tous renchérissent en criant: "Il est coupable, il mérite la mort"
Alors commencent les insultes, les railleries, les premiers outrages.... avant le long calvaire jusqu'à la croix.
Jésus, donne ton Esprit de force et de courage à tous ceux qui dans le monde sont condamné à tort et subissent outrages et tortures.

Par Mamoune 8 janvier 2020 à 16 h 03 Répondre à ce commentaire

Ainsi nous pouvons nous-mêmes , par les outrages , comprendre en "toute" conscience
ce qui est bien et mal , il me revient sr Sandrine ce psaume 119, qui est de David , comment rester intègre dans la loi de Dieu , qui est vérité, ainsi Jésus ne vient pas abolir
mais bien accomplir , n'est -il pas par l'onction du baptême , par sa passion , l'arbre de
tant de fruits dans le monde .
Qui sont aussi victimes d' outrages , d'injustices , il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens cite un passage , langage qui parle à nos consciences , du savoir et du non vouloir , alors que ..quand l'Esprit du Seigneur repose sur nous , il ne peut que produire
du bien , on peut alors avoir les pensées de Dieu , mais qui ne sont pas accueillies ,voir
même portées en dérisions , le langage de la foi EST incorruptible , car il ne sert que Dieu. Celui du monde peut mentir au Nom de Dieu , est ce qui rétablit vraiment c'est la vérité .Or choisir peut entraîner une foule à condamner sans savoir , mais pour ceux qui le savent , il y a une conscience qui travaille pour nous exhorter dans le libre arbitre à ne plus vivre même si outragés comme des malfaiteurs , menteurs , mais que du contraire à persévérer , par ce que cette loi là , c'est l'amour de Dieu . Rendre à César
ce qui est à César Non , rendre tout à Dieu , pour la gloire de Dieu .Soleil de justice portant la guérison dans ses rayons ...

Par fred 8 janvier 2020 à 13 h 31 Répondre à ce commentaire

« Il mérite la mort »... La mort pour avoir évoqué la réalisation d'une prophétie, et pourtant ces mêmes hommes lui demandent ensuite de prophétiser pour se moquer de lui. C'est un peu comme si les prophéties ne devaient se réaliser que selon leurs termes, de préférence dans un futur lointain qui ne viendrait pas bousculer les plans du jour, l'équilibre à la fois immuable et fragile de leur quotidien.
Mais c'est maintenant que se réalisent les prophéties, leur dit Jésus. Alors et maintenant, en nous qui vivons le temps présent, qui le vivons vraiment. Parce que le Christ est là, vivant. Et cela change tout, n'est-ce pas? Cela donne du poids au jour, à chaque geste que nous faisons.
L'Ecriture n'est pas une belle histoire, et après nous le déluge. "Aujourd'hui cette parole de l'Ecriture, que vous venez d'entendre, est accomplie" disait Jésus aux gens de Nazareth au début de son enseignement, alors qu'il venait de leur faire entendre Isaïe (Lc 4, 21). Accomplie oui, mais pas comme ils le pensaient, une vérité difficile à entendre. Des mots qui avaient provoqué étonnement puis colère de la part de ces hommes qui le connaissaient pourtant, jusqu'à vouloir le mettre à mort, déjà.
Merci sr Sandrine!

Par Audrey 8 janvier 2020 à 10 h 44 Répondre à ce commentaire

"En tant que juriste, je sais que lorsqu’on intente un procès, notre unique préoccupation est de le gagner."
Et c'est bien la le drame de la justice humaine si la conclusion d'un procès se résume à l'avoir gagné ou perdu. D'où l'intérêt du dialogue entre personnes ouvertes à la recherche de la Vérité et d'un chemin de sortie acceptable pour tous plutôt qu'un procès long et pénible où la vérité se perd dans un simulacre de jeu ou de guerre où il y a forcément un perdant et un gagnant, un vaincu et un vainqueur, un offensé et un offensant, plutôt que deux blessés soignés repartant chez eux par un autre chemin que celui qui les a amené à un procès....
Mais la vie ressemble parfois/souvent plus à un procès et des procé-dures qu'à un vrai dialogue entre personnes. Il faut dire que s'entendre à deux c'est déjà difficile, alors à 7 milliards plus ceux qui les ont engendrés et ceux qu'ils engendreront...
Repartir par un autre chemin, coûte que coûte, quitte à prendre quelques crachats, être humilié et torturé, être pris pour un imbécile ou pour cible, parfois risquer sa liberté et sa vie, parfois sans même le savoir, mais finalement la vivre à la hauteur de ses moyens.

Par & 8 janvier 2020 à 10 h 06 Répondre à ce commentaire

Merci, chère sœur, pour votre partage plein d’expertise.
Chers amis, permettez-moi :

La justice des hommes s’appuie sur le doute et la recherche de la preuve.
Et sa conclusion s’exprime, en cas de conviction, avec l’expression d’une sanction.
… sauf lorsque le justiciable s’en échappe avec le bénéfice du doute.

« Prouve-nous que Tu es le Fils de Dieu ! ».
Prouve-nous que Tu es aussi puissant que Dieu…
Rappelez-vous, chers amis,
c’était le langage du diviseur, celui qui a tenté les hommes dans le jardin :
« Le jour où vous en mangerez,
vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux,
qui connaissent le bien et le mal ». (Gn 3,5)

La Thora pensait qu’il fallait préserver les hommes de cette tentation d’orgueil.
La peur du mal.

Pauvre Caïphe, si puissant,… et pourtant si aveugle !
Il n’a pas vu que le Fils est venu au monde
pour nous annoncer la vérité du Royaume.

Celle de la toute-puissance de l’amour,
avec le risque du partage
et la guérison du pardon.
La lumière du chemin est éclairée par la confiance.

Rien à voir avec la peur du mal…

Rappelons-nous, chers amis :
le premier homme parmi nous qui fut sauvé avec Lui
avait été, pour des raisons humaines, condamné à mort…

Bonne nouvelle, chers amis !

Par Paul (Belgique) 8 janvier 2020 à 8 h 46 Répondre à ce commentaire

Correction à ma réponse du 7 janvier, 17 h23 :

non pas "renvoyer mes interlocuteurs à leur proche "inachèvement" mais à leur PROPRE "inachèvement".

Par Esperanza 8 janvier 2020 à 8 h 07 Répondre à ce commentaire

Croire ou ne pas croire. Ne pas se laisser toucher par le langage de Jésus, langage de Vérité, langage de Vie. Caïphe et tous les prêtres présents ont parfaitement bien reconnu ces versets dans les écritures mais apparemment ils ne veulent pas le reconnaître et veulent rester dans leur "zone de confort" et ils leur est plus facile de condamner un homme à mort. Un innocent ! C'est terrible et les larmes me viennent toujours aux yeux quand je lis ce procès du Christ.

Jésus ne s'est pas défendu. Il n'accuse pas. Il Ne culpabilise personne. Il met juste l'accent sur un passage de la Bible. Il laisse aux hommes la liberté de choisir. Cette liberté qui nous laisse seule responsable de nos actes. Jésus n'est qu'AMOUR prêt à nous pardonner si nous voulons suivre ses pas chemin de la résurrection.

Merci ma sœur pour cette réflexion toute dans la retenue, un peu comme Jésus, nous laissant la liberté de choisir.

Bonne et Sainte année 2020 à tous.

Par Marilou 8 janvier 2020 à 6 h 15 Répondre à ce commentaire
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