Évangile selon saint Matthieu chapitre 22, versets 11-14

Le vêtement de noce

11 Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce.
12 Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L’autre garda le silence.
13 Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.”
14 Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »

Évangile selon saint Matthieu chapitre 22, versets 11-14

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Traditionnellement, les souverains orientaux offraient à leurs convives un habit de cour, adapté aux circonstances, que ceux-ci portaient pendant les banquets. Aujourd’hui encore le vêtement est une marque d’identité. Lorsque nous sommes invités nous faisons les boutiques pour trouver le vêtement adéquat. Contrairement à la majeure partie d’entre vous, j’avoue ne pas avoir ce souci de garde-robe. L’habit religieux peut se porter en toute circonstance ou presque ! Il existe tout de même des limites imposées par la laïcité à la française. Si l’invitation aux noces est gratuite, universelle, elle exige donc une condition. La parabole nous renvoie aux noces de Dieu ou sont admis ceux qui font l’effort de venir et de se changer en prenant les « vêtements du salut »*.
Au jour de notre baptême nous avons revêtu ce vêtement de noces qui nous rappelle notre configuration au Christ**. Aux baptêmes, nous chantons « Vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu le Christ »***. Il nous faut abandonner notre premier genre de vie et “dépouiller” le “vieil homme”.
L’Evangile doit devenir le vêtement de l’homme nouveau suivant la belle expression de saint Jérôme, le passionné par l’Ecriture.
Par l'image du vêtement extérieur, Jésus désigne la parure intérieure, le cœur ouvert à la présence de Dieu.
Ce qui condamne cet homme face au roi c’est autant l’absence de vêtement que son mutisme. Je me souviens de ce malade à qui je portai régulièrement la communion. Impensable pour lui d’avoir une tenue négligée pour recevoir le corps du Christ. Il s’habillait pour recevoir le Roi. Cela le préparait intérieurement.
Ne prenons pas à la légère cette invitation. Souvenons-nous de qui vous invite !
Parons notre cœur de ses plus beaux atours pour participer à ces noces royales.


* Livre d’Isaïe ch 25, v 6 ; ch 55, v 1-3
** Ephésiens ch 4, v 22 *** Lettre de saint Paul aux Galates ch 3, v 27

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20 commentaires

Es muy importante en la sociedad en la cual vivimos identificar los vestidos que convienen de acuerdo a los lugares, fiestas duelos.... Es necesario identificarse de tal manera que el hombre exterior refleje el hombre interior. No es fácil porque solemos aparentar lo que no somos.
El traje adecuado al evento en cual participamos nos permite integrarnos, pertenecer, participar y expresar con sencillez nuestra realidad m´s profunda.

Par Arroyave Vélez 2 octobre 2019 à 21 h 19 Répondre à ce commentaire

Je me souviens de ma voisine. Elle me faisait penser à cette pauvre personne qui a mis tout ce qu'elle avait pour vivre avec ses deux piécettes.... elle avait fini par "fuir" la messe et son étalage de toilettes endimanchées toutes plus belles et plus riches les unes que les autres...

Par Isabelle 27 septembre 2019 à 7 h 01 Répondre à ce commentaire

Bonjour Isabelle,
Maintenant, nous n'allons plus à la messe endimanchés comme c'était le cas dans les années 50-60, donc le fait de n'avoir pas de beaux vêtements ne peut plus être une excuse pour ne pas venir rencontrer notre Seigneur (par la parole). Nous devons nous préparer toute notre vie à la noce céleste. Nous devons nous endimancher pour avoir l'honneur d'y participer, cela est tout à fait normal et merveilleux! Alors préparons-nous tant que nous pouvons encore nous rendre plus belles (et beaux) pour la vie éternelle!
Quelle joie rien que d'y penser!

Par PASQUET 1 octobre 2019 à 17 h 50

Je me souviens de ma grand-mère nous amenant à la messe. Elle prenait soin de nous parer de nos plus beau vêtements : ceux réservés au dimanche. "Lorsque vous êtes invités à un anniversaire ", nous disait-elle," ne prenez vous pas soin des vêtements que vous portez ? Et bien là c'est pareil. Vous êtes invités par le Seigneur et pour certains (ceux qui avait eu leur 1ère communion), invités à sa table, alors honorez-le par un beau vêtement propre". Cela paraissait simpliste car "l'habit ne fait pas la moine", mais cette habitude m'est restée et je l'ai donné à mes enfants qui j'espère perpétueront cette tradition en la changeant quelque peu, mais l'esprit est là. Nous recevons le Seigneur avec le coeur aussi propre que le vêtement. Le premier pas est fait.
Je suis désolée si cela paraît simpliste.

Par Marilou 27 septembre 2019 à 2 h 23 Répondre à ce commentaire

J,aime cette réflexion qui nous secoue de la routine . La communion est d'une grandeur intérieure et j'aime dire que nous pouvons faire un spécial de la parure extérieure. Simple mais signifiante réaction. Merci

Par Cécile Breton 26 septembre 2019 à 21 h 31 Répondre à ce commentaire

Suite: Difficile à saisir l'amour de Dieu dans cette parabole des invités à la noce. Ne serait-ce pas plutôt en donnant gratuitement de l'amour que l'on donne aussi à l'autre le goût de l'amour? tel que l'inspire le beau poème-prière LOVE de Georges Herbert, poète mystique et pasteur anglican que voici:
LOVE
-Amour m’a dit d’entrer (Entre !) ;

Mon âme a reculé, pleine de poussière et péché.

-Mais Amour aux yeux vifs, en me voyant faiblir
De plus en plus, le seuil passé,
Se rapprocha de moi et doucement s’enquit
Si quelque chose me manquait.
(Il te manque quelque chose?) ;

Un hôte, un invité, répondis-je, digne d’être ici !

-Or, dit Amour : « Ce sera toi ! ».

Moi …..!?, l’indifférent, l’égoïste,
le sans-cœur, le très ingrat, l’irrespectueux?
Oh mon aimé ! Je ne puis te regarder !

-Amour en souriant prit ma main et me dit :
« Qui donc fit les yeux, sinon moi ? »

Oui, mais j’ai souillé les miens, Seigneur.
Que ma honte s’en aille où elle a mérité.

-« Ne sais-tu pas, dit Amour, qui a porté la faute ? »

Lors, mon aimé, je veux servir.

-« Assieds-toi, dit Amour, goûte ma nourriture ».

Ainsi, j’ai pris place et mangé.

Merci Sr Sandrine et à vous tous pour votre généreux partage! A+

Par Jacques (Québec) 26 septembre 2019 à 19 h 55 Répondre à ce commentaire

Difficile à saisir l'amour de Dieu dans cette parabole des invités à la noce (avec aussi Luc 14) où un roi colérique voire tyrannique jette dehors, mains et pieds liés, un invité qui fut de surcroît qualifié d'ami! Cet "invité" n'avait-il pas eu la gentillesse lui, d'accepter l'invitation contrairement à tous ceux mis les premiers sur la liste et qui refusèrent en brutalisant même ces serviteurs? Ce roi, devant ces refus répétés, n'avaient-ils pas dit à ses serviteurs d'aller par les chemins pour rassembler tous ceux qu'ils trouveraient, bons et mauvais ainsi que les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux? Aussi, n'avait-il pas dit; "...et force les gens à entrer afin que ma maison soit remplie? Comment un clochard muet, que la vie a meurtri et esseulé, pourrait-il avoir un tel vêtement de noce alors qu'il n'a même pas un chandail de rechange? Cet invité incongru, après avoir fait plaisir aux serviteurs désabusés en acceptant leur invitation, ne montre-t-il pas aussi par sa présence qu'il aime son prochain, la compagnie des autres, et qu'il espère enfin avoir un bon repas en bonne compagnie? Cette rencontre nuptiale, ne lui aurait-elle pas donné l'occasion de côtoyer de gens qui aiment son prochain et ainsi l'aider à sortir de lui-même pour "communier" avec plus grand que lui? Un tel traitement donne-t-il le goût de changer de "vêtement"?Oui, cette parabole me heurte car elle fait passer Dieu pour un vilain tyran! (Je vais poursuivre plus loin).

Par Jacques (Québec) 26 septembre 2019 à 19 h 45 Répondre à ce commentaire

"jetez le, pieds et poings liés dans les ténèbres du dehors" Les ténèbres du dehors ne seraient-ce pas les forces du Mal qui exercent leur pouvoir sur le monde ? "Dans l'ancien temps" le catéchisme mentionnait le Bien et le Mal représenté par le prince des ténèbres. Il serait de bon ton de minimiser son action ou de la nier laissant à l'homme toute responsabilité. Et pourtant, dès l'origine, sa présence est mentionnée pour induire en tentation. C'est le mutisme de l'invité qui le condamne. Le Roi serait sans doute prêt à l'accueillir s'il s'expliquait et reconnaissait son erreur : ne pas avoir revêtu l'habit de noce. Se souvenir du fils prodigue "père pardonnez-moi" ; de la femme adultère "moi non plus je ne te condamne pas ; va et ne pèche plus…" Dans ces paraboles, l'échange existe ; c'est le lien qui permet d'être accepté, pardonné. D'aller vers "une vie nouvelle" pour reprendre les termes de Partage.

Par mahona 26 septembre 2019 à 12 h 10 Répondre à ce commentaire

Comme cette personne à qui vous portiez la communion, je me rappelle que que la religieuse de l'école nous demandait comment on allait s'habiller si on allait voir le président de la république, Toutes les gamines disaient on mettrait ce qu'on a de plus beau, la religieuse de répondre "Encore plus pour aller Dieu quand on val à la messe. Cette phrase m'est restée gravée et je ne peux aller à la messe même en semaine en était mal habillé. Ceci pour l'humain, encore plus pour notre coeur.
Bien à vous.
Eva

Par PETIT 26 septembre 2019 à 11 h 28 Répondre à ce commentaire

La dernière phrase de Jesus est dure. Manifestement il veut faire peur. Pourtant il a souvent rappelé l’infinie bonté de Dieu...

Par Mod 26 septembre 2019 à 7 h 32 Répondre à ce commentaire

Si Jésus est Dieu, et un Dieu qui veut faire peur, alors il y a aucune chance qu'il m'attire à lui...
A mon avis, Jésus ne veut pas faire peur... Toute cette parabole décrit ce à quoi on peut comparer le royaume des cieux. Et pour moi, ça ressemble trait pour trait au monde... ce roi peut faire penser à Dieu dans cette parabole mais l'est-il vraiment???
Trouver le "bon" Dieu, là est le royaume... beaucoup le cherche mais qui le trouve vraiment? Existe-t-il vraiment? Certains en doute, d'autres n'y croient pas du tout, d'autres encore y croient sans le voir....
Pour moi, ce qui différencie le "royaume des cieux" du "royaume mondain", c'est la façon dont on regarde et vit le monde, dans le monde...
Peut-être que c'est parer son cœur pour participer à des noces royales... avec des gloutons et des pécheurs, des pauvres et des riches, des méchants et des gentils, des forts et des faibles, des puissants et des esclaves. Ou peut-être que c'est tout simplement vivre, participer au monde avec sa propre manière de penser, son "libre arbitre" , libéré de tout endoctrinement politique, idéologique, religieux, ce qui ne veut pas dire forcément "reac" à tout et en tout, et faire tout et n'importe quoi...

Par & 26 septembre 2019 à 11 h 49

Seigneur tel que je suis, je viens à toi. Bien sûr avec mes limites, mes erreurs, mes défauts. Mais Seigneur, aujourd'hui, je désire revenir à toi. Je veux d'abord te demander pardon. Pardon pour toutes les fois où je t'ai rejeté. Pardon pour toutes les fois où je t'ai oublié. Pardon pour toutes les fois où je t'ai tourné le dos. Mais aujourd'hui Seigneur, je veux prendre la décision de changer ma vie. Je suis fatigué de ne plus être heureux. Je suis fatigué de me chercher dans tous les sens. Je suis fatigué de te chercher partout alors que tu es à l'intérieur de moi. Seigneur sois assez bon pour me reprendre avec toi. J'ai tellement besoin de toi et de me sentir aimé et accepté. Seigneur merci de me donner une vie nouvelle, une vie en abondance. Amen.

Auteur: Alain Guillemette (Canada).

Par partage 26 septembre 2019 à 7 h 18 Répondre à ce commentaire

"L'Evangile doit devenir le vêtement de l'homme nouveau" est une image parlante.
Elle dit en quelques mots, simplement, où est l'essentiel de notre garde-robe!
Merci sœur Sandrine! vous nous donnez l'occasion de "ressentir" nos choix, tout en nous posant la question: pourquoi suis-je à l'aise dans tel comportement et pas dans tel autre? quelle attitude me donne de la joie? joie qui signifie que l'on est bien dans l'état d'esprit de Celui en qui nous croyons: le Christ, vivant!
"Revêtir" le Christ, c'est porter un regard bienveillant sur celui qui ne Le connaît pas encore...c'est écouter avec patience celui qui souffre...c'est essayer envers et contre tout de ne pas oublier Sa Présence au jour le jour...c'est croire qu'avec Lui notre regard, notre écoute, changent...que nous ne sommes pas seuls...

Par Emma 25 septembre 2019 à 20 h 47 Répondre à ce commentaire

L'homme est jeté dehors parce qu'il ne peut expliquer comment il a fait pour entrer dans la salle des noces sans l'habit adéquat. Pour reprendre l'image des élus, c'est comme si un député était parvenu a se faire élire par pure démagogie, mais sans avoir la motivation de servir le bien public. Quand ses électeurs lui demandent des comptes, il ne peut rien répondre, pour cause. Aux prochaines élections, il se fera blacbouler, donc comme l'homme de cette parabole, qui n'était pas au diapason de cette fête de mariage. Dieu attend notre participation vraie.

Par Antoinette 25 septembre 2019 à 15 h 14 Répondre à ce commentaire

13 Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.”
14 Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »
Romains 12, 15 : Soyez joyeux avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent.
Psaume 139 (138), 12 : Même la ténèbre pour toi n'est pas ténèbre, et la nuit comme le jour est lumière !

Le Royaume est partout, au banquet de noces comme à l'extérieur. Et un roi qui fait un banquet de noces, qui est colérique, et fait mettre dehors quelqu'un qui ne lui plaît pas en fait partie, de même que tous ceux qui n'ont pas voulu y assister à ces noces, autant que ceux qui y sont allés, y compris ceux qui sont jetés dehors....
Inutile de vouloir faire la fête quand le cœur est triste. Rester vrai. Il y a un temps pour tout. Hereux ceux qui pleurent ils seront consolés.

Par I. 25 septembre 2019 à 11 h 33 Répondre à ce commentaire

La dernière phrase de cet évangile me laisse perplexe: il y a beaucoup d'appelés mais peu sont élus... Notre Père, qui pour moi est un Père plein de tendresse, infiniment miséricordieux, comment alors peut-il être aussi sévère, aussi intransigeant ?.....
Que faut-il faire pour être élu ?
Ecouter Jésus, Parole de Dieu, et faire ce qu'il nous dit... Ca parait simple ! Et pourtant ! c'est le combat de toute une vie.... Il nous sans arrêt nous recentrer sur l'essentiel : Dieu nous aime, il nous appelle et attend notre réponse. Allons-nous le décevoir ?

Par Mamoune 25 septembre 2019 à 9 h 35 Répondre à ce commentaire

PS : pour filer la métaphore, si un député a été élu par pure démagogie, et que plus tard, ses électeurs viennent lui demander des comptes et qu'il ne trouve rien a répondre (pour cause), il sera blackboulé aux prochaines élections. A plus forte raison, dieu, qui sonde les reins et les coeurs, ne peut être trompé.

Par Antoinette 25 septembre 2019 à 8 h 49 Répondre à ce commentaire

Je n'ai jamais vraiment compris ce passage. Je vois bien que le sens est dans la conclusion : "beaucoup sont appelés, mais peu sont élus". Beaucoup de candidats ressentent un appel,, par exemple, a devenir depute,, mais encore faut il etre elu, et les places sont limitees. Les perdants sont nombreux ! Ils n'ont pas su convaincre de leur motivation a représenter réellement leurs électeurs. Autrement dit, a renoncer a leurs ambitions personnelles pour s'élever a la hauteur nécessaire pour le rôle de quelqu'un dévoué au bien public. Car il doit y avoir un potentiel de transformation. " le roi de France ne venge pas les injures du duc d'Orléans" (phrase célèbre).
Comme les règles sont les mêmes dans la Jérusalem terrestre et la Jérusalem céleste, sur le plan matériel et sur le plan spirituel, il nous faut de même revêtir l'habit de noces pour rester dans la joie de la participation a la vie avec dieu.
Enfin, c'est ce que je comprend, et qui me semble rejoindre la méditation de soeur Sandrine.

Par Antoinette 25 septembre 2019 à 8 h 07 Répondre à ce commentaire

Le bon berger donne sa vie pour ses brebis .

Merci soeur Sandrine ,
Il me revient ce chant :Jésus Berger de toute humanité , tu es venu chercher
ceux qui étaient perdus fais -nous revenir , fais -nous revenir prends pitié de nous .
Ainsi il y a des guetteurs , qui sont comme ces serviteurs allant chercher les convives .
Je te donnerai rendez-vous pour te parler ; cite un passage de l'ancien testament ,
et maintenant nous voici invités à manger de cette nourriture qui se donne , se porte ,
se reçoit , On reconnaît bien Jésus qui se consacre Lui-même pour ce Repas des noces Royales , il faut parfois revoir sa garde-robe personnelle , on dit souvent :
j'ai rien à me mettre , laissons Dieu nous habiller , nous nourrir et qu'Il nous donne cette soif et cette faim , unique de comprendre :heureux les invités au repas du Seigneur ...
Béni soit celui qui vient au Nom Du Seigneur ..Autrement dit: M'aimes -tu ?
Oui , le bonheur et ta grâce me poursuivent tout au long de ma vie , jusqu'à habiter
dans Ta Maison Seigneur , pour des jours sans fin ...

Par Fred 25 septembre 2019 à 7 h 19 Répondre à ce commentaire

Ces noces auxquelles les hommes du début de la parabole sont appelés "ne disent-elles pas cette relation intime entre Dieu et son peuple dans laquelle ils refusent d'entrer?"
Cette question est toujours ici d'actualité. Il y a ceux qui ont entendu l'appel, qui y ont répondu, quelle qu'ait été leur vie, et il y a l'homme sans habit adéquat. Le roi veut comprendre, qui l'appelle "mon ami". Peut-être suffirait-il d'un mot pour que, tel le père qui voit son fils qui "était mort" revenir à lui, le roi ne s'écrie: "Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds" (Lc 15, 22; 24).
Mais l'homme reste bouche fermée: il refuse la parole du roi, cette parole comme une main tendue. Il est là, mais il n'est pas prêt à entrer dans la noce, dans cette relation qui veut qu'on y mette du sien. N'est-ce pas déjà ce que dit cet habit qu'il n'a pas passé? Il est mis dehors, cet homme, mais ne l'était-il pas déjà? N'y a-t-il pas là, simplement, l'expression d'un constat?
Il est "peu d'élus" dit Jésus. Elu, un mot à la racine duquel, en grec, on trouve le verbe "lego", parler. L'élu n'est-il pas alors celui qui accepte d'entrer dans la parole, qui la reçoit et, grâce à elle, par elle peut-être, à son tour se met à parler? Celui qui entre dans cette relation intime sans laquelle il n'est de parole véritable. Cette parole qui rend vulnérable, qui transperce comme l'épée promise à Marie par Siméon (Lc 2, 35). Et qui guérit.
Merci Sr !

Par Audrey 25 septembre 2019 à 7 h 19 Répondre à ce commentaire
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