Évangile selon saint Matthieu chapitre 24, versets 23-29

L’avènement du Fils de l’homme

23 Alors si quelqu’un vous dit : “Voilà le Messie ! Il est là !” ou bien encore : “Il est là !”, n’en croyez rien.
24 Il surgira des faux messies et des faux prophètes, ils produiront des signes grandioses et des prodiges, au point d’égarer, si c’était possible, même les élus.
25 Voilà : je vous l’ai dit à l’avance.
26 Si l’on vous dit : “Le voilà dans le désert”, ne sortez pas. Si l’on vous dit : “Le voilà dans le fond de la maison”, n’en croyez rien.
27 En effet, comme l’éclair part de l’orient et brille jusqu’à l’occident, ainsi sera la venue du Fils de l’homme.
28 Selon le proverbe : Là où se trouve le cadavre, là se rassembleront les vautours.
29 Aussitôt après la détresse de ces jours-là, le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté ; les étoiles tomberont du ciel et les puissances célestes seront ébranlées.

Évangile selon saint Matthieu chapitre 24, versets 23-29

Vautour ou colombe ?

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« Là où se trouve le cadavre, là se rassembleront les vautours ». Cette phrase est terrifiante, voire répugnante. Jésus la prononce devant ses disciples peu avant son arrestation et sa crucifixion. La présence d’un cadavre attire les vautours en quantité, de même la venue du Fils de l’homme en gloire n’échappera à personne, pas plus que quiconque ne pourra se soustraire au jugement qui accompagnera cette venue. Les temps difficiles sont propices aux rumeurs et à la venue d’imposteurs. Jésus met les disciples en garde. Il les apaise et renforce leur vigilance. Seule la foi permet de discerner les signes des temps relatifs à son retour. On pourrait opposer à ces vautours, qui rôdent autour des disciples laissés seuls après la mort de Jésus, la colombe de l’Esprit saint, oiseau qui insuffle la vie à l’homme. Le risque qui menace celui qui traverse une épreuve est de se croire abandonné.
L’homme dans le malheur demande souvent à Dieu pourquoi il l’a oublié*. Mais Jésus donne à ses disciples l’assurance que leur épreuve aura une fin. Dieu ne veut pas « qu’un seul de ces petits se perde »**. La puissance de vie du Sauveur Dieu ne peut accepter que l’un des siens soit abandonné aux vautours. La résurrection est à considérer comme un enfantement à la vie nouvelle avec le Christ. L’épreuve est source de croissance, aussi pénible soit-elle à vivre. Elle nous fait parfois comprendre que nous sommes plus forts et plus persévérants que nous l’aurions cru.


* Psaume 13, 2 - Lettre de Jérémie ch 15, v15
** Évangile selon saint Matthieu ch 18, v 10

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31 commentaires

Seule la foi permet de discerner les signes des temps relatifs à son retour, écrit Sr Sandrine : je trouve cette phrase trop exagérée, personne n'a la foi assez grande pour cela. J'ai le droit d'avoir une opinion différente, j'ai assez souffert en silence pendant des années dans l'ex communauté religieuse qui s'occupait de ma paroisse et nous enseignait de façon sectaire …….., l'Eglise de mon diocèse, au courant de ces faits, n'a rien fait pour arrêter cette communauté à part la remplacer en association de fidèles. ce qui n'a rien changé à leur façon de parler et d'agir.

Par Mon Ange 21 octobre 2019 à 1 h 18 Répondre à ce commentaire

Je suis ravie d'avoir découvert sur Google des entretiens avec Annick de Souzenelle. (Merci KAT. Réf. : 19 octobre). Jusqu'à présent, je n'ai regardé que celui sur la compassion, thème bien en rapport avec celui de la méditation.
J'ai bien apprécié mais quant à rendre nos ascendants responsables de nos épreuves, je reste plutôt réservée …
Unie à vous toutes et tous dans la prière et la fraternité..

Par Esperanza 20 octobre 2019 à 20 h 42 Répondre à ce commentaire

D'accord avec toi Esperanza à propos des aïeux! Dans ses entretiens, Annick ma surtout aidé, et m'aide, à remettre à sa juste place, toute cette éducation religieuse du Dieu juge, des interdits, etc. Mais j'aime l'écouter sur d'autres sujets, car elle dit que tout doit être vérifier dans la prière et l'Union à Dieu, comme elle est orthodoxe, je la rejoins dans la prière de Jésus! Amitiés, kat

Par Kat 20 octobre 2019 à 23 h 30

Merci à vous tous
Kat, Marie-Ange, Esperanza, Audrey...etc .....Salomé bien sûr je suis très touchée, nous sommes frères et sœurs dans le Christ, votre geste me touche.......
Si c'était facile, ce serait une vie idéale, plus d'épreuves, Dieu serait un distributeur de Grâces, Jésus serait à notre disposition comme bon nous semble
« Oui, Tu es venu à mon secours je crie de joie à l’ombre de tes ailes » (Ps 62).

Par Suzelle 20 octobre 2019 à 13 h 03 Répondre à ce commentaire

L'épreuve "nous fait parfois comprendre que nous sommes plus forts et plus persévérants que nous l’aurions cru". Une phrase qui m'a interpellée car, si l'épreuve de la maladie m'apprend quelque chose, c'est bien l'étendue de notre pauvreté, de notre impuissance. L'épreuve dissipe nos illusions de force, nos certitudes.
Est-ce pour autant contradictoire avec ce que vous écrivez Sr Sandrine? Je ne crois pas. Car c'est peut-être une force de savoir, et accepter, que l'on ne maîtrise rien, que nous avançons pieds nus et mains vides. Mains vides, recevoir ; pieds nus, nous laisser porter. S'il est une force, c'est peut-être bien de ne pas en avoir, et de le savoir. N'est-ce pas alors que "le Fort de Jacob" (Ps 131, 5) peut nous apprendre, pas à pas, avec lui, le sens de ce mot? Lui qui s'est fait nouveau-né dans une mangeoire, lui qui s'est laissé mettre en croix, clouer nu sur le bois.
Beau dimanche à tous! De tout coeur avec vous Suzelle, et avec vous tous.

Par Audrey 20 octobre 2019 à 9 h 27 Répondre à ce commentaire

Chère Audrey, chers amis, chère Sœur Sandrine,
je ne veux pas ergoter sur les mots que nous employons,
puisque nous voyons chacun notre vie
à la lumière de notre propre expérience.

Je crois pour ma part que l'épreuve n'est pas la source.
Elle est pour moi la circonstance.
C'est là (aussi) que Dieu nous rejoint,

La source de toute vie, c'est la puissance de Son Amour et de Son Pardon.
Celle-ci nous fait parfois comprendre qu'avec elle,
au creux de notre souffrance,
nous sommes plus forts et plus persévérants que nous l’aurions cru.

Bonne journée, vraiment.

Par Paul (Belgique) 20 octobre 2019 à 10 h 34

Cher Paul, merci! Je suis d'accord avec vous, l'épreuve n'est pas la source, mais par elle on apprend. On ne l'a pas cherchée, mais elle est là. Elle est traversée, pas à pas.
Un ami m'a récemment fait découvrir les écrits de St Ignace d'Antioche qui était fêté cette semaine. J'y ai lu cette phrase que j'ai trouvée si belle et si vraie : "Il nous manque beaucoup de choses, pour que Dieu ne nous manque pas." Il me semble que l'épreuve est de cet ordre-là.
Belle soirée à vous Paul et à tous! vraiment! :-)

Par Audrey 20 octobre 2019 à 17 h 30

Bonsoir Sœur Sandrine,
Merci pour ce commentaire pertinent...comme beaucoup d'autres d'ailleurs. Oui la souffrance est souvent source d'avancement, de progrès dans l'Amour de Dieu et d'ouverture aux autres (l'un n'allant pas sans l'autre....). J'apprécie vos interventions sur ce blog. Surtout continuez ma Sœur! Dieu vous bénisse!. A

Par Thomas A 19 octobre 2019 à 18 h 34 Répondre à ce commentaire

"L'homme dans le malheur demande souvent à Dieu pourquoi il l'a oublié." - "La femme peut-elle oublier l'enfant qu'elle allaite….? Quand elle l'oublierait, moi je ne t'oublierai pas. Voici que je t'ai gravé sur les paumes de mes mains…" ( Esaïe) Des cortèges de souffrances se sont dirigés vers Jésus quand Il se déplaçait. Ses mains secourables ont soulagé, guéri, fait revenir à la vie des amis, des inconnus. Dieu n'a pas permis que le Corps de son Fils soit abandonné aux vautours. Sa résurrection a vaincu la mort et l'a fait échapper aux forces de destruction. Ces forces que l'on peut assimiler à des vautours sont prêtes à nous envahir dans l'adversité : découragement, solitude, incompréhension, douleurs physiques et morales….. "La puissance de vie du Sauveur Dieu" peut nous faire prendre conscience de ressources ignorées. Accepter ses limites n'est pas renoncer. L'épreuve imposée nous enferme dans un "cachot" qui paraît sans issue : la main de Jésus est là. Cette main qui a souffert et qui peut aider à s'élever.

Par mahona 19 octobre 2019 à 16 h 24 Répondre à ce commentaire

"l'épreuve est source de croissance, certes peut-on croire que Dieu nous abandonne ?
jeudi j'étais à l'hôpital pour le résultat d'une nouvelle biopsie où les résultats étaient.........je n'ose les révéler sur le site ce n'est pas important.... Jésus donne à ses disciples l’assurance que leur épreuve aura une fin. Dieu ne veut pas « qu’un seul de ces petits se perde »**
la foi n’est pas quelque chose que l’on possède. C’est une relation de confiance en Jésus Miséricorde
Job, très éprouvé, n'a pas renoncer à croire en son Dieu, ni à perdre la confiance qu’il avait en Lui quand il était « un homme bien, un homme droit » (Job 1, 1), Sur la Croix Jésus a imploré son Père "Mon Dieu Mon Dieu pourquoi m'as tu abandonné ?" cependant, "Non pas ma volonté, mais la tienne."

Par Suzelle 19 octobre 2019 à 13 h 01 Répondre à ce commentaire

Suzelle, je ne t'oublie pas dans tes épreuves et j'admire ta foi en Jésus...
Essaye d'écouter Annick de Souzenelle sur le livre de Job, c'est de toute beauté et profondeur, tu met sur Google, entretiens d'Annick Souzenelle et Suzanne Renardat...
Je t'embrasse, courage, je prie avec toi, kat

Par Kat 19 octobre 2019 à 14 h 59

Chère Suzelle,
Nous formons, nous les internautes de ce site, une petite communauté dont les membres sont unis les uns aux autres. Ce qui est important pour vous nous touche aussi Croyez-le bien. Nous vous souhaitons courage et confiance dans votre situation.

Par Esperanza 19 octobre 2019 à 18 h 04

Bonsoir chère Suzelle

Je suis de tout coeur avec vous.Je pense bien à vous. Soyez assurée de mes prières. Gardez confiance.
Que notre Seigneur Jésus et sa maman Marie vous garde et vous protège.
Je me permets de vous embrasser si vous le voulez bien.
Bien fraternellement. Salomé

Par Salomé 19 octobre 2019 à 20 h 12

"...avec le Christ. L’épreuve est source de croissance, aussi pénible soit-elle à vivre..". Je ne comprends pas vraiment Sœur Sandrine ou du moins je comprends que Dieu m'aime et qu'Il nous a envoyé son Fils Jésus qui nous conduit à Lui. Ce fils qui nous aime comme un "papa poule" et qui reste avec nous dans les épreuves comme dans les joies (c'est dans ces moments là d'ailleurs que nous oublions souvent de lui rendre grâce). J'ai l'intime conviction que Jésus est là avec moi, avec un ange et même avec Marie l'Immaculée Conception qui reste à mon chevet, alors je ne comprends pas la "croissance".
Croissance de la croyance en la résurrection, de la foi ? Je ne vois pas le lien entre corbeaux, cadavre... Pouvez-vous m'éclairer ? Je pensais que la nuit portait conseil mais je ne vois pas. Merci de me répondre.

Avec vous dans la prière.

Par Marilou 19 octobre 2019 à 5 h 07 Répondre à ce commentaire

Bonjour ,
corbeau , cadavre ? un désert sans Dieu , un monde sans Dieu , sans amour , compassion ..Avec Dieu , compassion et croissance , mais encore selon tout
un chacun avec cet Esprit qui est l 'Esprit Saint , tout concours au bien , tout est
sacré , est précieux , et ne fait aucun préjudice . rien ne se perd , tout se transforme
pour un équilibre pour vivre une vie qui à un sens , entretenir cet Esprit , nous montre
que l'on avance vraiment tous dans nos vies , familiales , sociales , dans une façon
d'être simplement porteur de cette espérance qui fait toute la différence .La Parole
n'est pas inaccessible , elle est L'Esprit de vie , pour que tous aient la vie , l'humanité.
Jésus ainsi est Pain de vie , quand aux chacals , à nous d'ouvrir nos oreilles , nos yeux
pour comprendre ce qu'est la véritable mort , vide de tout Chemin de toute espérance . Dieu est amour , est la croissance est comme un Arbre au bord d'un ruisseau .Les épreuves alors sont surmontable ;avec cette source d'eaux vives .
Sais pas si cela vous aide un peu , mais ce peu de tous fait progresser vers cette croissance qui rayonne en nous et tout autour de nous , bonne journée , j'ai un chiot
qui s'appelle Célestin , et qui réclame à manger , il à des yeux d'un bleu ciel qui me rappelle la charité du ciel .Un guide fidèle exemplaire à scruter.

Par Fred 19 octobre 2019 à 7 h 05

Merci Fred, sans Amour nous ne sommes rien. J'ai beaucoup beaucoup simplifié je crois ! Une fâcheuse manie. Rire....

Par Marilou 19 octobre 2019 à 10 h 01

De tout temps il y a eu des vautours et des charognards...
après un deuil combien en voit on chez le notaire....
Mais aussi des "Aboyeurs" porteurs de fausses nouvelles
souvent ils vont par 2 et ont du bagout ....
Seigneur faites que je sois clairvoyant et désintéressé
Seigneur faites que je n'écoute que TA Parole !!!
Merci Seigneur !!!

Par Cl@udio 18 octobre 2019 à 22 h 16 Répondre à ce commentaire

La où se trouve le cadavre, là se rassembleront les vautours, oui, soeur Sandrine, c'est effrayant. mais le Seigneur met ses disciples en garde contre les faux messies, les faux prophètes qui seront comme des vautours et risqueraient si s'était possible de séduire même les élus. "Voilà, je vous l'ai dit à l'avance."
Nous sommes donc prévenus, ne nous laissons pas atteindre par le découragement lorsque dans notre vie, nous devons faire face à la souffrance, au découragement... Que l'on traîne sa peine, se croyant abandonné, pensons au Seigneur, à son humanité, à son cri de détresse : "Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m'as-tu abandonné ?" Mais Il est venu faire la volonté de son Père pour nous sauver. Gardons l'espérance, ayons entière confiance :"Je suis avec vous jusqu'à la fin du monde".
Oui, Seigneur, je le crois,tu seras toujours près de nous pour nous relever.
Merci soeur Sandrine pour votre belle et claire méditation, elle m'a aidé à y voir plus clair.
Bonne soirée, à tous,

Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 18 octobre 2019 à 20 h 16 Répondre à ce commentaire

C'est quand on croit que c'est fini que l'on recommence , avec Dieu il y a toujours
une présence , une consolation , un avenir .
Mais il est vrai que parfois nous ressemblons à un figuier dessécher , alors que jésus
nous exhorte à la vie vivre Dieu par Sa Parole qui est source de vie , souviens-toi
de Jésus ressusciter , passage si important que nous entendons , chantons quand il y
a des funérailles . Il y a ce soleil de justice , qui se lève(ra) toujours pour proclamer ce qui
est sacré , de ce qui fait de nos vies , un témoignage , qui reste en Christ , un chemin .
un rendez -vous éternel d'amour.
Dire que le langage de la croix est folie pour ceux qui vont à leur perte , mais pour ceux qui vont vers leur salut , pour nous il est puissance de Dieu . C'est dire que Dieu
ne veut qu'aucun ne soit perdu...
Guéris-moi Seigneur et je serais guéri , sauve-moi et je serai sauvé car Tu est ma louange ...

Par Fred 18 octobre 2019 à 19 h 54 Répondre à ce commentaire

Après vous avoir lue, Sœur Sandrine, me vient ce chant, que je vous transmets:

Je crois en Dieu le Père, en son Fils Jésus-Christ, en l'Esprit créateur
Je crois en Dieu le Père, je crois en Toi, mon Dieu, mon Dieu.

Je crois en Dieu qui s'est fait homme
En un seul Dieu pour tous les hommes
A notre chair il prend la vie.
Je crois en Dieu, Source de la vie.

Je crois en Dieu qui croit en l'homme, en un seul Dieu pour tous les hommes.
Sa mort nous ouvre un avenir,
Je crois en Dieu, Source d'avenir.

Je crois en Dieu qui vient en l'homme, en un seul Dieu pour tous les hommes
Et son Esprit répand l'amour.
Je crois en Dieu, Source de l'Amour.

Par Emma 18 octobre 2019 à 12 h 46 Répondre à ce commentaire

Merci, chers frères et soeurs, pour vos différents commentaires.

Tout ce que je pourrais dire, c'est que cela suscite en moi les paroles de la chanson "Va plus loin, même si tu crois arrivé".

Effectivement, ma modeste expérience m'a amenée à croire que, à chaque épreuve, le Seigneur veut lever pour moi un pan de son si grand et lumineux Visage (que je ne pourrai jamais regarder en entier), et me faire mieux le connaître.

Donc, l'épreuve me dit : "Courage, va plus loin", même si je pleure, je dois garder "les yeux sur le Christ, lui qui dégage mes pieds du filet."

Merci encore pour vos commentaires si enrichissants.

Tous unis dans le Christ.

Par Gracia 18 octobre 2019 à 11 h 59 Répondre à ce commentaire

Chers amis, chère Sœur Sandrine,

je ne crois pas que la souffrance
soit en elle-même la source de notre croissance.
Sa présence dans le monde restera toujours pour moi un mystère.

Les faux prophètes nous diront :
Venez à moi, je vous dirai pourquoi la souffrance existe.
Inscrivez-vous à l’école de mon savoir.
Je vais vous dire ce que je sais pour la faire disparaître en vous.
Suivez la discipline que je vous propose.

Seigneur Jésus,
Tu ne nous demande pas
de faire de longs efforts pour parvenir jusqu’ à Toi.

Tu es là, déjà Présent, proche de chacune de nos vies.
Tu viens jusqu’aux plus pauvres d’entre nous.

Parmi nous Tu as apporté une Lumière.
Elle est devenue la source de nos pauvres vies
dans le quotidien de nos partages.

Tu nous as seulement demandé de tenir bon,
jour après jour, humblement,
dans l’amour, le partage et le pardon,
et de nous aimer comme Tu nous as aimés.

L’épreuve appartient au temps.
L’Amour vit dans l’éternité.

Seigneur Jésus,
C’est Toi qui nourris l’apaisement de notre cœur.
Tu es déjà Présent dans le plus petit verre d’eau
que nous aurons partagé entre nous en Ton nom.
Bonne Nouvelle !

Bonne journée, chers amis, vraiment !

Par Paul (Belgique) 18 octobre 2019 à 8 h 50 Répondre à ce commentaire

Paul vous nous dites
"je ne crois pas que la souffrance
soit en elle-même la source de notre croissance."

Cependant, je viens d'éprouver une lourde opération avec des rappels d'urgence à l'hôpital. Et il me semble que j'ai pu relativer ce qui m'arrivait en ce sens que je faisais de plus en plus confiance à Dieu et au chirurgien. Il faut dire que j'étais aussi entouré d'une communion de prières, ce qui m'a permis de croire davantage non seulement dans la prière mais aussi dans la confiance en Dieu. Je pense dès lors avoir crû. Sincèrement.

Merci Paul de m'avoir permis la réflexion. Cordialement : belle journée.
Francis

Par Francis 18 octobre 2019 à 9 h 56

Cher Francis,
merci pour votre partage plein de lumière
qui nous réjouit tous, j'en suis sûr.

Mais je crois vraiment que la souffrance
n'est pas en elle-même la source de notre guérison intérieure.
Sa Présence dans le monde restera, - pour moi en tous cas -
toujours un mystère.

Je crois et j'expérimente aussi
que lorsque nous nous tournons vers Lui,
L'Amour vient à nous, jusqu'au centre de là où nous sommes,
apportant l'apaisement et l'espérance jusque dans notre cœur,
et parfois jusque dans notre corps.

Bonne journée, cher Francis.

Par Paul (Belgique) 18 octobre 2019 à 11 h 28

Oui Paul, Jésus nous demande simplement de tenir bon au jour le jour dans nos épreuves et souffrances, en étant convaincu qu'Il est avec nous..., mais pour moi, c'est souvent après, quand je regarde mon vécu dans la prière, que je m'en rend compte, merci Paul, ainsi qu'à vous soeur Sandrine et vous tous pour vos prières et commentaires, kat

Par Kat 18 octobre 2019 à 16 h 58

Bonjour, chère Kat,
Bien d'accord avec vous ...
Au moment de l'épreuve, c'est la bataille, avec l'absence de sens, avec le doute...
Le Christ Lui-même a dit - une seule fois , à haute voix - à Son Père qu'Il ne le voyait plus...
Après l'épreuve pendant laquelle nous en aurons parfois vu de toutes les couleurs,
vient enfin l'apaisement.
Il me semble avoir lu, dans un texte de sœur Emmanuelle à peu près ceci :
" Aide-moi à ne me pencher sur mon passé que dans la Lumière de Ta Présence ".
Je me dis que cela a du sens avec ce dont nous parlons ensemble aujourd'hui.

Bonne journée, vraiment !

Par Paul (Belgique) 19 octobre 2019 à 10 h 24

Un grand merci! j'ai eu très peur et vous m'avez rassurée

Par Lechain Françoise 18 octobre 2019 à 8 h 47 Répondre à ce commentaire

Notre foi est notre force avec l'aide de jésus toujours à côté de nous. Nous traversons notre vie avec beaucoup d'épreuves mais le Seigneur est toujours là pour nous relever et nous continuons jusqu'au bout avec l'espoir d'une vie nouvelle.

Par KAMINSKI 18 octobre 2019 à 8 h 25 Répondre à ce commentaire

"Si quelqu'un vous dit alors : le Christ est ici, ou : Il est là, ne le croyez pas" (v.23). "Voici qu'on nous l'annonce à Éphrata, nous l'avons trouvée près de Yagar" (Ps 131, 6). Un "lieu pour le Seigneur, une demeure pour le Puissant de Jacob", voilà ce que recherche David dans ce psaume (Ps 131, 5). Mais le lieu de Dieu, sa demeure, n'est pas où l'on dit qu'elle est. Ainsi de sa demeure, ainsi du Christ.
Or si Jésus dit, en ces versets, où il n'est pas, où il ne faut pas le chercher, quoi qu'en disent des "pseudo-messies" et "pseudo-prophètes", il dit aussi où il est. Insaisissable: "comme l'éclair part de l'orient et se montre jusqu'en occident" (v.27), en tout lieu, et en même temps "à la porte" (v.33). A notre porte. Notre demeure.
Vision d'Apocalypse que ces anges aux trompettes retentissantes (Ap 8, 2), ce soleil obscurci, ces étoiles qui tombent du ciel (Ap 6, 12-13). Apocalypse : révélation, dévoilement. Or c'est bien de "s'instruire", de "comprendre" (Mt 24, 32;33) que Jésus parle ici, de ce même verbe "connaître" qui peut désigner les relations sexuelles. Comprendre, c'est intimement, en sa chair. Le lieu où "persévérer" (Mt 24, 13), attendre, littéralement, n'est-ce pas là, en notre chair? Là que tout est dévoilé. "Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi" (Ap 3,20). Le Christ n'est pas à chercher, il est à recevoir. Peut-être est-ce ce qu'il nous dit là.

Par Audrey 18 octobre 2019 à 7 h 08 Répondre à ce commentaire

(Pardonnez-moi : je réfléchissais à la suite de Mt 24 hier soir, et ceci m'est venu, allant un peu plus loin, jusqu'au v.33, que le passage proposé ici. C'était comme de reprendre une réflexion où je l'avais laissée mercredi, alors je l'ai postée. Mais je reviendrai sur ce verset mis en exergue par sr Sandrine et sa belle méditation.)

Par Audrey 18 octobre 2019 à 7 h 14

La Prière du Pape Grégoire « Ô Saint-Esprit, c'est sous la forme de langues de feu que Vous êtes apparu aux Apôtres » :

« Ô Saint-Esprit, c'est sous la forme de langues de feu que Vous êtes apparu aux Apôtres, pour signifier qu'ils deviendraient par là d'une éloquence ardente. Les Docteurs n'ont-ils pas, en effet, des langues de feu qui, lorsqu'elles prêchent l’Amour de Dieu, enflamment tous les cœurs ? C'est en vain que parle un Docteur, s'il n'allume pas un incendie d'amour. Vous avez de plus, ô Saint-Esprit, donné aux Apôtres le Don des langues. Que signifie ce Prodige, sinon que la Sainte Eglise qui a été aujourd'hui définitivement fondée sur la terre, devait parler, en effet, les langues de tous les peuples ? C'est par l'orgueil, lors de la construction de Babel, que les hommes avaient perdu leur communauté de langage ; c'est par l'humilité des Apôtres que les langues sont de nouveau unies : l'orgueil avait produit la confusion, l'humilité l'a fait cesser. Gloire à Dieu, gloire à jamais à Dieu ! »

Ainsi soit-il.

Par partage 18 octobre 2019 à 6 h 47 Répondre à ce commentaire
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