Évangile selon saint Matthieu chapitre 20, versets 24-28

L’humilité du serviteur

24 Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères.
25 Jésus les appela et dit : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir.
26 Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ;
27 et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave.
28 Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

Évangile selon saint Matthieu chapitre 20, versets 24-28

Trouver sa place

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La compétition pour occuper la meilleure place est ouverte ! Les apôtres, comme certains courants du judaïsme de l’époque, se représentaient la venue du Royaume comme éclatante et immédiate. Jésus connaît les ambitions inavouées des uns et le culot des autres.
L’ambiguïté de tout pouvoir humain, rarement désintéressé, est mise en exergue dans ce passage. Pédagogue patient, Jésus explique ce qu’est devenir puissant dans le Royaume de Dieu. La grandeur à laquelle le disciple est appelé ne réside pas dans la recherche d’un pouvoir. Seul celui qui se met au service des autres est grand, à l’image du Christ qui a donné sa vie. Le pouvoir n’est pas une domination exercée, mais un service rendu à l’Église et aux autres.
Le risque, c’est de tirer orgueil de notre service. Le serviteur n’est pas plus grand que son maître*.
À l’hôpital, un patient me dit un jour : « Pourquoi venez-vous me voir ? Pourquoi perdez-vous votre temps ici, il n’y a rien à faire ? » Il avait raison, il ne me fallait pas chercher à faire, mais à être. J’avais cru jusqu’à présent que je me mettais au service des patients. En fait, c’étaient eux qui se mettaient à ma portée et m’enseignaient bien des choses.
« L’homme acquiert sa plénitude à travers le service et le don désintéressé aux autres. » Dans ce cas, il nous semble que nous donnons notre vie, alors qu’en vérité nous la trouvons. »**
Servir, c’est accepter de s’abaisser pour rejoindre l’autre et reconnaître sa grandeur. C’est dans le service et le don que nous trouvons notre plénitude. Il ne nous manquera alors rien.


*Jean 16, 13-20
**Gaudium et Spes, Chap 2, 23

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21 commentaires

Le service doit etre notre carte d'identité comme chrétien. C'est le travail de toute une vie. Cela nous demande de pas chercher les premiers lieux et de gagner toujours!
Cela nous demande aussi d'apprendre que l'autre a toujours quelque chose a nous enseigner, c'est bien l'écouter.
La compétence n'a pas sa place dans ce service toujours desinteresé et opportun. C'est un chemin que nous devons parcourir tous les jours de notre vie. Que le Seigneur nous aide aujourd'hui et toujours!

Par Arroyave Vélez 6 septembre 2019 à 21 h 13 Répondre à ce commentaire

Merci soeur Sandrine pour votre méditation si juste et quinous permet de réfléchir sur notre comportement vis à vis des autres.
Sommes-nous meilleurs, plus généreux parce qu'on s'est mis au service d'un frère, d'une soeur ? parce qu'on a su les écouter ? Qu'attendons-nous en retour, d'avoir la meilleure place ?
Jésus nous a donné l'exemple du service, Il a vécu humblement, Il n'a jamais revendiqué sa supériorité en temps que de Fils Dieu. Les lectures de la messe de dimanche vont tout à fait dans ce sens. Le sage Ben Sira nous dit "Accomplis toute chose dans l'humilité"... Aimer et servir sans rien attendre en retour.
Seigneur, donne-nous un coeur généreux, un coeur qui est à l'écoute, sans rien attendre en retour.
Merci à tous et bonne soirée !

Par Marie Jeanne 3 septembre 2019 à 20 h 50 Répondre à ce commentaire

Aider les autres ? Comment le savoir ? De passage dans une ville distante de 200kms de la mienne, je me compliquais la vie pour visiter une amie qui me paraissait très heureuse de jouer au scrabble avec moi. jusqu'au jour où elle m'accueilli par cette exclamation : "mais vous êtes déjà venue le mois dernier " !!!!!!

Par QELORME Marie 3 septembre 2019 à 20 h 10 Répondre à ce commentaire

Faire sans rien attendre en retour. Depuis les années que je passe du temps avec les personnes âgées de l'hepad de ma petite ville, je suis heureuse, tous m'apportent par leur sourire leur accueil, leur partage de vie, ils sont heureux de me faire une petite place à leurs côtés. Lorsque je racontais à mon frère que ces visites sont importantes pour moi, il m'a dit que je faisais cela pour me donner bonne conscience et pour qu'on lm'admire. Cela m'a choqué et blessé, car je fais ces visites de tout mon coeur sans vouloir en retirer quelque gloire que ce soit. Lorsque mon papa est décédé, tous mes petits papis et mamies m'ont réconforté, ils se sont même cotisés pour m'offrir un merveilleux bouquet de fleurs, ce geste m'a ému aux larmes sans rien attendre, j'ai été remercié par une tonne d'amour.
Mon partage est peut être maladroit mais je voulais le partager avec vous. J'aime ces personnes âgées et chaque départ me touche comme si c'était des amis de toujours, voilà le plus beau des cadeaux.
Je vous embrasse et vous souhaite une très belle nuit sous l'aile protectrice de votre ange gardien.
Blandine

Par CHAUDEY BLANDINE 3 septembre 2019 à 20 h 08 Répondre à ce commentaire

Pardon Blandine, mais voilà le genre de témoignage que j'ai du mal à accepter. Pas parce qu'il manquerait de sincérité, de vérité, dans ce qui est fait. Mais pour moi c'est cet étalage/témoignage qui est malsain et assimilable à de la "gloriole", même si ça n'en est peut-être pas.
Et vos papis et mamies, comme vous dites, ne sont pas de ceux, qu'on visite très peu, voire pas du tout parce qu'on ne peut pas parler ni faire grand chose avec eux. Mais dont on est toujours prêt à dire que la famille ne vient pas suffisamment les voir et les traite comme des "déchets". Et que si on les met en Ehpad c'est pour s'en débarrasser... peut-être que parfois c'est vrai, mais si seulement on savait le mal que ça fait à ceux qui le font en ayant à cœur de faire du mieux qu'ils peuvent pour leur parent dépendant tout en sachant que ce n'est pas la solution idéale, car il n'y a jamais de solution idéale....

Par Isabelle 3 septembre 2019 à 23 h 33

Tout de même, Jésus y va fort (v. 27 : celui qui veut être le premier parmi vous sera votre esclave"). Je comprends que la grandeur est dans le service, mais pas dans l'esclavage. Jésus est certes venu pour servir, mais c'était un homme libre, donnant volontairement sa vie. Peut-être que c'est une traduction erronée ?
Pour ce qui est du service, c'est vrai, j'ai lu beaucoup de livres où des personnes qui avaient eu une enfance très difficile, traumatisante, se sont pratiquement guéris en se dévouant auprès d'autres dans le besoin : orphelins, malades, vieillards, SDF...Cf Mère Térésa : "si tu es dans le malheur, va réconforter quelqu'un encore plus malheureux que toi" (je résume). Ce qui évite de s'enfermer dans sa souffrance et son impuissance sur le passé.

Par Antoinette 3 septembre 2019 à 15 h 29 Répondre à ce commentaire

Je suis désolée sœur Sandrine : je n'ai pas l'impression de m'abaisser en servant l'autre. Je reconnais sa grandeur à égalité avec la mienne : enfant de Dieu. Depuis longtemps, je me suis faite à l'idée de rendre service, aider, sans attendre un retour. Si cela arrive : cadeau. Bien sûr, il y a de l'ambiguïté dans le fait de vouloir rendre service et dans le pouvoir que cela peut donner. "Les grands font sentir leur pouvoir" : c'est vrai tout aussi bien dans la cour d'école, le domaine professionnel, la famille. Cela me remet en mémoire la réponse faite à ma mère, d'une très grande discrétion, par un membre d'une association rencontrant les malades, à sa demande de visite "vous savez, vous n'êtes pas la seule !" "Seul celui qui se met au service des autres est grand à l'image du Christ" ; l'affection, l'attention accordées au prochain sont trop peu mises à l'honneur, sans doute pour s'accorder à la formule "le bien ne fait pas de bruit". Alors, sans bruit, continuons à aimer les autres comme ils sont et soyons heureux s'il leur arrive de nous faire savoir que notre geste ou notre parole leur a fait plaisir.

Par mahona 2 septembre 2019 à 18 h 00 Répondre à ce commentaire

Merci pour votre partage, Sœur Sandrine.
Être serviteur, voilà un bien étrange plan de carrière !
Vous m’avez invité à réfléchir …

Qui pourrait être mon guide pour m’éclairer et un peu mieux comprendre ?

J’ai pensé au fils, revenu chez son père
qui l’attendait depuis tous les jours sur le chemin.
Le fils lui dit : « Père, je ne plus digne d’être Ton fils !
Donne-moi un emploi de serviteur
et je mettrai, à partir d’aujourd’hui,
toutes mes énergies à Ton service
pour mériter à nouveau ta bonté … ».
Je me reconnais bien là …
"Faire ou être", dites-vous Sœur Sandrine...

Ce n’est déjà pas si mal, dans le fond …
Mais ce n’est pas le rêve de Dieu.
Il n’y a pas de bonne place à gagner,
il n’y a rien à mériter…

Seigneur Jésus,
je ne sais pas comment est le Royaume de Ton Père,
ni comment nous y vivrons,
fraternellement, infiniment,
l’Amour, le Partage et le Pardon.
Non, le serviteur ne sait pas tout de son Seigneur.

Pourtant, Tu es venu nous l’annoncer, nous le partager,
jusqu’à te mettre à genoux pour laver nos pieds
poussiéreux et fatigués de marcher.

Alors je crois que servir mes frères,
c’est avant tout accueillir aujourd’hui en eux
Ta Présence, Seigneur Jésus.

Voilà, chers amis, bien modestement,
comment – parfois, et si pauvrement -
je peux entrevoir que je ne suis qu’un serviteur.

Bonne fin de journée, chers amis.

Par Paul (Belgique) 2 septembre 2019 à 17 h 18 Répondre à ce commentaire

Oui, c'est vrai, c'est délicat d'aider. Vous connaissez la blague des deux scouts qui, voulant faire leur BA, empoignent de force une vieille dame pour lui faire traverser la rue sans lui avoir demandé son avis.
"Il ne faut pas chercher à faire mais à être". En effet, si je suis dans le faire, je vais logiquement m'attendre à recevoir une récompense, à avoir un retour sur investissement, soit matériel, soit psychologique (me sentir quelqu'un de bien). Mais quand Jésus dit : "faites vous un trésor dans les cieux", ça ne signifie pas "vous gagnerez votre place au Paradis". Car nus sommes des serviteurs quelconques, il n'y a pas de quoi s'enorgueillir de n'avoir fait que notre devoir..
L'enjeu est donc l'être. Cf la célèbre prière de St François "c'est en s'oubliant soi-même que l'on se retrouve ". La spiritualité repose sur des paradoxes. La grâce se reçoit, elle ne se mérite pas. "l'Homme acquiert sa plénitude à travers le service et le don désinteressé aux autres". Ainsi, trouver ma voie, c'est trouver là où je pourrai être le plus utile aux autres, en acceptant la place où mes talents pourront le plus se déployer, non pour ma propre gloire, mais "pour la gloire de Dieu et le salut du monde". Ce qui délivre de la recherche de perfection, de l'angoisse de ne pas être à la hauteur, de l'amertume de ne pas être assez reconnu, de la jalousie face au succès des autres, du désir de paraître, de l'appétit de pouvoir ...Tout ce qui est tentative de compensation de mon mal-être.

Par Antoinette 2 septembre 2019 à 16 h 22 Répondre à ce commentaire

Je visite aussi et effectivement je me demande si je ne m'impose pas quelques fois faisant partie de la Pastorale de la Santé . Par contre j'ai pu accompagner des personnes jusqu'à la fin et je l'ai fait car elles le désiraient .......Ou est le vrai ?

Par roure 2 septembre 2019 à 11 h 04 Répondre à ce commentaire

Cette Parole est une mine d'or où je suis invitée à y puiser dans les profondeurs où se découvre les paillette précieuses : richesse de la vie à l'image de Jésus dans son Humanité : humilité du premier jour au dernier jour. Vivre à son image et à sa ressemblance, dans le long temps de sa vie simple au milieu des siens, Vie sobre des années d'activité "missionnaire" , refusant les honneurs et choisissant le parti des pauvres de son temps allant jusqu'au risque de l'abandon total sur la croix. Humilité qui se fonde dans l'Espérance qui s'en remet au Père et à son Esprit pour la fécondité de sa vie. N'st-ce pas le bien le plus précieux, la vraie richesse qui ne flétrit pas ?

Par colette 2 septembre 2019 à 11 h 00 Répondre à ce commentaire

Nous, nous ne pourrons jamais bien servir. Seul Dieu en son Fils est le vrai et bon serviteur. Il a été ''envoyé''. Nous, c'est Quelqu'un qui nous ''envoie'' et Il nous aide pour aimer et recevoir.

Par CHAUSSOY 2 septembre 2019 à 10 h 16 Répondre à ce commentaire

En lisant ce passage, me vient ce chant:
"Il restera de toi une larme tombée, un sourire germé sur les yeux de ton cœur.
Il restera de toi ce que tu as semé, que tu as partagé aux mendiants du bonheur.
Ce que tu as semé en d'autres germera.
Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera"

Par Emma 2 septembre 2019 à 10 h 09 Répondre à ce commentaire

Je crois que vous avez raison Isabelle, tout cela n'est pas question de discours. Il me semble qu'il est des personnes, chrétiennes ou non, qui spontanément servent les autres, sans se revendiquer de quoi que ce soit. Et ce peut être à l'hôpital. J'étais frappée, en hôpital de jour, du contraste entre certains médecins qui nous expédiaient, les yeux rivés sur leur écran, et l'humanité des infirmières. Le soin qu'elles mettaient à épargner la douleur, leur regard : elles, vous regardaient, ces petites attentions, ces petits riens qui vous faisaient vous sentir une personne, et non un numéro de dossier. Pour moi, c'est cela servir.
Et c'est bien ce que fait Jésus d'un bout à l'autre de l'évangile. Il ne revendique rien, mais il est là pour ceux qui le demandent, il dit à d'autres ce qu'ils ont besoin d'entendre. Que ce soit là ce qui fait un roi, David nous le disait déjà. Alors qu'il vient d'être oint par Samuel, il est appelé auprès du roi Saül pour le "soulager" (1S16,16) lorsqu'un mauvais esprit s'empare de lui. Il n'arrive pas avec une étiquette 'sauveur' ou 'first class serviteur' collée sur la poitrine. Il arrive au pas de l'âne et se met "à [son] service", comme ce dernier le demande. Ainsi, lorsque Saül était tourmenté "David prenait la harpe et jouait de sa main; Saül respirait alors plus à l'aise et se trouvait soulagé" (v23). Donner un peu d'air à ceux qui nous entourent, les soulager, ne serait-ce qu'un moment, du poids du jour, il me semble que c'est cela servir.

Par Audrey 2 septembre 2019 à 7 h 36 Répondre à ce commentaire

Bonjour soeur Sandrine et vous tous chers internautes ,
ce qui compte c'est d'être vrai ,avec Dieu , vous savez :Je suis ce que Je suis .
L'argument que vous mettez hélas je le connais , pour avoir vécu des capes et
d'épées , tuant même la foi , et provoquant un dégoût total , car dans le "service
certains en font une affaire de pouvoir , d'argent , de don de supériorité , mettant
ainsi l'église en cause , loin de ce qui fait église , c'est - à dire :l'unité .
Quand au contraire on sert avec l'âme , le coeur , et de tout son être , on ne cherche
qu'aimer , le projet de Dieu et de le concrétiser , n'est-il pas écrit que Jésus est
doux et humble et que son joug est léger , donc ce qui est lourd , ne vient que de
la terre , d'une ambition personnelle . Si tu veux être parfait ,va vends ce que tu possèdes ,donne-le aux pauvres ,et tu auras un trésor dans le ciel , suis-moi .Mat:19:11;
Saint Athanase 'Alexandrie ;dit-on a été un des plus courageux défenseur de la divinité du Christ .Chaque jour je meurs .
La divine Providence , encore et encore , est celle qui comme Marie , humble et pourtant ....Mère du Seigneur , nous montre Le Chemin et la vérité ....Tout pour la gloire
de Dieu.
PT passage glané , dans Magnificat: à l'écoute de Don Bosco:Travaillez toujours avec la douceur de ST François de Sales la patience de Job .Faites tout ce que vous pouvez
. Dieu fera ce que vous ne pouvez pas faire ...

Par fred 2 septembre 2019 à 6 h 33 Répondre à ce commentaire

"La compétition pour occuper la meilleure place est ouverte !"
"Servir, c’est accepter de s’abaisser pour rejoindre l’autre et reconnaître sa grandeur. C’est dans le service et le don que nous trouvons notre plénitude. Il ne nous manquera alors rien."
Pardon ma sœur, mais il me semble qu'aujourd'hui c'est justement dans ces manières de faire, de dire, et de penser, que je ressens le plus l'orgueil et l'hypocrisie des "bons chretiens", qui se mettent, soi-disant au service de leur frère, se permettent de juger les autres et de faire des beaux discours sur le "respect de la vie", et blablabla....
Mais je ne les vois pas beaucoup venir passer du temps avec les personnes comme ma mère, dont la maladie d'Alzheimer ou apparentée a fait son œuvre et avec qui vous ne pouvez plus guère avoir d'echanges ou de conversations suivies. Ma mère ne pourra pas vous dire que vous perdez votre temps en venant la voir...
Et quand on nous dit "bon courage", en nous voyant ma sœur et moi, j'ai juste envie de leur crier "allez vous faire f... avec votre pitié à 2 balles!"
Ce n'est pas contre vous, ma sœur, je ne vous connais pas. C'est juste que j'en ai marre de tous ces "discours" de l'Église et des "beaux temoignages" des "visiteurs de malade". J'ai aussi franchi la porte des soins palliatifs pour voir mon père...
Et c'est parce que je les aime que j'y vais, parfois pas aussi souvent que je voudrais, pas pour servir ou donner ma vie...

Par Isabelle 2 septembre 2019 à 4 h 00 Répondre à ce commentaire

Quant à la plénitude qui serait acquise par le service et le don désintéressé aux autres, pour moi, ce n'est que de l'orgueil qui s'ignore.... car : "Là où le péché abonde la grâce de la miséricorde surabonde."

Par Isabelle 2 septembre 2019 à 4 h 12

Bonjour Isabelle,
je prie pour vous, votre soeur, et votre maman ,j'ai " été dans la même situation il y a un peu plus de 2 ans . Nous ne pouvions plus communiquer avec notre mère, ,et nous avons prié notre maman du ciel pour que cette epreuve ne perdure pas .Le Seigneur nous a entendu . Courage .Emie

Par émie 2 septembre 2019 à 9 h 42

Je n'ai pas plus de raison de prier pour que ça ne perdure pas ou que ça perdure. Il y a longtemps que je ke prie plus pour des choses comme cela. Je n'ai d'ailleurs jamais prié pour quelque chose de précis car c'est pour moi, penser mieux savoir que celui qu'on prie ce dont on a besoin. Le nôtre père, en ce sens, est très bien et il n'y a rien à rajouter. J'ai appris, non sans mal, à accepter les choses comme elles sont et comme elles viennent, même si ça m'est encore parfois difficile. Et il y a toujours quelques démarches à faire pour vivre au mieux, au plus juste, selon ses capacités la vie de chaque jour.
Si ça doit perdurer ça perdurera autant que ça devra.Il y a des tas de choses qui se font, qui se "règlent", qui évoluent, dans ces périodes. C'est un temps qui peut être très "utile", je crois, contrairement à ce qu'on peut parfois penser. Encore faut-il savoir en profiter de ce temps...
Et une dernière chose: chaque situation est différente, quand bien même elles ont des points communs et chacun les vit différemment,

Par Isabelle 2 septembre 2019 à 17 h 40

Merci pour votre dernière phrase Isabelle, je la rumine à chaque conseil qu'on me donne pour notre Sélia, handicapée mental, Kat

Par Kat 2 septembre 2019 à 18 h 45

Tout comme Kat, j'aime la réalité de votre dernière phrase, Isabelle, c'est franc, c'est vrai !

Par monette 2 septembre 2019 à 18 h 54
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