Évangile selon saint Matthieu chapitre 23, versets 01-09

Reproches aux pharisiens

01 Alors Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples,
02 et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse.
03 Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
04 Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
05 Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ;
06 ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues
07 et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
08 Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères.
09 Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.

Évangile selon saint Matthieu chapitre 23, versets 01-09

L’humble exemple

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En voulant par trop se démarquer d’eux, les évangélistes n’ont pas rendu justice aux pharisiens, et la grande majorité de la tradition chrétienne les a malheureusement suivis : qui irait défendre parmi les chrétiens le pharisaïsme ? Aujourd’hui pourtant, les commentateurs modernes sont beaucoup plus prudents : oui, les pharisiens étaient des gens pieux, attachés à la loi sans être scrupuleux, défenseurs de l’honneur réservé à Dieu.
Ce qui guidait la majorité de ces pharisiens était leur attachement à la parole de Dieu, ce qui explique l’allusion de Jésus à leur enseignement dans la chaire de Moïse, et leur volonté d’être exemplaires dans leur vie avec lui.
Oui, il y avait aussi parmi eux des gens vaniteux, hypocrites ou à l’esprit étroit, construisant des murs au lieu de bâtir des ponts, pour reprendre une formule de notre pape François, mais dans quel mouvement, dans quelle église n’y en a-t-il pas ? Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que Jésus exhorte ses disciples à les suivre dans ce qu’ils disent, surtout qu’à la différence des sadducéens, ils croient à la résurrection.
Il met cependant leur exemplarité en question parce qu’il n’est de réelle exemplarité qui ne s’accompagne d’humilité et d’une grande attention au prochain : les pharisiens que Jésus critique ont mis le service de soi bien avant le service de l’autre. Mais n’est-ce pas là ce qui guette beaucoup d’entre nous ?



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33 commentaires

Interesante este evangelio: Siempre he pensado que los fariseos tienen algo de bueno. Si ellos pecan por exceso, nosotros pecamos por deficiencia. Santo Tomas dice que la "virtud está en el medio", no en los extremos; en nuestro lenguaje popular decimos: " ni mucho que queme el santo, ni tan poco que no lo alumbre."

No es fácil seguir el camino de Jesús! Es aprender que hay necesidad de sufrir mucho para "vivir por siempre con El".

Par Arroyave Vélez 31 octobre 2019 à 14 h 58 Répondre à ce commentaire

Difficile de mettre en avant soi mais en entrant chaque jour dans son cœur avec des paroles actions faites auprès des autres on arrive à s'oublier en mettant son prochain en premier. Et au moment où on s'attend le moins l'Esprit Saint agit nous faisant vivre sa parole vivante. Amen

Par ITEMA 8 octobre 2019 à 6 h 23 Répondre à ce commentaire

Merci, frères, mes messages ont enfin apparu ! surtout, que j'en ai eu un qui est parti trop vite ! on se sent un peu frustré.
Bonne journée à tous.

Par Marie Jeanne 7 octobre 2019 à 14 h 47 Répondre à ce commentaire

Mes messages ne passent pas. J'ai fait plusieurs réclamations en vain. Ce matin, encore un fois. Que dois-je faire de plus ? merci d'y remédier . J'ai mis mon nom en entier, peut-être aurai-je plus de chance ?

Marie Jeanne

Par MARIE JEANNE MAINI 7 octobre 2019 à 10 h 12 Répondre à ce commentaire

Merci, frères, mes messages ont enfin apparu ! surtout, que j'en ai eu un qui est parti trop vite ! on se sent un peu frustré.
Bonne journée à tous.

Par Marie Jeanne 7 octobre 2019 à 14 h 45

Quelle importance, le nom, le prénom ou le titre qu'on donne à une personne?!....
L'important c'est tout ce qu'il y a derrière,, tout ce que l'on y met, d'un côté comme de l'autre....
"L'humble exemple" est celui qui l'est sans le savoir et sans le vouloir...

Par CG 6 octobre 2019 à 23 h 37 Répondre à ce commentaire

Merci pour ce commentaire. Il est si facile d’être vaniteux et tellement gratifiant. Être disciple de Jesus est si difficile.

Par D. Defferriere 6 octobre 2019 à 20 h 36 Répondre à ce commentaire

Comment appeler un prêtre ?
Que de commentaires concernant cette question, signe qu'elle mérite que l'on s'y attarde quelque peu.
Je voudrais apporter aussi mon grain de sel.

Face à un religieux, je me sens davantage dans la vérité en l'appelant
"frère" (n'appelez personne Père …) et d'autant plus que je ne ressens aucun sentiment filial envers sa personne. Avec les dominicains du site, pas de problèmes : pour les rédacteurs de commentaires, ils sont automatiquement des "frères". Vis à vis de religieux chargés de notoriété ou d'années et ne sachant de quel bois ils se chauffent, ça restera "père" mais surtout pas "mon père".

Face à un prêtre séculier, pas de problème en Belgique, ce sera toujours "Monsieur l'abbé".
Je me souviens avoir vu autrefois à la télévision un tout jeune prêtre français exprimant son contentement de s'entendre donner du père. Je n'ai pu m'empêcher d'en rire. Le temps n'est plus où le prêtre était considéré comme la référence au nom de Dieu du permis et du défendu.

Merci, chers internautes, pour votre attention. Unie à vous tous dans une recherche accrue de la vérité.

Par Esperanza 6 octobre 2019 à 16 h 16 Répondre à ce commentaire

Personnellement je ne vois pas ou il y a problème avec l'appellation du prêtre, quand je côtoyé un prêtre régulièrement et qu'il m'appelle par mon prénom moi aussi je l'appelle par son prénom, quand je rencontre un prêtre de temps en temps c'est Monsieur l'abbé et quand je me trouve dans un monastère, je dit père, c'est vrai que je suis en Belgique où c'est peut être différent que dans les autres pays mais cela ne me tracasse vraiment pas. Quand je m'adresse à Dieu, je dit Père, bien sûr on peut dire que c'est parce que j'avais une très bonne relation avec le mien et que de temps en temps il me manque, mais... Vraiment pour moi il n'y a aucun problème et je ne me suis jamais posé la question! Amicalement, kat

Par Kat 6 octobre 2019 à 20 h 55

Je me suis rendu compte en lisant votre commentaire, Kat, que je n'ai pas été assez précise : face à un séculier qui fait partie de mes familiers, je l'appelle aussi par son prénom..

Par Esperanza 6 octobre 2019 à 22 h 21

Ne sommes-nous pas tous, des pharisiens en puissance ? c'est facile de tomber dans le piège, de se croire plus savant que celui-ci ou celle la ? et d'en tirer orgueil, satisfaction, se prendre pour quelqu'un ? je crois qu'il faut être attentif et prudent pour ne pas dépasser la ligne de démarcation. Que notre savoir puisse aider nos frères dans leurs recherches, qu'il se transmette en toute humilité et sans pour cela se prendre au sérieux, pour un "Rabbi". Car le seul Rabbi c'est notre Dieu et Père de tous.
Seigneur, tu reconnais les manifestations de vanité et de suffisance; Tu dis "Ne vous faites pas donner le titre de maître."nous avons tellement à apprendre, nous sommes tous des élèves. Jésus nous rappelle que la vie chrétienne n'est jamais achevée. Notre identité est celle de serviteur, disciple humble et fidèle.
Quant à savoir s'il faut appeler "père", que chacun fasse comme il l'entend.
Dans mon ensemble paroissial, on ne fait pas de salam alek ! j'appel mon jeune curé par son prénom et on se tutoie. plus jeune que mes fils, oui,
mamoune, j'aurai du mal à l'appeler Mr. le curé.
Très tôt dans les années cinquante, j'ai fréquenté des prêtres ouvriers qui nous tutoyaient et qu'on appelait par leur prénom mais par la suite, il a fallu du temps pour que certains se laissent débarrasser de leur titre. J'ai connu un archiprêtre, Dieu que je ne l'aimais pas celui-là ! tout juste s'il ne fallait pas lui faire le baise-main !
Dès le début on aurait dû les appeler frère.

Par Marie Jeanne 5 octobre 2019 à 19 h 19 Répondre à ce commentaire

Réponse à Monette, Quant à dire"Mon Père"à un prêtre j'ai depuis des années difficile avec cette question et j'aimerais qu'elle soir réglée une fois pour toutes avec l’Autorité Ecclésiale.N'est-il pas écrit dans l'Evangile même:"N'appelez personne Père, car vous n'avez qu'un seul Père, Celui qui est dans les Cieux.....".C'est un peu la même chose avec le fait de dire "Monseigneur" à un évêque. Personnellement. Mon "Seigneur" c'est Jésus que je reçois pratiquement chaque jour dans l'Eucharistie. ....Priez pour moi svp. Merci A

Par Thomas A 5 octobre 2019 à 18 h 54 Répondre à ce commentaire

Thomas A
Soyez assuré de ma prière, mais croyez-vous que nous sommes les seuls à se poser cette question ?
Il faut bien sûr rester respectueux envers quiconque d'ailleurs, il y a une hiérarchie dans les dénominations dans l'église.
Est-ce cela le plus important ?
Dieu est bon, Il nous connaît, c'est Lui qui nous a créé, Dieu est patience et le premier commandement est d'aimer son prochain.
Dieu sait notre sincérité, Il sépare le bon grain de l'ivraie, Il reconnaît les siens, alors pourquoi se poser tant de questions ? Je vous donne seulement mon humble avis personnel, qui peut-être heurtera certaines personnes.
J'aimerais bien avoir d'autres "éclairages" également.
Bon dimanche à tous !

Par monette 5 octobre 2019 à 23 h 52

Oui, mais alors , ça ne vous gêne pas qu'on vous dise que votre Seigneur Jésus il est dans chaque personne que vous rencontrez? Si tel est le cas, ce qui est gênant, c'est de dire Monseigneur, ou Pere, qu'à certaines personnes, parce qu'elles ont pris un coup de goupillon sur les oreilles, auquel on donne un sens sacré? Pourquoi les autres n'auraient pas droit à ce nom puisque le Seigneur Jesus est en elles????
Ne serait-ce pas là les "pharisiens du monde moderne"??? Des hommes de foi, prisonniers d'un titre au nom du Christ, prisonniers du Christ, pour le Christ.
Moi qui suis prisonnière du Christ, à vous, chers collaborateurs, avec tous nos frères et sœurs. Grâce et paix de par Dieu Notre Père et le Seigneur Jésus Christ!
Que la grâce du Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit!

Par Pitchôune 6 octobre 2019 à 1 h 10

A Monette que je remercie pour son partage. Pourquoi vouloir décrocher la lune ? Mais, parce que, comme vous le dites, l'homme est insatiable et veut toujours aller plus loin. Voudrait-il égaler Dieu ? Cela a souvent été son obsession ; acquérir la puissance, la domination. sur terre. Celui qui disait : le Pape ; combien de divisions ? a disparu et son pays a subi de grands changements. Le successeur de Pierre est toujours présent. Le Pape François a déclaré octobre, mois des missions. Nous avons besoin de missionnaires éclairés par l'Esprit pour faire entendre le message du Christ. Les Dominicains, et d'autres congrégations, oeuvrent dans ce sens. C'est ce qu'écrit Frère Hervé : montrer une "grande attention au prochain" par divers moyens dont ce site. C'est une branche où s'accrocher ou une halte pour reprendre souffle. En toute simplicité. Bonne soirée sous le regard de nos saints missionnaires.

Par mahona 4 octobre 2019 à 20 h 13 Répondre à ce commentaire

Bien cher frère Hervé, chers tous, merci pour vos interventions. Je crois qu'au commencement de l'Eglise, on aurait dû les appeler 'frère'; c'est ce que je dis dans la dernière ligne de mon commentaire de samedi qui n'est pas passé.
Je me suis surtout interrogée sur notre suffisance, notre manque d'humilité...
Je suis entièrement d'accord avec toi chère Kat. C'est ce que j'ai toujours fait et je trouve que cela crée des liens fraternels sans ambiguïté.
J'espère que mon message passera, sinon, je vais me mettre en "veilleuse".

Bonne journée à tous, toutes.

Par Marie Jeanne 7 octobre 2019 à 10 h 05

merci pour ce commentaire qui dit : "NE DONNEZ A PERSONNE LE NOM DE PERE CAR VOUS AVEZ UN SEUL PERE"
ET POURQUOI FAUT IL APPELER LE PRETRE : "PERE", CAR LUI MEME IL NOUS APPELLE "FRERE"

MERCI DE ME REPONDRE
SOYEZ BENIS

Par nicole 4 octobre 2019 à 18 h 47 Répondre à ce commentaire

Nicole, pourquoi appeler un prêtre "père" ?
Pour ma part, aucun prêtre n'a exigé que je l'appelle "père", d'ailleurs, un jeune prêtre, m'avait proposer de l'appeler par son prénom et de se tutoyer si je trouvais cela plus facile, ce que j'ai fait.
Mais c'est vrai qu'en parlant à un prêtre, à travers lui, nous nous adressons bien à notre Père qui est aux cieux, notre Père à tous. Certains préfèrent se faire appeler "abbé", mais en fait, je n'ai pas la réponse "officielle".

Par monette 4 octobre 2019 à 19 h 11

J'ai appris à appeler les prêtres Père, comme on appelle les avocats Maître, donc à leur donner un titre, plus qu'à chercher en eux le Père... Mon psychisme, inconsciemment, a souvent cherché un père, mais quel père?...

Le prêtre n'est pas plus légitime que moi ou quiconque pour être appelé Père... ou plutôt vous ou moi pourrions aussi être appelé(e)(s) Père. Mais c'est sûr qu'appeler une femme Père, certains trouveront sûrement cela complètement absurde...
Pourtant, le Père est autant en n'importe qui qu'en un prêtre, car tout homme ou femme est à l'image de Dieu, Père, Fils et Esprit, donc frère ou soeur, fils ou fille, et Père dans l'Esprit (même si parfois ça reste bien caché à nos yeux)... C'est en tout cas ma foi...
J'avais un collègue qui disait en plaisantant, ou plutôt pour se payer la tête de l'Eglise : "Dieu je l'ai rencontré, c'est une femme!" Hé! le bougre! Il n'était peut-être pas si loin que cela de la Vérité? Non?!...

Merci frère Hervé pour le début de votre commentaire.
Personnellement je pense qu'il n'y a parfois pas grande différence entre les ponts et les murs... car les ponts peuvent parfois être de véritables murs, selon où l'on se trouve (au pied d'une pile d'un énorme pont par exemple)... j'apprends à nager en eau trouble et à avancer dans les eaux profondes, jusqu'à remonter à la source, où il n'y a ni pont ni mur, juste de l'eau fraîche qui désaltère....

Par I. 4 octobre 2019 à 19 h 32

Moi , je pense aux Pères de l'église qui depuis des siècles nous ont laissés des trésors de travail dans la découverte et le partage confiés à nos bons soins .

Dans l'AT ,et dans la bonne nouvelle, on
peut voir le respect total des 'sujets pour les consacrés à Dieu . Donc pas de panique
c'est pour vérifier ' quelle race de Père nous portons en nous,.
Je n'ai jamais appelé mon Papa , ma mère par leurs prénoms , il y a juste un équilibre
qui se doit d'être honoré , quand à l'église , ce n'et pas un dancing , soyons donc vigilant
de ne pas aller se prendre la tète , en ne respectant plus ceux qui nous donne le
baptême , et qui ont fait de la théologie par amour de Dieu , et qui veulent cultiver
les épis de blés .Un rabbin , c'est un rabbin , un IMAM , mais nous avons des prêtres ,
des évêques , bref des titres qui comme dans une famille , nous montre Le CHemin
fait , quels que soient leurs fonctions , ils sont là pour nous donner La Communion.
N'avez -vous jamais lu:ne faites pas de mal à mes oints !
Quelle image nous faisons-nous de Dieu ?
Vers qui irions-nous : ?
Allons nous donner des serpents à nos enfants ?

A cela nous devons faire très attention , de ne pas banaliser ce qui est sacré .
Les valeurs , tout un chemin , qui est qui , qui dit et fait quoi ? quelle sont nos convictions , notre coeur face à celle de Dieu? , de l'église , nos "ministres ...

Par Fred 4 octobre 2019 à 21 h 36

OUI... je sais que cela me guette...
même que parfois je me traite de Pharisien !
Mais je ne suis qu'un homme, pauvre pécheur !!!
Seigneur aides moi à ne pas être un pharisien dans le mauvais sens
Seigneur tu sais que je fais ce que je peux avec mes moyens et j'ai besoin de ton aide !!!
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 4 octobre 2019 à 18 h 39 Répondre à ce commentaire

Prière de Saint François
Auteur : Saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi
un instrument de paix.
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la division, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
Faites, Seigneur,
que je ne cherche pas tant
d'être consolé que de consoler,
d'être compris que de comprendre,
d'être aimé que d'aimer.
Parce que c'est en donnant
que l'on reçoit.
En pardonnant que l'on obtient le pardon.
En mourant que l'on ressuscite à l'éternelle Vie.

Par partage 4 octobre 2019 à 17 h 01 Répondre à ce commentaire

Seigneur Jésus, Tu n’es pas venu changer un iota de la Loi.
Tu es venu l’amener à sa perfection.

Tu n’as personnellement critiqué aucun de ceux qui la scrutaient
et l’étudiaient tout au long des jours et des nuits.

Tu T’es désolé de voir comment les hommes
peuvent dissimuler les lumières et les ombres de leur cœur
sous d’épais manteaux et de soyeux habits,
décorés par les insignes de leur dignité sociale.

Les lois qu’ils méditent sans cesse dans leur tête
nourrissent leurs opinions et des jugements implacables
qu’ils imposent ensuite à la société.

Certes, les lois utiles sont faites pour le bien des hommes dans le monde.

Mais Tu nous as demandé à tous, en nous adressant à Ton Père,
d’ouvrir nos cuirasses et les prisons de nos peurs,
pour Te laisser venir jusqu’à notre pauvre cœur.

Et partager ensemble, dans le respect de chacun, la Joie du Royaume,
nourris par l’Amour, le partage et le pardon.

Seigneur Jésus, nous en avons tant besoin :
éclaire-nous, guide-nous, envoie-nous à chacun Ton Esprit.

Bonne fête de Saint François à tous.

Par Paul (Belgique) 4 octobre 2019 à 16 h 05 Répondre à ce commentaire

Cher Paul, merci pour vos commentaires empreints de délicatesse, animés par une foi profonde, de quelqu'un qui a vécu des situations face à la détresse, à la souffrance et qui a sur garder toute sa confiance en Dieu et en l'homme.
Bonne Saint François à vous et surtout, surtout : Joyeux anniversaire !
l'an dernier je vous avais vieilli d'un an, ça y est vous les avez vos septante et un !
Je me permets de vous embrasser fraternellement.

Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 5 octobre 2019 à 11 h 24

Merci, Marie -Jeanne,
c'est bien gentil d'y avoir pensé.
Nous sommes tous ensemble (Mt 12, 48-50)
Bonne fin de semaine.

Par Paul (Belgique) 5 octobre 2019 à 15 h 08

Terminées les joutes opposant Jésus aux Pharisiens ! Ici Jésus s'adresse à la foule et à ses disciples pour les enjoindre à ne pas imiter les Pharisiens, qui "disent et ne font pas".
Jésus leur demande de mettre le service de l'autre avant le service de soi, comme il l'a fait lui-même, lui qui est venu "pour servir, et non pour être servi". C'est ce qu'il nous demande à nous aussi : lutter contre notre égoïsme, notre goût du paraître, notre orgueil, pour s'intéresser à notre prochain et lui venir en aide.....
Au verset 9, Jésus demande de ne donner à personne le nom de père, car c'est le nom réservé à Dieu, notre Père. Notre doyen se fait appeler "Père X..." : cela me gêne d'autant plus de l'appeler "Père" qu'il est plus jeune que mes fils ! Que lui dire ? "Bonjour M. le doyen (ou M; le curé)" ou "Bonjour !" tout simplement ?

Par Mamoune 4 octobre 2019 à 13 h 31 Répondre à ce commentaire

merci pour cette méditation, oui nous sommes souvent plus critique qu'exemple, je sais que je prie le seigneur pour plus d'humilité et d'écoute envers mes frères et soeurs du monde, je transmets au enfants du kt la parole de dieu et aussi que suivre cette parole qui traverse les âges est toujours d'actualité et le restera car nous avons toujours a apprendre de Dieu et de jésus venu nous enseigner cette parole. le sujet de notre début d'année de kt est "faire confiance" c'est un bon exemple aussi d'humilité de se laisser guider même pendant les périodes difficiles que le salut viendra et que le seigneur est toujours présent avec nous.

Par HELLEMANS 4 octobre 2019 à 12 h 58 Répondre à ce commentaire

Aide-nous Seigneur à ne pas trop dire mais à faire selon Ta Volonté.
Nécessité de se regarder en face, humblement, pour constater si nous disons sans faire? Reconnaître où nous en sommes est un premier pas vers la vérité de nos actes.
Aide-nous Seigneur à être conscients sur qui nous sommes afin de changer , de grandir dans la foi qui invite à davantage de cohérence entre nos paroles et nos actes.
Veille sur la porte de mes lèvres dit le psalmiste......

Par Emma 4 octobre 2019 à 12 h 41 Répondre à ce commentaire

Il faudrait pouvoir se plonger dans le mode de vie et de pensées de l'époque où ont été écrits ces textes pour pouvoir vraiment en apprécier la teneur. Beaucoup de personnes s'y sont employées, et le font encore. Merci à elles. L'être humain étant ce qu'il est, il y aura toujours des hypocrites, des menteurs, des assoiffés de pouvoir comme il y a toujours eu des cabales contre tel ou tel groupe d'individus ou modes de pensées. Dieu merci, il y a aussi de bonnes personnes L'homme est allé dans la lune mais n'a pas vraiment changé. Comment surnager au milieu de tout cela ? En extrapolant, on pourrait penser que Jésus veut que l'on se détache de toute affection ou reconnaissance humaine "ne donnez à personne sur terre le nom de Père…" Je ne remercierai jamais assez mon père de m'avoir donné une vision juste, honnête et l'exemple du courage dans sa façon de vivre. Je remarque cependant que Jésus ne s'approprie pas le Père (le sien) auquel il s'adresse ; il le fait nôtre dans la prière qu'Il lui adresse. Et je trouve assez bouleversant que les paroles de la prière Notre Père (en dépit des traductions qui ont dû se faire) soient celles de Jésus lui-même. En prononçant les premières paroles de cette prière, on a le sentiment de partager une famille.

Par mahona 4 octobre 2019 à 11 h 15 Répondre à ce commentaire

Mahona, je partage tout à fait votre commentaire. Il y avait, il y a et il y aura encore des personnes à qui rien n'est assez bien, il faut encore et encore davantage!
Une citation d'André Gide :
"Sois reconnaissant de ce que tu as, tu en auras plus. Si tu te concentres sur ce que tu n'as pas, tu n'en auras jamais assez."
Je pense que c'est cela la sagesse. Jésus dit qu'il n'y a que notre Père qui est dans les cieux, cela aussi m'interpelle, car moi aussi, je garde en mémoire tout ce que mon père m'a enseigné dès ma petite enfance, c'est lui qui me gardait toute petite car ma mère travaillait pour gagner notre pain (mon père étant handicapé, suite à un accident, ne pouvait travailler). Je lui en suis toujours reconnaissante, il me manque, j'avais 21 ans lors de son décès. Il avait un grand sens du partage, malgré le peu que nous avions, il aimait faire plaisir.
Jésus, lui, nous donne son Père en partage, afin de former une grande famille, qui a les mêmes valeurs simples et le sens du don, de l'amour partagé, de la simplicité avec tous nos frères et sœurs !
Alors, pourquoi vouloir aller "décrocher la lune ?".

Par monette 4 octobre 2019 à 18 h 59

Avant cette malheureuse guerre, beaucoup de juifs habitaient notre petite ville. Je les admirais. La dame fort âgée du deuxième étage en était. Elle m'expliquait bien des coutumes et j'étais avide de connaître les choses. Quand à l'Ecole Catholique, l'on nous parlait des pharisiens, je me disais : Mais Madame R. n'est pas comme ça, et Monsieur K. le marchand de tissus d'en face, pas non plus....Emilie, l'employée de maison de Mme R. était catholique...curieux, non, jusqu'au jour où j'ai connu la Loi du Sabbat. Donc, toute jeune : Ce que disent "les nôtres" est différent de ce que je vois chez ceux et celles que je connais. Dilemme pour une petite fille !
Belle journée à tous et toutes
Que Dieu vous bénisse !
Gaby

Par Gaby 4 octobre 2019 à 8 h 14 Répondre à ce commentaire

Bonjour ,
Quelle grandeur , quelle profondeur , que seul Le Christ dans son abaissement
pour nous montrer la simple est véridique charité de l'être ce que Je Suis .
Une remise en place sur la question, et non sur les hiérarchies , car je respecte
ceux qui comme vous fr Hervé , se donne pour Jésus , et tout le autres , mais je
me remet en question sur non pas les autres , mais moi-même !
Doucement , pour comprendre , ce qu'est faire pour les autres ce que l'on voudrait
que l'on fasse pour soi . Ainsi j'ai visité bien de "oratoires " , et les brebis en discordes ,
les murmures , sont au tricot , vouloir bien faire , et faire le mal que je ne veux pas ?
Qui est comme Dieu ? A nous de ne pas contredire , l'amour , et de respecter ceux
qui font le possible , et quand cela chavire , c'est là qu'il faut offrir ce service unique
du tout de Dieu , mais pour Dieu , comme nous disons tous: sans rancune.
Sans exploiter Dieu , en sachant le pouvoir que cela pour les"petits , peut faire.
L'autre jour , je regardais , j'écoutais , la consécration du Pain , avant de communier
et dans cette Grâce , une reconnaissance , un respect , une prière :que tous soient
Un , Jésus à pris toutes nos fragilités , laissons -nous pétrir , travailler , apprendre à
grandir dans la foi .Aimez -vous les uns les autres , comme je vous ai aimés .
Le plus grand sera le plus pt , Simplicité comme St Dominique , main dans la main
parler de l'amour de Dieu. Pour TOUS

Par Fred 4 octobre 2019 à 7 h 27 Répondre à ce commentaire

Défenseurs de la loi, les Pharisiens, mais aussi de leurs prérogatives, de leur image, de leur pouvoir qu'ils pensent menacé par Jésus. N'en est-il pas de même de nos jours quand la défense de l'institution Eglise, de son image, l'emporte sur celle du plus faible, de ces petits au cœur de l'enseignement de Jésus? "Le plus grand parmi vous sera votre serviteur" dit ensuite Jésus, au v.11. Qui sert-on? Une image, une institution, ou des personnes?
Et Jésus, par sa vie même, de donner une dimension nouvelle à tout ce qu'il dénonce chez ces hommes. Ils ont de longues franges "pour être vus" (v.5). Jésus aussi a des franges à son vêtement, ces franges que touche la femme aux pertes de sang (Mt9,20), que touchent les malades amenés à lui "et tous ceux qui le touchèrent furent guéris" (Mt14,36). Ces franges comme un effleurement, le plus léger des effleurements, telles ces miettes tombées de la table qu'avait si bien comprises la Cananéenne. Un geste qui n'en revient pas d'oser et qui ose pourtant car ils ont vu Jésus. Vu non comme les Pharisiens veulent être vus, mais comme celui qu'il est.
De même ces fardeaux dont les Pharisiens "chargent les épaules des gens". Il est un autre fardeau, en Mt, celui que Jésus qualifie de léger et qu'il nous invite à porter en prenant sur nous son joug : "Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger" (Mt11,30), Porter, avec lui, quand les Pharisiens ne veulent "les remuer du doigt" -"Et vous trouverez le repos pour votre âme" (Mt11,29)

Par Audrey 4 octobre 2019 à 7 h 17 Répondre à ce commentaire
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