Évangile selon saint Matthieu chapitre 17, versets 09-13

Secret et prophétie

09 En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. »
10 Les disciples interrogèrent Jésus : « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? »
11 Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre toute chose à sa place.
12 Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. »
13 Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste.

Évangile selon saint Matthieu chapitre 17, versets 09-13

À la vie, à la mort

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Elle paraît étrange la réaction des disciples après la Transfiguration chez saint Matthieu : on aurait attendu, comme Marc le rapporte de son côté, qu’ils s’interrogent sur cette curieuse annonce d’une résurrection… Mais Matthieu nous les présente comme discutant sur le statut d’Élie, par le biais d’une question un peu embrouillée concernant le retour du prophète et son rapport à Jean-Baptiste : certes, Élie était présent à la Transfiguration, et l’on pouvait s’interroger sur lui, mais le débat à son sujet laisse probablement de marbre nombre de lecteurs contemporains !
C’est le moment de se rappeler que les Évangiles, et les textes bibliques plus généralement, sont écrits en vue d’un public déterminé, même si leur propos a des visées plus lointaines.
L’Évangile de Matthieu s’adresse prioritairement à un public juif pour lequel le statut d’Élie était une vraie question : parti au milieu des nuées dans un char de feu sans avoir connu la mort humaine, qu’était-il devenu ? Que signifie sa présence à la Transfiguration ? Serait-il le précurseur de Jésus dans la résurrection ?
Jésus ne répond pas vraiment à cette question, il fait redescendre tout le monde sur terre. S’il faut chercher un précurseur, il s’en trouve un à portée de la main ou plutôt de mémoire, Jean-Baptiste. Précurseur, celui-ci l’a été en tentant déjà de ramener ses contemporains à Dieu, mais il a payé de sa vie cette entreprise de « remise en place ». Les disciples doivent donc comprendre que la Transfiguration, et donc la résurrection, annonce une gloire qui passe par la mort, et la dépasse.



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29 commentaires

Comme nous sommes lents à comprendre ce que Dieu attend de nous, lui faisons-nous assez confiance, sommes-nous toujours à son écoute, répondons-nous à son appel ?
"Celui-ci est mon Fils Bien-Aimé, écoutez-le".
Ecouter le Seigneur c'est se mettre tout simplement au service de ceux qu'Il met sur notre route. Voir en l'autre un frère, un enfant de Dieu.
Donner sa vie au jour le jour par le détachement de tant de superflu qui nous alourdit et nous empêche de mettre en pratique la Parole du Seigneur : "Aimez-vous les uns, les autres, comme je vous ai aimés, il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis" Jn 15, 12-15.
Ouvre notre coeur Seigneur à la compassion, à donner sans compter, à combattre sans soucis des blessures...

Par Marie Jeanne 13 juillet 2019 à 21 h 46 Répondre à ce commentaire

Bonjour Marie Jeanne,
Votre réflexion m'interpelle, car je suis sujette à des dépressions violentes à cause de mon mode de vie : je résiste à répondre à l'appel de la vérité, de la justice et de l'amour, parce que je suis freinée, handicapée, par mon attachement à des choses inutiles.
Donner sans compter, combattre sans souci des blessures... Ignace de Loyola était un militaire, donc porté sur l'engagement, et moi, mue par ma peur égoiste, je me suis toujours tenue en retrait de la vie, donc il n'est pas étonnant que je sois déprimée..C'est un cercle vicieux, car tout changement me parait insurmontable. A la rentrée, j'espère me faire aider par un conseiller spirituel qui m'accompagnera. sur ma route.

Par Antoinette 14 juillet 2019 à 3 h 56

Chère Antoinette, (et chers tous)
la vie militaire, je l’ai bien connue, pendant 37 ans.
Permettez-moi d’ajouter ceci :

Contrairement à une opinion assez répandue,
la peur n’est pas une maladie, ni une honte.
Nous la vivons, chacun de nous.
Même si nous n'aimons pas trop le reconnaître.
C’est en cela que nous sommes frères et sœurs humains.
De pauvres frères humains.

Le stoïcisme nous permet certes de survivre,
en essayant de maîtriser mentalement nos inquiétudes.
Mais c’est une démarche solitaire, bien souvent,
donc dépendante de nos limites…

L’acceptation de notre pauvreté,
en déposant celle-ci devant le Christ,
nous permet de faire progressivement l’expérience du pardon.
Une expérience d’apaisement, de détente et de chaleur intérieure.

Je vous souhaite de trouver quelqu’un
auprès de qui vous vous sentirez écoutée, sans jugement.
L’Evangile d’aujourd’hui en est nourri.

Je ne vous connais que par notre petite communauté cybernétique.
Mais vous serez dans mes intentions, lors de la messe de ce matin.

Bonne journée, à vous comme à chacun, vraiment.

Par Paul (Belgique) 14 juillet 2019 à 7 h 49

Merci Marie Jeanne pour ce rappel de vérités essentielles vivifiantes.

Par Esperanza 14 juillet 2019 à 7 h 59

Chère Antoinette,

A la lecture de votre cri, je suis rentrée en moi-même face à Dieu, Lui demandant de m'inspirer le commentaire le plus approprié :

Je suis "tombée" sur le message de Paul. J'y adhère pleinement. Que dire de plus ?

Je présente au Seigneur votre désarroi et votre DESIR.

PAUL, acceptez que je vous dise : c'est une bénédiction de vous avoir rencontré. Vous insufflez la confiance la plus totale à chacun de vos commentaires.

Par Esperanza 14 juillet 2019 à 9 h 08

Merci Marie-Jeanne pour tes paroles claires et vivifiantes!
Paul, Je me permets d'adhérer complètement aux commentaires d'Espéranza et de faire mienne sa dernière phrase, je me retrouve souvent dans vos méditations tout en regrettant d'avoir si difficile de faire confiance, à moi en particulier sans parler de la confiance au Père et aux autres, probablement un noeud qui me reste de ma toute petite enfance....mais j'y travaille! En toute amitié, kat

Par Kat 14 juillet 2019 à 14 h 19

HYMNE : FERME MES YEUX POUR REVOIR TES MERVEILLES
J.F Frié — Chalet

Ferme mes yeux pour revoir tes merveilles
en ce moment que le jour fuit !
Allume dans la nuit
une clarté nouvelle !

Que le silence alentour me console
de la faiblesse de ma foi,
puisque j'écoute en moi
résonner ta parole !

Jusqu'à demain, si se lève l'aurore,
je t'abandonne mon esprit !
Ta grâce me suffit,
c'est elle que j'implore.

Par Hymne 13 juillet 2019 à 20 h 30 Répondre à ce commentaire

De la vie à la mort , le Fils de l'homme s'en va comme il est écrit ...

Bienheureux ceux qui t'aiment ...Merci fr Hervé .

Par fred 13 juillet 2019 à 17 h 55 Répondre à ce commentaire

Grand merci à vous Fred pour votre message.
Fraternellement. monette

Par monette 13 juillet 2019 à 18 h 12

Chavanis, vous serez avec moi dans ma prière, amicalement kat

Par Kat 13 juillet 2019 à 11 h 57 Répondre à ce commentaire

Le mot "secret" me fait rebondir aussi. "Prier le Père dans le secret, face à face, tels que nous sommes, sans maquillage trompeur.

Alors un espoir fou me submerge : celui de pouvoir dire comme Job : "Je ne te connaissais que par ouï-dire, mais maintenant mes yeux t' ont vu". Job, 42,5.

Par Esperanza 13 juillet 2019 à 18 h 31

J'ai eu du mal à commenter mon texte, le titre "A la vie, A la mort" m'a freiné en raison d épreuves.
De suite en rentrant dans le texte le mot secret notamment me fait rebondir.
"Retire toi dans ta chambre et là prie ton père dans le secret...."
Le secret établit de manière inconsciente un lien tacite c'est une marque indélébile un consentement tacite qui fait de ceux qui le détiennent un Roc, une forteresse un rempart d'ou parfois ce questionnement "d'ou lui vient cette assurance ,3
Cela se confirme chaque fois que Jésus se retire il va dans des secrets. Dois je dévoiler un pan du fait de se retirer, de monter sur la montagne : c'est un secret.

Par LONGCHAMPS Danielle 13 juillet 2019 à 10 h 36 Répondre à ce commentaire

Pardon : Mon commentaire fait suite à celui de Danielle Longchamps (10 h 36).

Par Esperanza 13 juillet 2019 à 18 h 36

Bonjour, je voudrai que l'on prière pour ma grand-mère et ma marraine de confirmation qui es décédé il y a trois semaines, et ces très durs pour moi

Par Chavanis 12 juillet 2019 à 23 h 04 Répondre à ce commentaire

Père,
je te prie pour Chavanis, ton enfant,
pour que celui-ci puisse déposer devant Toi
la peine de son cœur.
Et qu’il puisse entendre Ta réponse,
apaisante et lumineuse,
toujours présente dans le mystère de nos nuits.

Par Paul (Belgique) 13 juillet 2019 à 8 h 59

Oui, c'est très dur de perdre une personne que l'on aime beaucoup, à qui on ne peut plus parler. Que dire pour apaiser ? "Soyez heureux de l'avoir connu" "Ne pas chercher à oublier mais apprendre à vivre avec cet évènement" ? Si votre grand-mère a donné beaucoup d'affection, elle a aussi ressenti celle que vous avez pour elle. Si elle a été très proche, elle le sera encore. Différemment. Croyez aux forces de l'esprit. Vous n'êtes pas seul(e). Une prière particulière pour elle.

Par mahona 13 juillet 2019 à 11 h 02

Chavanis
Je suis très touchée par votre peine, c'est toujours très dur de surmonter l'absence d'une personne chère à notre cœur.
Mais je suis sûre qu'elle sera toujours dans votre cœur, et qu'elle veille bien sur vous.
En union de prière avec vous et pour elle.
Fraternellement.

Par monette 13 juillet 2019 à 16 h 30

Chère Chavanis,
Merci de nous avoir confié votre peine si douloureuse. Ainsi votre grand-mère tant aimée "est rentrée à la maison" pour reprendre la si belle expression de Mère Teresa. Et elle doit être bien, là où elle est. Je confie votre peine au Seigneur pour qu'Il vous soutienne au cœur de votre épreuve, Lui qui insuffle la VIE.

Chaleureusement.

Par Esperanza 14 juillet 2019 à 18 h 45

«REMISE EN PLACE ». Aujourd'hui nous avons besoin de remettre en place pas mal des choses. Parfois, il semble que "madame la folie" a pris la place que ne l'appartient pas.
¿Pourquoi la vie des hommes devienne si difficile si Dieu nous donne tout pour etre heureux?
¿Pourquoi les hommes ne reconnaissent pas les droits des autres? Beaucoup des questions viennent a notre cerveaux et dans la pratique nous n'avons pas de réponse.
Le monde va et vient sans un but qui le permettra aboutir sur le vrai chemin de Salut.
Combien je voudrais partager de vive voix ces inquiétudes pour chercher avec des autres personnes une voie qui nous aide a vivre en perité et en justice dans le monde d'aujourd'hui!

Par Arroyave Vélez 12 juillet 2019 à 21 h 10 Répondre à ce commentaire

Arroyave,
Je me pose, comme vous et bien d'autres également, je pense, une multitude de questions sur la vie, le monde, tant de "pourquoi"....
Les voies de Dieu sont impénétrables.
Essayons, chacun là où nous en sommes, de faire à notre niveau, des efforts envers nos proches, nos voisins, les gens que nous croisons, un geste, un sourire, un bonjour.
Soyons respectueux de la nature et de tout ce qui nous entoure, nous devons tout ce que nous "avons" à la bonne volonté de Dieu envers ses brebis.
Surtout, déposons tous les "pourquoi" devant la croix de notre Seigneur.
Il y a tant de belles petites occasions de nous réjouir, sachons les regarder.
Fraternellement

Par monette 13 juillet 2019 à 16 h 44

Comme le fait remarquer Frère Hervé, on aurait pu penser que les disciples témoins de la Transfiguration réagiraient aux paroles de Jésus "avant que le Fils de l'homme soit ressuscité" La vision d'Elie les interpelle. Selon la tradition juive, une place,, un couvert seraient encore prévus pour Elie. dans les célébrations. Ce texte de Matthieu n'est pas très explicite : les mots "ils" "eux" ne sont pas précis. Qui sont ces personnes qui ont fait ou feront du mal ? Jean Baptiste a été mis à mort parce qu'il avait osé critiquer la conduite d'Hérode ; Jésus a été mis à mort parce qu'on lui reprochera de ne pas protester en le qualifiant de "roi" et de tenir des propos "irréalistes" (je reconstruirai ce temple en 3 jours"); Ils dérangent en rappelant des règles qui vont à l'encontre des souhaits et des désirs de chacun et en mettant les interlocuteurs en face de leurs responsabilités ("que celui qui n'a jamais péché…"). Puisque la mort est inéluctable ; puisque que le Christ lui-même l'a subie, gardons les yeux ouverts sur Sa résurrection préfigurant l'accès à une autre Vie. "J'entre dans la vie" selon les paroles de Ste Thérèse de l'Enfant Jésus. Mais avant de passer cette porte, plaçons notre main dans celle du Sauveur pour nous guider sur notre chemin terrestre

Par mahona 12 juillet 2019 à 15 h 54 Répondre à ce commentaire

Dans ce passage, Jésus se montre désabusé, il ne compte plus qu'on le reconnaisse, piuisque Jean, simple prophète, a été tue ,a plus forte raison, lui aura le même traitement. Mais il remet les choses a leur juste place : nous nousr egarons si facilement en cherchant du merveilleux (ici le retour d'Élie), alors que la resurrection est a l'oeuvre dans nos vies quand nous traversons les épreuves avec l'esprit saint. Cf st paul, le passage sur l'espérance, issue de la persévérance.

Par Antoinette 12 juillet 2019 à 13 h 23 Répondre à ce commentaire

Ça me rappelle aussi la parabole du pauvre Lazare, quand Abraham dit au riche qui le supplie d'avertir ses freres encore vivants : quelqu'un auraitbeau revenir d'entre les morts, ils ne croiraient pas plus.
Comment est ce que moij'accueille la vérité ?

Par Antoinette 12 juillet 2019 à 13 h 49

Chers amis,
je crois que le Christ ne nous parle pas
de la réincarnation des prophètes,
mais bien de l’infinie Présence de Dieu.

« Elie est déjà venu… »
Par Elie, Dieu est déjà venu à la rencontre des hommes.
Elie ne commandait pas aux nuages et aux rois par sa propre force.
La puissance d’Elie n’était pas la capacité personnelle d’un homme,
mais celle de Dieu, dont il était le serviteur.
Par Elie, Dieu s’est manifesté.

« Les disciples comprirent qu’Il leur parlait de Jean-Baptiste ».
Par les exhortations de Jean-Baptiste,
qui recherchait Dieu jusque dans le désert,
Dieu demandait à chacun de redresser notre chemin.
Par Jean-Baptiste, Dieu parlait aux hommes.

« Ne parlez pas de tout ceci avant que Je ne sois ressuscité ».

Ne parlez pas encore de ce que vous avez vu
avant que le Père n’annonce par ma Résurrection
la puissance de Son Amour pour chacun de vous.

Par Son Fils, - qui n’est plus seulement un homme, c’est Son Fils ! –
Dieu nous invite à la réalité vivante du Royaume.

Pendant toute Sa vie parmi nous,
le Christ, Jésus, Dieu et homme
nous a en montré le chemin, jusqu’à sa mort.
Aujourd’hui, Dieu nous envoie l’Esprit,
jusque dans l’humilité de notre vie quotidienne.

Nous sommes tous invités
à partager l’Amour de Dieu.

Bonne nouvelle, chers amis.
Bonne journée, vraiment.

Par Paul (Belgique) 12 juillet 2019 à 12 h 44 Répondre à ce commentaire

Merci pour ce beau texte. Le Christ est toujours présent, c'est nous qui sommes aveuglés par de multiples embûches. Je suis souvent dans le doute aussi je me recommande à vos prières, je vous lis tous très régulièrement, merci pour vos diverses réflexions sur l'évangile cela m'aide un peu. Fraternellement Claude

Par claude 12 juillet 2019 à 8 h 58 Répondre à ce commentaire

Cette Parole, reçue aujourd'hui, dans l'actualité de notre vie, m'interpelle sur le sens du chemin où j'avance, chaque pas, embûche parsemées de cailloux plus ou moins difficiles pour marcher ou sable bien lisse qui nous envahi de calme et de joie. La pensée de la résurrection est la lumière et la force dans la foi pour avancer avec Jésus. Il nous dit : "pas de crainte, je suis passé par là, je suis avec toi, regarde la lumière resplendissante au bout du chemin".

Par Colette 12 juillet 2019 à 7 h 54 Répondre à ce commentaire

Intéressant, le verbe utilisé pour cette "remise en place", il signifie aussi être guéri, restauré en son état initial. C'est un verbe rare dans les évangiles, utilisé en une seule autre occasion: lorsque Jésus guérit l'homme à la main atrophiée : "Alors Jésus dit à l'homme : étends ta main. Il l'étendit et elle devint saine comme l'autre" (Mt12,13). Coupés de la source vivifiante qu'est Dieu, les contemporains de Jean ne sont-ils pas 'desséchés' eux aussi? L'eau du baptême, qui scelle leur retour à Dieu, restaure leur 'terre' pour la faire fructifier. Un véritable retour à la vie.
Elie aussi restaure, ramène à la vie. Lorsque le fils de la veuve de Sarepta vient à mourir, celle-ci l'apostrophe ainsi : "Es-tu venu chez moi pour rappeler le souvenir de mon iniquité, et pour faire mourir mon fils ?" (1R17,18). Pourquoi Elie est-il venu? C'est elle qui, la première, pose la question. Et Elie répond en actes: par son intercession, "l'âme de l'enfant revint en lui, et il reprit vie" (v22). "Vois, ton fils est vivant", dit-il à sa mère en le lui rendant (v23). C'est pour cela qu'est venu Elie, pour dire en actes que Dieu redonne vie au fils qui était mort. La femme ne s'y trompe pas qui répond à Elie: "Maintenant je sais que [...] la parole du Seigneur dans ta bouche est vérité" (v24). Parole agissante.
Telle est bien la parole de Jean. "Celui-ci est mon Fils bien-aimé", cette parole, c'est lors du baptême de Jésus qu'elle retentit en premier. Ce Fils que le Père rendra à la vie.

Par Audrey 12 juillet 2019 à 7 h 34 Répondre à ce commentaire

Dans l'Evangile, la relation Père-Fils est prégnante et permanente dans tout ce que vit le Christ. On le voit dans ses enseignements, dans les miracles, où là encore au Thabor. Mais quand il parle de lui, essentiellement à ses disciples, Jésus emploie très régulièrement cette expression étrange de "Fils de l'homme". Que voulait-il signifier ? Pourquoi n'a-t-il tout simplement pas dit aux trois disciples présents « Ne parlez de cette vision à personne, avant que je sois ressuscité d’entre les morts. », ou encore "....et de même je vais souffrir par eux" ? Qu'est-ce que les disciples comprenaient de ces formules quelque peu mystérieuses utilisées par Jésus ?

Par FRANCIS 12 juillet 2019 à 5 h 41 Répondre à ce commentaire

Fils de l 'homme , dans la livre de Daniel , ch 7, 9 à 14 , il y a un passage qui peut aider .
Il y a un sens très profond , d'un côté , pour les juifs , c'est qu'Il est Le Christ , en même
temps , dans cette manière de parler , ne ressent-on pas une affiliation ?

Par fred 12 juillet 2019 à 7 h 15
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