Évangile selon saint Matthieu chapitre 21, versets 01-07

Un roi monté sur un âne

01 Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem, arrivèrent en vue de Bethphagé, sur les pentes du mont des Oliviers. Alors Jésus envoya deux disciples
02 en leur disant : « Allez au village qui est en face de vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée et son petit avec elle. Détachez-les et amenez-les moi.
03 Et si l’on vous dit quelque chose, vous répondrez : “Le Seigneur en a besoin”. Et aussitôt on les laissera partir. »
04 Cela est arrivé pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète :
05 Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient vers toi, plein de douceur, monté sur une ânesse et un petit âne, le petit d’une bête de somme.
06 Les disciples partirent et firent ce que Jésus leur avait ordonné.
07 Ils amenèrent l’ânesse et son petit, disposèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.

Évangile selon saint Matthieu chapitre 21, versets 01-07

Voici ton roi

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Jésus se met en marche vers Jérusalem pour aller au-devant de la Passion. Le mont des Oliviers est un lieu important dans la mémoire et dans l’espérance d’Israël. L’envoi des disciples fait écho à celui relatif aux préparatifs du repas pascal* dans lesquels l’autorité de Jésus et la précision des consignes sont similaires.
L’âne, animal réputé têtu, récalcitrant, que Balaam tente de faire avancer à coups de bâton, cet animal accompagne aussi les patriarches et les gens du peuple**. Le choix de cette monture préfigure ce que Jésus affirmera à Pilate : « Mon royaume n’est pas de ce monde. » L’âne est également une bête de somme que l’on utilisait pour les travaux pénibles. Ici, il est docile, se laisse détacher, amener, couvrir de manteaux, monter par Jésus, sans opposer de résistance. La docilité et la patience sont celles du Christ qui sera conduit à la mort sans ouvrir la bouche, comme un agneau qui se laisse mener à l’abattoir***.
Lorsque nous faisons profession dans la famille dominicaine, nous prononçons le vœu d’obéissance. Il ne s’agit aucunement de résignation ou de soumission. L’obéissance s’enracine dans l’idéal chrétien de l’amour de Dieu et des autres. Faire la volonté de Dieu en imitant l’humilité du Christ. Cela nécessite dialogue, confiance et abandon dans les mains de celui ou de celle qui représentera pour nous l’autorité du Christ. Nous cheminons ensemble à la suite du Christ dans la confiance.


* Matthieu ch 22, v 7-13
** Livre de la Genèse ch 49, v 11
***Livre d’Isaïe ch 53, v 4-6

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27 commentaires

J'aime beaucoup votre manière de prêcher car vous donner tous les détails pour que le lecteur ou celui qui écoute comprennent les écritures que Dieu dans sont amour vous inspirent encore et encore afin d'aller encore plus loin pour toucher des vie.

Par Tebily krouba Elisée 14 mai 2021 à 8 h 40 Répondre à ce commentaire

"Lorsque nous faisons profession dans la famille dominicaine, nous prononçons le vœu d’obéissance. Il ne s’agit aucunement de résignation ou de soumission. L’obéissance s’enracine dans l’idéal chrétien de l’amour de Dieu et des autres. Faire la volonté de Dieu en imitant l’humilité du Christ. Cela nécessite dialogue, confiance et abandon dans les mains de celui ou de celle qui représentera pour nous l’autorité du Christ. Nous cheminons ensemble à la suite du Christ dans la confiance."
Ce texte me semble essentiel dans la compréhension de l’obéissance chrétienne. Mais comme arriver a découvrir la volonté de Dieu si la plupart du temps la personne que doit accomplir la volonté de Dieu n'a pas, dans la pratique, le possibilité de s'exprimer .... seulement doit accomplir..... ici il y a un chemin tres long a parcourir et un travail de longue alêne a réaliser. Les jeunes d'aujourd'hui ne trouvent pas sa vraie place a l’intérieur de la meme parce que manque beaucoup d’écoute, priere et dialogue. C'est une catastrophe batir l’Église avec des instruments d'autrefois!
Que le Seigneur envoie sa misericorde sur nous et nous aide a découvrir des chemins qui attirent les personnes d'aujourd'hui a suivre a Jesus.

Par Arroyave Vélez 7 septembre 2019 à 17 h 33 Répondre à ce commentaire

C'est drôle, on dit toujours que Jésus a été obéissant jusqu'à la croix, et l'Eglise nous prône la Vertu de l'Obéissance, pourtant, il me semble que Jésus n'aurait jamais été crucifié s'il avait été si obéissant que cela aux chefs religieux...
Alors suivre Jésus, n'est-ce pas savoir désobéir aux chefs religieux, quels qu'il soient, en certaines circonstances, pour faire droit à la veuve et à l'orphelin, détacher l'âne pour le faire boire, et pas forcément pour s'en servir de monture?!...
Pauvre bête de somme, il a fermé les yeux, abandonné des hommes il est mort sans adieu...
Mon âne, mon âne, a bien mal à la tête...

Par & 7 septembre 2019 à 16 h 15 Répondre à ce commentaire

En référence aussi à Tomboy (12 h O9)
Hayez (10 h 12)
I. (6 sept. 0 h 43).

Chère Soeur Sandrine,
Vous parlez si bien de l'obéissance. Je pense qu'il y a peu de personnes consacrées qui peuvent l'expérimenter de la façon dont vous la décrivez si ce n'est au prix d'une longue lutte.

J'ai connu, il y a des décennies, aussi bien en Belgique qu'en France l'une ou l'autre jeune religieuse (ou ex-religieuse) vraiment infantilisée et rendue telle, par l'insistance accordée à la répétition de : "la volonté de votre supérieure, c'est la volonté de Dieu. Même si votre supérieure se trompe, vous ne vous trompez pas en lui obéissant". Et si la religieuse en question essayait de discuter, (on m'a transmis des confidences, j'ai lu aussi des relations à ce sujet) elle pouvait s'attendre à recevoir des jugements négatifs et humiliants. Leur formation religieuse était une formation contre la vie. Oui, je sais qu'il y a eu beaucoup de réajustements depuis le concile mais j'éprouve beaucoup de difficultés à admettre le bien-fondé de l'obéissance, du moins, telle qu'elle était appliquée.
Il n'y a aucune provocation de ma part, je transmets simplement une constatation. et vous remercie pour votre attention.

Par Esperanza 7 septembre 2019 à 14 h 41 Répondre à ce commentaire

Je comprends très bien cette obéissance dont vous parler, chère sœur, et j'y adhère, dans l'absolu, mais dans les limites humaines qui sont les miennes et celles des autres, parfois même le dialogue, la confiance et l'abandon ne suffisent pas, et la "désobéissance aux lois et dogmes religieux" est alors la voie vers le salut, mais que le chemin est long et difficile, que la culpabilité et la solitude sont grandes, même habitées par Celui qui est Amour... mais la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres jamais ne l'arrêtent pas...

Par Tomboy 7 septembre 2019 à 12 h 09 Répondre à ce commentaire

Chers amis,

Il y a quelques années,
j’ai passé un jour entier de marche avec un âne,
avec des amis sur le chemin de Compostelle.

J’ai découvert combien l’âne est intelligent et doux,
fort, patient et serviable,
cherchant sans détour à s’accorder avec son maître.

Je sais que les coups de bâton l’effrayent,
j’ai vu combien une caresse et un merci le calment.

Très sensible, il est vite effrayé par un bruit soudain
et par les planches disjointes d’un pont à franchir.

Il ne comprend pas l’ironie, ni la moquerie.
Pour lui : oui, c’est oui, et non, c’est non.
C’est un animal simple et clair.

La fougue et la violence ne sont pas non plus dans son registre.
Rarement roi fit tirer son char par un âne…
Mais tant de pauvres l’ont eu pour compagnon…

Il aime tranquillement la connivence,
en portant humblement les charges de son maître,
et souvent son maître lui-même…
Il marche à l’amble pour durer tranquillement et longtemps,
sans fatiguer personne par trop de secousses…

Oui, chers amis,
l’âne m’a appris que l’obéissance
n’est pas une soumission aveugle,
mais plutôt un état de l’esprit et du cœur.

Je comprends aujourd’hui un peu mieux
que le Christ l’ait choisi pour entrer dans Jérusalem
pour nous y annoncer la Résurrection.

Bonne journée, vraiment.

Par Paul (Belgique) 7 septembre 2019 à 11 h 30 Répondre à ce commentaire

Quel plaisir, la lecture de votre poème , Paul. Il m'a rappelé aussi :
"J'aime l'âne si doux
Marchant le long des houx ... " de Francis Jammes.

Par Esperanza 7 septembre 2019 à 13 h 51

Bonjour Paul, j'espère que vous avez passé de bonnes vacances . Votre partage me donne envie de participer à ces randonnées avec ânes, ,organisées un peu partout. C'est vrai, ce sont des animaux très intelligents. En me promenant, je passe souvent devant un pré avec un âne et un cheval, et je leur donne du pain sec, des pommes... Une fois j'avais oublié d'apporter quelque chose, le cheval n'a rien dit, mais l'âne a manifesté vigoureusement son mécontentement !
Connaissez vous le poème de Francis James "prière pur aller au Paradis avec les ânes" ? Dans la Bible, j'aime aussi beaucoup l'histoire de l'ânesse de Balaam, capable de voir l'ange du Seigneur à sa place. Oui, il y a de l'humour parfois dans l'Ancien Testament.
"L'obéissance n'est pas une soumission aveugle, mais un état de l'esprit et du coeur", donc équivalent à la confiance et à la bonne volonté. L'obéissance a plutôt mauvaise presse aujourd'hui, En réaction contre l'éducation passée, on encourage maintenant l'autonomie précoce. Mais celle-ci peut être affolante quand on n'en a pas acquis les moyens, et on peut ne pas être bon juge pour soi-même. Bref, "frère âne" n'est pas à mépriser, il a même beaucoup de qualités appréciables, et pris avec douceur et compréhension, il peut me conduire plus sûrement que mon esprit si vite divaguant !

Par Antoinette 7 septembre 2019 à 13 h 57

Une obéissance inconditionnelle me semble dangereuse dans bien des cas ...

Par hayez 7 septembre 2019 à 10 h 12 Répondre à ce commentaire

Désolée, cette fois "l'écoute "ne fonctionne pas!

Par Marie Jacq 7 septembre 2019 à 9 h 28 Répondre à ce commentaire

Je reprends, car ça a sauté malgré moi.
Là, Jésus accepte d'être reconnu roi, avant de se laisser arréter, condamner et exécuter.
Un roi porte l'espoir d'un peuple. Sa vie est consacrée à son peuple. Mais si celui-ci le rejette, ça fait aussi partie de sa mission d'accepter d'être sacrifié. Les prophètes, émissaires de Dieu, en ont souvent fait l'expérience.
Je pense aussi aux moines de Tibhérine, et à beaucoup d'autres religieux, qui avaient tous accepté d'avance ces risques du métier. Dans le film, le père supérieur, Christian de Cergé, le dit bien, que de toutes façons, leur vie est déjà donnée, une fois pour toutes. Liberté suprème, comme celle du Christ, basée sur la confiance que c'est le mieux pour eux et pour tous (témoignage ultime). C'est même ça la différence avec les rois au sens profane. Quand la vie d'un gouvernant est menacée, il s'enfuit, ou bien il fait donner la troupe pour défendre son pouvoir. Donner leur vie pour leur peuple n'était pas dans leur contrat.
Moi qui est très peu le sens du sacrifice, cette marche de Jésus vers sa Passion s'éclaire comme ça. Parce que l'explication par l'obéissance à la volonté de Dieu me fait froid dans le dos, et serait plutôt pour moi un repoussoir à la foi.

Par Antoinette 7 septembre 2019 à 8 h 59 Répondre à ce commentaire

PS : , c'est vrai, l y a la résurrection, ce qui signifie que l'âme de Jésus n'es pas touchée par le rejet et la mort infamante. C'est ce qui lui permet d'accepter la croix, pour retourner au Père, sa mission étant accomplie jusqu'au bout.

Par Antoinette 7 septembre 2019 à 10 h 13

Oui, c'est la seule fois, juste avant sa Passion, où Jésus se présente comme un roi, parce que jusque là, il était plutôt dans la discrétion, évitant la foule autant que possible, et refusant les honneurs. Là, il a
Je comprends

Par Antoinette 7 septembre 2019 à 8 h 29 Répondre à ce commentaire

On lit aussi que l'âne était la monture des personnages importants, des guerriers et même d'un roi. Cet animal est présent dans la vie de Jésus à sa naissance, lors de la fuite en Egypte et l'on peut supposer qu'il a été souvent choisi même si les évangélistes n'en parlent pas. Jésus agit donc en conformité avec ce qui avait été annoncé par le prophète. Pensant qu'un roi arrive, on décore les rues de branchages ; on acclame l'homme Jésus qui se dirige vers Jérusalem,, la ville sainte. Ce sont peut-être les mêmes personnes qui l'acclament qui demanderont sa mort, Par déception de n'avoir pas eu le roi qu'elles attendaient ? "Ma royauté n'est pas de ce monde". Les royautés terrestres peuvent disparaître. "Le royaume des cieux" dont parle Jésus et dans lequel il fera entrer l'un des 2 larrons semble difficile d'accès et l'incertitude existe même pour ceux qui respectent les commandements. Abandon, confiance, espérance sont donc notre lot.

Par mahona 6 septembre 2019 à 21 h 08 Répondre à ce commentaire

L'âne des rameaux rejoint l'âne de la crèche, il y a continuité dans la vie de Jésus avec l'âne dont le souffle réchauffe le nouveau né et l'âne qui évite la fatigue et les pierres du chemin, le tout dans la douceur et la paix.Mais pourquoi avoir choisi une ânesse et surtout avec son petit ânon ? Mathieu ne nous le dit pas mais c'est une belle image...
Merci et continuons à prier le Seigneur qui "monte" à Jérusalem...

Par Cl@udio 6 septembre 2019 à 20 h 50 Répondre à ce commentaire

Tout par Jésus est humilité :
déjà naître entre l'âne et le boeuf , comme je le disais il y a x temps
que l'âne reconnait son Maître , mais pas les siens ...
Et cette ânesse avec Balaam , qui croit tout savoir , alors que l'ânesse voit vraiment !
mieux encore lui sauve la vie ...Que dire pour les prêtres qui par amour font des voeux
dans 'idéal chrétien :que c'est Dieu qui consacre Lui-même .
Et ce fameux psaume 110 , Tu est prêtre à jamais , ainsi dans l'amour nous pouvons goûter cet amour qui surpasse tout , et dans cette autorité trouver Sa Présence .
C'est dire soeur Sandrine : et Toi petit enfant tu seras appelé prophète du Très-Haut .
Quand nous visite l'Astre d'en Haut , grâce aux entrailles de la miséricorde de Dieu ,
nous cherchons sans cesse cette autorité qui nous fortifie , Confiance et dialogue ;
le Christ Lui-même , à dit n'ayez pas peur c'est moi .
Jettons -nous dans les bras du Seigneur ...C'est Pain partagés ...

Par Fred 6 septembre 2019 à 20 h 40 Répondre à ce commentaire

Permettez-moi, Sr Sandrine, de vous exprimer mon étonnement : vous supposez la docilité et la patience de l'âne préfigurant celles de Jésus ... Mais l'âne a-t-il coopéré de bonne grâce ? A -t-il résisté ? L'évangéliste reste discret quant à son attitude.

Par Esperanza 6 septembre 2019 à 19 h 22 Répondre à ce commentaire

J'avais fini mon commentaire, manque de chance, il m'a échappé, vraiment désolée.
Je ne retrouverai pas tout ce que j'ai écrit.
Cet après-midi, à la prière du chapelet, nous avons fait mémoire des mystères douloureux du Seigneurs, je n'arrive pas à m'y habituée. Jésus a été obéissant jusqu'à la mort pour faire la volonté de son Père.
Je suis fatiguée, je n'arrive pas à me souvenir... C'est vraiment dommage, j'avais fait un bon papier. Merci soeur Sandrine. J'y reviendrai peut-être.
Un grand bonsoir à tous, en union de prières avec les absents.

Par Marie Jeanne 6 septembre 2019 à 19 h 19 Répondre à ce commentaire

Merci Mamoune pour votre réponse. Bien fraternellement.

Par Salomé 6 septembre 2019 à 15 h 34 Répondre à ce commentaire

Il doit y avoir un problème je pense avec l'envoi des commentaires. Depuis celui de 2h35 je n'en reçois plus. Je vous remercie d'avance de voir le problème. Que le Seigneur vous bénisse tous.

Par Salomé 6 septembre 2019 à 13 h 45 Répondre à ce commentaire

Pareil pour moi

Par Mamoune 6 septembre 2019 à 15 h 00

Pauvre petit âne avec sa mère.
Pas sûr qu'ils aient été si dociles que cela mais on ne leur a pas laissé le choix. Point d'association de défense des animaux pour leur venir en aide à cette époque. On a peut-être bien tiré sur les rênes et le mors ou le licol, pour les forcer à aller là où ils ne voulaient pas forcément. Pire encore on les a affublés d'une lourde charge, et personne ne se soucie de savoir si ça ne leur a pas cassé le dos.
Pauvre petit âne avec sa mère...

Par & 6 septembre 2019 à 2 h 35 Répondre à ce commentaire

Un petit sourire en guise de réponse à votre commentaire.

Par Esperanza 6 septembre 2019 à 19 h 26

Jésus pleinement homme mais aussi pleinement Dieu.
C'est en toute liberté qu'il s'incarne ,dans notre condition humaine qui se doit de s'anéantir dans la mort.
C'est donc ce chemin qu'il va prendre.
Lui , le Dieu qui nous a créés, va se laisser tuer par ceux-là même qu sont sa créature.
Il n'y a ni obéissance, ni renoncement.
Seulement une volonté de nous rejoindre dans notre finitude pour nous démontrer que par lui , celle-ci peut être vaincue puisque , traversant la mort , il ressuscitera victorieusement.
Cela ne veut pas dire que nous ne connaitrons pas l'anéantissement final,.
Cela veut dire que cet apparent anéantissement ne sera que le signal., le début d'une nouvelle naissance , celle-la éternelle.

Par Mia 6 septembre 2019 à 1 h 03 Répondre à ce commentaire

"Cela nécessite dialogue, confiance et abandon dans les mains de celui ou de celle qui représentera pour nous l’autorité du Christ. Nous cheminons ensemble à la suite du Christ dans la confiance."
Ah, oui! La "sacro sainte obéissance", celle qui devrait conduire tout homme ou femme à avoir sa propre réflexion et la liberté de dire, non à certaines exigences, sans peur de trahir son Dieu et ses vœux et avec le courage de renoncer à sa vocation, mais qui parfois infantilise et rend esclave d'une autorité, plus qu'elle ne rend adulte responsable...
On peut se rendre compte aujourd'hui de quelques "dégâts collatéraux"...
Mais ce n'est pas un "privilège" réservé aux communautés religieuses...
Voici ton roi...
Suivre Jésus : jamais il ne s'abandonne dans les mains des hommes, seulement dans les bras de son père. Il subit l'autorité des hommes, mais il ne s'abandonne pas à eux. Il ne s'en remet pas à eux. Son corps est livré a ses bourreaux, mais pas son âme.
Aucun homme, aucune femme, même représentant de Dieu sur terre, n'est Dieu lui-même.

Par I. 6 septembre 2019 à 0 h 43 Répondre à ce commentaire

O, "sacro sainte obéissance", que de crimes ont été commis en ton nom !

Un vent de renouveau s'est pourtant levé sur l'Eglise avec l'avènement de Jean XXIII et s'est ranimé avec le pape actue, lequel fait à de multiples oppositions. L'espoir ne peut disparaître ...

Par Esperanza 7 septembre 2019 à 11 h 03

Correction : "lequel fait face ..."

Par Esperanza 7 septembre 2019 à 13 h 31
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