Évangile selon saint Matthieu chapitre 9, versets 36-38

Jésus et les foules sans berger

36 Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger.
37 Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.
38 Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »

Évangile selon saint Matthieu chapitre 9, versets 36-38

Recherchons ouvriers qualifiés !

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C’est la crise ! La foule innombrable est en attente du salut, mais trop peu de pasteurs sont en mesure de le lui proposer. En lisant ces lignes, je pense à tous mes amis qui ne font plus confiance aux institutions religieuses et qui se trouvent perdus, errant sur les chemins d’une foi solitaire. Jésus constate le problème, mais ne le résout pas lui-même. Il demande aux disciples de prier Dieu pour qu’il intervienne. C’est à lui d’envoyer des ouvriers à la moisson, des pasteurs qui s’occupent des brebis, pour que la foule désemparée et abattue se trouve rassurée, encouragée, conduite.
Mais, dans le contexte de la Palestine au temps de Jésus, les pasteurs ne manquent pourtant pas : prêtres, scribes, pharisiens, guides de toute sorte sont omniprésents. À ce clergé qui s’est, d’une certaine manière, perpétué jusqu’à aujourd’hui, on pourra ajouter les gourous, leaders d’opinion de toute sorte et autres coaches de vie personnelle.
Le monde n’a finalement jamais manqué de guides qui enseignent ce qu’il faut faire ou penser. Si « les ouvriers sont peu nombreux », cela ne signifie donc pas qu’il manque de pasteurs, mais plutôt qu’il manque de pasteurs qualifiés. Hier comme aujourd’hui, les mauvais pasteurs sont à l’œuvre, aveugles guidant des aveugles* et pillards de toute sorte** qui, d’abus en négligence, finissent par faire fuir les brebis.
Souvent, nous prions pour les vocations. Jésus nous invite plutôt à demander des pasteurs selon son cœur. Bien que beaucoup soient déjà à l’œuvre, les bergers qui manquent à ce troupeau éparpillé, ce sont ceux qui aiment leurs brebis, qui vivent avec elles et non au-dessus, qui sont à leur écoute, qui connaissent leurs noms et leurs situations particulières, qui donnent leur vie pour qu’elles s’épanouissent fortes et libres. N’est-ce pas ainsi que ces brebis bien conduites auront un jour le désir de devenir pasteurs à leur tour, et que la crise pourra se résoudre ?


* Évangile selon saint Matthieu ch 15, v 14
** Évangile selon saint Jean ch 10, v 10-13

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40 commentaires

"Obreros cualificados". Es una realidad que se percibe a primera vista. Muchos de nuestros pastores se han deicado al hacer y al tener.... no tienentiempo de hacer crecer en ellos una verdadera espiritualidad que les aydude a avanzar y acompañar a los otors en el seguimiento de Cristo. Poca oración mucha acciónñ.

Par Luisa Fernanda Arroyave Vélez o.p. 25 novembre 2018 à 17 h 00 Répondre à ce commentaire

JESUS JE T AIME

Par LONGCHAMPS Danielle 16 novembre 2018 à 10 h 56 Répondre à ce commentaire

" je pense à tous mes amis qui ne font plus confiance aux institutions religieuses et qui se trouvent perdus, errant sur les chemins d’une foi solitaire" : j'ai fréquenté 17 ans une paroisse dirigée par une communauté religieuse devenue laïque depuis 2005 et reconnnue comme sectaire par le service du diocèse, le prieur devait me guérir de mes problèmes psychologiques, par le suivi spirituel, et je me retrouve interdite de confession par ce prêtre et plus malade qu'il y a 17 ans et j'envisage de voir un spécialiste car depuis quatre ans, je n'arrête pas de ressasser ce que j'ai vécu de si mal dans cette paroisse dirigée en plus par certains laïcs, mais j'ai toujours gardé la foi en notre Seigneur que je prie souvent, pour moi la foi solitaire me fait moins de mal que la vie en paroisse comme je l'ai vécue.

Par Mon Ange 15 novembre 2018 à 20 h 52 Répondre à ce commentaire

Combien de personnes âgées qui regardent la messe à la télé disent ensuite....
"Vous avez vu le nombre de curés pour cette messe"
Alors que ici il n'y a personne pour faire la messe ... et qu'il faut aller à plusieurs kilomètres pour en avoir une;..
Et que dire des messe à Rome ou même à Lourdes ... Alors pourqooi sont ils tous ensemble loin des villages ??
Répartition ? Organisation ?? Que leur répondre ??
Il est vrai comme vous le dites si les brebis sont mal conduites elles n'ont pas envie de devenir berger !!!

Par Cl@udio 14 novembre 2018 à 20 h 50 Répondre à ce commentaire

(Ps 36 (37), 3-4, 18.23, 27.29)
R/ Le salut des justes vient du Seigneur. (cf. Ps 36, 39a)

Fais confiance au Seigneur, agis bien,
habite la terre et reste fidèle ;
mets ta joie dans le Seigneur :
il comblera les désirs de ton cœur.

Il connaît les jours de l’homme intègre
qui recevra un héritage impérissable.
Quand le Seigneur conduit les pas de l’homme,
ils sont fermes et sa marche lui plaît.

Évite le mal, fais ce qui est bien,
et tu auras une habitation pour toujours,
Les justes posséderont la terre
et toujours l’habiteront.

Par partage 13 novembre 2018 à 20 h 06 Répondre à ce commentaire

lorsque nous avons le bonheur de côtoyer des prêtres "selon le coeur de Dieu" parfois bien fatigués rendons grâce ne nous plaignons pas s'ils ne sont pas selon notre volonté aidons les de notre amitié

Par therese grimaux 13 novembre 2018 à 19 h 55 Répondre à ce commentaire

Je connais quelqu'un qui fait du bénévolat d'accueil dans l'église de sa paroisse. Elle disait récemment qu'elle reçoit beaucoup de gens complètement paumés.
On pense souvent qu''autrefois, les gens avaient des vies toutes tracées, savaient ce qu'ils devaient croire et faire. Mais d'après ce passage, ils étaient tout à fait comme nous maintenant, cherchant qui croire, qui suivre. C'est donc un besoin permanent, pas juste en temps de crise, et qui touche tout le monde., les groupes comme les individus.
Le rôle de dirigeant est bien difficile, écartelé entre le respect des libertés individuelles et le souci du bien commun. Il faut bien l'éclairage de l'Esprit Saint pour trouver le bon chemin, entre populisme ("je suis leur chef, donc je dois les suivre") et dogmatisme ("je ne veux voir qu'une tête"). Les bons pasteurs sont rares...
Personnellement, diriger m'angoisse (et si je me trompais ?)., et me laisser diriger n'est pas facile non plus (et si l'autre se trompait ?). Mais il y a une voie, et Jésus l'a évoquée :("Quand deux ou trois se mettent d'accord pour demander quelque chose en mon nom...") C'est notre boussole fiable dans notre époque désorientée (comme toutes les époques) .

Par Antoinette 13 novembre 2018 à 16 h 57 Répondre à ce commentaire

PS : et comme ds toutes les époques, il se trouve toujours des dirigeants, des élites, faiseurs d'opinion, etc... qui veulent nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Je pense particulièrement aux débats actuels sur la bio-éthique.

Par Antoinette 13 novembre 2018 à 17 h 45

Merci pour cette précision: "Jésus nous invite plutôt à demander des pasteurs selon son cœur." Merci pour toutes ces méditations qui enrichissent notre quotidien.

Par Malouchaca 13 novembre 2018 à 15 h 08 Répondre à ce commentaire

"Les bergers qui aiment leurs brebis", je suis touchée Frère Jocelyn, par ce que vous dîtes là. Oui, je crois que c'est cela le "cœur" de l'histoire, se sentir entendus, compris, acceptés, aimés dans nos différences de point de vue, et parfois même nos différences de foi. L'objectif n'est-il pas d'Aimer, quelque soit le chemin pris pour cela... Nous ne manquons pas de côtoyer des personnes qui sont tout amour pour les autres et qui se disent athées. Je me souviens de cet homme qui me demandait : "c'est quoi l'Amour?" ..... Avec les personnes âgées, dont il s'occupait, l'Amour, c'était lui.....

Par Marylise 13 novembre 2018 à 8 h 33 Répondre à ce commentaire

La nuit , les étoiles brillent partout dans le monde , on peut voir l'astre d'en Haut !
Comme les paillettes qui sont dans nos yeux , comme les mystère de l'univers .
Jésus tout petit est venu , humblement ,pas à pas pour cheminer vers l'amour
et le respect de tout ce qui respire .
Les rituels ? sans amour ne servent à rien , avec, cela change tout , ils ne sont plus
"sacrifice" ils sont actes de grâces , ils sont je suis là Seigneur , devant Toi , l 'église
est ce que nous en faisons , elle est fragile , mais si forte , elle est ce chant , cet hymne
qui nous encourage , la nuit les étoiles m'inspirent , Notre Dame des étoiles sans
doute , présence silencieuse , prières invisibles qui fleurissent l'église , une maison
qui nous rassemble tous , pour être des pierres angulaires , est porter en nous le
sens du sacré , comme des étoiles qui brillent jour et nuit , qui sait un jour , nous irons chanter dans le ciel , qui sait ! chaque étoile est Un présent ,une lumière d'amour .
qui est montée au ciel ...tout autour de Jésus .

Par Fred 13 novembre 2018 à 5 h 53 Répondre à ce commentaire

Oui, le prêtre est fragile, il est un être humain comme chacun de nous.
En tant que laïc est-ce que nous appuyons nos prêtres ?. Est--ce que nous les remercions pour leur engagement, leur dévouement ?. Est-ce que nous pensons à eux à leur anniversaire de naissance, de sacerdoce, à Noël. Ainsi de suite.
On entend tellement de critiques sur nos pasteurs à chaque fois qu’ils ne répondent pas à nos normes, nos désirs, nos attentes. On oublie de voir et de dire leurs qualités, leurs bons coups.
On aimerait que notre pasteur s’adapte à chacun de ses paroissiens, alors que nous ne sommes pas toujours prêts à nous adapter à eux.
Le fils de Blandine ne se dirige t’il pas vers un « burn-out » ? Je considère souvent que ce que nous leurs demandons est hors mesure. Nous n’en accomplirions pas le quart. Mon curé a 3 paroisses sur une étendue d’une quarantaine de KM. Il a 81 ans, des problèmes de santé. La route peut-être très longue, surtout en hiver avec la neige, le verglas, etc. Mais toujours disponible, avec une écoute formidable et une présence miséricordieuse.
Oui, prions pour nos prêtres et valorisons-les et, et surtout aidons-les.

Par Micheline (Canada) 12 novembre 2018 à 23 h 32 Répondre à ce commentaire

Chère Micheline, je suis entièrement d'accord avec vous. On attend beaucoup des prêtres. Il faudrait qu'ils s'adaptent à chacun, mais que font les "fidèles" pour eux ? pour critiquer, ça oui ! Cela fait 70 ans que je fréquente l'église, j'ai pu voir tous les changements qui se sont succédés et l'ouverture depuis Vatican II, aux chrétiens de prendre une part « plus active, pleine et fructueuse à la liturgie". Avec mon mari, par le scoutisme, nous avons eu de bons rapports avec les prêtres, cela nous a ouvert à plus de compréhension, plus de solidarité.
Notre pape François va dans ce sens en disant : halte au cléricalisme.
Je pense, là, qu'il s'adresse au "haut clergé", car les prêtres ont besoin de notre soutien, de toute notre attention. Dans mon ensemble paroissial, certains prêtres sont épuisés; le clergé a vieillit, si nous ne les soutenons pas, comment pourraient-ils tenir. J'ai lu les témoignages de personnes qui participent, qui s'investissent dans différentes tâches : sacristie, liturgie, accueil, funérailles... C'est ce que nous essayons de vivre dans notre ensemble selon les moyens et l'âge de chacun.
Blandine, en tant que mère, je comprends que vous vous inquiétiez pour votre fils. Prions le Maître de la moisson, de continuer à envoyer de bons ouvriers à
sa moisson. Joie et santé à votre fils. comment s'appelle-t-il ?
Fraternellement

Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 13 novembre 2018 à 17 h 50

Merci frère Jocelyn pour votre méditation, elle est bien d'actualité !
Aujourd'hui, comme au temps de Jésus, nous avons besoin de pasteurs, nous prions le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson pour transmettre l'Evangile. Mais l'engagement concerne aussi les laïcs, nous les chrétiens, que l'on sache répondre à son appel et marcher à sa suite.
Notre Eglise a été secouée, ébranlée, ces derniers temps, à cause de quelques mauvais pasteurs. Que cela ne nous "bloque" pas. Faire confiance et s'émouvoir comme Jésus pour ces brebis qui s'éloignent du troupeau. Ne pas condamner, mais essayer de les ramener à la bergerie.
Jésus se sent remué aux entrailles en voyant cette foule abattue, désabusée...
A notre époque beaucoup de chrétiens se trouvent dans la même situation :
découragement, lassitude, perte de repères...
Que vient-il nous dire aujourd'hui ? d'abord, qu'il a pitié de nous. Qu'Il nous aime. Si nous savons l'écouter, il nous appelle à la moisson et nous demande de vivre la solidarité, là où nous sommes.
Il demande des moissonneurs, mais c'est Lui qui fera les semailles dans nos coeurs.



































lE
SEIGNEU

Par Marie Jeanne 12 novembre 2018 à 20 h 23 Répondre à ce commentaire

Oups ! il est parti trop vite, je n'ai pas eu le temps de relire ! pardon.

Par Marie Jeanne 12 novembre 2018 à 20 h 56

Chère Micheline, je suis entièrement d'accord avec vous. On attend beaucoup des prêtres. Il faudrait qu'ils s'adaptent à chacun, mais que font les "fidèles" pour eux ? pour critiquer, ça oui ! Cela fait 70 ans que je fréquente l'église, j'ai pu voir tous les changements qui se sont succédés et l'ouverture depuis Vatican II, aux chrétiens de prendre une part « plus active, pleine et fructueuse à la liturgie". Avec mon mari, par le scoutisme, nous avons eu de bons rapports avec les prêtres, cela nous a ouvert à plus de compréhension, plus de solidarité.
Notre pape François va dans ce sens en disant : halte au cléricalisme.
Je pense, là, qu'il s'adresse au "haut clergé", car les prêtres ont besoin de notre soutien, de toute notre attention. Dans mon ensemble paroissial, certains prêtres sont épuisés; le clergé a vieillit, si nous ne les soutenons pas, comment pourraient-ils tenir. J'ai lu les témoignages de personnes qui participent, qui s'investissent dans différentes tâches : sacristie, liturgie, accueil, funérailles... C'est ce que nous essayons de vivre dans notre ensemble selon les moyens et l'âge de chacun.
Blandine, en tant que mère, je comprends que vous vous inquiétiez pour votre fils. Prions le Maître de la moisson, de continuer à envoyer de bons ouvriers à
sa moisson. Joie et santé à votre fils. comment s'appelle-t-il ?
Fraternellement

Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 13 novembre 2018 à 17 h 58

Très belle méditation frère Jocelyn. Il est tout à fait vrai que les prêtres doivent être proches de leurs paroissiens, à leur écoute et essayer de les connaître. C'est ce que mon fils fait malgré ses 19 paroisses, il essaye toujours d'être disponible, il fait tous les enterrements et accompagne au cimetière, démarche qu'il juge importante pour les familles. Il faut que l'on puisse savoir qu'on peut compter sur son prêtre, qu'il est à notre écoute et peut souvent nous aider et nous conseiller. Il ne nous faut pas un prêtre qui se contenterait de dire juste la messe.
Bonne soirée à tous
Blandine

Par Blandine C 12 novembre 2018 à 20 h 01 Répondre à ce commentaire

le prêtre est un homme fragile
Auteur : Sofrahne, séminariste

Le prêtre est un homme fragile.
il peut lui arriver d'être fatigué,
il peut lui arriver d'être balloté,
il peut lui arriver d'être découragé.

le prêtre est un homme fragile.
il peut lui arriver de s'enivrer,
il peut lui arriver de s'enerver,
il peut lui arriver de se tromper.

le prêtre est un homme fragile.
il peut lui arriver de douter,
il peut lui arriver de sombrer,
il peut lui arriver de tomber.

le prêtre est un homme fragile.
il a parfois besoin d'être aidé,
il a parfois besoin d'être orienté,
il a parfois besoin d'être accompagné.

le prêtre est un homme fragile.
pourtant Dieu en fait un ouvrier,
pourtant Dieu en fait un messager,
pourtant Dieu en fait un berger.

Par partage 12 novembre 2018 à 19 h 55 Répondre à ce commentaire

"Jésus nous invite plutôt à demander des pasteurs selon son cœur." Ne seraient-ce pas plutôt des "ouvriers"?
Jésus se définit comme "le bon pasteur". Mais c'est en Jérémie (3-15) qu'on peut lire : " Je vous donnerai des pasteurs selon mon cœur : ils vous conduiront avec savoir et intelligence."
Donc Jésus se définit comme un de ces "pasteurs". Vu qu'il dit être le chemin, la Vérité et la Vie, on ne va pas lui reprocher son arrogance, mais on peut le noter si on en a envie…
Donc si Jésus est un "bon pasteur" et que je le suis dans ce passage, ce qu'il dit c'est que les foules sont comme des brebis, sans berger (au singulier). Et de là, il nous dit que la moisson est abondante et qu'il faut demander au maître de la moisson des ouvriers pour la moisson.
Conclusion : quant il n'y a plus de pasteur, il est temps de moissonner le bon grain et de jeter l'ivraie! Encore faut-il des ouvriers, pas des pasteurs…
Autrement dit, quand tu ne sais plus à quel(s-les) saint(s-es) te vouer, quand tu es perdu(e), que tu te sens seul(e), ne cherche pas un pasteur, mais commence par être ouvrier toi-même : regarde ce qui va et jette ce qui ne va pas. Et ton seul pasteur, Jésus, si tu le crois, a tout sauvé...
Alors peut-être bien que tu sortiras de la crise pour entrer dans le Royaume. Bienvenue à toi!

Par & 12 novembre 2018 à 19 h 54 Répondre à ce commentaire

oui en ces temps nous prions pour les vocations, pour des disciples missionnaires,
moi je ne savais pas avant de faire mon parcourt pour ma confirmation et mon retour vers l'église que je deviendrai disciple missionnaire,
quand j'ai reçu le sacrement de confirmation (à l'âge de la cinquantaine)
quelle mission jésus allait me donner ? et bien à ma grande surprise = > le catéchisme pour les enfants cette année c'est ma quatrième année au service des enfants (cm1 cm2) d'abord à BAYEUX (2 ans) et à AVRANCHES (1 + 1 en cours avec deux groupes)
c'est une grâce de vivre cela j'attends ces moments avec impatience
ces rencontres me donne beaucoup de joie, de partage, de prières etc ...
je me suis aussi mise à suivre des formations sur internet et visiter des sites pour les enfants (mooc du catéchiste 1 et 2 ; le sinod qui est l'homme et la porte de la foi ; théodom plusieurs sessions ; théobule, etc ...
je les prépare aussi à leur première communion et nous partageons des kt dimanche, des temps forts, pèlerinage, école de prière
tous cela et bien d'autre chose sur un épanouissement personnel m'ont été donnés par Dieu, jamais je n'aurais penser vivre ce que je vie depuis mon cancer, c'est une nouvelle naissance et j'en rends grâce à Dieu
oui pour être un bon guide, il faut aussi s'enrichir pour pouvoir donner aux autres
j'espère que ces enfants garderont en leur cœur autant de joie des partages que nous vivons chaque semaine.
leelou

Par Leelou 12 novembre 2018 à 19 h 04 Répondre à ce commentaire

Leelou, merci pour votre témoignage !
Cela me rappelle mon grand enthousiasme lors de mon retour à l' Eglise.
Et votre envie d'apprendre pour transmettre, c'est tout à fait moi aussi.
A présent, avec le temps, je continue d'apprendre. Je suis certaine que les enfants dont vous parlez garderons beaucoup de ces échanges que vous avez avec eux !
Quelle joie vous transmettez dans votre témoignage, bonne continuation et bonne santé à vous !
Union de prière.

Par monette 13 novembre 2018 à 16 h 10

"Quand quelqu'un a 100 brebis et qu'il en perd une, n'abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ?" Mais que deviennent les brebis dans le désert quand le pasteur est parti ?
Brebis loin du pasteur parce qu'elle n'en fait qu'à sa tête, un peu perdue devant la liberté offerte. Brebis qui n'entend plus la voix du pasteur parti mais la voix de celui qui "entre dans l'enclos des brebis sans passer par la porte, qui escalade par un autre endroit….;" Des bergers sont cependant passé par la porte, se sont vus riches devant les brebis restantes ; la voix du pasteur s'est faite plus lointaine. La brebis restée dans le troupeau peut-elle devenir pasteur

Par mahona 12 novembre 2018 à 18 h 51 Répondre à ce commentaire

Texte courageux et engagé en cette période de crise grave dans l'Eglise.
Je suis moi-même éleveur de moutons sur ma ferme de Thiérache et cela me parle bien.
Je souhaite de tout mon coeur que cette Eglise, dont je me suis éloigné après y avoir beucoup oeuvré, retrouve la simplicité de l'évangile. Q'u'elle oublie un peu ses dogmes et ses certitudes pour aider chacun à cheminer selon son rytme vers la lumière du message évangélique.

Par Michel 12 novembre 2018 à 18 h 46 Répondre à ce commentaire

Oui frère Jocelin, vous décrivez bien l'église d'aujourd'hui, du moins dans les pays occidentaux. Il y a de très bons pasteurs. Malheureusement il y a également de nombreux pasteurs insuffisants (voire malfaisants) qui ont été mal choisis ou mal formés.
Je pense que Dieu appelle toujours de nombreuses personnes à devenir pasteur. Malheureusement l'environnement de l'Eglise et du monde actuels, ne les encouragent pas à répondre à cet appel.
Ce qu'il faut demander au Père c'est de nous envoyer les forces du Saint Esprit pour que l'ensemble de la population ait le courage de comprendre que les biens matériels sont insuffisants ou même négligeables par rapport aux biens spirituels.

Par Marie DELORME 12 novembre 2018 à 17 h 28 Répondre à ce commentaire

Les bergers qui manquent à ce troupeau éparpillé, ce sont ceux qui aiment leurs brebis, qui vivent avec elles et non au-dessus, qui sont à leur écoute, qui connaissent leurs noms et leurs situations particulières, qui donnent leur vie pour qu’elles s’épanouissent fortes et libres. N’est-ce pas ainsi que ces brebis bien conduites auront un jour le désir de devenir pasteurs à leur tour, et que la crise pourra se résoudre ? Alors prier pour demander en effet des pasteurs selon le coeur de Dieu, une chance d'être entendu

Par quinton 12 novembre 2018 à 16 h 57 Répondre à ce commentaire

ce texte me touche beaucoup, oui oui nous sommes les brebis actuellement un peu égarées dans la nature mais gardons foi et espérance dans nos prières à Dieu notre père, à Jesus son fils notre seigneur et que l'esprit saint nous aide à discerner notre route

Par NICOLE MUROT 12 novembre 2018 à 16 h 34 Répondre à ce commentaire

Merci, frère Jocelyn, pour cette méditation, très actuelle... Oui, c'est la crise...le Seigneur nous a pourtant donné un berger, le pape François, très proche des brebis, comme jadis, Jésus, se laissant toucher par la foule des petits, des pauvres, de ceux qui se sont éloignés de la Foi... mais sa parole, n'est pas écouté par ceux qui l'entourent, qui veillent sur la loi et les dogmes et qui ne veulent pas comprendre que l'Eglise, aujourd'hui doit être cet "hôpital de campagne" selon l'expression de notre pape... Jadis, Jésus s'est trouvé, lui aussi, devant l'incompréhension de ceux qui veillent sur la loi, loin de la bergerie...! et qui ne connaissent pas les brebis...
Veille, Seigneur Jésus sur notre pape François, protège-le, pour qu'il puisse réaliser le projet que tu lui as confié... Toi-même, jadis, Tu as dit aux pharisiens : "...Je suis venu appeler, non pas les justes, mais les pécheurs.... C'est la miséricorde que Je veux, non pas les sacrifices...
Merci à vous tous, marikou

Par mamikou 12 novembre 2018 à 15 h 41 Répondre à ce commentaire

Bonjour’ oui,j.apprecie ce commentaire . Vivre avec nous, c.est ce qui manque à notre hiérarchie .comprendre ,ressentir ce que vivent les plus PAUVRES et epasparler’´ tiède,, .
Amicalement

Par Py 12 novembre 2018 à 12 h 40 Répondre à ce commentaire

Merci Frère Jocelyn. Votre méditation me rejoint dans un désert d'interrogations et de doutes. Me serai--je trompée de chemin ? Il ne me reste que le pari de Pascal...

Par Elisa 12 novembre 2018 à 10 h 45 Répondre à ce commentaire

Faire confiance en Christ c'est la lesecret

Par Delon Colette 12 novembre 2018 à 10 h 02 Répondre à ce commentaire

Merci Frère Jocelyn pour vos commentaires qui pour ma part soulignent l'importance des bergers qui connaissent les brebis par leur nom. Je veux simplement parler de la place des parents et tous les enseignants de nos enfants, petits enfants.
Je prierai notre Dieu au nom de Jésus son Fils bien-aimé, pour que NOUS parents-enseignants puissions, avec le don de l'Esprit Saint, toucher le coeur de notre jeunesse, afin d'obtenir de "bons" ouvriers pour la moisson du Seigneur.

Comme le dit Fred plus bas, je reprends "N'ayons pas peur" et communiquons ces paroles autour de nous en particulier à nos enfants car les bergers de demain, ce sont eux.

La foi sauve !

Toute ma famille prions particulièrement aujourd'hui car notre maman a fait un AVC hier. Le Seigneur et notre Mère Marie est auprès d'elle pour la soulager de ses douleurs.

Par Marilou 12 novembre 2018 à 9 h 09 Répondre à ce commentaire

Marilou,
je me joins à la prière de votre famille pour le bien-être de votre maman. Qu’elle demeure dans la paix et la confiance en ce Jésus, bon berger.
Je suis certaine que les autres internautes sont aussi dans la prière pour votre maman et votre famille.
Bon courage.

Par Micheline (Canada) 12 novembre 2018 à 18 h 52

Tout simplement merci du fond du coeur

Par Marilou 13 novembre 2018 à 9 h 04

"Jésus nous invite à demander des pasteurs selon son cœur" proposez-vous Frère Jocelyn. Un berger, en montagne, est quelqu'un qui veille sur le troupeau, qui est très attentif à l'avoir près des yeux...il le garde, pour qu'aucune, qu'aucun ne se perde. Et en prenant la comparaison de son Père avec le berger "Ainsi, votre Père qui est aux cieux veut qu'aucun de ses petits ne se perdent" , Jésus propose aux bergers potentiels de regarder l'amour de son Père envers ses enfants... "Je suis le bon berger et je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme mon Père me connaît et que je connais mon Père"... En faisant davantage connaissance avec Jésus, nous comprenons ce dont le monde a besoin: être sous la garde du Cœur.
De Ce Cœur là qui veille, qui accompagne, qui sait être à la fois doux et ferme quand il le faut... Avec cette vigilance du Bon Berger qui ne veut pas perdre une seule de ses brebis car chacune d'elle est précieuse à ses yeux. La foi est la confiance en ce Berger qui embellit de son amour nos vies, au jour le jour pour le peu que nous lui fassions vraiment confiance. Un risque qui vaut la peine d'être pris?

Par Emma 12 novembre 2018 à 8 h 39 Répondre à ce commentaire

Merci, Frère Jocelyn,
Jamais texte n'a été plus actuel. Les foules errent comme des brebis sans bergers, la foule des jeunes dans les écoles, même catholiques .... A chaque prière universelle : Seigneur, envoie nous des vocations, et nous, les religieuses, pensons en silence - le dire tout haut ferait sourire - eh ! Seigneur, à nous aussi ! Entre nous, on entend encore"de bonnes vocations". Certes,, mais nous voudrions qu'elles le soient comme "On" nous l'a dit jadis . Eh, bien cela c'est terminé ! Heureusement. ! Et pour ces "messieurs" cela devrait l'être aussi ! Rechercher une identité par un signe, je ne sais pas, sincèrement ! Pourtant, j'aime laisser la liberté aux gens, de penser, de travailler comme ils veulent....A quelqu'une qui m'a dit, "vous n'êtes pas une vraie Sœur, vous ne portez pas le voile" J'ai répondu : "Une vraie Sœur, cela, je ne sais pas, mais normalement, c'est entre la cinquième et la sixième côte thoracique ! " J'ai eu un bon sourire en cadeau ! Alors, transposez, amies et amis internautes ! La gravure de Jésus sur votre site me parle au cœur, on ne sait pas qu'Il est le Fils de Dieu, mais il a une bonne tête et de bonnes mains, douces et énergiques à la fois.
Belle journée d'automne à vous tous et toutes,
Gaby

Par Gaby 12 novembre 2018 à 8 h 13 Répondre à ce commentaire

Pour discerner ce qu'est véritablement un berger, Jésus ne nous renvoie-t-il pas à l'Ecriture? Car, si la Bible n'en manque pas, il y a berger et berger. Il y a même des bergères, telle Rachel qui, lorsque Jacob l'aperçoit pour la première fois, "vient avec le troupeau" de son père pour l'abreuver au puits (Gn29,6). Rachel dont le nom signifie "brebis": si proche donc de son troupeau qu'elle peut s'identifier à lui. Et puis, il y a Jacob lui-même qui conduit (Gn30,31) et fait fructifier les troupeaux de son beau-père. Dur et incessant labeur: "J'ai été dévoré par la chaleur pendant le jour, par le froid pendant la nuit, et le sommeil a fui mes yeux" (Gn31,40), selon ses mots.
Mais que dire des fils de Jacob qui, gardant leurs troupeaux dans la campagne, voient venir à eux Joseph, leur frère, qu'ils ont pris en haine et "ils complotèrent de le faire mourir" (Gn37,18)? S'ils ne le tuent finalement pas, ils le dépouillent, le jettent dans une citerne avant de le vendre comme esclave à une caravane qui passait par là. Ils feront même croire à leur père qu'une bête sauvage l'a dévoré alors qu'il rejoignait les troupeaux. Esclave en Egypte, Joseph prendra soin, lui, des 'moissons abondantes' de pharaon, sept ans durant, pour nourrir son peuple - et ses frères - lors de la famine qui suivra. Ouvrier de Dieu, Joseph, pour sûr!
Et comment ne pas penser à David, un "homme selon le cœur [de Dieu]" nous dit Paul (Ac13,22)? David qui sait que l'on est berger qu'avec Dieu (1S17,37).
Merci

Par Audrey 12 novembre 2018 à 7 h 38 Répondre à ce commentaire

Bonjour, j'aime écouter vos pensées, aujourd'hui, j'ai été interpellé par un mot que je n'aime absolument pas : palestine, où trouvez-vous cette abomination dans la Bible, je ne parle pas des nouvelles versions qui sont trop "cool" pour le plaisir du monde, palestine c'est ce mot qui rejette Israël, Israël c'est Jacob, c'est Yeshoua!

Méditez donc et priez! Seul D.ieu est juge!

Pourquoi ne trouve-t-on pas le mot Palestine dans la Bible? | Dr Serge Tueche
8 mars 2013, 13:33
Palestine

1.

Palestine ne se trouve nulle part, ni dans la Bible, ni dans l'Ancien Testament, ni dans le Nouveau.

2.

Palestine, ne se trouve pas non plus dans aucun autre Saint Livre, ni le Coran, ni aucun autre. Car le mot Palestine en soit n'a "aucun intérêt" dans le Plan de Dieu. Mais bien seulement le mot Israël. Et Jérusalem, «Jérusalem, Tu es bâtie Comme une Ville dont les parties sont liées ensemble.» (Ps 122:3), selon que la Jérusalem Terrestre, la VRAIE, est à l'image de la Jérusalem Céleste, «regarde, et fais d'après le Modèle qui t'est montré sur la montagne»(Ex 25:40) il ne s'est donc jamais agit d'un vol de Terre, mais mieux encore d'un vol de Dieu, «le Temple du Tabernacle du Témoignage»(Ap 15:5)

3.

Palestine n'est pas Philistin non plus. Pour les raisons que nous allons apporter dans le présent enseignement. Pour la simple raison que c'est la terre de Canaan, que Dieu donne au Peuple Nouveau Né. Cette Terre de Canaan est le Jardin d’Éden, «Pays où coulent le lait et le miel.»(Ex

Par Henin 12 novembre 2018 à 7 h 27 Répondre à ce commentaire

Merci, Frère Jocelyn, pasteur selon le coeur de Dieu, de donner votre réponse à Henin.

Par Manette 12 novembre 2018 à 8 h 50

Le jour où j'ai crié, Tu m'exauça , Tu as accru le force de mon âme .PS:127).
Ainsi comme Job , il y a des bons et des mauvais moments , alors?
C'est encore la foi , qui peut faire des miracles , demandez et vous recevrez.
Vous savez cette colombe qui au départ à engendrer des meurtrissures ,
par ce que sans clocher , elle est aussi le signe , que nous ne sommes plus des
orphelins , j'ai prier pour les bons et les mauvais pasteurs , car Jésus est venu pour
une remise en question , mais surtout pour rétablir , il ne faut pas se laisser abattre
que du contraire , encourager , unifier , rester fidèle tout simplement .
Prier pour les pasteurs , par ce qu'ils en ont besoin , qu'ils aient force et courage ,
car sans les brebis font parfois des bousculades , et au lieu d'être signe d'espérence ,
elles cherche le désespoir .des coupables , et vont parfois dans des ailleurs de perdition .
.Jésus à dit :laissez venir à moi les petits enfants , le chemin de la consécration , une porte , une église , un Tabernacle , Présence de Dieu , voici des jours où j' accomplirai la promesse de bonheur que j 'ai prononcée ;
Et toi petit enfant , tu sera appelé prophète du Très - Haut , merci frère Jocelyn ;consolider , consoler , relever , puis l'Ange du Seigneur Gabriel , dans l 'annonciation
nous fait témoins , que rien n 'est impossible à Dieu.La crise? n 'ayez pas peur....
Vous êtes le "temple de l 'Esprit Saint .

Par Fred 12 novembre 2018 à 5 h 47 Répondre à ce commentaire

Merci Fred, je méditerai ta méditation avec celle du frère pendant la journée, en union de prière, kat

Par Kat 12 novembre 2018 à 7 h 15
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