Évangile selon saint Matthieu chapitre 9, versets 01-08

La guérison du paralysé

01 Jésus monta en barque, refit la traversée, et alla dans sa ville de Capharnaüm.
02 Et voici qu’on lui présenta un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
03 Et voici que certains parmi les scribes se disaient : « Celui-là blasphème. »
04 Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda : « Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ?
05 En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien dire : “Lève-toi et marche” ?
06 Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… – Jésus s’adressa alors au paralysé – lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison. »
07 Il se leva et rentra dans sa maison.
08 Voyant cela, les foules furent saisies de crainte, et rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes.

Évangile selon saint Matthieu chapitre 9, versets 01-08

Qui peut le moins peut plus qu’il ne croit

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Il est ici question de pouvoir. Celui, d’abord, de ces anonymes qui présentent le paralysé à Jésus et dont la foi sera le point de départ de sa guérison. Ils n’ont pas de nom, ils ont mis celui qu’ils aiment en présence du Seigneur, c’est tout mais cela a suffi. Ils savent désormais qu’ils ont ce pouvoir-là. Il s’agit aussi du pouvoir de Jésus de pardonner les péchés. Jusque-là, on pensait que seul Dieu avait ce pouvoir, mais Matthieu suggère ici que Jésus est Fils de Dieu et donc qu’il partage le pouvoir de son Père. Cela ne va pas de soi puisque certains scribes, fins connaisseurs de la Loi, contestent ce pouvoir. Au nom du pouvoir qu’ils ont eux-mêmes de lire et d’interpréter les Écritures, ils peuvent dire qui est le Messie et qui ne l’est pas. Ils peuvent même accuser de blasphème celui qui prétendrait être Fils de Dieu, et le condamner à la lapidation. Pour l’instant, ils gardent ça pour eux, ils se le disent en eux-mêmes, mais plus tard, ce sera bien sous ce motif que Jésus sera crucifié*.
Pour confirmer son pouvoir de pardonner les péchés, Jésus va manifester un autre pouvoir, celui de guérison. Miraculeusement, il relève le paralysé. Celui-ci retrouve un pouvoir de marcher qu’il n’avait pas jusque-là. Il ne demande d’ailleurs pas son reste, ni merci ni rien, il rentre chez lui. Sans doute que la bagarre des pouvoirs ne le concerne pas. À tout Seigneur tout honneur, on pourrait dire que la gloire rendue à Dieu par la foule, est une reconnaissance de son pouvoir dans la double merveille du pardon des péchés et de cette guérison. Pourtant ce n’est pas la finale de notre histoire de pouvoirs, car ce qui suscite l’enthousiasme des foules c’est que ce pouvoir de Dieu a été donné aux hommes. Vous notez le pluriel, il ne s’agit donc pas seulement de Jésus. Ce pouvoir des enfants de Dieu est en effet le nôtre. De quel pouvoir s’agit-il à votre avis ? Celui de guérir ou celui de pardonner ? À vous de choisir.


* Évangile selon saint Matthieu ch 26, v 63-66

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47 commentaires

El poder.... mucho que decir sobre esta palabra que cambió de sentido antes el poder hacia referencia a la voluntad o disposición de hacer las cosas lo mejor posible. En la sociedad post-contemporanea esta palabra hace más referencia al "dominio" que tenemos sobre los otros y las cosas.... puede suceder que inconscientemente leamos el evangelio como quien tiene dominio sobre la palabra de Dios. Solo hay una condición para leer y vivir la Palabr de Dios: "tener un corazón humilde".

Par Luisa Fernanda Arroyave Vélez o.p. 17 novembre 2018 à 16 h 57 Répondre à ce commentaire

Le paralytique repart sans dire merci, merci de nous le faire remarquer, mais je pense que sa foi lui a suffi, il savait que Jésus lui pardonnerait et le guérirait, (c'est un peu la même chose). Par contre, c'est bien dommage que la foule n'ait pas reconnu Jésus comme Fils de Dieu. L'essentiel, c'est peut-être que nous, nous reconnaissions comme fils de Dieu.
merci

Par Ealet Pauline 29 octobre 2018 à 22 h 09 Répondre à ce commentaire

Très belle explication du texte au sujet du pouvoir de Jésus de pardonner les péchés et le pouvoir de guérison. Une interpellation de ce qui est de notre pouvoir, J'en suis très touchée. je n'y jamais pensé.
Marietta

Par marietta Muller 128 route du Polygone 67100 Strasbourg 28 octobre 2018 à 15 h 11 Répondre à ce commentaire

J'aime bien cette tournure de phrase moyen-orientale " il ne demande d'ailleurs pas son reste, ni merci ni rien il rentre chez lui". J'imagine la scène. Ça me fait rire.

Par Lorette 28 octobre 2018 à 15 h 10 Répondre à ce commentaire

Il suffit que tu ouvres la bouche, Seigneur et tout advient. Ta parole est vie, vie qui se transmet, qui se donne, qui guérit, ressuscite. Tu commandes aux éléments, ils obéissent ! la mer se calme, les démons s'enfuient; les aveugles recouvrent la vue, le paralytique se redresse; les sourds entendent. Tu me parles et tout en moi s'apaise, mes angoisses, mes peurs, mes doutes...Il suffit que je t'écoute et me voila guérie., debout. Tu appelles Lazare : viens dehors ! et le voilà vivant. Ta parole est puissante, elle vainc tous les obstacles, rien ne peut lui résister.
Parfois, elle est si douce comme un souffle, à peine audible. C'est dans le silence de mon coeur que je peux l'entendre, elle m'appelle, elle me dit : debout, relève-toi, tes péchés sont pardonnés ! qui suis-je, Seigneur pour que tu m'aimes ainsi ? moi, qui me trouve méprisable, inconstante, moi, qui me décourage si vite. Tu me dis viens ! je t'aime ! comment puis-je te résister ?
Pardon Seigneur, pour mes infidélités, mes doutes, ma surdité...
Frère Jocelyn, merci ! et à vous tous frères et soeurs pour vos commentaires.
Bon dimanche, bonne semaine !

Par Marie Jeanne 28 octobre 2018 à 10 h 51 Répondre à ce commentaire

Merci Marie Jeanne.
Je fais de votre commentaire ma prière de ce soir.

Par Esperanza 28 octobre 2018 à 20 h 03

L'étonnant dans ces épisodes, me semble-t-il, c'est que c'est l'homme qui vient à la rencontre de Jésus :, c'est vrai pour le lépreux, le centurion,,les disciples qui le réveillent,les démoniaques et maintenant "ils" lui présentent un paralytique et Edth Stein.
traductions : en étudiant cet évangile avec un rabbin juif, nous, les étudiants découvrions une autre interprétation .
La 1 e question : quelle sont les paroles de Jésus, v.2 : il parle à 1 enfant - il lui dit" tes " fautes "te sont remises" (trad. d'André Chouraqui)
Au sujet des" fautes" : il y a le péché par rapport à Dieu ; il y a la faute par rapport à l'homme
les scribes ne font pas la différence, ils devraient la faire...
Le fils de l'homme a autorité sur terre de remettre les fautes (les fautes par rapport à l'homme, , Jésus ne parle pas du péché par rapport à Dieu)
et pourquoi lire fils d'homme = Dieu, je préfère lire ce qui est écrit , Jésus comme moi comme chacun d'entre nous est un fils d'homme
le 2 d étonnement vient de ce que Jésus remet les fautes sans aveu de ces fautes, il les remet tout simplement.
Ah si nous faisions de même les uns vis-à-vis des autres, nous nous guéririons les uns les autres de bien des maladies

Par Godelieve de Failly 27 octobre 2018 à 23 h 30 Répondre à ce commentaire

quiconque me confessera devant les hommes, le Fils de l'homme le confessera aussi devant les anges de Dieu; mais celui qui me reniera devant les hommes sera renié devant les anges de Dieu.…
J'ai eu ce verset en vous lisant , et j' ai juste envie de le partager .

Par Fred 28 octobre 2018 à 17 h 02

Merci Frère Jocelyn de votre commentaire. Ce verset 2 de Matthieu résonne en moi dès le début ; des inconnus mettent ce paralytique "en présence de Jésus" certains qu'Il pourra aider cet homme….. placer sous le regard de Jésus ceux que nous voyons en grave difficulté avec le Foi en Lui, la première démarche que nous pouvons faire et qui m'émeut à propos de tel ou telle malade, avec la certitude que Jésus agira pour le meilleur.
Oui, c'est très vrai : qui peut le moins peut plus qu'il ne croit. Parce que Jésus qui nous habite peut toujours dominer le mal ou transformer une situation.. C'est vrai, Suzelle, que la lettre d'expulsion ne va pas être gommée d'un seul coup. C'est pourquoi je vous "met, dans la prière, avec une Foi profonde, sous le regard de Jésus"

Par nicole 27 octobre 2018 à 15 h 54 Répondre à ce commentaire

La gloire rendue à Dieu par la foule, est une reconnaissance de son pouvoir dans la double merveille du pardon des péchés et de cette guérison. Ce pouvoir de Dieu a été donné aux hommes Ce pouvoir des enfants de Dieu est en effet le nôtre. Celui de guérir ou celui de pardonner ? À vous de choisir. Seigneur je veux toujours mieux reconnaître cette merveille de ton pardon et de la guérison opérée en moi, et du pouvoir que tu m'accordes de pardonner, pratiquer ces oeuvres de miséricorde au fil des jours

Par quinton 27 octobre 2018 à 11 h 55 Répondre à ce commentaire

Bonjour à tous
Sans doute y aura t-il des fautes je vois péniblement pour l'instant !!!!!!
Je pense à vous tous Monette, Fred, etc

"Qui peut le moins peut plus qu'il ne croit" phrase bien mystérieuse
dans ce passage nos pensées mauvaises qui obstruent nos coeurs le Seigneur en vient à bout
Jésus nous demande de garder confiance, de ne pas avoir peur,
J'avoue, quand vous recevez une lettre d'explusion, vous vous dites ceux qui l'envoient ont un "pouvoir"immense de briser et d'annéantir, et comment pardonner ?

Par Suzelle 27 octobre 2018 à 11 h 40 Répondre à ce commentaire

SUZELLE ;
ils suivent parfois des règles , qui leurs donnent ce pouvoir sur du papier , mais ne vous laissez pas anéantir , ni brisé , quand au pardon , il reste ce chemin à faire , Jésus ne suivait pas les règles , c'est d 'ailleurs pour cela qu'il était là , pour soutenir , soulager ,
relever , guérir , libérer .On peut se laisser anéantir , mais cela vient de soi-même , les
autres , ont tournés la "page .L 'avenir repose dans l 'instant présent , et la divine PROVIDENCE , sera cette sagesse , enfin quand je dis les règles ,par rapport au CHRIST .
c'est par rapport aux croyances , l'indifférence , chaque siècle nous montre combien
grande est le manque d'humanité , seul le SEIGNEUR nous fait vivre en sécurité , par ce
que Dieu n 'abandonne jamais , tandis que jadis on disait plus jamais ça , si on regarde le monde , c'est encore ça , c'est sans doute pour cela que Saint VINCENT DE Paul à mis en place des oeuvres , qui encore de nos jours sont actifs , courage Suzelle
IL Y a une lettre , qui reste vraie , c'est celle écrite par la passion du CHRIST , au pied de cette croix se tenait Marie , qui encore prie et intercède pour nous , mais ces prières
viennent de nous tous réunis . il existe aussi des accompagnateurs spirituels , qui sont
là , aussi pour nous apprendre à discerner , puis on est plus fort BIEN SOUTENU , car ensemble nous pouvons prier .

Par Fred 27 octobre 2018 à 20 h 27

Chère Suzelle,
Qui ne se poserait pas de question en recevant un tel courrier !
C'est une rude épreuve pour vous, je ne connais pas les circonstances, ni le pourquoi.
Il y a peut-être possibilité vers un arrangement amiable.
Sachez que je vous garde dans ma prière, cela peut vous apporter un peu de réconfort,
sans donner de solution, mais je vous souhaite de garder courage.
Union de prière, et que votre santé s'améliore !
Fraternellement.

Par monette 28 octobre 2018 à 11 h 20

Merci beaucoup Fred, Monette, quand arrive le soir ma vision est plus difficile, j'ai beaucoup de mal à écrire.
Fred vous avez bien cerné les choses, les frères et sœurs du groupe de prières m'a dit à peu près tout ce que "vous m'avez expliqué"
Monette je vous rassure, c'est un logement de fonction qu'il faut "rendre" dans les meilleures conditions, mais cela suppose un autre logement et ce n'est pas le cas.........
Merci à tous. Excellente nuit dans la paix

Par Suzelle 28 octobre 2018 à 19 h 17

Guérir OU pardonner ? L'un ne va pas sans l'autre et vice-versa. Et sans la foi nous ne pouvons rien. Le pardon et la guérison, cette énergie qui nous guérit et nous donne le pardon ou la force de pardonner, tout cela nous vient du Père par Jésus. Tout cela est peut-être confus car je ne sais pas comment l'exprimer.
La foi sauve et guérit. Peut-être pas de la manière où nous l'attendons mais avec Jésus dans notre vie, nous ne pouvons qu'avancer en posant nos pas dans ses pas. Ils nous aident dans nos actes de tous les jours. N'ayons pas peur.

Par Marilou 27 octobre 2018 à 9 h 33 Répondre à ce commentaire

Soyez rassurée, Marilou, ce n'est pas "confus" et c'est très bien" exprimé." Merci à vous pour ce témoignage . "Poser nos pas dans ses pas"..."Energie".." force"... autant d'expériences que vous nous offrez...

Par Emma 27 octobre 2018 à 9 h 58

De quel pouvoir s’agit-il ? Celui de guérir ou celui de pardonner ? difficile de répondre. La guérison et le pardon sont à mon avis imbriqués l'une dans l'autre. la guérison, c'est elle qui me permet de regarder l'autre avec compassion et avec la foi : cet autre est image aimée de Dieu, image dont je ne connais que l'extérieur en quelque sorte... Le pardon, oui, il m'est arrivé de faire la démarche de pardon sans réciprocité apparente ; mais il me semble que son vrai sens, c'est celui qui rencontre plutôt; en même temps que la démarche extérieure, la demande intérieure au Seigneur "Lui qui connaît les cœurs" de pardonner. Parfois cela aboutit à la démarche pénitentielle, dans la foi et d'où on reçoit la paix profonde qui nous guérit. Aussi,. Guérison et pardon vont ensemble et ont une dimension de réciprocité qui nous font grandir mutuellement dans l'expérience vécue comme invitation à la croissance spirituelle. Ce n'est pas facile, c'est plutôt la foi en Celui qui est Vie. Colette

Par Colette 27 octobre 2018 à 8 h 10 Répondre à ce commentaire

Avoir le pouvoir de pardonner;.. ... chacun de nous doit l'avoir;..
mais pour s'en servir correctement ce n'est pas donné à tous
car pour pardonner vraiment il faut l'accord de l'autre..;
Seigneur donne nous le courage de tout pardonner comme je le prie dans ta belle prière : Pardonnes nous nos offenses, comme nous pardonnons AUSSI ....
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 26 octobre 2018 à 21 h 08 Répondre à ce commentaire

"05 En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien dire : “Lève-toi et marche” ?"
Dis comme cela, je dirais qu'il est aussi facile de DIRE l'un que l'autre…
Quant au pouvoir du Fils de l'homme, sur la terre, je le laisse bien volontiers à Jésus, et à tous ceux qui sont capables de pardonner et de guérir.
Je laisse aussi les foules craintives rendre gloire à Dieu.
Quant à moi, je vais continuer de faire ce que je fais le moins mal (ou le plus mal, à vrai dire je ne sais pas trop), être moi!...
Et si vous avez raison, cher frère Jocelyn, en faisant seulement cela, j'en fais peut-être plus que je ne le crois...

Par & 26 octobre 2018 à 17 h 53 Répondre à ce commentaire

"Les foules craintives" oui au sens biblique de crainte de Dieu, c'est à dire de conscience de sa grandeur, qui n'a rien à voir avec des personnes timorées.
Mais vous, bien futée êtes-vous de savoir seulement qui vous êtes.
D'ailleurs si vous étiez, ce serait déjà pas mal et vous ne seriez pas en train de vous empêtrer avec le verbe faire conjugué sous toutes ses formes...

Par Lorette 26 octobre 2018 à 20 h 00

Être ou ne pas être,
faire ou ne pas faire,
croire ou ne pas croire,
parler ou se taire,
donner leçon ou prendre leçon, savoir ou ignorer,
sourire ou se vexer,...
Avoir du pouvoir, des pouvoirs, ou juste des possibilités limitées,...
Qui peut le moins peut plus qu'il ne croit...

Par & 26 octobre 2018 à 21 h 00

à propos de la Foi.

Souvent mes forces menaçaient de me trahir .
J'avais perdu presque tout espoir de revoir un jour la lumière .
Mais quand mon cœur était figé dans la douleur ,
une étoile se mettait à scintiller devant moi .

Elle me guidait, je la suivais d'abord en hésitant,
Puis avec toujours plus d'assurance .
Ce que je devais enfouir profondément dans mon cœur ,
je peux le proclamer maintenant à voix haute:
Je crois , je confesse ma foi .

Seigneur , est-il possible que renaisse une seconde fois
celui qui a déjà parcouru la moitié de sa vie ?
C'est toi qui l'a dit et cela s'est réalisé pour moi .
J'ai été déchargée
du poids de péché et de souffrance
d'une longue vie .

Ah! aucun cœur humain ne peut comprendre
ce que tu réserves à ceux qui t'aiment.
Maintenant tu es à moi et je ne te quitterai plus .

Où que me conduise mon chemin de vie
Tu es auprès de moi .
rien ne pourra jamais
me séparer de ton amour.
Edith Stein
Juive, athée, moniale ( Editions Saint-Augustin)

Par Suze 26 octobre 2018 à 17 h 42 Répondre à ce commentaire

Jésus dit "tes péchés sont pardonnés....lève-toi, prends ta civière et va dans ta maison"... En mettant en premier "tes péchés sont pardonnés " Jésus nous donne à voir que le pardon est premier...le reste suivra: "lève-toi, prends ta civière"... Le pardon libère, "guérit" l'être blessé...Le choix réside dans le fait de savoir quel est notre désir le plus intime?...Ce Jésus veut pour nous la vie en abondance...Sans rien imposer, sans faire de morale...Il ne dit pas "il faut pardonner"...Il affirme "tes péchés sont pardonnés" car "Voyant leur foi" , il dit "confiance!" Avons-nous cette foi qui conduit au pouvoir de pardonner?

Par Emma 26 octobre 2018 à 16 h 05 Répondre à ce commentaire

Je ne puis parler de pardonner les péchés, mais pardonner aux autres.
Pardonner, c'est guérir, se guérir soi-même du poids de la rancoeur, car la vengence tue à petits feu avec une forte indicence sur le mental et le physique.
Pardonner quand on est accusé injustement, que l'on porte faux témoignage, c'est très très difficile. Il faut le faire le plus tôt possible avant que cela n'atteigne
les couches profondes de notre inconscient
. En effet, plus on attendra, et plus cela deviendra inextricable.
Si on n'y arrive pas, déposer ce fardeau encombrant et douloureux devant Jésus ou Marie, ou même les deux pourquoi pas et repartir pus léger dans la vie.
Rien n'est de notre ressort à ce niveau là.

Par FER 26 octobre 2018 à 15 h 58 Répondre à ce commentaire

Joli commentaire qui me parle, et je ne peux qu'aller dans votre sens. Le pardon sincère est le seul remède contre la rancœur.

Par Millo 26 octobre 2018 à 23 h 12

Frère Jocelyn, merci de nous rappeler que nous sommes enfants de Dieu, mais si je pardonne à mon frère, cela me permet de guérir mon frère ou me guérir moi-même, ayant besoin de me libérer d'une faute, d'un péché envers ce frère.
Mais ce n'est pas moi qui agit, c'est Dieu à travers moi. Je fais ce qui me semble bon selon mon cœur, et selon ce qui me semble être en accord avec la Parole.
J' arrive à méditer, malgré que je sois une grande "stressée de la vie"...
Il faut se "débarrasser de l'anxiété en toute humilité" selon Padre Pio, j'ignorais que cela s'appelle "être possédé"? Lorsque nous naissons avec ce poids, ce n'est pas volontaire.
Et malgré toutes les épreuves que je traverse (comme tant de frères) je pense avoir beaucoup de sérénité, grâce à Dieu, sauf en cas de fatigue extrême.
Et Dieu ne m'a t-Il pas créée ainsi ? Je continue ma route avec Dieu et en confiance, avec une belle joie intérieure, amen !
Belle journée aux frères et sœurs en Jésus !

Par monette 26 octobre 2018 à 15 h 45 Répondre à ce commentaire

Monette le Padre ne parle pas de possession mais de dépendance à l'anxiété. Il arrive que cette dépendance soit si forte qu'elle constitue un envahissement de tout l'être, et vous empêche de vivre normalement, comme ces deux possédés. Quand on n'arrive même plus à prier et encore moins à se mettre en silence devant Dieu à cause du bruit que fait en nous la peur, quand encore pire on n'est accessible à aucun raisonnement parce que la peur a pris le dessus, alors là, oui, on est comme possédé, étranger à soi-même. on n'est plus la même personne, on ne se reconnaît plus. Tant mieux si vous avez été épargnée malgré les épreuves et si votre stress ne vous empêche pas de prier et méditer. Considérez que ce n'est pas à vous que cette parole s'adresse. Mais acceptez aussi que d'autres puissent se reconnaître dans ce conseil donné humblement par ce saint pour les aider à prier. Et s'il en parle si bien, c'est que lui-même a du en faire l'expérience. Bien cordialement.

Par Lorette 26 octobre 2018 à 16 h 17

Tous, nous naissons avec un certain poids d'anxiété, une peur existentielle. Certains s'en accommodent. d'autres moins surtout si cette peur originelle est aggravée par les difficultés de l'existence. Ce qui nous est demandé, c'est de ne pas aimer cet état, de ne pas nous habituer à lui au point de ne pas pouvoir envisager de vivre autrement, parce qu'en fin de compte ça nous arrange, même si ce n'est pas conscient. À cet égard le témoignage de Blandine hier est explicite.
Cet état que nous pouvons cultiver inconsciemment nous éloigne non seulement de Dieu mais de notre simple humanité : les deux possédés vivaient au milieu des tombes, c'est-à-dire coupés de leurs semblables. Il n'est pas question de personnes qui seraient nées ainsi, mais de dépossession de soi-même.

Par Lorette 26 octobre 2018 à 16 h 58

Merci Lorette, je comprends que cette parole de Padre Pio puisse aider certaines personnes en détresse.
J'espère aussi que mon humble témoignage peut encourager les frères et sœurs à reprendre courage et espérance. Dieu peut tout.
Fraternellement.

Par monette 26 octobre 2018 à 17 h 06

Merci beaucoup le site matthieu.retraitedanslaville. ma foi est nourri chaque jour par le partage de la parole de Dieu. Chaque fois, je l'écoute, je prie pour vous aussi, pour tous ceux et celles qui contribuent pourque "ton nom soit santifié, ton règne vienne, ta volonte soit fait..". que le Seigneur vous bénisse et vous accorde Sa Grace tout au long de votre vie.
Thi Thuy, Pham

Par Thuy 26 octobre 2018 à 15 h 00 Répondre à ce commentaire

Le pouvoir !
Comme ce moment me fait peur !

Je n'ai pas vraiment de pouvoir.
Je n'ai aucun pouvoir.

Tous les saints sont d'ailleurs des pêcheurs pardonnés.
Le seul vrai pouvoir, c'est celui de l'amour
que le Père a déposé en chacun nous,
en germe, et pas seulement chez les chrétiens,
comme une invitation à partager Son Royaume d'Amour.

Je crois que notre rôle, à nous, les chrétiens,
est d'annoncer, par notre vie, la Bonne Nouvelle.

Faite d'amour, de partage et de pardon,
Cette Bonne Nouvelle fera des miracles.

Bonne journée à tous.

Par Paul (Belgique) 26 octobre 2018 à 13 h 54 Répondre à ce commentaire

Chers amis, cher frère Jocelyn,

Je ne sais pas par quel mystère de l'informatique
mon partage s'est retrouvé deux fois sur notre site.
Merci en tout cas, Frère Jocelyn pour le dynamisme de vos méditations.
Je serais très heureux d'une fois rendre grâce à Dieu
là où vous êtes, dans cette mégalopole du Caire.
Que ce soit dans une église,
où en partageant un thé sur une terrasse ombragée.

Le hasard fait qu'en ce moment je lis un livre plein d'humanité,
d' Alaa el Aswany : " L'immeuble Yacoubian " (Actes Sud)
décrivant la vie de riches et de pauvres Cairotes.
Sans faire l'impasse, non plus, sur les chemins qui en amènent certains
à s'engager dans l'islamisme et l'emploi des bombes.

Nous avions parlé, le 22 octobre, de maîtriser sa peur.
Je peux, en y pensant, un peu mieux comprendre,
dans la tranquillité comblée de biens de notre Belgique
ce que vous nous avez partagé, de là où vous êtes.

Je vous souhaite une bonne continuation, joyeuse et confiante.

Avec tous, dans la Présence du Fils.

Par Paul (Belgique) 26 octobre 2018 à 18 h 51

Le pouvoir !
Comme ce moment me fait peur !

Je n'ai pas vraiment de pouvoir.
Je n'ai aucun pouvoir.

Tous les saints sont d'ailleurs des pêcheurs pardonnés.

Notre seul vrai pouvoir, c'est celui de l'amour
que le Père a déposé en chacun de nous,
en germe, et pas seulement chez les chrétiens,
comme une invitation à partager Son Royaume d'Amour.

Je crois que notre rôle, à nous, les chrétiens,
est d'annoncer, par notre vie, la Bonne Nouvelle,
faite d'amour, de partage et de pardon.

Cette Bonne Nouvelle fera des miracles.

Bonne journée à tous, chers amis.

Par Paul (Belgique) 26 octobre 2018 à 13 h 54 Répondre à ce commentaire

Bonjour,

Suite au sujet d'hier, la dépendance à "nos démons", je voudrais partager un texte du Padre Pio, venant en résonance à tout ce qui s'est dit. Pour lui, l'anxiété est une dépendance, dont il faut savoir se détacher avec humilité. Plus facile à dire qu'à faire, quand on n'est pas un saint!!!

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968)
capucin

Ep 979-980 (trad. Une Parole, Médiaspaul, p. 28)
« Soyez sans crainte »

La véritable raison pour laquelle tu ne réussis pas toujours ta méditation, la voici –- et je ne me trompe pas ! Tu commences ta méditation dans l'agitation et l'anxiété. Cela suffit pour que tu n'obtiennes jamais ce que tu recherches, car ton esprit n'est pas concentré sur la vérité que tu médites et il n'y a pas d'amour dans ton cœur. Cette anxiété est vaine. Tu n'en retireras qu'une grande fatigue spirituelle et une certaine froideur de l'âme, surtout au niveau affectif. Je ne connais à cela nul autre remède que celui-ci : sortir de cette anxiété. C'est en effet un des obstacles majeurs à la pratique religieuse et à la vie de prière. Elle nous fait courir pour nous faire trébucher.

Je ne veux vraiment pas te dispenser de la méditation simplement parce qu'il te semble que tu n'en retires aucun profit. Au fur et à mesure que tu feras le vide en toi-même, que tu te débarrasseras de cet attachement dans l'humilité, le Seigneur te fera le don de l'oraison qu'il garde dans sa main droite."

Par Lorette 26 octobre 2018 à 13 h 04 Répondre à ce commentaire

Merci Lorette ,
la méditation, apporte dans le calme et le repos , bien des réponses , voir même
des inspirations , mais quand c'est avec Dieu , elles deviennent partage , avoir du
pouvoir , mais dans nos faiblesses , c'est ainsi que le Bon Dieu nous aimes .
il y a le pouvoir de l'argent avec ces aléas , et le pouvoir d'aimer , d 'apporter du
bonheur aux autres , c'est déjà un cadeau selon nos capacités , il y a le service
du cœur ne pas savoir,pardonner peut parfois nous mettre en situation de paralysie, ainsi
en confessant ,on avoue , on se libère , avec un ministre de Dieu. Ensuite il y a
le pouvoir de Dieu , qui fera tout concourir pour le bien . Padre Pio en a reçu des
confessions ...cela aide aussi à méditer avec lui . j'en profite pour m'excuser parfois
si j'ai blessés qui que ce soit par mes commentaires . Bonne soirée à tous.

Par fred 26 octobre 2018 à 16 h 54

Fred en tous cas jamais vous ne m'avez blessée bien au contraire et si j'habitais près de chez vous je serais venue partager le poisson bien volontiers vous vous souvenez ? ????

Par Lorette 26 octobre 2018 à 20 h 50

?

Par Lorette 26 octobre 2018 à 12 h 44 Répondre à ce commentaire

Merci, frère Jocelyn, pour cette belle méditation qui m'a profondément touché, en stimulant mon attention jusqu'à la dernière phrase. Quelle belle perspective du pouvoir qui traverse tout ce récit et ces différents personnages, pour enfin nous rejoindre!

Par BERNARD 26 octobre 2018 à 12 h 13 Répondre à ce commentaire

Celui de pardonner

Par Delon 26 octobre 2018 à 10 h 16 Répondre à ce commentaire

Une seul pouvoir, car pardonner, c'est la porte à la guérison pour les deux personnes en cause... donc pardonner c'est aussi guérir... Merci pour vos envois quotidiens

Par Lemaître 26 octobre 2018 à 10 h 01 Répondre à ce commentaire

Voilà bien ce qu’est La Foi . Pardonner à l’un, ET guérir soi-même ; ( préférons ET à POUR, ainsi la guérison sera la conséquence du pardon. L’AUTRE est privilégié par rapport à soi-même.) Ainsi, n’y aurait-il pas plus de générosité, de sens chrétien ?

Par Jean Plence 26 octobre 2018 à 10 h 00 Répondre à ce commentaire

La Prière de Sainte Thérèse de Lisieux « Ô Verbe divin, c'est Toi l'Aigle adoré que j'aime et qui m'attire » :

« Ô Verbe divin, c'est Toi l'Aigle adoré que j'aime et qui m'attire, c'est Toi qui T'élançant vers la terre d'exil as voulu souffrir et mourir afin d'attirer les âmes jusqu'au sein de l'éternel foyer de la Trinité bienheureuse, c'est Toi qui remontant vers l'inaccessible lumière qui sera désormais ton séjour, c'est Toi qui restes encore dans la vallée des larmes, caché sous l'apparence d'une blanche Hostie ... Aigle éternel, Tu veux me nourrir de ta divine Substance, moi, pauvre petit être, qui rentrerais dans le néant si ton divin Regard ne me donnait la vie à chaque instant. Ô Jésus ! Laisse-moi dans l'excès de ma reconnaissance, laisse-moi Te dire que ton Amour va jusqu'à la folie. Comment veux-Tu devant cette folie que mon cœur ne s'élance pas vers Toi ? Comment ma confiance aurait-elle des bornes ... Ah ! Pour Toi, je le sais, les saints ont fait aussi des folies, ils ont fait de grandes choses puisqu'ils étaient des aigles. Jésus, je suis trop petite pour faire de grandes choses et ma folie à moi, c'est d'espérer que ton Amour m'accepte comme victime. Ma folie consiste à supplier les aigles mes frères de m'obtenir la faveur de voler vers le soleil de l'amour avec les propres ailes de l'Aigle divin. Ainsi soit-il. »

Sainte Thérèse de Lisieux (1873-1897)

Par partage 26 octobre 2018 à 8 h 03 Répondre à ce commentaire

Excellente question, fr Jocelyn! "Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel," dira Jésus à ses disciples (Mt 18,18). Il leur dira aussi : "celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils." (Jn 14,12-13).
Pardonner et guérir sont pouvoirs tous deux offerts à l'homme, mais pas à l'homme seul. On ne pardonne pas seul, de cela je peux témoigner, pas plus que l'on ne pose seul un geste, une parole qui, sans que nous le sachions parfois, ouvrira à autre un chemin de guérison. C'est, je le crois, avec Dieu que se donnent ce pardon, ces gestes de guérison. C'est Dieu, à travers nous, qui pardonne et guérit, quand notre volonté et sa volonté ne font plus qu'un. Quand nous 'faisons sa volonté'.
Et si ce pouvoir qui nous est donné, ce pouvoir tel qu'il devrait nous remplir de crainte et chaque jour nous faire rendre gloire, était celui de croire? Car c'est bien la foi de ces hommes que Jésus voit en premier. La foi du centurion, celle de la Cananéenne qu'il admirera avant de guérir serviteur et enfant. Eux et tant d'autres, tels la femme aux pertes de sang (Mc5, 34) et, en ce même temps, Jaïre, dont la fille vient de mourir, et à qui il dit, et peut-être bien à nous aussi : "crois seulement" (v.36).
Merci!

Par Audrey 26 octobre 2018 à 7 h 34 Répondre à ce commentaire

Merci FR; Jocelyn. Toutefois, quelle interrogation vous posez, un vrai dilemme !

A l'inverse de Micheline, et, pour être en concordance avec son choix,, je dirais qu'il n'y a pas de choix à faire.

Enfant de Dieu, notre premier devoir, si cela est : c'est le pardon des péchés, qui amène la guérison de la faute.- La puissance de Dieu fera le reste.

Prière de ce jour,
Bonne journée.

Par craqueline 26 octobre 2018 à 7 h 22 Répondre à ce commentaire

moi , je ne peux rien si je suis seule , par contre avec les autres , mes frères , mes soeurs .
Cela me semble évident , la confession , pour dire au Seigneur Jésus , tout ce qui est dans ma vie .Puis là où un et deux sont réunis en mon Nom , dira Jésus je suis au milieu d'eux .Mais si je me paralyse je deviens comme ces gens qui doutent , paralytique.
Jésus nous montre le chemin de l unité par la foi , le pouvoir du credo , le pouvoir enfin
de comprendre le sens de notre baptême , non plus un projet , mais une réalité .,pour dire au monde , les Parole de vie , tendresse ...Prier pour l 'église , l'aimer et louer Dieu
Donner à l'église , à Dieu une image , d'amour véridique , c'est simplement un témoignage au dedans et au dehors de l'amour de Dieu.
Je pense à ce verset , descends vite car , il me faut aujourd'hui "demeurer chez toi.
Allez savoir , quand Jésus vous regarde , Il fait de nous , un miracle .
Notre Dame de Lourdes , priez pour nous ...Saint Michel défendez -nous dans le combat .Jésus que la force de ton Eucharistie transforme nos coeurs .
Le Sacrement de la confession ....

Par fred 26 octobre 2018 à 6 h 39 Répondre à ce commentaire

Merci pour cette réflexion qui me va droit au coeur. Oui,j'ai un pouvoir. Le pouvoir de bénir, de pardonner et de prier pour ceux et celles qui me font mal. Merci de me faire prendre conscience que j'ai ce pouvoir.

Par andree besner 26 octobre 2018 à 5 h 18 Répondre à ce commentaire

De quel pouvoir s’agit-il à votre avis ? Celui de guérir ou celui de pardonner ? À vous de choisir.

Je choisis les deux. Bien je ne peux pardonner les péchés fait à Dieu, Mais je peux, et doit, pardonner à un frère, une sœur qui m’a blessée, insultée, etc. et cela sans en attendre de reconnaissance. Je pardonne parce que je l’aime, cet enfant de Dieu.
Je peux aussi me pardonner mes propres péchés et erreurs, et ainsi me libérer d’une culpabilité qui me rendrait esclave, possédée. Et la seule manière de pardonner vraiment et totalement, c’est par l’Amour.
Jésus m’a dit : « Aime Dieu de tout ton cœur et aime ton prochain comme toi-même. »
Alors le pardon, à l’autre et à moi-même, n’est possible que par l’amour.

En pardonnant je guéri la blessure et j’accueille la joie de la guérison. Certaine personnes, à qui le Seigneur a confié une mission spéciale, ont un pouvoir de guérison physique, psychologique et moral, (un charisme).
Mais par ma prière je peux aussi obtenir de mon Dieu, une guérison à divers niveaux et pour les enfants de Dieu, ces enfants qui sont ma famille.
Bonne nuit àtous

Par Micheline (Canada) 26 octobre 2018 à 0 h 59 Répondre à ce commentaire
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