Évangile selon saint Matthieu chapitre 12, versets 01-08

Les épis arrachés

01 En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé, ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger.
02 Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! »
03 Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ?
04 Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres.
05 Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ?
06 Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.
07 Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice,
08 vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

Évangile selon saint Matthieu chapitre 12, versets 01-08

Dieu et mon droit

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On a l’impression, en lisant l’Évangile, que la vie de Jésus a été tout entière marquée par les controverses sur le respect du sabbat ou, plus généralement, par la question de l’observance – stricte ou laxiste – de la Torah. Comme ces épisodes concernent les israélites, on pourrait en conclure que pour les chrétiens, non concernés par la multitude des détails de la Loi de Moïse, ce texte est sans intérêt.
Il n’en est rien ! Comme chrétiens, nous pouvons aussi avoir la tentation d’ouvrir notre bible pour y chercher directement ce que nous devons faire. Ce que les pharisiens font avec l’Ancien Testament, nous risquons de le faire avec le Nouveau. Nous aurons remplacé un livre par un autre, mais aurons-nous vraiment gagné la liberté évangélique ?
La question fondamentale n’est finalement pas celle du sabbat. L’histoire que Jésus raconte au sujet de David n’a d’ailleurs rien à voir avec le repos hebdomadaire. David a permis de manger des pains qui ne lui étaient pas destinés. Pourquoi est-ce tout de même acceptable ? Parce que c’était David ! Au Temple, les prêtres travaillent le jour du sabbat. Quelle est leur excuse ? Ce sont les prêtres !
La question n’est donc pas celle de la Loi, mais du législateur. Les héros de notre histoire sont les disciples : ils se sont affranchis d’un article de loi sur le sabbat, car ils ont reconnu en Jésus le vrai législateur. Ils nous apprennent ce qu’est une vraie attitude chrétienne. Face à un choix, le chrétien n’est pas celui qui se demande « que dit le texte ? », mais « que ferait le Christ ?



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22 commentaires

Es la dura realidad: hay muchos que se creen dueños de la LEY y la interpretan a su acómodo y cuando otros consideran que es necesario comprender que la Ley es para el hombre y no éste para la Ley.

Es la gran dificultad de hoy en nuestros grupos humanos consideramos negativo lo que los otros hacen y esto nos impide establecer verdaderas relaciones!

Par Luisa Fernanda Arroyave Vélez o.p. 31 janvier 2019 à 15 h 17 Répondre à ce commentaire

Les pharisiens, sont-ils tous morts ? J'en doute fort pour ma part. A notre époque, certains chrétiens qui respectent scrupuleusement les commandements, s'obstinent à suivre leur petit bonhomme de chemin, comme on le leur avait appris, pour être un bon chrétien, aller à la messe... Ils y vont, mais n'ont pas évolué.
Faut-il ouvrir la Bible pour avoir une réponse à ce que nous devons faire ?, savoir ce qui est bien ou mal ?
Ne faut-il pas plutôt chercher la réponse dans notre coeur. Lui seul peut nous conseiller de ce qui est juste. De ce qui est permis ou interdit.
Faut-il s'attacher à des rites désuets, plutôt que d'avancer, de creuser en nous la source, élargir notre coeur, ne pas s'attacher à l'interprétation de ce qui est permis ou interdit ou de condamner ceux qui agissent différemment ?
Ecouter son coeur tout simplement; nous mettre à l'écoute de Jésus :
"Je veux la miséricorde et non le sacrifice".
Frère Cyrille-Marie, vous nous posez une colle !
A mon humble avis, je dirais que face à un choix, ma question serait :
"Que ferait le Christ ?" Merci de nous faire réfléchir.

Par Marie Jeanne 29 janvier 2019 à 20 h 49 Répondre à ce commentaire

"Face à un choix, le chrétien n’est pas celui qui se demande « que dit le texte ? », mais « que ferait le Christ ?"
Eh bien parfois il va être bien embêté, ou pas, votre chrétien qui a le choix, parce que s'il a en tête toute la vie de Jésus il va s'apercevoir qu'il n'y a pas de mauvais choix. Tout au plus peut-être de mauvaises raisons de faire certains choix.
Perso, face à un choix, peu importe le texte et le Christ, je suis suffisamment libre pour décider par moi même, en fonction de mes capacités. Moi je ne suis pas le bon dieu...
Et tant pis si je ne suis pas non plus une chrétienne selon le texte!!!

Par & 29 janvier 2019 à 15 h 47 Répondre à ce commentaire

Bonjour ,
J'aime beaucoup votre raisonnement et je vais vous dire que moi aussi je suis comme vous, je fais selon mon coeur........ alors je suis une bonne chrétienne ! d'ailleurs c'est quoi une bonne chrétienne ? IL ni A QUE LE SEIGNEUR qui pourra nous le dire. Bonne fin de soirée

Par Lulu 30 janvier 2019 à 16 h 44

"Face à un choix, le chrétien n'est pas celui qui se demande "que dit le texte?", mais "que ferait le Christ"? Ce qui peut se comprendre ainsi? le Christ a incarné la Parole. Il est devenu cette Parole en chair et en os...D'où votre invitation à le regarder vivre?
Alors pour nous aujourd'hui? Comment cette Parole s'incarne t-elle ? au point d'être crédibles aux yeux, aux oreilles , aux cœurs de nos "frères et sœurs"?
Frère Cyrille, vous nous mettez face à notre responsabilité, à notre liberté! sans pression aucune! avec simplicité, en appelant un chat...un chat...

Par Emma 29 janvier 2019 à 8 h 45 Répondre à ce commentaire

Jésus répondit :
Si je me rends gloire à moi-même , ma gloire ne vaut rien .
Cependant , c'est mon Père qui me rends gloire , lui que vous
présentez comme votre Dieu , alors que vous ne le connaissez pas.
Moi je le connais et je garde Sa Parole .
Qui parmi les hommes connaît les pensées de l 'homme qui est en lui ?
De même personne ne peut connaître les pensées de Dieu , si ce n'est
l Esprit de Dieu .

Par partage 29 janvier 2019 à 8 h 31 Répondre à ce commentaire

Je retiens de la parole de Jésus dans les évangiles deux éléments fondamentaux.
D'une part il a dit :qu'il ne lui appartenait pas de changer le plus petit yod de la loi ( le yod étant la plus petite lettre de l'alphabet hébraïque
Mais il résume en même temps toute la Loi par ces mots : " Aime ton prochain comme toi-même ".
Ce faisant il nous fait comprendre que ce qui importe est avant tout l'amour du prochain, tout le reste étant lié à cet amour..
Il nous laisse donc une liberté complète , liberté, fruit de la grâce et de l'Esprit, liberté dont nous pouvons disposer mais sous la vigilance de l'Esprit Saint.
Jésus ne nous a-t-il pas dit " L'Esprit sera avec vous tous les jours jusqu'à la fin des temps et il vous rappellera tout ce que j'ai dit et annoncé."

Par Mia 28 janvier 2019 à 21 h 53 Répondre à ce commentaire

Je trouve dans votre épilogue cher Frère Cyrille-Marie Richard l'apologie de la Liberté authentique des disciples qui ne sont pas forcément des Savants mais ont trouvé l'attitude Juste et en cela il m'évoque l'immense travail de Marcel Légaut sur lui-même pour trouver cette vrai Liberté qui s'acquiert par la porte étroite et non par les grands boulevards tout tracés.
J'ai un peu de mal à tout comprendre tellement s'est dense mais je vous livre mon humble sentiment personnel.

Par Malmontet Chantal 28 janvier 2019 à 18 h 42 Répondre à ce commentaire

Il est vrai que je vais souvent voir ce que dit le texte...
mais un texte peut se détourner...
ou le lire d'une façon pas à la lettre !
ne devenons pas des pharisiens ou des scribes !!!
Alors je vous remercie de la dernière phrase : Que ferait le Christ ??
OUI posons nous toujours cette question !
MERCI !!!

Par Cl@udio 28 janvier 2019 à 18 h 08 Répondre à ce commentaire

Cher frère Cyrille,
Je butte également, un peu troublé, sur votre question,
« que dit le texte ? », mais « que ferait le Christ ? »
comme s’il y avait une dichotomie entre les deux. :

Seigneur Jésus, je m’assieds, humblement,
dans le fond de la synagogue, à Nazareth.
(Luc, 4. 16-21)

Toi, le Fils du charpentier, tu y lis un passage d’Isaïe,.
Après avoir refermé le Livre…
Tu nous annonce, paisiblement,
que la Parole annoncée dans le Livre
est devant nous, maintenant, réelle ! …

Et Tu nous diras plus tard : (Mt 5, 17)
" Je ne suis pas venu changer un iota de la Loi,
jusqu’à ce que tout soit arrivé "…

Mais, Seigneur Jésus,
quand donc ce « tout » sera-t-il arrivé ?
Il me semble entrevoir
que ce sera quand la seule loi du monde
sera celle de l’Amour de Dieu.

Et que tous les textes de la loi
auront été mis en oeuvre par les hommes
avec les seuls outils de l’amour, du partage et du pardon.

Chers amis,
ceci n’est que la modeste proposition
d’un ouvrier de la dernière heure.

Bonne journée à chacun, vraiment.

PS : Je voudrais ajouter que ces nouveaux caractères
en italique, grisés, sont assez difficiles à lire.
Alors, si en plus, le sens du texte est un peu difficile à assimiler …

Par Paul (Belgique) 28 janvier 2019 à 16 h 14 Répondre à ce commentaire

Au cas où cela vous rejoigne, Paul?
Isaïe 55:" Comme la pluie et la neige descendent des cieux et n'y remontent pas sans
avoir arrosé ma terre et l'avoir fécondée...de même , la parole qui sort de ma bouche, ne me revient pas sans résultat, sans avoir fait ce que je voulais, et réussi ma mission"...

Par Emma 28 janvier 2019 à 23 h 16

Chère Emma,
merci pour votre message plein de douceur.

Quelle chance nous avons de partager
un trésor qui ne nous appartient pas,
et qui s'adresse à chacun de nous !
L'eau abreuvera la bonne terre.

Heureusement, comme je le lis aujourd'hui,
le Semeur me pardonne mes épines,
mes cailloux et mon inconstance.

Bonne journée, vraiment.

Par Paul (Belgique) 29 janvier 2019 à 8 h 36

Merci à vous Paul, car ce matin, j'ai repris ma plume suite à votre questionnement...
qui m'a invitée à "creuser"! Merci Paul pour ce partage.
Ce jour, un superbe lever de soleil a été offert à mon regard plein de gratitude!
Belle journée!

Par Emma 29 janvier 2019 à 8 h 58

Cher Paul,
Non, bien sûr, il n'y a pas de dichotomie entre la parole de Dieu telle qu'elles est rapportée dans la Bible et la personne de Jésus-Christ.
Le problème ne se situe pas dans le texte biblique, mais dans la lecture que nous en faisons. Nous sommes régulièrement gagnés par des petits accès de fondamentalisme. Quand nous serons totalement convertis, nous saurons lire l’Évangile dans toute sa pureté sans y projeter nos interprétations personnelles pré-conçues.

Par frère Cyrille-Marie 31 janvier 2019 à 14 h 56

Merci pour ces phrases et votre méditation toujours très riche. Elles me permettent de mettre en œuvre des actes au quotidien :
"ils se sont affranchis d’un article de loi sur le sabbat, car ils ont reconnu en Jésus le vrai législateur." et
"Face à un choix, le chrétien n’est pas celui qui se demande « que dit le texte ? », mais « que ferait le Christ ?"
Merci frère Cyrille-Marie.

Par Malouchaca 28 janvier 2019 à 15 h 17 Répondre à ce commentaire

Si, déjà ,je me comporte en accord avec moi ..........
, ,je pense que NOTRE SEIGNEUR nous guide ,.....................
c'est ma façon de vivre ....................
belle
pluie bon vent

Par jnc 28 janvier 2019 à 15 h 02 Répondre à ce commentaire

Quelle libération à laquelle nous appelle le Christ et que vous nous rappelez, Frère Cyrille! Elle nous porte à nous rapprocher chaque jour de l'attitude d'accueil, de respect, de bienveillance et de miséricorde à laquelle nous convie le Christ, en conscience. Pas si facile de nous impliquer à ce point...

Par Brigitte 28 janvier 2019 à 10 h 56 Répondre à ce commentaire

Bien que ne publiant pas, je suis d’une totale fidélité à nos rendez-vous ( avec Matthieu en ce moment), rendez-vous que j’attends toujours avec impatience et que je rends, par ma façon de m’y rendre, quotidiens. J’avoue que la fin du texte de frère Cyrille-Marie aujourd’hui m’a déconcerté. Faire à un choix de chrétien en me demandant « que dit le texte ? », ça n’a jamais été ma pratique, parce que les « textes », je ne les connais que très imparfaitement, et parce qu’un exégète trouverait toujours des textes l’un disant une chose, un autre son contraire … Me demander «  que ferait le Christ ?»… mais comment moi, pourrais-je savoir ce que ferait le Christ ? Il nous déconcerte si souvent par ses décisions, ses prises de position, et puis, qui suis-je pour être capable ainsi de savoir ce que ferait le Christ !!! Non, simplement quand je dois faire un choix, je cherche au travers de ce que je suis, de ce que je suis capable de faire, ce qui me semble le plus « chrétien », et je n’aboutis souvent qu’à des choix de « brave homme »... lequel demande alors la miséricorde de Dieu.

Par Guy 28 janvier 2019 à 9 h 52 Répondre à ce commentaire

Cher Guy,
Merci pour votre commentaire et votre fidélité.
Il me semble que les critères que vous donnez (être conscient de nos limites, chercher avant tout la miséricorde...) sont justement ceux que Jésus rappelle régulièrement.

Par frère Cyrille-Marie 31 janvier 2019 à 14 h 59

"Le Fils de l'homme est maître du sabbat" dit Jésus, et non le sabbat maître de l'homme! Nous vient alors cette question: Qui est notre maître? Qui nous enseigne? Quels en sont les bienfaits pour notre vie?
En se posant la question , comme vous le proposez frère Cyrille, "que ferait Jésus? " dans telle ou telle situation? dans telle décision? dans tel choix? il est possible que notre vie se simplifierait, se ferait plus légère, de cette légèreté qui nous ferait dire que le silence est un merci, à celui qui nous conduit, sur les chemins de Sa Vie!..
Se poser la question "que ferait Jésus"? c'est lui faire confiance; c'est lui donner une place essentielle dans notre vie. C'est chercher en Lui des réponses?
"Que veux- tu que je fasse pour toi" ? nous demande Jésus chaque matin...
A chacun, chacune de nous d'en trouver la demande?

Par Emma 28 janvier 2019 à 9 h 05 Répondre à ce commentaire

Merci frère Cyrille ,
comme je l 'écrivais , le joug de Jésus est léger , sauf si on en fait un moyen de chute ;
plus pour nous mêmes que pour les autres , le salut est avant tout une rencontre avec Jésus , non pas sur une lecture quelconque , mais bien sur l 'ouverture à Dieu : Ephatta ,
c'est à dire ouvre-toi ...La vie , le Chemin de tout un chacun est une vérité , comme la joie de vivre de Dieu , qui ne se repose sur la foi solide , pure est sans tache , croire en Jésus Christ et nous aimer les uns les autres , dois-je attendre le jour du Sabbat pour honoré Dieu ? Alors je ne serais pas vraie , mais conditionnée , sans saveurs , sans goût .
La loi de Dieu est parfaite , elle est partout dans le monde , une espérance , qui donne
à la Pâques , la joie de Dieu sans distinction , pour tous , nourriture sacrée , qui parle
Un seul langage , Paix , amour , en acceptant toutes les différences , pour ce qui est des autres , qui prennent le Nom de Dieu pour mentir , comme le dit , un psaume de David , c'est qu'ils ont encore un Chemin à faire , nous sommes nés pour bénir ...
La Passion du Christ , nous fait voir sans paroles , et pourtant ressentir , combien
Dieu nous aimes , Seigneur Tes yeux sont trop pur pour voir le mal .
La grâce de Dieu , la miséricorde dure à toujours ....Qu'est ce qui est pur ? Impur ?
qu'est ce qui rejette , accueille . Qui instruit Vraiment ? C'est Le Verbe Fait chair en
toute simplicité de coeur . Je t 'aime Seigneur ma force , mon libérateur ....

Par Fred 28 janvier 2019 à 8 h 17 Répondre à ce commentaire

"Dieu et mon droit", une devise de rois... Il fuit devant Saül qui en veut à sa vie, David, lorsqu'il se présente devant Ahimélek, le prêtre de Nob. Il fuit et n'a rien pour nourrir ceux qui le suivent, qui mettent leurs pas dans les siens. Saül règne, et pourtant David est roi, roi choisi par Dieu, oint sur son ordre par Samuel. Il est littéralement "frère du roi", Ahimélek qui donne à David ces pains. Lui aussi, aux yeux du monde, ce jour-là enfreint la loi. Un geste qui lui coûtera la vie, un geste qui dit aussi que David est roi, qui établit entre ceux qui nourrissent une fraternité au roi.
Un épisode qui n'a pas de rapport avec le sabbat en effet, mais peut-être nous dit-il ce qui ce joue là, peut-être en désigne-t-il l'enjeu véritable. Une question de vie ou de mort pour David, ces pains, pour celui qui les lui donne. Une question de vie ou de mort pour ceux qui le suivent. "Il y a ici plus grand que le Temple" dit Jésus ; il y a le Roi. Le Roi et ses disciples qui ont faim, ses disciples nourris alors qu'ils mettent leurs pas dans les siens.
Il était "fils d'Ahitub" (1S22,12), Ahimélek. Ahitub, c'est-à-dire "frère de bienveillance", frère de la "bonté", cette bonté qui est celle de Dieu même. A la source de sa vie, en quelque sorte. N'est-ce pas à cette même bonté que nous renvoie Jésus lorsqu'il cite Osée : "Je veux la miséricorde, non le sacrifice"? A ces textes qu'il renvoie les Pharisiens, qu'il nous renvoie, pour comprendre ce qui se joue là?
Merci fr Cyrille!

Par Audrey 28 janvier 2019 à 7 h 57 Répondre à ce commentaire
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